Salut, je suis de retour avec une nouvelle fic !

Disclaimer: Je n'ai aucun droit sur Harry Potter ou l'Age de Glace...

Et je remercie au passage Kitsune Kyu ! Voilà, j'espère que ce 1er chapitre vous plaira...


Harry Potter à l'Age de Glace

Harry Potter, surnommé le « Survivant » ou encore « l'Elu », se morfondait dans sa chambre, au 4 Privet Drive. La mort de Sirius l'avait grandement affecté, d'autant plus qu'il pensait en être responsable car, quoi qu'en dise Albus Dumbledore, il se sentait affreusement coupable et essayait en quelque sorte de « faire payer sa sottise » en jeûnant et en s'enfermant dans la minuscule pièce qui lui servait de chambre. Les Dursley, eux, n'en avait cure et se disaient qu'avec un peu de chance, leur neveu mourrait bientôt de faim. Ce qui était envisageable, vu les bruits inquiétants qui grondaient et provenaient bien sûr du ventre d'Harry. Et en voyant l'estomac qui tiraillait de douleur le garçon mais qui, comme toujours, ne bronchait point, il y avait effectivement de quoi s'inquiéter…

En regardant d'un peu plus près la chambre, elle semblait extrêmement bien rangé, mis à part le misérable bureau qui trônait dans un coin de la pièce recouvert de divers objets tels que des livres, des journaux de la Gazette du Sorcier qui semblaient ne pas avoir été feuilletés, une imposante pile de lettres adressées au nom d'Harry Potter n'ayant pas été ouvertes ; une autre pile beaucoup plus petite avait seulement été lue puis jetée nonchalamment ou furieusement –cela dépendait de l'humeur du destinataire- sur la surface en bois. Enfin, une cage vide renfermant auparavant une magnifique chouette blanche comme la neige occupait la plus grande partie du bureau. La pièce, si elle était bien rangée, était recouverte de poussière et la seule source de lumière présente était le mince rayon de soleil qui arrivait à percer à travers les rideaux tirés.

Lorsque Harry avait reçu les lettres de ses amis, il avait espéré ne pas y lire des conseils inutiles, mais plutôt voir que ses amis préféraient taire « l'affaire Sirius » et lui raconter des choses merveilleuses qui pourraient lui donner une bouffée d'air dans son océan de désespoir. Peine perdue ! Hermione ne cessait de lui faire des remontrances et de justement « donner des conseils inutiles ». Ron lui, ne faisait guère mieux : il se contentait d'écrire que tout allait bien dans le meilleur des mondes et qu'il comprenait la peine d'Harry mais que ce n'était pas une raison pour se laisser dépérir. Pour clore le tout, aucun des deux amis n'avaient donner des nouvelles du monde extérieur, comme l'été dernier. Harry, en lisant cela, arrêta d'ouvrir leurs lettres et ne répondit rien. Il envoya simplement Hedwige à Ron pour qu'il s'en occupe pendant que Harry resterait chez son oncle et sa tante. Dire que Harry était déçu du comportement de ses amis était un euphémisme ! Les seules autres lettres qu'il avait lues étaient celles qu'il avait reçues lors de son seizième anniversaire –les hiboux l'avaient griffé et mordu jusqu'au sang pour qu'il ouvre son courrier-. Les volatiles n'étaient partis que lorsqu'ils furent certains qu'Harry avait parcouru les lettres de A à Z ( nda : Quel jeu de mots ! ). Il s'aperçut qu'il avait obtenu les BUSES nécessaires pour sa carrière d'Auror ; qu'il pouvait dès à présent utiliser la magie hors de Poudlard et qu'il pourrait devenir… Animagus ! Ron, Hermione et Remus semblait s'être donner le mot car ils avaient tous envoyé le même livre qui permettait d'apprendre à devenir un animagus. S'en était suivi les habituels gâteaux de Mme Weasley et d'Hagrid. Depuis lors, il s'était entraîné durement et avait enfin réussi : il pouvait à présent se métamorphoser en chat noir avec une tache blanche sur le front ou en une magnifique panthère –noire- aux yeux émeraudes. Un exploit ! Maintenant, il ne restait plus que deux semaines avant la rentrée et le brun l'attendait avec impatience ! Harry n'avait pu –à son grand damne- acheter lui-même ses fournitures scolaires : Dumbledore avait jugé bon de s'occuper personnellement de ces achats… Et Harry avait largement eu le temps de maudire son directeur un bon milliard de fois. Le Survivant avait déjà fait ses devoirs de vacances car, pour oublier la culpabilité qui le rongeait, il s'était plongé avec acharnement dans le travail…

