Atchoum!

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à JK Rowling.

Résumé : Non, c'est théoriquement impossible. Pythagore ne l'a jamais démontré. James Potter ne peut pas se révéler d'une si grande faiblesse ... James le conquérant, le magnifique ne peut pas être ... malade.

Petite note importante : Lorsque James parle : remplacez les B par les M .

♫ ♪ ♫ ♪

Pendant la septième année à Poudlard ...

J'accélère le rythme de mes pas en direction du château. Je n'ai qu'une hâte : me blottir sous ma couette. L'entraînement de Quidditch fut éprouvant comme tous les entraînement qui se sont déroulés cette semaine. Pourquoi as t-il fallu que j'accepte de m'entraîner par un temps aussi désastreux. Je suis trempé jusqu'aux os. Mes chaussures boueuses se cessent de couiner au fut et à mesure de ma marche. Mes vêtements collent à ma peau. Quelle sensation désagréable.

Je ralenti . Une étrange sensation m'envahit. Mon nez me picote. Je ferme les yeux dans l'espoir de trouver une concentration maximale. Ma bouche s'ouvre et se referme successivement. Mes yeux papillonnent.

Je suis décidé à ne pas éternuer.

Plus que quelques mètres à parcourir. Ne cède pas. Pas ici. Pas maintenant. Pas après tant d'effort.

Les picotements sont plus téméraires. Je capitule.

« Atchoum ! »

A croire que le destin s'acharne contre moi. J'émets plusieurs toussotements qui se succèdent sans que je puisse respirer convenablement. Je passe une main sur mon visage, excédé par l'accumulation de malheur imprévu.

Je respire l'air frais, caressant mon visage, avec espoir. L'espoir que ce vent frais tue les microbes qui se logent en ce moment en moi.

Non. Non. Ce ne sont pas les signes d'un début de rhume ou d'une maladie quelconque. C'est tout simplement impossible. Ce genre de maladie et moi, ça fait deux. Pour la simple et bonne raison, que la grippe, le rhume ou l'angine craigne le grand, le beau et l'insubmersible James Potter!

« Atchoum ! »

♫ ♪ ♫ ♪

Il restait quelques minutes avant que le dîner ne soit servit dans la Grande Salle. Après une bonne douche, je n'avais pas éternuer. Merlin savait de quoi j'étais capable si j'étais mécontent.

« Tu peux be passer bes lunettes » je demande à Sirius.

Celui-ci semble ne pas comprendre ce que je lui ai dis.

« Il te demande de lui passer ses lunettes » lui traduit Remus, assis tranquillement sur son lit, griffonnant quelques mots sur un parchemin.

Sirius s'exécute. Je peux enfin y voir plus clair.

« Comment t'as pu comprendre ce qu'il t'as dit ? demande Sirius à voix basse.

- C'est tout simple : James est enrhumé; sa prononciation est donc altéré dû à une obturation nasale. » lui explique Remus avec simplicité.

Je reste bouche bée devant ces propos.

« C'est faux » je m'écrie en toussant.

Remus m'adresse un sourire compatissant et Sirius ne peut s'empêcher d'éclater de rire ouvertement. Je lui lances le regard le plus noir que je peux.

« Ton nez est rouge, signale Remus en le pointant du doigt.

- Ça ne veut rien dire! »

Les mots moururent dans ma gorge. Je n'arrive même plus à crier. Ma voix ressemble à celle d'un ado de treize ans qui mût. Je secoue la tête de droite à gauche.

« C'est impossible ... théoriquement impossible..., je souffle en posant ma main sur le menton.

- Ce sont des choses qui arrivent » m'explique Sirius.

Son faux air sérieux dissimule une future plaisanterie. J'entre dans la salle de bain pour voir l'état de mon nez. Remus n'a pas tort; il a légèrement rosit. Je m'empare d'une écharpe et l'enroule autour de mon cou. Je préfère aller directement manger, je ne suis pas d'humeur à me . En espérant que ce soir, on mange une bonne sou-soupe.

