Auteur : Imeldamizi (moi quoi)

Titre : Propriété privée (titre de umbre77)

Résumé : Draco Malefoy obtient toujours ce qu'il veut, quelque soit le prix à payer, le temps à attendre et les personnes à écraser. Vernon Dursley va l'apprendre à ces dépends, mais celui qui va le plus en souffrir est son neveu, Harry Potter.

Disclaimer : rien à moi tout à JK.Rowling, sauf l'idée qui est de umbre77.

Rated : M ou R voir même NC-17 pour certaines scènes très difficiles à venir.

Genre : Romance, drame (je pense), mais happy end.

Avertissement à lire impérativement : ceci est un slash, c'est-à-dire l'histoire de deux hommes ayant des relations amoureuses et sexuelles. En plus, l'un des partenaires est mineur dans cette fic, puisque chez le moldu, chez nous donc, la majorité est à 18 ans, cela implique un sens immoral que je tiens à souligner pour ne pas avoir de problèmes. Je vous préviens aussi que je vais exposer par la suite des scènes vraiment dures, violentes sexuellement et mentalement parlant. Si cela vous rebute ou vous gêne ne continuez pas, s'il vous plait. Merci.

ATTENTION ! DANS CE CHAPITRE, IL Y A DES SCENES TRES DURES, NOTAMMENT UN VIOL DONC SI VOUS ESTES SENSIBLE, NE LISEZ PAS ! MERCI.

Défi de Umbre77 :

UA, sans ou avec magie.

Vernon Dursley est un joueur de poker invétéré. Un jour, il a la chance de passer "au stade au dessus", c'est à dire "dans la cours des grands". Il va jouer contre de grand PDG d'entreprise, dans laquelle se trouve Draco. Malheureusement pour lui, Vernon va perdre. Il va perdre une jolie fortune et son entreprise... Catastrophe !

Pour la récupérer, Vernon propose à Draco de mettre une dernière chose en jeu : son neveu !

C'est un choc, pour les personnes autour de la table. Toutes se couchent. Elles ne veulent pas jouer un être humain. Toutes... Sauf une : Draco relève le défis et rafle le tout. Neveu, entreprise, pactole…

Harry, âgé de 17ans (la majorité dans le monde moldus est de 18 ans) est donc obligé de vivre pendant un an avec Draco Malfoy.

Y'a aucune obligation, si ce n'est une zolie fin ! loll

Note de moi : Kikoo ! Comment allez-vous ? Moi vais mieux. J'ai eu pas mal de problèmes qui sont expliquées dans ma bio donc si ça vous interesse, allez voir là-bas pour les explications. Mais je suis désolée pour le retard, je vous assure. Ce chapitre n'est pas corrigé, vu que j'ai toujours pas reçu la version corrigé de ma bêta, donc sorry pour les fautes d'orthographes, mais je suppose que vous avez l'habitude avec moi, dsl ! Je vous retiens pas plus longtemps, et vous souhaites une bonne lecture. Bisous

Dédicace : A Umbrette, sans qui cette fic n'existerait pas.

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Harry gémit, cambrant un peu des reins. Il faisait le rêve le plus érotique de toute sa vie. Après lui avoir léché tout le corps comme la plus fabuleuse des gourmandises, son amante lui faisait une époustouflante fellation.

Il était happé, aspiré, massé, sucé avec tant d'habilité qu'il en devenait agressif. Elle jouait avec lui à l'en rentre fou. A chaque fois qu'il était sur le point de jouir, elle ralentissait les mouvements de sa langue, atténuait la pression de sa gorge, le délaissait même.

« Putain, continues ! » ordonna durement Harry.

Ce fut le propre son de sa voix qui le réveilla. Alors seulement il se rendit compte de deux choses :

Un, ce n'était pas un rêve, quelqu'un était bien en train de le sucer.

Deux, il était attaché au lit !

« Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! » hurla Harry, totalement dégrisé.

« Tiens-toi tranquille. » gronda gentiment… Draco Malefoy !!!!

Le brun crut qu'il hallucinait devant le tableau que lui offrait le milliardaire, là installé entre ses cuisses vulgairement écartées, la bouche à quelques centimètres de son sexe dressé. Le sang de Harry ne fit qu'un tour.