Aujourd'hui comme n'importe quels autres jours, Harry était étalé de tout son long sur son lit. Il n'avait plus mangé grand chose depuis des semaines et il sentait ses côtes saillantes sous ses doigts. L'adolescent n'osait plus regarder son reflet dans le miroir de peur d'y découvrir un corps décharné. Il n'était d'ailleurs pas loin de la vérité : sa peau était pâle comme la mort et ses cheveux d'ébène tombaient en désordre sur ses minces épaules. De plus, il avait une forte fièvre qui le faisait grelotter. Harry était maintenant bien incapable de se lever tellement il était épuisé. Le garçon essaya tant bien que mal de se rendormir pour oublier sa misère ; il prit inconsciemment sa forme animagus chat et se lova aussi confortablement que possible dans les couvertures. Le félin tomba doucement dans les limbes du sommeil en priant pour que quelqu'un lui vienne en aide. Il ne pensait pas que son souhait serait exaucé de cette façon…

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

De la neige… partout. Le vent soufflait à une vitesse incroyable au dessus du sol recouvert d'une neige immaculée… Pas si immaculée que ça à bien y regarder : un petite, minuscule forme noire gisait dans la neige qui la recouvrait peu à peu. La dite forme ressemblait à une boule de poils noirs au milieu desquels se trouvait une touffe blanche comme la neige… Comme celle qui entourait le corps d'Harry –ou du moins, celui de sa forme animagus-. Car c'était bien Harry qui était là ; il était pour le moment inconscient et donc ignorait pour l'instant où il avait atterri. Mais si personne ne venait, Harry allait bientôt mourir de froid…

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Un peu plus tard, Harry se réveilla au son de voix inconnues… Il ouvrit doucement les yeux et se trouva nez à nez avec… Un tigre ! Mais pas n'importe lequel, un de ceux qui ont d'immenses canines aiguisées comme des sabres et que l'on voit dans les livres d'Histoire. Et ce tigre à dents de sabre était accompagné d'un… paresseux se tenant sur deux pattes ?! Et derrière ces deux-là, un éléphant gigantesque à poils longs… euh rectification : un gigantesque mammouth le regardait bizarrement. Harry, n'en croyant pas ses yeux, resta muet d'étonnement. Le tigre s'adressa à lui :

« Bonjour boule de poils ! Tu t'appelles comment ? »

Seul le silence lui répondit. Il faut dire que le pauvre petit chat était terrifié par les longs crocs qui faisaient exactement la même taille que son petit corps.

« P't'être qu'il sait pas parler ? Moi c'est Sid, le gros là-bas c'est Manny… commença le paresseux.

-Je ne suis pas gros ! C'est ma fourrure qui fait de l'épaisseur ! le coupa le-dit Manny.

-Et le tigre avec des dents de lapin c'est Diego », finit-il.

Ce fut trop d'émotions pour Harry qui s'évanouit devant les yeux éberlués des trois animaux préhistoriques.

« Ah bravo Sid ! » s'écrièrent Manny et Diego.

« C'est quoi comme bestiole à votre avis ? J'en ai jamais vu de semblable auparavant, demanda enfin Sid après un silence prolongé.

-J'sais pas…Mais vaudrait mieux se dépêcher de migrer vers le Sud car la température se refroidit considérablement et la boule de poils semble l'avoir remarqué elle aussi », dit Diego.

En effet, la « boule de poils » encore dans les vapes frissonnait violemment à cause du froid.

« Il faudrait que l'un d'entre nous le porte…

-Je m'en charge ! » décida Diego.

Sid prit délicatement le chat dans ses bras et le posa sur le dos du tigre. Les trois compères se mirent alors en marche dans la tempête glaciale, avec eux, Harry Potter surnommé le « Survivant ».

« Si un jour on m'avait dit ça, je ne l'aurais pas cru… » murmura Manny en regardant Diego porter Harry alors que le mammouth avait Sid sur le dos…


Et maintenant : les reviews SVP ! Ca me motiverait beaucoup si je pouvais en avoir parce que pour l'instant, je suis en manque d'inspiration ! Comme quoi, ça passe vite...