♫ ♪ ♫ ♪

Il reste encore quelques minutes à attendre avant de pouvoir être servi. Nous sommes peu nombreux à la table des Gryffondors. Evans est déjà là. Le contraire m'aurait étonné. Elle doit sans doute se dépêcher de manger pour pouvoir terminer son devoir de Runes.

Elle me lance un regard noir. Me grattant le haut du crâne, je cherche à savoir pourquoi tant de haine. Je veux juste la regarder. Je n'ai encore rien dit que son regard assassin me calme pour que j'aille lui demander quoique ce soit.

Elle doit encore m'en vouloir pour hier quand j'ai clamé haut et fort que je serais le seul à pouvoir l'enfanter. S'en est suivi une mémorable et longue dispute qui ne voyait pas la fin sur le fait qu'elle pouvait être désirable aux yeux des autres mâles qui peuplent notre terre. Je n'en doutais pas et c'est bien là le problème. Mais elle n'était pas d'humeur à m'écouter, et encore moins à me croire.

Quoiqu'il en soit, depuis ce nouvel et habituel incident, une relation hostile s'était de nouveau installé. J'avais pourtant réussi à la faire rire malgré moi lors du cours de Potions où mon chef d'oeuvre m'avait littéralement explosé au visage. J'en gardais néanmoins un bon souvenir. Johnson avait accepté de nous mettre côte à côté, ou plutôt, il avait pitié du piètre élève que je représente à ses yeux. Je continue à croire en ma bonne étoile malgré tout. Un jour, j'y arriverai ! Parole de James Potter!

Je continue à la regarder du coin de l'oeil. J'incline timidement la tête. Peut être qu'elle ne le remarquera pas.

De nouveau, une sensation étrange m'envahit. Mon nez me picote à nouveau. Je me crispe. Je ne bouge pas. Yeux fermés synonyme d'une concentration sans relâche.

Je pose ma main devant ma bouche.

« Atchoum! »

J'ai été discret. Je regarde autour de moi, personne ne se soucie de voir James Potter avec un nez rouge. Tant mieux pour moi. Je cherche en vain un mouchoir dans ma poche.

« Evans »

Elle me dévisage en fronçant les yeux. Son regard noir a disparu. Je lui souris.

« Evans est ce que ...

- Non ! M'assène-t-elle d'un ton glacial en se levant soudainement de son siège. Non je ne veux pas sortir avec toi !

- ... tu pourrais be passer un bouchoir? » je finis avec confusion.

Je lui adresse un sourire en coin. Elle venait de se ridiculiser toute seule. Elle ne fait même pas attention à ma voix étrange.

« Tu en as un ou pas? »

Embarrassée, elle secoue la tête négativement.

« Berci quand bêbe »

Amusée par le son de ma voix, elle arque un sourcil. J'évite son regard. Je viens de lui donner un moyen de se moquer de moi.

« Potter? »

Je lève les yeux vers elle.

« Tu es malade? » me demande-t-elle avec une pointe d'excitation dans la voix.

- Non.

- Tu es sûr que tu n'es pas malade? continue-t-elle un sourire aux lèvres.

- Non je ne le suis pas ...

- Tu n'es pas quoi? »

A quoi elle joue? Je parle clairement là ...

« Je ne suis pas balade ! »

Piégé.

Elle sourit, les yeux pétillants.

« Je me disais bien que ton nez ne pouvait pas être rouge sans raison.

- Evans, depuis quand tu be battes pour savoir ce genre de détail?

- Ce sont le genre de détail qu'on ne peut pas louper ... si tu vois ce que je veux dire. »

Elle marque un point. J'ai tellement frotté mon nez pour éviter d'éternuer, que je ne peux qu'en subir les conséquences.

« Pourquoi ne veux tu pas avouer que tu es malade?

- Parce que je ne le suis pas! »

Merlin, quand va-t-elle arrêter de me poser ce genre de question?

« Assumes ta condition James ! »

J'écarquille les yeux.

« Jabes? » je répète pour bien y croire. « Tu b'as appelé Jabes? »

Elle pose une main sur son front.

