Je suis désolé pour le long délai et je présente de plates excuses aux personnes qui m'ont fait l'honneur de lire ma fic ; doublement à celles qui m'ont encouragé avec leurs reviews. Voilà le chapitre 7 ; merci à Deimos de Thanatos et Vyersdra d'avoir réagi au précédent. Au fait Vyersdra ! Ferme étroitement les noeils, c'est pas dans ce chapitre que notre canard de sibérie hérite de matière grise !

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

oOoOoOo

Et voilà, encore une journée de cours. Shun venait de se séparer de son frère Ikki. Heureusement qu'il était plus âgé, sinon il aurait dû le supporter AUSSI en cours. Son sac sur le dos, échangeant un sourire avec Hyoga, qui avait d'ailleurs une marque rouge au niveau de l'œil droit. Marque rouge due aux Divine Boys ? Non, non, c'était Ikki, pour lui faire stopper sa chanson ridicule durant la course. Non parce que se faire poursuivre par huit mecs qui vous hurlent dessus et un blondinet débile qui chante Cacali Cacala en boucle, c'est très difficile.

Mais voilà que Shun fut tiré de ses pensées. Un Blondinet, portant un pull rose aux manches un peu trop longues, venait de lui sauter au cou.

« SHUN !!! »

Hyoga fit un pas en arrière, fermant son œil amoché. Mais il réalisa qu'il n'y voyait plus rien, alors il posa sa main sur… sur son œil valide et ouvrit celui qui était au beurre noir… voyant à nouveau normalement. Sûrement une ruse de subconscient… Ou les glaces à la vanille à 2h du matin pendant qu'il révise ses sciences.

« Hé !! je vois que de mon œil gauche. C'est bizarre…

- Ah t'es là… Yago.

- Non, Hyoga.

- Iago c'est le tigre de Jafar.

- Non c'est son perroquet.

- Oui enfin c'est surtout le méchant dans Othello...

- Non mais on s'en fout. C'est Hyoga. »

Shun posa les mains sur les bras de Misty, écartant ses bras mais ce dernier se colla à lui et lui prit son bras, souriant calmement. Bien sur, ils renvoyaient une drôle d'image tous les deux, mais bon, Ikki n'était pas là pour voir ça.

« Bon, bref. Et ben tu sais quoi Shun ? Hier avec Eo.

- Io je crois, non ?

- Ah ouais… Io, celui avec un petit jean moulant. Je suis sur que je l'aurais emballé sur place si y'avait pas le punk.

- Non mais moi je suis là… » intervint Hyoga qui essayait d'en placer une en vain.

« Kryshna ?

- Ben ouais enfin le punk au cheveux gris.

- Et ça s'est passé comment ?

- Je peux parler ou je chante Cacali Cacala ?

- Ben il m'a ramené et on a rien fait. Tu connais mon père… »

Mais voilà que Shun détourna le regard de Misty, d'ailleurs pile poil au moment où Hyoga se mettait à chanter. A peine avait-t-il entamé sa première phrase de chant que Misty grinçait déjà des dents.

Shun posa le regard sur la grille d'entrée. Un de ses amis se profilait à l'horizon. Il était accompagné, d'ailleurs. Un petit vieux, emmitouflé dans une sorte de gros manteau violet et vert, tenant par la main un jeune homme de type asiatique, vêtu d'une chemise chinoise, un truc du genre gris délavé, le regard dans le vide et une canne blanche à la main. En fait, on pouvait se demander qui amènait qui en fait. Mais non, c'était bel et bien le jeune Shyriu qui était conduit à l'école par son grand père. L'établissement jugeait inopportune la présence de son chien Okko.

Shun se précipita vers lui, souriant en saluant de la tête.

« Bonjour monsieur Dohko et bonjour Shiryu.

- MmmmMmmmnou.

- Hein.. Désolé je ne comprends pas. »

Il faut dire qu'on ne voyait même pas les yeux du vieillard tellement il avait des couches d'habits sur le corps alors sa bouche, libre, faut pas rêver.

« Oh, il te dit bonjour. » traduisit Shiryu.

- Ah… J'avais compris qu'il a mal au genou.

- Hein ?! J'vois pas le rapport entre bonjour et le mal de genou. »

Mais voilà que la sonnerie retentit. Shun s'éloigna, tirant l'aveugle avec lui, direction la salle de cours. Hyoga courut pour les rattraper, et sourit pour saluer Shiryu, mais ce fut à l'insu du jeune malvoyant – forcément. Non mais les glaces à longueur de journée, ça vous gèle le cerveau.

« Au fait ? vous n'avez pas vu Seiya ? »

C'était la voix de Shiryu, calme, comme à son habitude.

