Pour l'amour d'un parrain

Disclaimer : L'origine de cette histoire vient de l'imagination de JK Rowling, les personnages et les lieux lui appartiennent. Je ne gagne rien en écrivant cette histoire à part beaucoup de plaisir.

Chapitre 15B :

Lorsqu'Hermione se releva, elle se trouvait dans une pièce faiblement éclairée, qu'elle finit par reconnaître. La demeure des Black. Que faire ? Etait-elle revenue dans son époque ? Comme pour répondre à sa question, un calendrier attira son regard. Oui, c'était bien ça, elle était de retour chez elle !

Un mal de tête lui rappela les événements récents. Sirius… Respirant un bon coup, elle entreprit de faire le tour de l'antique maison. Pourquoi se résigner au pire ? Ce qu'elle avait fait ne pouvait être vain. L'espoir fait vivre. Puisqu'elle espérait, Sirius pouvait être vivant.

Elle sortit de la pièce où elle se trouvait pour arriver dans le couloir principal. Pourquoi ne pas essayer le salon ? Quelque chose lui disait que la vie n'était pas totalement absente de cet endroit .

C'est alors qu'elle aperçut un verre à whisky, baigné dans le fond d'un liquide ambré dégageant une odeur bien trop forte à son goût. Son cœur s'affola. Oui, quelqu'un était venu ici très récemment.

C'est avec une ardeur nouvelle qu'elle entreprit de visiter méthodiquement chaque pièce. Elle ne se décourageait pas. Monta les escaliers. Visita plusieurs chambres. Tiens, une porte qu'elle ne connaissait pas. Etrange, on aurait dit qu'une légère mélodie se jouait derrière. Etait-il possible que …

Elle ouvrit la porte.

Manqua de s'étouffer. Sirius. Oui, c'était bien lui.

Elle referma brutalement la porte. Mais elle avait malgré tout eu le temps de le détailler. Il n'avait presque pas changé. Il devait juste sortir de la douche. Ses cheveux étaient trempés, et gouttaient sur ses épaules. L'eau dégoulinante traçait son chemin sur le corps brun, strié de marques blanchâtres, fantômes de son passé. Elle dessinait les muscles, puis disparaissait dans le moelleux de la serviette nouée autour de son bassin. Un fine ligne noire, sinueuse, dansait, partant de son nombril pour se cacher derrière le tissu. Ses épaules étaient encore fortes, son torse meurtri mais si attirant. Ses mains plus belles encore que par le passé. Son visage …

Un bruit la tira de ses pensées. La tête de Sirius l'observait, dépassant de derrière la porte miraculeuse.

« - Hermione ? C'est bien ce qu'il m'avait semblé !

Toujours interdite, Hermione le fixait. Peut-être depuis trop longtemps. Sirius la regardait, un air bizarre sur le visage.

- Oh, Sirius, je suis vraiment désolée, je … je ne penserais pas que tu serais là, excuse-moi, je suis vraiment confuse.

Le rouge lui montait aux joues.

- Tu ne pensais pas que je serais chez moi ? demanda-t-il, rieur.

Hermione s'embrouilla, elle bafouillait, troublée.

- Ne t'en fais pas, c'est rien, mais ça me fait plaisir de te voir, ça fait longtemps. Euh, tu peux aller boire quelque chose si tu veux, j'ai bientôt fini et je te rejoins !

Il lui fit un sourire … et referma la porte.

Hermione resta immobile quelques minutes. Elle n'y croyait pas. Il était si … réel. Oui, réel. Elle avait réussi ! Les larmes coulèrent, silencieuses, tandis qu'elle rejoignait le salon. Elle pleurait de joie, parce qu'elle l'avait retrouvé, mais aussi de peine parce que son Sirius avait disparu pour toujours. Ce n'était pas le Sirius de 16 ans qu'elle retrouvait, elle devait faire le deuil de leur histoire. Evaporée dans les méandres du temps. Elle avait besoin d'un petit remontant. Sans réfléchir, elle attrapa le verre sur la table, et avala le fond du verre de whisky. Du pur feu, sans aucun doute. Il lui brûla la gorge. Mais elle en avait besoin, sans aucun doute.