« Putain de bordel de merde ! Arrête de faire le con et détache-moi ! » cria-t-il, paniqué.

« Cela ne sert à rien de gigoter. Tu ne peux pas t'échapper, Harry. »

Luttant contre la sournoise langueur qui l'envahissait, Harry tira rudement sur ses entraves pour se libérer. Sans succès. Mais bientôt, une toute autre préoccupation alla requérir son attention.

Malefoy était de nouveau dans ses œuvres !

Une langue malicieuse enroba son gland, l'aspirant lentement, en extrayant le suc, puis courut le long de sa verge, taquina ses testicules, pour remonter jusqu'au gland qu'elle titilla voluptueusement.

« Non… Arrête ça…. N-non ! »

Mais si sa voix était contre, son corps lui exprimait un tout autre langage. Ses hanches se soulevaient toutes seules pour aller à la rencontre de Malefoy, l'incitant à le prendre plus en bouche. Ses mains le fourmillaient d'aller plonger dans ses mèches pâles si hirsutes pour l'heure, pour l'empêcher d'abandonner son sexe.

Sous ses délicieuses attentions, ses protestations devenaient de plus en plus faibles et piteuses, se transformant lentement mais sûrement en encouragements traîtres et larmoyants. Il arriva au point où il ne prit même plus la peine de retenir ses râles de plaisir. Maintenant, il quémandait plus, sans le moindre vergogne, ne pensant plus qu'à assouvir son désir.

« Oh ouuuuiiiiiii !!! » sanglota Harry en imprimant des mouvements de va et vient dans cette bouche accueillante.

Les mains fermes sur ses hanches l'immobilisèrent. Il poussa un soupir de frustration, mais glapit vite de satisfaction en se sentant pressé de la plus délicieuse des manières.

« Encoreeee !! » supplia Harry, la tête rejetée en arrière.

Ce qu'il lui faisait avec sa bouche… Ce truc… C'était… Oh… Oui…

Au moment où il éjaculait dans la bouche de Malefoy, Harry se réveilla en sursaut. Le souffle court, les yeux écarquillés, il réalisa peu à peu que ce n'était qu'un rêve. Un simple rêve…

Un cauchemar, oui !

Il poussa un soupir de soulagement.

« C'était très intéressant. Surtout la partie où vous criez « Encore Draco ! ». »

« KYAAAH ! » sursauta violemment Harry en un cri peu viril.

Dans sa panique, il roula sur le matelas et tomba pathétiquement du lit, la tête à l'envers, les fesses à l'air et les jambes largement écartées. Son cœur, qui se remettait mal du triple salto arrière qu'il venait de faire, battait la chamade et sa nuque le faisait horriblement souffrir.

La tête hilare de Malefoy apparut dans son champ de vision. A cet instant, Harry aurait tout donnée pour pouvoir foutre son poing dans la gueule de cet enfoiré de fouine !

« Seigneur ! » pouffa Malefoy, en se tenant le ventre. « Vous êtes… si…. drôle… »

Il en avait les larmes aux yeux, ce connard ! Même pas il s'inquiétait pour lui ! Il avait seulement failli se rompre le cou, c'est tout !

« Si vous persistez à rester dans cette position, je vais finir par le prendre comme une invitation. » le taquina gentiment Malefoy.

Grognant, Harry se releva précipitamment, fusillant le milliardaire du regard qui se gaussait comme un dindon. Il se redressa de toute sa hauteur, toisant son tuteur.

« Ferme-là ! » cracha un Harry furieux.

Malefoy cessa de rire aussitôt. L'adolescent en conçut un sentiment de satisfaction intense, quoiqu'un peu étonné. Il s'était attendu à un peu plus de résistance.

Mais il déchanta bien vite.

Ce n'était pas son air de serial killer qui avait cloué le bec à Malefoy, mais sa nudité. Ou plus exactement les traces blanchâtres répandues son ventre et son sexe. La preuve accablante de ce putain de rêve pervers !

