Coucou !

Voici ma nouvelle fic, un OS de deux chapitres, et c'est une drarry ! Mon premier slash…

Résumé : Les Weasley doivent une grosse somme d'argent au ministère à cause d'une nouvelle loi de Malefoy père. Quoi de mieux que de plumer Draco Malefoy à son célèbre poker du jeudi soir pour rembourser cette dette ? Mais Harry ne sait pas où il met les pieds ni jusqu'où ce jeu pourra l'entraîner malgré lui. Hpdm.

Disclamer : Aucun perso ne m'appartient, tout est à la grande déesse JKR, et je ne touche aucun sou de cette fic.

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Jackpot Poker Potter

Nda : Dites le titre dix fois de suite sans vous arrêter... Si, si, c'est très amusant.

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« Tiens, tiens, tiens, mais voilà Weasmoche ! »

Ron, qui marchait sereinement avec Harry et Hermione dans un couloir de Poudlard, resserra ses poings au son de la voix sifflante. Il rassembla tout son courage de Griffondor pour ne pas s'arrêter tout de suite et maintenant et éclater le visage de cette saleté de fouine. Mais Harry n'était pas aussi sage, il s'arrêta une fraction de seconde et fusilla de ses yeux émeraudes les yeux gris de son ennemi de toujours.

« Alors Weasmoche, ça fait quoi d'être descendu encore plus bas que terre ? »

Hermione passa ses bras autour des épaules de ses amis qui s'étaient à présent tous les deux arrêtés pour les obliger à avancer devant ces attaques. Elle n'avait vraiment pas envie d'arriver en retard en cours de métamorphose alors que c'était l'année de leur ASPIC. En plus elle était préfète-en-chef et elle ne voulait surtout pas avoir à prendre partie si une bagarre était provoquée.

Malefoy se délecta de voir ainsi le rouquin et le balafré être traînés de force par le rat de bibliothèque. Il avait réussi à les mettre en colère en moins de dix secondes ce qui prouvait que cela allait être une bonne journée.

Lorsqu'ils eurent tournés un croisement et que Draco fut enfin sorti de leur champ de vision, les idées de Harry revinrent au clair. Il se demanda ce que Draco avait voulu dire par 'descendu encore plus bas que terre'. Après tout, la fouine parlait souvent pour ne rien dire mais d'habitude c'était lui, le survivant, son pire ennemi, qu'il agressait, et ensuite seulement ses amis, parfois aussi sa famille. En plus, il semblait parler d'un fait précis.

Harry allait demander des explications à Ron qui était encore rouge de rage, quand il fut stoppé par le regard furieux de Mc Gonagall. En effet ils étaient arrivés une fois de plus après la professeur (c'est-à-dire en retard pour elle, même si, en vérité, il restait cinq minutes avant la sonnerie des cours).

Harry oublia alors sa question, et il n'y repensa que pendant le déjeuner dans la grande salle, lorsqu'il vit passer Malefoy. Celui-ci souriait des paroles de Zabini et Harry se surprit à se demander qu'est-ce que le noir avait pu dire au blond pour le faire sourire ainsi. Il fallait dire que ce n'était pas un sourire sarcastique, ni un sourire de supériorité, ni même un sourire malefoyien (c'est-à-dire qui réunit supériorité et sarcasme). Non, il s'agissait d'un sourire tout à fait normal.

Harry reprit ses esprits après ces pensées assez choquantes pour son cerveau, celles-ci s'effacèrent d'ailleurs immédiatement de sa mémoire. Il repensa à Ron et à cette phrase :

« Ron, qu'est-ce qu'a voulu dire la fouine par 'descendu encore plus bas que terre' ? Tu as des ennuis ? »

Ron rougit de colère des pieds à la tête, prenant ainsi l'apparence d'une grosse tomate bien mure, il baragouina quelque chose qui devait ressembler à : « jaipasdennuilaissemoitranquille. »

Cela étonna beaucoup Harry. Ce n'était pas le genre de Ron à faire la tête comme ça. Enfin si, mais pas avec lui. Ce qu'avait dit Malefoy semblait l'avoir beaucoup touché.

Harry mit un petit moment à remarquer que Hermione trépignait sur sa chaise de la même façon qu'elle faisait en cours de potion lorsqu'elle avait la bonne réponse mais qu'elle ne voulait pas lever la main car Snape lui retirait alors forcément des points (même si ses réponses étaient parfaitement exactes).