- Hermione ?

Elle tourna la tête. Il était là, à quelques pas d'elle.

- Tu as fini mon verre ? Je ne savais pas que tu buvais, c'est un peu fort non ?

- Euh non, ça va, lui assura-t-elle, la voix enrouée par la boisson.

Sirius rit, il n'était pas dupe.

Hermione en profita pour l'observer. Jean délavé, chemise noire ouverte de quelques boutons … L'élégance même. Elle soupira.

- Tu t'habilles comme les moldus maintenant ? demanda-t-elle en s'éclaircissant la gorge.

- C'est Tonks, elle dit qu'à mon âge, il faut que je me mette en valeur, et que les robes de sorcier sont démodées et informes. Elle a changé toute ma garde-robe, soupira-t-il.

- Moi je trouve que ça te va bien !

- Merci, dit-il avec un sourire en coin.

Les pattes d'oie qui encadraient ses yeux lui procuraient un charme fou ! Et ses fossettes, quand il souriait ! Il s'était nonchalamment assis dans un fauteuil.

- C'est drôle, reprit-il, j'ai … j'ai comme l'impression qu'on s'est déjà rencontrés.

- …

- Autre part.

Hermione le regardait intensément. Peut-être qu'il se souvenait ?

- J'ai… j'ai juste des bribes qui me reviennent. Comme si c'était un rêve.

Voyant Hermione le regarder avec autant d'attention, il se méprit sur ses pensées.

- Excuse –moi, je raconte n'importe quoi, tu dois penser que je deviens fou à rester enfermé ici !

- Non, pas du tout, s'exclama Hermione, pas du tout.

Mais il restait silencieux.

- Sirius ?

- Oui ?

- De quoi est-ce que tu te souviens ?

Il la regarda, surpris.

- C'est juste que, enfin, ça me concerne, non ?

Il se gratta la barbe, soucieux.

- Je ne voudrais pas que tu aies peur de moi Hermione, parce que, il n'y a pas que d'innocents actes qui me reviennent.

- J'ai 16 ans, tu sais Sirius, j'ai dépassé le stade de l'enfance, et puis je suis plutôt mature pour mon âge, non ?

- C'est vrai, admit-il, plus en confiance. Je … C'est vraiment drôle parce que l'image d'une jeune fille ne cesse de me hanter, et …

Il était embarrassé.

- Eh bien … Je trouve qu'elle te ressemble beaucoup, c'est bizarre, on dirait toi, mais en même temps, ce n'est pas possible, enfin je veux dire, ces choses, j'ai l'impression qu'elles se sont passées alors que j'avais moi aussi 16 ans.

Il se tut brièvement, pensif.

- Tu n'étais pas née.

- Et, qu'est-ce qu'il s'était passé avec cette fille ?

- J'étais amoureux d'elle, avoua-t-il dans un souffle.

- Ce n'est pas un crime tu sais, ni une honte, plaisanta Hermione.

- C'était … c'était fantastique, on était tellement bien tous les deux, on se complétait. C'était merveilleux. C'est sans doute pour ça que ça n'est jamais arrivé, ajouta-t-il amèrement.

- La magie n'existe pas pour rien ! argua Hermione.

Sirius lui lança un regard surpris. Tout lui semblait à présent si clair dans sa tête. Il ne savait qu'en penser. Ces sortes de souvenirs, arrivés avec Hermione, qui paraissaient être de réels souvenirs. Pourtant, auparavant, il n'en avait jamais eu connaissance. Il se prit la tête dans les mains.

C'est sûrement un rêve que je viens de me rappeler, essaya-t-il de se convaincre.