La colère de Harry chuta d'un coup. Affolé, il vit la main de Malefoy s'approcher de son sexe. Mais il ne fit strictement rien pour l'en empêcher. Son corps était comme paralysé, seul son cœur semblait en état de fonctionner vu la manière dont il tambourinait dans sa poitrine.

Un doigt audacieux toucha le sommet de son gland pourpre, s'enduit de sperme avec une lenteur torturante, avant de refaire le chemin inverse, vers la bouche de Malefoy. Les yeux écarquillés, l'adolescent suivit le doigt, comme hypnotisé. Malefoy le suça longuement, comme pour ne pas perdre une goûte. Harry le vit déglutir.

Il… il venait d'avaler… son… Il en avait même un peu… au coin de la bouche…

C'est quoi ? se demanda Harry, affolé. C'est quoi ce truc que fait mon cœur ?

Un peu tremblante, sa main se leva toute seule et essuya cette trace blanchâtre au coin de la bouche de Malefoy. Harry ne s'en aperçut que lorsque que le milliardaire lui happa un doigt entre ses lèvres. Il sursauta et enleva vivement sa main. Son regard croisa celui du blond et il fut cloué sur place par la teinte sombre, brûlante de désir, de ses prunelles.

Harry sentit encore ce truc dans sa poitrine. Les lèvres de Malefoy bougèrent. Mais Harry ne comprit absolument pas ce qu'il disait. Tout son esprit était focalisé sur le « truc ».

Ça serrait. Ça donnait envie de pleurer. Ça faisait mal.

Puis…

Ça gonflait. Ça donnait envie de rire. Ça faisait du bien.

C'était un ensemble de sensations totalement inconnues et contradictoires, s'affrontant, se défiant pour finir par se mêler, s'épouser, pour donner un résultat parfaitement déroutant et enivrant.

Harry trembla davantage. Il ne comprenait rien. Il avait peur.

Il sursauta de nouveau en sentant Malefoy lui léchouiller doucement les lèvres.

Quand s'était-il approché de lui ?

Tout aussi doucement, comme pour ne pas l'effrayer, le blond introduit sa langue entre ses dents et l'embrasser lentement, tendrement même. L'idée de protester ne vint même pas à Harry. Il se contenta de rester là, les yeux écarquillés et le truc embrasant son cœur.

« Bonjour. » murmura Malefoy tout contre ses lèvres.

Plus troublé qu'il ne l'avait jamais été, Harry mit un peu de temps à répondre.

« B-bonjour. » Il n'aima pas la rayure de sa voix.

Malefoy l'embrassa de nouveau avant de consulter son réveil.

« Il est encore très tôt. Vous feriez mieux de vous rendormir. »

Harry, totalement dans l'incapacité de répondre, resta planté là, tel un piquet. Il fouillait le visage du blond, comme si les réponses à toutes ses questions y étaient inscrites.

« A moins… » Malefoy passa un doigt joueur sur son sexe dressé. « A moins que vous n'ayez envie que je m'occupe de ça… comme dans votre rêve… »

Épouvanté, Harry se rendit compte qu'il exposait une belle érection. Il sentit rougir violemment, souhaitant ardemment disparaître dans le sol.

La honte eut au moins le mérite de le secouer. Il recula de quelques pas chancelants, évitant ostensiblement le regard de son vis-à-vis. Puis, comme fouetté, il se projeta dans la salle de bain, ferma violemment le battant et s'y adossa. Son cœur rugissait furieusement dans son torse, les joues étaient en feu et son corps tremblait de honte, d'excitation, il ne savait plus !

Il alla s'asperger le visage d'eau fraîche, pour se remettre les idées en place. Mais le regretta vite, tant la précision de ce qui venait de se passait le frappa de plein fouet.

Putain de merde !

Il avait fait un rêve cochon sur Malefoy ! Il avait fait un rêve cochon sur Malefoy ! Il avait fait un rêve cochon sur Malefoy !

Un rêve où il avait apprécié – mais merde, apprécié ! – le contact du blond, ses caresses, sa chaleur… Et pire encore, ça avait été tellement bon qu'il en avait mouillé les draps ! Et comme s'il n'en avait pas déjà assez fait, ce fils de pute l'allumait avec des coups bas !

