Bonjour!!!!

Et oui, toute fic prend une fin (enfin pas toujours, il y en a qui restent abandonnées xD) mais bon celle-ci en a bien une. Et oui, c'est le dernier chapitre de cette fic. J'espère qu'il vous plaira.

J'aimerais remercier tous mes lecteurs et revieweurs. Je suis très contente que cette fic vous a plu! Bref toutes vos petites reviews m'ont fait sacrément plaisir. Gros bisous à vous.

Lizou : Maintenant que cette fic est terminée, j'aimerais connaître ton avis car c'est pour toi que j'ai écris cette fic!!! Gros bisous à toi!!!

Chapitre 6 : Explication

Lily en avait marre. Cela faisait à peine une journée qu'elle n'avait pas vu son patron et il lui manquait. Comment pouvait-il lui manquer ? Elle devrait être heureuse d'être en week-end, non ? Elle ne le verrait plus et elle n'aurait pas de travail. Mais pourquoi lui manquait-il ? L'aimait-elle ?

Mais le problème c'était qu'elle voulait le voir. Elle s'y était trop habituée. Non, elle ne s'y était pas habituée.

Et dès qu'elle voyait la porte de chez elle, elle se remémorait ce qui s'était passé sur le perron vendredi soir. Pourquoi voulait-il toujours l'embrasser dans un endroit qu'elle ne pouvait plus ignorer. Il devait en faire exprès.

Le dimanche, Lily décida de sortir ses toiles. Lorsqu'elle était au collège elle aimait beaucoup peindre mais avec son travail, elle avait presque cessé toute activité mais comme elle s'ennuyait en ce dimanche après-midi, elle pensait qu'un peu de peinture lui ferait oublier James Potter.

Elle remarqua cependant qu'il y avait quelques peintures qu'elle n'avait plus. Toujours habillée de sa salopette bleue par-dessus un tee-shirt rouge, Lily sortit de chez elle. Elle portait encore ses lunettes et avait une espèce de foulard qu'elle avait transformé en bandeau sur la tête.

Et elle n'avait même pas remarqué en sortant qu'elle avait une tâche de penture rouge sur la joue.

Elle s'arrêta près d'une boutiquière, elle ne pouvait pas s'empêcher d'acheter des livres dès qu'elle en voyait. Elle y entra et stoppa ses pas devant des Stephen King, les livres préférés de James Potter.

Elle allait en prendre un lorsqu'une autre main faillit le prendre.

-Dé…

Elle reconnut alors Monsieur Sirius Black.

-Ça alors ! Vous êtes Mademoiselle Evans.

-Euh… oui.

-Eh James, regarde qui est là !

Lily et Sirius regardèrent James se retourner et Lily resta bouche-bée devant la tenue de son patron. Il portait un baggy beige et un tee-shirt serré blanc. Cela lui changeait beaucoup des costumes qu'il portait au travail. Lui aussi resta abasourdi face à la Lily qui se trouvait devant lui.

Il resta quelques minutes à la contempler tandis que Sirius s'éclipsait. Il se mit alors à sourire.

-Qu'est-ce qui vous fait rire ?

-La tâche sur votre joue.

-La …

Lily porta une main sur sa joue droite.

-L'autre !

Elle posa une main sur sa joue gauche et sentit la peinture.

-Oh, rougit-elle, c'est …

-Mademoiselle Evans, vous ne nous invitez pas chez vous ? J'ai très envie de crêpes en ce dimanche après-midi, qu'est-ce que vous diriez que vous nous en fassiez ? demanda soudainement Sirius.

Lily ouvrit la bouche pour protester mais se retint. En même temps, ils leur avaient payer un dîner, elle pouvait bien leur rembourser avec ça.

-Et bien allons-y.

-Allez-y, moi j'ai autre chose à faire, dit alors James redevenant de glace. Désolé.

Et il tourna les talons.

-James ?

Et Sirius le rattrapa.

♦♦♦

Pourquoi avait-il refusé ? Elle ne comprenait plus rien. Des fois, il paraissait normal et puis tout d'un coup, il changeait brusquement de comportement.