« Passons » , soupire-t-elle comme si elle était exaspérée. « Je t'ai posée une question, je souhaite que tu y répondes d'abord.

- Pourquoi? Pourquoi tu cherches tant à le savoir?

- Je suis curieuse de nature tout simplement ... alors?

- Alors quoi?

- Alors pourquoi n'avoues-tu pas que tu es malade?

- Je ... je ne l'ai jabais été réellement. »

C'est à son tour d'écarquiller les yeux.

« C'est impossible; tu es humain avant tout ... tomber malade fait parti de la vie.

- Bien sûr ... je be suis bal expribé. Je voulais dire que je ne suis tomber balade que rarebent. Et je déteste be voir dans cet état de faiblesse »

Elle acquiece en souriant faiblement.

« Cobbent fais-tu pour be cobprendre? je lui demande.

- J'ai déjà eu les mêmes symptômes que toi : nez bouché, toussotements, fièvre.

- Pour l'instant, j'ai pas de fièvre » j'affirme fièr de moi.

Je savais que Merlin accepterait que je ne sois pas entièrement malade.

« Tu devrais prendre quelques potions, par précaution. »

Qu'est-ce qui lui prends? Pourquoi se soucie-t-elle de ma santé?

Je lui adresse un regard perplexe.

« Le genre de Potions pour nous rapprocher ou pour me tuer? je demande sceptique.

- Le genre de Potions qui te permetterait de gagner le match de demain ,sous-entend Lily.

- James Potter ne prend pas de bédicabents

- Il devrait pourtant, ça restera entre nous. » confesse-t-elle. « Tu sais, il n'y a pas que à toi que ça arrive d'être malade...d'être dans un état de faiblesse de façon assez rare.

- C'est-à-dire?

- Par exemple, moi je n'ai vomis que très rarement dans ma vie » confie-t-elle.

Je rêve ou on parle de vomi? Sans gêne en plus. C'est étrange, sa confession devrait éveiller ma répugnance, au lieu de ça, je suis ravi qu'elle se livre à moi. Qu'elle me raconte certains évènements que peu de personnes partagent ensemble...je vérifie si je n'ai pas de la fièvre pour avoir dit ça ... non mon front n'est pas spécialement chaud ...

Le temps de réaliser qu'elle m'avait confiée un détail personnel et insignifiant de sa vie, elle secoue la tête et lève les yeux au ciel.

« Tes amis sont là »

Elle se lève et s'éloigne pour s'asseoir à nouveau sur son siège habituel. Sirius, Remus et Peter s'installent autour de moi. Je commence à écouter le discours de Sirius à propos de la nouvelle serveuse qui travaille à Pré-au-Lard. Mais mon regard se pose toujours sur Lily . Nos regards se rencontrent. Elle me sourit. L'espace d'un instant. Avec gêne, son regard se détourne du mien. Je me tourne à nouveau vers mes amis en les écoutant passivement.

♫ ♪ ♫ ♪

Entouré de ma cape, j'avance dans l'immense couloir qui me mène à ma salle commune. Cette petite ballade nocturne m'a permis de destresser pour le match de demain.

« Evans »

A ma plus grande surprise, Lily est assise à la table, en plein devoir. Elle se retourne, elle aussi étonnée de me voir lever à une heure aussi tardive. Elle m'a l'air fatiguée, ses yeux sont cernés. Apparemment elle s'acharne à terminer son devoir.

« Potter? Encore debout et enrhumé? »

Elle est fatiguée mais elle n'a pas perdue son sens de l'humour.

« Tsst ... je t'ai posé une question tout à l'heure et tu n'y as toujours pas répondu ... alors je ne te répondrai pas. » je conclu en m'asseyant à sa table.

« Quelle question?

- Pourquoi tu m'as appelé James?

- Ce n'était pas exactement la question que tu m'as posé, tu m'as juste demandé si je t'avais bien appelé James donc la réponse est oui. A toi de me répondre.

- Bien je suis bien debout et j'ai bu une potion pour mon rhume, ce qui explique pourquoi je parle normalement

- Bien, elle continue à griffonner les derniers mots sur son parchemin

« Fini ! » souffle-t-elle épuisée.