Jamais Harry n'avait vu un geste aussi érotique de toute sa vie. La manière dont il avait suçoté son doigt tartiné de sperme… cette façon de fermer les yeux comme pour mieux savourer son goût… le petit soupir qu'il avait émis…

Harry ferme les yeux, se mordant la lèvre pour ne pas gémir alors que son bassin s'arquait, frottant son membre contre la paroi du lavabo. La respiration du brun devint sifflante et son sexe se durcit un peu plus. Inconsciemment, sa main vint empoigner son pénis et se mit à le caresser, alors que dans sa tête, c'était la bouche de Malefoy qui oeuvrait. Il ne tarda pas à jouir, souillant sa main et le lavabo. Il revint lentement à la réalité, il ne put qu'être consterné par ce qu'il venait de faire.

Bordel, ce connard l'avait contaminé !

Il allait finir homo à la fin de cette fichue histoire !

Harry se prit la tête dans les mains, plus confus qu'il ne l'avait jamais été. Il ne savait plus que penser. Il ne pouvait pas être gay. Ce genre de chose n'arrivait pas du jour au lendemain… n'est-ce pas ? Ca devait être le choc. Oui, c'était sûrement ça : le choc !

Il avait subi de trop grands bouleversements en peu de temps et ça l'avait perturbé au point que son corps est perdu tous ses repères. Déboussolé, son aiguille pointe le côté « Homme » au lieu de celui « Femme », voilà tout !

Pourquoi n'était-il pas plus convaincu que ça par cette judicieuse théorie ?

Peut-être parce qu'elle était un peu tirée par les cheveux…

Mais merde ! Vous avez peut-être une autre explication à me donner ? Ben allez-ci puisque vous êtes si malins !... … (blablabla blablabla blablabla torrents de suggestions des lecteurs)… C'est bon... youhou ! J'ai dis stop… STOP !!!!!!! Si c'était pour dire des conneries comme « Tu as eu le coup de foutre pour Draco, idiot ! » ou « Putain t'as de la merde dans les yeux ? Tu vois pas que tu l'aimes ? », vous auriez pu tout aussi bien fait d'économiser votre salive ! Mais qu'est-ce qui ma foutu des lecteurs pareils ? Ils sont pires que l'autre cinglée qui me sert d'employeur, j'ai nommé l'auteur !

Merde ! Comment ce genre de rêves pouvait lui provoquer une érection ? Il aurait du être dégoûté, voir indifférent, mais non, il avait joui. Joui ! Pas vomi mais JOUI !! Pourquoi ? Harry sentit une irrépressible envie de pleurer le tenailler. Il ne comprenait plus rien. Il ne se comprenait plus.

« Qu'est-ce que tu m'as fait, Draco Malefoy ? » geignit-il alors qu'une larme roulait sur sa joue brûlante.

Prostré, Harry ne prit pas garde à la porte de la salle de bain qui s'ouvrait lentement.

« Qu'est-ce que je dois faire pour redevenir normal ? » renifla-t-il, le visage enfoui dans ses mains.

Il sursauta en sentant une main sur son épaule. Il avait oublié de verrouiller la porte, merde !

Aussi discrètement que possible, il essuya ses larmes, avant de fusiller Malefoy du regard. Mais le visage sérieux de ce dernier le mit mal à l'aise. Sans crier gare, le milliardaire l'attira contre lui, le prenant dans ses bras.

« Lâche-moi, pervers ! » protesta Harry en se débattant.

Loin de lui obéir, Malefoy resserra son étreinte et lui caressa doucement les cheveux.

« Ca va aller. » murmura-t-il à son oreille. « Tout va bien se passer. »

Etrangement, ces mots calmèrent Harry. Son envie de pleurer revint sous la tendresse de son tuteur. Les larmes ne tardèrent pas à couler. Le trop plein d'émotion finit par avoir raison de lui et il ne tarda pas à s'en dormir dans les bras de Malefoy, qui lui paraissaient pour l'heure l'endroit le plus chaleureux du monde.

Le regardant dormir, le blond poussa un soupir las, baisant tendrement le front de l'adolescent. Il le porta, réprimant une grimace peu seyante. Il était vraiment trop léger pour en adolescent de son âge.