Elle avait cru que dès qu'elle le reverrait ce serait au travail et il serait méchant, mais il avait été gentil mais après … lorsqu'il s'était agis d'aller chez elle, il s'était refroidit.

Lui en voulait-il ? Mais que pouvait-elle faire ? Il était son patron, il ne pouvait pas l'embrasser et même avoir une quelconque relation avec elle. Que diraient les autres ? Ils penseraient sûrement que c'est son argent qui l'intéressait hors c'était faux. C'était i lui /i qui l'intéressait. Il était … tellement mignon parfois. Et puis dès qu'il la complimentait, elle sentait toujours le rouge lui monter et quand il la touchait, c'était un sentiment indescriptible. Dès qu'il la regardait, elle se sentait comme la plus belle des princesses, elle …

Elle était sans doute amoureuse de lui à penser de cette façon. Et lui, que ressentait-il pour elle ? Etait-ce le même sentiment ou …

Le lendemain, lorsque Lily retourna au travail, elle ne vit pas d'épais dossiers sur son bureau.

♦♦♦

-Salut Lily !

-Salut Emilie. Bon week-end ?

-Excellent. Et toi ?

-Ça peut aller. Ton neveu va mieux ?

-Oui. Désolée pour vendredi.

-Oh ce n'est rien.

-Comment as-tu fait pour rentrer ?

-On m'a raccompagnée.

-Ah !

Lily retourna dans ses pensées laissant Emilie retourner à son travail.

Comment allait-elle faire face à James Potter désormais ? Ce vendredi soir, ce n'était pas comme si elle n'avait pas voulu, mais tout s'était passé tellement vite ! A peine le lundi, elle le détestait et le vendredi subitement, elle ne voulait plus qu'il parte ! Comment tout cela était-il arrivé ? Que ressentaient-ils l'un envers l'autre ? De son côté, il lui plaisait et il était presque certain qu'elle était tombée amoureuse de son patron ! Mais lui ? Etait-ce juste une affaire de quelques jours ? Lily en avait marre des aventures d'un mois, elle voulait s'engager dans une relation sérieuse ! Et même si l'homme dont elle était éperdument amoureuse ne l'aimait pas, elle ne risquerait pas de tenter sa chance. Elle préférait largement tourner la page !

Peut-être que son patron ne ressentait que du désir pour elle ? Bien qu'elle en devrait être contente, elle était juste un peu déçue. Elle voulait qu'on l'aime, pas qu'on veuille de son corps. Elle voulait que cet homme l'aime du plus profond de lui-même.

Tout était si compliqué.

-Lily, tu es bien timide aujourd'hui.

Lily ignora Emilie et se mit au travail.

♦♦♦

-On va déjeuner ?

-Je te suis.

Les deux filles se levèrent et sortirent de leur bureau. Elles se dirigeaient vers les escaliers afin de monter au quatrième étage, vers la cantine. Mais à ce moment-là, le patron arriva à l'opposé d'elles et le cœur de Lily commença à battre à tout rompre. James la remarqua mais ne fit pas attention à elle quand il passa à ses côtés. Pas de regard attendrissant, pas de remarque, pas de frôlement. Rien, l'indifférence et l'ignorance totale.

Cela lui faisait réellement mal. Etant donné qu'elle l'avait repoussé, il avait décidé de la rayer de sa vie. Qu'importe ! Elle survivrait !

♦♦♦

Lily avait déjà fini son travail et il était 15h30. On ne lui avait même pas donné trop de boulot et elle avait comme l'impression que le patron y était pour quelque chose. Non pas qu'il voulait lui alléger le travail ou qu'il pensait à elle, non, il comptait à ce qu'elle parte le plus tôt possible pour ne pas la voir.

Et pourtant, Lily avait envie de le voir. Pour quelle raison ? Elle n'en savait rien. Juste pour éclairer la situation. Juste pour voir s'il lui parlerait s'ils se retrouvaient seuls… comme la veille par exemple. Il lui avait adressé la parole mais après, après il s'en était allé.