« Tu n'as pas répondu à ma question, je lui fais remarquer.

- Encore une? me demande-t-elle amusée à voix basse.

- Oui : pourquoi tu m'as appelé James? »

Doucement, elle se frotte les yeux pour rester éveiller.

« Je ... commence-t-elle hésitante en fuyant mon regard, j'ai juste eu pitié de ton état de faiblesse » avoue-t-elle en inclinant légèrement la tête. « Mais, fait-elle en relevant la tête, maintenant que ton état de faiblesse a disparu, Potter est de nouveau d'actualité »

Je souris faiblement.

« Il n'a pas entièrement disparu. »

Je prends sa main et la pose sur mon front.

« C'est brûlant » commente-t-elle. « Pourquoi ne prends-tu pas une potion ? »

Sa main glisse sur mon visage et caresse mon cou.

Stupéfait, je reste figé.

« Qu'est-ce que tu fais?

- J'enlève une poussière que tu avais sur le cou »

Faux espoir.

Elle s'approche de moi, encore, pour diffuser son doux souffle près de mon oreille. Je dois encore avoir une poussière près de l'oreille. Petite maniaque la Evans. Cette fois-ci, je décide de changer la donne. Pourquoi? L'instinct sans doute. Je n'ai pas envie d'hésiter plusieurs secondes et de la laisser s'échapper à nouveau.

Réagis.

Elle est près.

Beaucoup trop près pour que tu ne fasses rien.

Poussé par une torture d'esprit qui m'incommode, j'agis sans prévoir ni le début, ni le milieu et encore moins la fin. Je laisse mon intuition prend les devants.

Ses lèvres sont douces. Appétissantes. Ses lèvres tentatrices sont captivées par les miennes. Elle réagit à son tour.Sans baffe, ni cri. Au contraire, notre baiser s'approfondit. Sa langue se faufile jusqu'à la mienne. Délicatement. Délicieusement. Je savoure cette opportunité qui ne s'était jamais offert à moi.

Malheureusement, elle se détache de moi. Les yeux grands ouverts. Elle se mord la lèvre, réalisant ce qui venait de se passer.

L'espace d'un instant, j'ai cru la voir sourire. La voir défaillir. Ses yeux pétillaient. Et sa bouche tremblotait quelques mots sans sons.

Déboussolée, elle me lance un vague « bonne nuit » et me quitte.

Ce n'était pas la première fois que je l'embrassais. J'avais essayé en début de sixième année. Il me semble que j'ai encore les marques de sa main sur ma joue.

Mais quelque chose à changer.

Elle s'est laissée faire.

Est-ce dû à sa soudaine âme charitable au vue de mon état pitoyable?

Je souris. Je suis peut être idiot à accorder autant d'importance à sa réaction qui a réanimé l'espoir que je portais en moi.

Je jette un coup d'oeil à la table. Ses affaires sont toujours là. Je les rassemble pour les porter jusqu'à mon dortoir. Je commence à me diriger vers les escaliers, les affaires de Lily soigneusement entourés par mes bras.

A la moitié du chemin, une ombre se dessine sur le mur. Une personne descend. Lily apparaît . Son regard se fige sur moi. Pourquoi est-elle descendue? Pour qu'on parle? Pour qu'on se dispute? Je m'attend à tout de sa part.

Son regard se pose avec insistance sur mon torse. Je réalise qu'elle souhaite récuperer ses notes. Sans tarder, je les lui tends.

« Merci » souffle-t-elle en fuyant mon regard.

« Je t'en prie »

Elle se retourne et commence à entamer le chemin inverse. Soudain, elle s'arrête et se retourne à moitié.

« Ce n'était qu'un moment de faiblesse » précise-t-elle le regard impassible.

Je souris, elle sourit faiblement. Notre relation est sur la bonne voie.

FIN

Voilà, merci de me faire part de votre avis par le moyen d'une p'tite review .

Une scène bonus est en cours d'écriture ...