Il le déposa délicatement sur lit, dont les draps avait été changé, et le recouvrit jusqu'au menton. Il écarta une mèche noire de son front, le contemplant longuement. Puis, il jeta un coup d'œil au réveil sur la table de chevet. 5h47. Il se leva avec un soupir résigné. Une longue journée de travail l'attendait.

Et puis, il y avait le voyage à Barcelone.

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A son réveil, Harry avait trouvé un mot de Malefoy lui ordonnant de le retrouver à l'aéroport à 11h. Une limousine passerait le chercher. Il n'eut même pas à faire sa valise qu'un domestique avait déjà faite. Il l'avait simplement inspecté. Désoeuvré, il eut tout le temps de repenser à ce qui s'était passé.

En fait, il tenta surtout de se persuader que la personne de son rêve n'était pas le milliardaire mais une brune pulpeuse aux mains habiles, et que ce qui c'était passé à son réveil n'était qu'une hallucination de sa part.

Cela ne marcha que moyennement.

L'image d'un blond virile goûtant son sperme s'imposait sans cesse, et bien entendu à chaque fois, son sexe se gonflait un peu plus, si bien qu'il dut s'adonner à une séance de travaux manuels sous la douche, à sa plus grande honte.

La limousine était arrivée pendant qu'il se lavait. Entre une vérification de dernière minute de ses bagages – qui s'était étoffé vu le nombre hallucinant de fringues que lui avait acheté Malefoy – et un départ précipité pour cause de retard dans leur planning – « Mr Malefoy déteste attendre ! » l'avait pressé Miss Brown, l'inspecteur tyrannique des bagages finis –, il n'avait pas vraiment eu le temps de songer à autre chose.

Cependant, ses angoisses le perturbèrent très vite, n'ayant rein à faire d'autre qu'à se torturer l'esprit durant le trajet menant à l'aéroport. Il y avait les conséquences de son rêve érotique, bien sûr, mais aussi la perplexité de son rôle dans ce voyage à Barcelone. Il ne comprenait pas en quoi sa présence était indispensable. S'il avait bien compris, c'était un voyage d'affaire, et vu qu'il n'y connaissait strictement rien en économie, il doutait fort que ce soit pour ses talents de financier que Malefoy l'avait prié de l'accompagner.

Et si ce n'était qu'un prétexte pour le faire tomber plus facilement dans ses bras ?

Bon vu le contexte, c'était un peu tirer par les cheveux. Après tout, il était déjà du tout cuit – que cette vérité faisait mal. Mais avec l'esprit tordu de Malefoy, c'était un scénario à ne pas négliger. Malefoy semblait vouloir qu'il fasse le premier pas, qu'il vienne à lui de son propre grès, sans contrainte d'aucune sorte. Peut-être qu'il pensait que le dépayser un peu de son Angleterre natal, le déboussolerait tellement qu'il se jetterait dans ses bras pour être consolé…

Bon d'accord, c'était nul à chier comme hypothèse ! Mais il allait en trouver une qui tienne la route, ne vous inquiétez pas !

Harry émit un soupir las et se massa les tempes. Quelque soit les intentions de Malefoy, il avait décidé de ne plus se prendre la tête, il tiendrait sa part de marché, et basta ! Il aurait même du se réjouir de faire des rêves cochons sur Malefoy, cela lui faciliterait la tâche au moment fatidique s'il désirait le blond…

Seigneur, venait-il vraiment de penser ça ?

Il était fichu !

De nouveau, il eut envie de pleurer et dut se mordre férocement la lèvre inférieure pour ne pas céder. Ca suffit comme ça, maintenant ! Il n'était pas une putain de fontaine ! C'est quoi ces crises de larmes qui le prenaient trop souvent à son goût depuis sa rencontre avec Malefoy ?

D'habitude, j'ai plutôt envie de tout casser autour de moi, mais là, je fais que chialer. Putain, on dirait Cho ! Elle m'a sûrement contaminé, cette conne !

Autant dire qu'à son arrivée sur la piste de décollage, Harry était d'une humeur plutôt massacrante.