« Non, non, non, pensa Lily, va-t-en et ne reste pas ici. Ce patron est détestable »

Et c'est sur cette pensée que Lily prit ses affaires et quitta la boîte.

♦♦♦

Le lendemain, Lily se sentait beaucoup plus joyeuse. Elle avait décidé de tirer un trait sur le nom de son patron. Il ne méritait pas du tout qu'elle pense à lui. Et puis s'il l'aimait bien, il ferait des efforts pour lui parler, non ?

Désormais, elle vivrait normalement. Elle devait faire confiance au destin.

Toute la matinée, elle avait ri avec Emilie et avait écouté toutes les choses qu'avaient faites le bébé. Presque rien, mais c'était tellement mignon la façon dont racontait Emilie.

Cependant, vers midi, elle remarqua, et pourtant elle n'en avait pas fait exprès l'absence de son patron.

Cela était déjà arrivé, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. Elle avait espéré le voir à la pause inconsciemment et vers les coups de 13h00, pas de patron en vue. Peut-être était-il resté à son étage mais il descendait toujours au moins une fois pour aller voir son employée préférée : Lizou !

Pourquoi n'était-il pas encore descendu ? Elle avait eu envie de poser la question à Liz mais elle se souvint de sa décision du matin.

« Non, pourquoi irait-elle ? »

Elle avait beau se dire qu'elle s'en fichait, mais en fait, elle se faisait un sang d'encre.

♦♦♦

Lily était beaucoup moins joyeuse le lendemain. Elle avait décidé d'ignorer James Potter mais elle ne s'en prenait qu'à elle-même.

« Pourquoi cela lui arrivait-il à elle ? Et pourquoi ce glacial patron ? »

-Lily ? Tu sembles de mauvaise humeur ?

-Non, ce n'est pas ça.

Emilie haussa les épaules tandis que Lily commença son travail.

En prenant une pause, elle entendit des collègues de son étage parler d'une soi-disant réunion qu'il y avait entre les deux patrons au troisième étage.

-Monsieur Potter est venu vers moi et a demandé à ce que personne ne les dérange. Et quand je suis remontée, j'ai entendu des cris. Je crois qu'il y a une petite dispute.

Lily était un peu surprise. Pourquoi les deux patrons se disputaient-ils ? Elle avait vu cependant qu'ils étaient de bons amis. Qu'avait-il pu se passer pour qu'ils en arrivent à se disputer ? Monsieur Potter avait-il prévu cette dispute ? Etait-ce pour cela qu'il avait demandé à ce que l'on ne les dérange pas ?

♦♦♦

Lily faisait tranquillement son travail lorsque Monsieur Sirius Black arriva :

-Bonjour chères demoiselles. Je voulais juste vous saluer en tant que nouveau patron officiel de la société.

-Nouveau … patron ? demanda Lily.

-Et oui, l'ancien, James Potter, quitte l'entreprise pour aller travailler autre part et …

Lily se leva brusquement.

-Comment ça il part ? Où part-il ? Quand part-il ? Où est-il ?

Sirius resta de marbre devant de telles questions.

-Euh … En ce moment il se trouve dans son bureau si …

Mais il ne finit pas sa phrase car Lily partit en courant.

« Il ne pouvait pas partir maintenant. Elle venait à peine de réaliser à quel point il comptait pour elle et il partait. Certes, beaucoup de jeunes filles seraient contentes que Sirius Black soit leur nouveau patron. Après tout, Sirius Black était très réputé auprès de la gente féminine mais elle était sans doute la seule, la seule qui regretterait James Potter. La seule qui aimerait qu'il ne parte pas. La seule qui …

Pourquoi partait-il sans le lui dire ? Pourquoi gâchait-il subitement tout ce qu'ils avaient plus ou moins commencé ? Qu'avait-elle été à ses yeux ? Une simple employée ? Une fille à qui il avait eu envie d'embrasser plusieurs fois et comme il se sentait honteux qu'elle l'ait rejeté, il partait ? Voilà tout ce qui lui importait ?