« Tu sais quelque chose ? » Demanda Harry, certain que son amie ne pourrait se retenir plus longtemps.

« Eh bien… » Commença Hermione. Mais là, Ron lui jeta un regard si noir que cela calma les ardeurs de la jeune fille. « Non, je ne sais rien du tout. »

« Mais arrêtez de jouer les enfants. On a dix-sept ans quand même. Ron, je n'arrive pas à le croire, Hermione est au courant, même cette saleté de fouine est au courant, mais moi ton meilleur ami avec qui tu as combattu Voldemort, je n'ai pas le droit de savoir !? »

Car oui, Harry avait tué Voldemort (de toute façon qui se fiche de Voldemort, il n'a rien à faire dans cette histoire donc bouh, il s'est fait tuer au cours d'un long combat où Harry a fini par lui arracher le cœur avec une petite cuillère).

En tout cas, Ron avait rougi encore d'un cran et il boudait plus que jamais. Harry soupira de frustration, il n'aimait vraiment pas quand on le mettait à l'écart et il se sentait blessé. Chacun mangea son repas lentement dans un silence de mort et Hermione ne sachant quoi faire.

Finalement, quand Harry eut fini son dessert et se mit à jouer avec sa petite cuillère d'un air distrait, Hermione ne put en supporter d'avantage et cracha le morceau :

« C'est à cause du père de Malefoy. Celui-ci a remarqué le trou dans la loi sorcière et avant-hier soir il a fait voter une loi qui interdit de posséder des objets moldus trafiqués, et non plus seulement de les utiliser. Et hier matin, dès sept heures, une mêlée d'aurors sont allés chez la famille Weasley et ont perquisitionné tous ses objets qu'Arthur aimait tant. Mais le pire c'est qu'ils ont une amende extravagante à payer. Ils n'ont plus d'argent de coté, et ils vont devoir vendre le Terrier. » Hermione avait dit tout cela d'un souffle pour ne pas être coupée par le rouquin.

Harry était choqué. Le seul endroit qu'il considérait comme sa maison, mis à part Poudlard, allait être revendu, et ceux qu'ils considéraient comme sa famille étaient dans une situation très grave, et tout cela à cause de vieilles rancunes entre le père Malefoy et le père Weasley. Le sang de Harry s'échauffa encore plus quand il se dit que c'était peut-être aussi à cause de ses propres rancunes contre Malefoy fils.

De son coté, Ron n'avait cessé d'écraser ses profiteroles avec le dos de sa fourchette.

« C'est inadmissible ! Avait presque hurlé Harry. C'est de l'extorsion de fonds ! On ne peut pas laisser faire cela ! C'est vraiment… Mais quel enfoiré ! »

« Désolé de te contredire Harry, mais la loi est la loi et on ne peut absolument rien faire contre cette perquisition, j'ai déjà mené ma petite enquête hier soir. Tout est parfaitement légal. Et en plus, il fallait quand même s'en douter qu'un jour ce trou dans la loi serait bouché, ce n'était vraiment pas malin de… »

« MAIS TU ES DE QUEL COTE ?! » Crièrent Ron et Harry à l'unisson.

Hermione se leva dignement. Les garçons frémirent : ils savaient que cela cachait un profond mépris pour leur attitude. Puis elle s'en alla, la tête si haute qu'elle semblait se détacher de son cou, en précisant qu'elle allait en cours car elle ne voulait pas être en retard.

Les deux garçons restèrent un petit moment dans leur bouderie puis se regardèrent l'air désolé.

« Elle va nous en vouloir longtemps… » Présagea Harry.

« C'est de sa faute. » Répondit du tac au tac Ron.

Celui-ci écrasait de plus belles ces profiteroles dont on ne pouvait plus à présent deviné ce qu'ils avaient été avant dans une autre vie. Des beaux profiteroles bien croquants à l'extérieur et moelleux à l'intérieur, et non cette purée infâme.

« Combien tes parents doivent payer ? » Murmura Harry.