« Ben non, il est p'tet déjà en cours. »

Mais voilà que l'avancée de Shun dans la salle de cours se vit arrêtée, quelque chose de non identifié le tirait en arrière, s'accrochant à ses vêtements..

« Arrête de me tenir Misty.

- Non moi c'est Shiryu… »

Ben ouais, c'était Shiryu, il s'était pris l'encadrement de la porte à plusieurs reprises, mais pourquoi il n'avait rien dit ? Souffrir en silence ok mais là ils étaient en retard. Ralala, monsieur est aveugle alors il se permet tout. Il finirent par entrer dans la salle de cours et s'installèrent chacun à leur place.

oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Pendant ce temps, quelque chose d'épouvantable se tramait non loin de là…

« Je peux pas le taper, j'vais abîmer mes ongles et mes habits en plus. Et puis ma harpe si elle se brise, mon père va pas être content.

- Baston !!

- Ouais, on va le défourailler.

- Non mais vous allez vous la fermer deux secondes ?

- Si on est jumeaux, on peut diviser le temps par deux ?

- Han ouais ça, c'est pas con. Du coup on se la ferme qu'une seconde.

- Ses fringues sont pas fashion, en tout cas.

- Syd, Bud, Hagen. Vos gueules aussi.

- Vous allez énerver Alberich, je crois.

- Tain mais, la ferme toi aussi Siegfried !!!!

- Qu'est que je vous disais.

- Je suis pris d'une grande lassitude.»

Ce furent les derniers mots d'Albérich ; le dernier soupir pour être exact. Il bouga un bras et posa une main sur le mur, bloquant la retraite furtive de Seiya.

Seiya, élève à SaintSchool. En retard en cours pour de bon, et en plus, les Divine Boys d'Aschoolgard sur le dos.

« Attention… Si vous me touchez, je le dirai à ma sœur Saori !

- Ben tiens, tu vas te faire défendre par ta sœur toi. T'as pas honte ?»

Seiya attrapa un couvercle de poubelle métallique, le mit face à lui et regarda par dessus, espérant que ce bouclier de fortune ferait fuir ses assaillants quand ils constateraient l'impossibilité de l'atteindre derrière son énorme pavois. Oui, ben c'est Seiya, en même temps.

Il rêvait debout, bien sur. Alberich fit un signe de tête à Thor qui tapa sur le pied de Seiya, le faisant lâcher son rempart. Le pauvre Seiya se vit saisi et secoué comme un prunier par le géant.

« Aaaaaaaaaaah !!! SAORIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!

- Non mais t'espères quoi ? Qu'elle débarque de nulle part pour t'aider à nous mettre une raclée ?

- SAAAAAORIIIIIIIIIII !!! »

Gueuler comme ça, ça faisait un peu dernier espoir. Ridicule en somme.

Mais, était ce dû aux appels déchirants de Seiya pour sa sœur Saori ? Un imprévu salutaire pour le jeune japonais devait intervenir.

Un homme crasseux comme pas permis se déplia de la poubelle que Seiya avait privé de couvercle pour s'en faire un bouclier. Un homme couvert d'ordures, une peau de banane sur le crane, des papiers sur le corps, une odeur des plus désagréables, une boite de conserve en guise de gant et surtout un cri de guerre redoutable prêt à faire fuir les plus courageux.

« BURP !!! »

Ni une, ni deux, voilà que Thor lâche Seiya, qui s'ecrasa au sol. Tout alla alors très vite. Mime et Hagen prirent leurs jambes à leur cous devant l'apparition, pas fashion au gout de l'un et trop crade et informe au gout de l'autre. Les jumeaux se saisirent l'un de l'autre et s'enfuirent à quatre jambes. Siegfried resta sur place comme un idiot et Alberich… Ben Albérich ramassa une pierre et la jeta sur le truc-machin qui vient de jaillir de la poubelle comme un diable de sa boite, lequel l'exclama d'uen voix éraillée, sous le choc de l'impact.

« Aie !! Nom d'un corbeau déplumé ! Qui c'est qui vient faire chier Jaimian ? Bandes de voyous !!! »

Il tenta de faire un pas mais il s'écroula lourdement sur le sol, renversant toute les ordures, lui compris, par terrre. Siegfried quitta sa léthargie et s'enfuit, accompagné de Seiya.
De Seiya ?!? Non mais, il n'a rien faire là lui. Il se tire pas direction Aschoolgard. L'ado au cheveux bruns fit demi-tour et se barra dans l'autre direction, ne laissant plus sur place qu'Albérich qui continuait à jeter des pierres en riant.

« Prend ça, sale clodo ! »

Mais, il finit par se faire la malle rapidement à l'instant où le clochard se releva, brossant sa personne couverte d'ordures. Jamian suivit, du regard, la course d'Albérich, puis retourna dans ses poubelles en maugréant.

« Ca commence bien comme journée… »