Alors comme ça, c'était pour cela qu'il y avait eu cette réunion. Son patron avait décidé de partir et savait que Sirius Black serait en désaccord d'où cette dispute ! Et puis, finalement, ils avaient réussi à se mettre d'accord ! Son ami, Sirius Black, avait accepté ? Pourquoi ? Comment avait-il pu accepter alors qu'elle n'était pas du tout d'accord !

Il n'avait pas le droit de partir aussi lâchement. Il n'avait pas le droit de la quitter tout simplement, pas après tout ce qu'il lui avait fait ressentir. Pas après tout ce qu'elle avait pu vivre avec lui. Même si c'était peu, elle voulait continuer, poursuivre cette relation, vivre encore des moments avec lui… »

Elle ouvrit brusquement la porte et sous la surprise, il se retourna. Il était en train de ranger une pile de dossiers.

-Que faites-vous ?

-Ah ! Vous venez d'apprendre mon départ et vous êtes venue me féliciter d'avoir prise cette décision ?

-Arrêtez !

Il arqua un sourcil.

-Vous ne pouvez pas partir.

-Pardon ?

-Vous ne pouvez pas partir de cette façon, s'énerva-t-elle en baissant la tête et en fermant les yeux, vous ne pouvez pas partir. Je sais que je serais sans doute la seule à vous regretter. Peut-être serais-je la seule à vous arrêter mais qu'importe, je le ferais. Il y a beaucoup de personnes qui n'aiment pas votre présence ici, et alors ? Est-ce pour cette raison que vous allez peiner la seule personne qui sera triste après votre départ ? Vous …Vous ne pouvez pas …

Elle sentit alors une main sur chacune de ses hanches.

Elle leva les yeux et vit alors James Potter qui souriait.

-Vous n'avez rien compris !

-Co…

-Si vous croyez vraiment que j'ai renoncé à vous, vous vous trompez lourdement ! Je ne pars pas pour vous faire de la peine. Mais j'ai vu que tant que je serais votre patron, vous ne me laisserez jamais vous approcher. Alors si je deviens patron d'une autre entreprise, peut-être m'accorderiez-vous une chance ? Ou employé autre part ?!

Lily resta de marbre. Qu'avait-elle cru ? Et que …

-C'est un vrai risque de tout lâcher pour essayer de vous approcher sans compter que je n'étais pas certain que vous m'appréciez comme je vous apprécie mais je viens d'avoir réponses à toutes mes questions. Vous m'aimez !

Lily sentit son cœur battre à tout rompre.

-Vous n'avez pas besoin de quitter ce poste, répondit Lily, je paraîtrais égoïste et lâche si je vous laissais m'approcher en vous ôtant votre entreprise. Je ne veux pas que vous quittiez cette entreprise. Ce serait insulter….

James fronça les sourcils.

-Et je me fiche de ce que les autres diront. Tant que vous êtes là, cela me va.

Son patron se mit à sourire.

-Ne quittez pas cette entreprise, elle a besoin de vous ! Et puis cela vous prendra beaucoup de temps et d'argent d'en monter une nouvelle !

-Il est vrai que …

-Alors restez !

Il se mit à réfléchir.

-Très bien ! Alors commencez par me tutoyer.

-Je …

Il sourit.

-Reste, murmura-t-elle.

-Je savais qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait te faire changer d'avis !

Lily se retourna pour voir Sirius.

-C'est pourquoi je suis venu immédiatement dans ton bureau pour t'annoncer cette bonne … mauvaise nouvelle.

James sourit tandis que Lily fut gênée. Sirius avait prévu qu'elle agirait de cette façon, c'est pourquoi il était venu aussitôt la voir.

Sirius referma la porte après les avoir quitté tandis que tous les deux se regardaient. James l'attira à lui et posa ses lèvres sur les siennes.

Lily pensa un bref instant qu'ils s'embrassaient maintenant dans son bureau. La vengeance qu'elle avait souhaitée il y a quelques jours !