Debout à côté du jet, scrutant intensément de ses yeux argent la voiture qui approchait, Malefoy discutait avec une femme élégante, alors qu'un homme en noir tenait un parapluie au dessus de leur tête. Il portait un long manteau noir qui lui conférait une classe folle.

Harry devait avouer qu'il aimait beaucoup son allure élégante et soignée. Cette excès d'honnêteté ne fit qu'assombrir davantage son humeur. Quel besoin cette sale fouine avait de toujours paraître canon à toutes heures aussi ?

Je viens pas de penser que Malefoy est canon, n'est-ce pas ? C'est bien ce que je pensais… Au secouuuuurs ! Que quelqu'un me vienne en aide ! C'est de pire en pire !

Le chauffeur arrêta la limousine à côté du jet privé. Harry fut impressionné bien malgré lui. Lui qui avait pensé qu'ils rallieraient l'Espagne par vol régulier. Il aurait dû se douter qu'arrogant comme il était, Malefoy ne se contenterait pas moins d'un appareil privé. Il devait même en avoir toute une flotte, ce péteux !

La portière s'ouvrit. La pluie, le rugissement des moteurs et l'odeur de kérosène vinrent l'agresser. Le temps qu'il fasse une grimace de dégoût, Malefoy était déjà près de lui, lui tendant la main. Bien qu'agacé, Harry prit cette main, tentant d'être fidèle à sa résolution de tenir sa part du marché.

S'il n'avait pas levé la tête vers Malefoy à ce moment-là, il aurait raté son plissement de sourcils, aussi infime d'édifiant. Visiblement, la fouine était étonnée qu'il accepte son aide, chose qu'il n'avait jamais fait jusqu'à alors. Harry vit ses yeux briller d'amusement et d'une autre lueur qu'il eut du mal à identifier. Mais avant qu'il ne puisse l'analyser, Malefoy se reprit.

Le milliardaire pencha la tête vers lui et l'embrasse doucement. Il se figea un instant en sentant Harry lui répondre ouvertement. D'habitude, le brun marqué toujours un temps de réticence. Cet abandon galvanisa Malefoy qui le prit avec possessivité dans ses bras et approfondit son baiser.

« Re-bonjour, Harry. » murmura-il d'une voix rauque, intime qui troubla bien plus Harry que leur baiser.

Le brun se sentit devenir guimauve, comme à chaque fois que Malefoy prononçait son prénom. Il dévora – dévora ? Oh my God ! – son tuteur des yeux. A ce constat, Malefoy eut un sourire charmeur, avant de lui voler un baiser furtif. Puis, il se tourna vers la femme qui l'accompagnait.

« Harry, je vous présente Padma Patil, mon bras droit. Padma, voici Harry Potter, mon compagnon. »

Son compagnon…

Harry eut un drôle de frisson.

« Enchantée de faire votre connaissance, Mr Potter. » salua le jeune femme.

« Moi de même. » dit mécaniquement Harry, en serrant la main tendue de Patil.

Une fois les présentations faites, ils cheminèrent vers le jet. La main soudée à celle de son tuteur, Harry gravissait les marches de la passerelle, une boule au fond de la gorge. Il avait l'angoissant pressentiment qu'il ne serait plus le même après ce voyage. En reviendrait-il seulement puceau ? Il en doutait.

Pénétrant dans le jet, Harry eut le souffle coupé. L'aménagement de l'appareil avait été conçu pour le confort des passagers. Les sièges étaient accueillants et magnifiques, le coin repas pouvait aisément accueillir un dîner de gala et le bureau, agencé à l'arrière, était équipé des appareils électroniques dernier cri. Si ce n'était l'espace confiné du jet, Harry aurait pu se croire dans un palace.

Il fut étonné aussi par la peuplasse y gravitant. Outre l'équipage, il y avait aussi Susan Bones, Lisa Turpin, qu'il avait rencontré chez les Drusley, et quatre autres femmes, dont deux qu'il avait déjà vu dans la limousine, le soir où sa vie avait basculé.

« Venez que je vous présente à toute ma fine équipe. Vous connaissez déjà Lavande, mon habilleuse personnelle et Susan, mon assistante, ainsi que Lisa, mon autre assistante. Vous avez déjà vu Parvati, ma coiffeuse, Su, ma cuisinière et Liana, mon chauffeur. Mais je ne crois vous les avoir présentées. »

« C'est un honneur, Mr Potter. » dirent les deux jeunes femmes.