« Je ne veux pas te le dire. Car si je te le dis, tu vas te sentir obliger de prélever dans l'argent de tes parents et de nous le donner, et je ne veux pas de ta pitié ! »

« Ce n'est pas de la pitié. Ron, tu es mon frère. Ta famille c'est ma famille. Tes parents me traitent comme si j'étais leur fils et le bonheur qu'ils m'apportent cela vaut tout l'or du monde. C'est normal qu'un enfant aide ses parents s'il peut le faire alors je veux les aider. »

« Harry, je te jure que si tu donnes ne serait-ce qu'une noise de ton héritage, je ne t'adresserais plus jamais la parole ! Garde ta charité ! »

Et Ron se leva à son tour, plus furieux que jamais.

Harry se sentait triste. Ron rejetait son aide mais il ne pouvait pas rester là à ne rien faire, ce n'était pas dans son caractère. Il fallait qu'il trouve un moyen de les aider ou sinon il s'en voudrait toute sa vie.

Ce fut Hermione qui trouva l'idée du siècle, à son insu…

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Cela faisait deux jours que Harry se cassait la tête pour trouver comment gagner de l'argent. Car il était loin d'être stupide, il avait bien entendu Ron et ses menaces mais celui-ci avait précisé que cet argent ne devait pas provenir de son héritage. La question était de se demander comment Harry pouvait récupérer presque cinq mille gallions ! Et oui, après une longue séance de torture, Harry avait réussi à savoir combien les Weasley devaient au ministère.

Cinq mille gallions… Pour se donner une idée cela faisait le prix d'une jolie voiture. Ce n'était pas le genre de somme que l'on trouvait dans sa chaussette sous le sapin de noël.

Il en était à se triturer le cerveau comme un fou avec les idées les plus folles en tête (non, je ne peux définitivement pas cambrioler la banque d'Angleterre… non, même en vendant tous mes vêtements et tous mes livres de cours je n'arriverai pas à une telle somme…) quand la solution lui vint de sa meilleure amie Hermione Granger. C'était l'idée du siècle.

« Malefoy a été insupportable hier soir et ce matin. Il me rend dingue ! » Se plaignit la Griffondor.

« Ça devrait te rendre heureuse qu'il soit de mauvaise humeur. » Rétorqua le survivant.

« Pas quand il se venge sur moi avec ses remarques acerbes ! Ça se voit que tu ne vis pas avec lui ! Comment un élève aussi peu consciencieux a-t-il pu se retrouver préfêt-en-chef ? »

« L'argent. » Répondirent en cœur Harry et Ron.

« Oui et bien, j'en ai assez de me faire insulter à longueur de journée. On commençait tout juste à avoir des conversations un tant soit peu civilisées et voilà qu'il pète un plomb. »

« Conversations civilisées » s'étouffa Ron. « Et pourquoi il est furax ? » Demanda Harry qui ne voulait pas d'une énième dispute entre ses amis.

« Oh, tu sais, c'est son poker du jeudi soir. Apparemment Goyle est tombé à l'entraînement et il est cloué au lit jusqu'à ce week-end. Or Draco est furax car sans Goyle il ne peut pas organiser son fameux poker du jeudi soir. »

« Tu l'appelles Draco ? » beugla Ron. « Son poker du jeudi soir ? » dit Harry.

« Oui. Six mecs en train de se congratuler d'être les maîtres du monde et se félicitant de coucher à tout va, une bière de feu dans une main, les cartes de l'autre, et six milles gallions sur la table. »

« SIX MILLE GALLIONS ? » s'étouffa Harry.

« Oui, chacun vient avec mille gallions. Draco m'a dit que c'était pour éviter que des 'nuls' s'incrustent à ses soirées. Il faut dire qu'avec une somme pareille… enfin vous vous imaginez mettre mille gallions dans un jeu aussi stupide ? Il faut vraiment avoir beaucoup d'argent à jeter par les fenêtres. Personne ne peut venir jouer sans cette somme. C'est bien pour cela d'ailleurs que Draco ne trouve pas de remplaçant pour Goyle. Et les filles sont interdites bien sûr. C'est limite s'il ne met pas un cadenas à ma porte ce crétin. »

Bien que Harry n'ait jamais été très doué en mathématiques, le calcul se fit rapidement dans sa tête : 6000 moins 1000 égale ses 5000 gallions adorés. Et le tout en une soirée ! Bon, bien sûr il fallait gagner contre un nid de Serpentards mais cela ne devait pas être si difficile. Après tout, il leur arrivait aussi de jouer au poker chez les Griffondors et Harry était le meilleur de tous dans ce domaine. Il avait cet espèce de don à sentir le danger et à savoir quand se coucher.

