Salut tout le monde,

Désolée pour le retard mais il me devient dur de tenir les délais que je me suis fixée au départ.

Et on ne tape pas l'auteur sinon pas de suite !!!

En tout cas j'es père que ce nouveau chapitre vous plaira.

Comme toujours rien est à moi mais à JKR

Bonne lecture

Enchantra83

--oo00oo--

Chapitre 10 : frustration

Cela faisait déjà une semaine que la Préfète en chef avait disparu.

Les rumeurs les plus folles courraient à son sujet.

Certains disaient qu'elle avait subi une attaque des partisans de Grindelwald. D'autres racontaient qu'elle avait fui à cause d'une peine de cœur…

En clair tout et n'importe quoi était dit…

Hermione était plus qu'intriguée par la situation car elle avait l'impression que Jedusor en savait plus que les autres. Après tout, même si le jeune homme ne s'intéressait pas aux autres, Either était son homologue.

D'ailleurs la jeune femme en avait touché quelques mots à Dumbledore au cours d'une de leurs rencontres dans le parc.

Jedusor agissait le plus normalement du monde pour un serpentard. Il était hautain, agressif envers les autres… Enfin bref égale à lui-même.

C'est au cours de la semaine suivante que les choses se compliquèrent pour lui.

En effet, vu le succès du bal, le directeur avait approuvé la suggestion de Dumbledore de mélanger les élèves pour un grand projet en métamorphose.

Tom avait essayé de jouer de son charme pour empêcher cela mais vu l'enthousiasme de Dippet, cela avait été peine perdue…

Evidement Serpentard était en classe avec Gryffondor et le jeune homme ne redoutait qu'une chose que Hermione tombe avec Mordred…

Et ce qu'il arriva.

Mais ce n'était que le début d'une série de contrariétés qui n'allaient que croître…

Puisque la préfète en Chef avait disparu, le directeur jugea plus prudent de nommer un garçon à ce poste et pour le plus grand malheur du serpentard, ce fut Mordred qui fut choisi.

Quand Tom apprit la dernière, il rentra dans une classe vide et isolée, lança un sort d'insonorisation et asséna un coup de poing magistral dans le mur avant de s'acharner sur le vieu bureau décrépi qui trônait là.

Hermione avait retrouvé le sourire depuis quelques temps.

Son amitié avec le gryffondor lui faisait le plus grand bien.

Pourtant son plus grand plaisir était de croiser Jedusor et d'observer ses regards assassins envers son nouvel adversaire.

Evidemment la gryffondore se sentait coupable de se servir de Mordred pour pousser Tom dans ses retranchements mais depuis que le rouge gravitait dans son entourage, le serpentard l'évitait comme la peste.

Elle n'oubliait pas que quelques temps plutôt, le préfet en chef avait failli découvrir son secret.

Pourtant, comme tous les garçons de son âge, Tom ne supportait pas qu'on envahisse son territoire où qu'on lui tienne tête mais, dans cet exercice, Mordred était un champion toute catégorie sans le savoir.

Quand elle pensait à cela, une vague de souvenir ne pouvait s'empêcher de refaire surface.

flash-back

C'était à la fin du bal du tournoi des trois sorciers.

Ron et elle étaient lancés dans une grande discussion plutôt houleuse.

A cet époque, Ron et elle éprouvaient une certaine attirance l'un pour l'autre et cela couvait depuis quelques temps déjà.

Plus précisément depuis la seconde année, lorsque Ron avait pris la défense de Hermione alors qu'elle se faisait insulter de sang-de-bourbe, pour la première fois dans l'enceinte de l'école, par Malefoy.

La soirée avait été merveilleuse mais c'était sans compter sur la jalousie maladive de M. Ronald Weasley.

Vu la délicatesse de Ron à cette période, Hermione avait accepté d'aller à la soirée avec Victor Krum pour l'ennuyer même si beaucoup pensaient que la jeune femme éprouvait un petit quelque chose pour le champion de Durmstrang.

- Ron, je te déteste. La prochaine fois qu'il y a une soirée si tu as envie de m'inviter, fait-le plutôt au lieu de te moquer de moi.

Le rouquin ne répondait rien.

Cependant toute la soirée, il s'était empressé de dire des choses désagréables à Hermione comme par exemple que son cavalier n'attendait qu'une chose d'elle ou bien encore qu'elle fraternisait avec l'ennemi. Il avait même osé ajouter qu'heureusement, Hermione étant une sorcière, cela avait été d'une grande aide pour la jeune fille afin d'améliorer son apparence si disgracieuse d'habitude…

Ca avait été la goutte d'eau qui avait fait débordé le vase.