Mais cela ne marchait pas. Les images, toujours plus réalistes, tourbillonnaient dans ses pensées.

Hermione était déstabilisée. Elle ne savait que faire. Elle n'avait pas le droit de tout lui révéler, c'était contre les lois du temps et de la magie !

Mais si elle lui disait avoir l'impression elle aussi d'avoir fait ce rêve ? Tentant le tout pour le tout, elle se lança.

OOoOo

- Voilà tout ce dont je me souviens, conclut-elle.

Sirius était perdu.

- C'est exactement ça ! C'est exactement ce dont je me souviens. Comment est-ce possible ? Hermione … Qu'est-ce que tu as fait ? C'est toi, je ne vois pas d'autre solution. Tu m'as fait boire quelque chose ? C'est le whisky, c'est ça ?

Il s'était levé, furieux, et arpentait la pièce d'un pas rapide.

- Non, Sirius, je te jure que ce n'est pas moi, je ne sais pas ce qu'il s'est passé.

Il la regarda, cherchant l'ombre d'un mensonge dans ses yeux noisette. Hélas, tout en elle criait la sincérité.

- Je t'en prie … crois-moi. Je n'ai rien fait.

Il s'avança vers elle. Le fauteuil trop grand la faisait paraître encore plus petite.

Il la regarda, la détailla. Tous les petits détails qui la caractérisaient lui revenaient à l'esprit. C'était elle. Il la prit par le menton, la forçant à la regarder. Ses yeux luisaient de la même intensité qu'auparavant, et la petite pointe dorée qui brillait attisa son désir.

Reprenant les même gestes que lorsqu'il était ado, il posa ses lèvres sur celles d'Hermione.

Le contrôle leur échappait. Ils s'embrassaient à en perdre haleine, oubliant tout. Leur querelle. Leurs doutes. Leurs espoirs.

Son parfum ensorcelait Hermione, ses mains la frôlaient, il était si sensuel, Sirius.

Il la souleva et la prit dans ses bras, ne rompant pas le baiser. Ils ressentaient tous deux le besoin de se rapprocher le plus possible de l'autre. Ne faire qu'un. Sirius monta les escaliers. Ils étaient dans sa chambre. Il referma la porte sur leurs désirs.

A présent qu'ils étaient réunis, rien ne comptait plus.

FIN

Merci, merci merci pour toutes vos review, qui m'ont fait rire, sourire, qui m'ont émue, qui m'ont réchauffé le coeur, qui m'ont encouragée, aidée ! Merci de votre soutien ! je suis contente d'être arrivée au bout de cette hsitoire, j'espère que mon écriture s'est améliorée, j'en ai l'impression. C'est vrai que cette fic, ne me correspondait plus trop depuis quelques temps, mais je suis contente de ce que j'ai fait. Et puis j'ai lu Fascination, Tentation, Hésitation, de Stephenie Meyer, que je vous conseille vivement, et ça m'a un peu chamboulée, parce que après ça, j'ai trouvé Harry Potter un peu trop enfantin, mais je suis sûre que ce n'est que temporaire, parce Harry c'est une partie de moi. Que dire ? Ben, l'essentiel, c'est vraiment de vous remercier, yen a qui ne m'ont pas lâchée, jpense que vous vous reconnaîtrez. Merci à vous, heureusement que vous étiez là. Donnez-moi votre avis sur cette conclusion, et puis j'espère à bientôt pour une nouvelle fic, ou plus probablement pour le moment quelques OS. N'oubliez pas, je vais changer mon pseudo ptite lutine pour Prune, donc si vous voulez me retrouver, pensez-y.

Merci du fond du coeur, j'ai adoré partager cette fic avec vous.

Ofète, javé oublié, Bonne Année 2008 à tous, bonheur, santé, amour, review, lool, bref, jvou souaite une année génial.

Prune ( ptite lutine).