Enfin, en même temps il jouait contre Ron, Seamus, Dean, et Londubat… Bon d'accord, cela n'allait pas être gagné mais c'était une bonne chance à saisir.

« Hermione, je vais alléger tes souffrances, dit Harry. Dis à Malefoy que je veux remplacer Goyle et qu'il ne s'en fasse pas pour l'argent. »

Ron le regarda avec effroi, et Hermione ouvrait et fermait sa bouche de manière définitivement ridicule.

« Ce.. C'est.. C'est ridicule Harry. C'est mille gallions la partie ! C'est de la folie. »

« Je fais ce que je veux de mon argent à ce que je sache, et j'ai très envie de faire cette partie de poker ! »

« Tu ne veux pas te mêler de tes affaires ! » Se mit très en colère Ron qui avait compris pourquoi Harry voulait faire ce poker.

Harry voulut s'expliquer mais Ron ne lui en laissa pas le temps.

« Bien Harry, dit Hermione alors que le brun se remettait difficilement du départ de son ami, nous avons une soirée pour que je t'apprenne tout ce qu'il faut savoir sur les partie de poker de Malefoy. »

Harry fronça des sourcils. Les mots de Hermione ne lui disaient rien qui vaille.

« Viens dans la salle sur demande ce soir à 18h. N'oublie pas ta cape d'invisibilité, nous risquons d'en sortir bien après le couvre-feu… »

Finalement Harry se dit que ce n'était peut-être pas une si bonne idée. Mais bon, il n'était pas un Griffondor pour rien, il n'allait pas se dégonfler à la première frayeur. Il alla donc envoyer une lettre à sa banque par courrier hibou express puis se dépêcha de se rendre à son cours.

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Il était déjà 18 heures, et Harry venait tout juste de terminer son devoir de potions pour demain. Il ne prit pas le temps de se relire car arriver en retard à un rendez-vous avec Hermione était bien plus dangereux que de faire de même pour un cours de potions…

Lorsqu'il rentra dans la salle sur demandes, Harry fut stupéfait du décor.

On aurait dit un de ses vieux pubs écossais. Les murs étaient marron chocolat avec des banderoles vertes, un bar laqué noir encerclait un mur de briques, et divers tables de jeux s'éparpillaient ici et là. Un grand âtre finissait de rendre le lieu des plus accueillants.

Hermione était déjà assise sur un banc de cuir marron, au fond de la salle, en train de siroter avec délice une bière-au-beurre. Le brun la rejoignit, et but lui-même sa bière déjà posée sur la table, en face d'elle.

Quand ils eurent fini de profiter de ce moment, Hermione prit la parole.

« J'ai déjà demandé à Draco et il est d'accord. Donc je t'en prie Harry, ne me dis pas que tu as changé d'avis. »

« Tu m'as déjà vu changé d'avis ? » répondit-il sereinement.

« Bien. En tout cas, je peux te dire que le blond avait l'air très amusé par l'idée. Bon, on va commencer par les bases. Je vais te rappeler le texas hold'em auquel Draco joue. (nda : tous les non-joueurs, prenez des notes, pour les joueurs j'ai un peu simplifié pardonnez-moi. C'est pas vraiment très utile pour l'histoire donc si ça vous saoule vous pouvez passer sans crainte ce passage ;-))

Bon, la mise est de 20. Le dealer distribue deux cartes à chacun. On fait alors un premier tour de table, en commençant par le joueur à la gauche du dealer, puis on peut soit se coucher, soit miser la même somme soit remiser au-dessus. Il n'y a aucune limite de somme.

On ne peut échanger ses deux cartes à soi.

Puis le dealer met la première carte au milieu de la table. Là chacun mise, en commençant par la personne à gauche du dealer toujours, jusqu'à ce que tout le monde est mis la même somme (sauf bien sûr ceux qui se sont couchés qui n'ont perdu que la somme qu'ils avaient posé avant d'abandonner lors de cette partie.). Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il y ait 5 cartes au milieu de la table.

Il y a un dernier tour, jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un joueur et que tous les autres se soit couchés et à ce moment-là c'est lui qui récolte la mise, ou bien alors jusqu'à ce que tous les joueurs restants se soient arrêtés à la même somme et là chacun montre son jeu.