Le pauvre Harry était arrivé, à ce moment là, et avait fait les frais de la colère de sa meilleure amie.

Elle les avait congédiés tous les deux dans leur dortoir comme l'aurait fait Molly Weasley quand cette dernière était furieuse après eux.

Puis la jeune fille s'était assise sur les marches de l'escalier en sanglotant pendant une bonne heure et, c'était l'arrivée de Ginny, qui avait repris les choses en main en la raccompagnant à son dortoir.

Cette crise avait eu lieu parce que Ron n'avait pas supporté qu'Hermione lui échappe et surtout qu'elle puisse passer un moment agréable avec un autre que lui.

Leur facherie avait durée un bon mois.

Et puis comme toujours tout était rentré dans l'ordre…

C'était quelques temps avant que Ceddric soit assassiné par Queudver lorsque le portoloin, en forme de coupe, avait transporté, Harry et le pouffsoufle, dans le cimetière du manoir des Jedusor où Voldemort était redevenu lui-même…

flash-back

Hermione fut tiré de sa rêverie par Mordred.

- C'est moi qui te fais cet effet là ?

Hermione l'avait gentiment tapé d'un coup de poing sur l'épaule.

Le jeune homme avait eu, dès le départ, conscience que la serpentarde ne serait jamais que son amie. Car il sentait très bien que la jeune femme était déjà profondément attachée à quelqu'un mais il ne savait pas qui.

Mordred avait remarqué combien Hermione ne parlait pas vraiment d'elle et il le respectait.

Un jour peut-être, elle lui raconterait son histoire…

- Monsieur le nouveau préfet en chef prend ses désirs pour la réalité.

- Evidemment.

Ils avaient alors éclaté de rire dans la salle d'étude au moment même où Tom y rentrait.

Quand Hermione croisa le regard de Jedusor, elle eut peur pour la première fois depuis des semaines.

Ses yeux étaient emplis de fureur mais aussi d'une autre chose indescriptible.

Le serpentard alla s'installer alors un peu plus loin et pour lui-même il ajouta :

« Profites-en bien petite Granger. Mais je n'ai pas oublié cette nuit là, dans le couloir. Tu te sents en sécurité à cause de Dumbledore et de cet abruti de gryffondor cependant, ne t'inquiètes pas, cela ne va pas durer. C'est à moi maintenant de reprendre le jeu en main et crois-moi, je ne vais pas t'épargner. Je découvrirai ton secret… Rien ne m'arrêtera… »

Pourtant à ce moment, une petite voix dans sa tête lui affirmait le contraire.

Le serpentard, agacé par cette pensée, avait refermé violemment son livre et avait quitté la pièce.

Hermione avait bien vu la scène et à cet instant, elle n'aurait pu dire comment, mais elle savait que Jedusor lui mènerait la vie dure afin de reprendre les choses là où elles avaient été stoppées bien avant le bal…

Quinze jours étaient passés.

On n'avait toujours aucune nouvelle de Either et on ne spéculait plus vraiment sur sa disparition.

Hermione avait repris ses habitudes et surtout sa compétition scolaire avec Tom.

Ce dernier n'avait pas réussi une seule fois à isoler la jeune femme à cause de l'autre censue de préfet. Cependant pour autant son esprit essayait de trouver une solution. Ce qu'il espérait ne pas tarder.

La sécurité avait été légèrement renforcée car des informations du ministère signalaient une attaque possible. Pourtant le directeur n'en avait pas dit un mot aux élèves pour qu'ils puissent étudier assez sereinement.

Jedusor était de plus en plus sadique avec ses partisans, il avait même chargé certains d'entre eux de la mission Mordred.

Ce qui n'avait pas fait évoluer les choses d'un pouce, bien au contraire.

Et puis il eut cette idée lumineuse, au lieu d'éloigner le préfet, c'était Hermione qu'il fallait attirer et pour cela, le meilleur moyen était de se faire passer pour Dumbledore.

Il utiliserait du polynectar et emmènerait la jeune femme dans un lieu isolé où il pourrait enfin savoir la vérité d'une manière ou d'une autre…

Il prépara donc la potion dans la chambre des secrets.

Maintenant, comme pour les autres, il devait patienter un mois afin que la première partie de son plan soit prêt.

Une lueur de triomphe passa dans son regard noir.

Mais, en un mois, beaucoup de choses peuvent arriver sans qu'on s'y attende…

--oo00oo--

A bientôt…

5