On voit le meilleur jeu qui peut être fait avec cinq cartes (en sachant qu'il y a cinq cartes sur la table, et deux cartes dans la main du joueur, donc par exemple on ne peut pas faire une suite de 6 cartes, on prend juste les 5 cartes avec les siennes qui font la suite la plus haute.)

Pour l'ordre, du plus petit au plus grand : la carte la plus haute, la paire, le brelan (trois cartes identiques), la double paire, la suite (cinq cartes qui se suivent), la flush (une paire et un brelan), la couleur (cinq cartes du même symbole), la quad (quatre cartes identiques), et pour finir la straight flush (une suite de même couleur), et le meilleur de tous la flush royal (une suite de même couleur se finissant par l'As). T'as suivis ? »

« C'est bon, je sais quand même jouer au poker ! Je ne suis pas suicidaire ! »

« Bien. Parfois on peut se le demander. Maintenant passons aux conseils de base pour les parties avec Malefoy. Garde tes cartes le plus prêt de ton corps, si possible apprends-les par cœur dès les premières secondes et garde-les fermées sur la table, mais en gardant ta main dessus pour qu'ils ne les échangent pas ! Ne porte ni ne tiens ni n'approche rien qui reflètent ! D'ailleurs je vais tout de suite jeter un sort anti-reflet sur tes lunettes et tes yeux… »

« MES YEUX ? »

« Oui, ils pourraient réfléchir tes cartes à l'adversaire ! »

« Mais c'est des dingues ! »

« Pfff…. N'approche pas de petites cuillères, de verres, et de n'importe quoi qui reflète, ou si tu y es obligé pense à très vite jeter ce sort ! Tu as bien compris ? »

Harry acquiesça, de plus en plus inquiet.

« Bien. Maintenant passons au plus important. D'abord Malefoy oblige les joueurs à avoir leurs manches relevées pour éviter la 'triche trop facile'. Car oui la triche est autorisée, mais elle est punie d'un gage des plus sévères. Ensuite il y a une tenue obligatoire. Il est interdit de porter plus d'un pantalon, et de porter autre chose qu'un tee-shirt ou une chemise sur son dos. On ne peut amener avec soit plus que les mille gallions requis. Mais par contre on peut porter tous les bijoux et toutes les montres que l'on veut. »

« Hermione, tu me fais peur… »

« Tu as raison d'avoir peur. Les joueurs portent des vêtements de marque pour l'occasion, et Nott porte près de cinq montres à chaque poignet, c'est ridicule. Car si tu es à sec d'argent, il est interdit d'aller en chercher autre part, de même les dettes d'argent sont interdites. A ce moment-là tu n'as que trois solutions possibles :

Soit tu te couches, perdant ainsi tout ce que tu as misé avant.

Soit tu paris la même somme que celui d'avant pour être à égalité, soit tu remises, mais que miser ? Et bien n'importe quoi. C'est à la personne qui manque d'argent de proposer ce qu'il a à donner, et il demande à la dernière personne qui a misé s'il trouve sa proposition honnête.

Tu peux parier plusieurs choses : bien sûr les bijoux et montres, mais aussi bien d'avantage. »

« C'est-à-dire ? » Demanda Harry qui était passé au turquoise verdâtre.

« Tu peux parier un vêtement, c'est un grand classique. Mais aussi tu peux parier un service, ou un gage, enfin en gros tu peux parier n'importe quoi, le tout est que la personne qui a misé avant trouve que ceci vaut la somme d'argent considérée. Je te donne un exemple : Blaise mise souvent contre un devoir à rendre qu'il fera à la place ; et je peux te dire que si je faisais payer aussi cher que lui je serai déjà millionnaire ! » Dit-elle le ton soudain courroucé.

C'était un sujet glissant sur lequel Harry n'avait pas envie de déraper.

« Bien, Harry, je crois que tu sais tout ce qu'i savoir. Des questions ? Sinon on va passer à un petit entraînement… »

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A suivre…

Et oui, le premier chapitre est déjà fini ! J'y ai passé la nuit, il est 5 heures du mat' ! Mais je dois dire que je ne pouvais plus m'arrêter d'écrire !

Dans le chapitre suivant, aura lieu la fameuse partie de poker !

Pour me récompenser de cette longue nuit blanche : une petite review svp :)

REVIEW REVIEW REVIEW.