« Bonjour. » salua simplement Harry que toute cette pompeuse cérémonie commençait à saouler.

« Il ne me reste donc plus qu'à vous présenter Megan, mon attachée de presse, Merry, mon médecin, Mercedes, le chef de ma garde personnelle et Walpurga, ma masseuse. »

Il serra la main de chacune d'elles, s'étonnant tout de même que cette petite cours ne soit constituée que de femmes. L'équipage de avion aussi n'était composé que de la gente féminine. Tordu et homo comme il était, Harry se serait attendu à voir plutôt un horde de mâle tous plus sexy les uns que les autres entourer Malefoy. Au moins, il ne pouvait pas être accusé de sexisme !

On le pria de s'installer et d'attacher sa ceinture. Après avoir déposé un baiser sur son front, Malefoy s'exila au coin bureau, avec ses assistances, alors que les autres femmes s'installèrent avec Harry. Le brun en fut soulagé. Son esprit était bien plus tranquille si la cause de son tourment ne venait pas l'empoisonner avec ses baisers. Cependant, il regretta vite de ne pas être totalement seul, le jacassement incessant de ses voisines lui tapant rapidement sur les nerf. Pourquoi les femmes étaient si bavardes ?

Le Slitherin décolla en douceur. Confortablement installée dans un fauteuil en cuir souple, Harry regardait l'Angleterre s'éloigner par le hulot. Quand il ne vit plus que la mer, il consentit enfin à détourner le regard. Mais il se retrouva vite désoeuvré. Le voyant chercher de quoi se distraire, les hôtesses l'entourèrent aussitôt, lui proposant magazines aussi diversifiés que nombreux, un console de jeux et même un ordinateur portable avec accès à internet.

Harry choisit ce denier. Il fut déçu de voir que Messenger n'y était pas installé. Il se contenta donc de consulter ses mails. Il y avait un message d'Hermione. Il se souvint alors qu'il aurait dû appeler son amie la veille mais les circonstances en avaient décidé autrement. Il se sentit coupable, surtout en constant l'inquiétude de celle-ci face à son silence. Apparemment, elle lui aurait laissé plusieurs messages sur son répondeur.

Il étouffa un juron, sûr que Cho était derrière tout ça. Elle aurait harcelé ses amies en pathétiques lamentations que cela ne l'aurait pas étonné plus que ça. Quelle plaie cette fille !

Il s'empressa de prendre son téléphone mais constata dépité qu'il n'avait pas de réseau. Merde !

« Seigneur, j'ai complètement oublié ! » s'écria soudain Lavande en se tournant vers lui.

« Qu'est-ce que tu as encore fait, écervelée ? » s'enquit narquoisement Megan.

Lavande lui jeta un regard noir. Elle se leva d'un bond, récupéra son sac dans le compartiment à bagage et en sortit un gros paque.

« Mr Potter, c'est pour vous. C'est votre nouveau mobile. Il fait appareil photo, mp3, il a une connexion Internet. Vous avez un forfait 6 heures avec trois numéros gratuits et 100 texto. » l'informa Lavande tout en défaisant le paquet.

Elle tendit un petit téléphone rouge en noir à Harry. Il le prit avec désinvolture.

« Je peut téléphoner en international aussi ? »

« Oui, bien sûr. »

« Merci. » dit Harry.

Il composa le numéro de Hermione sans plus se soucier de Lavande qui lui vantait les qualités du mobile tel une vendeuse.

'Allo ?'

« Salut, Mione, c'est Harry. »

'Harry ? Bordel, mais tu es où ? J'essaie de te joindre depuis deux jours ! Cho m'a raconté comment tu l'as jeté !'

Harry grimaça, sentant le sermon poindre le bout de son nez.

« Ecoutes, Mione… »

'TAIS-TOI !'

Harry sursauta sous le ton sec. Putain, il était vraiment mal barré ! Les hurlements qui suivirent lui donnèrent raison. Quand elle eut enfin fini de vider son sac – une femme n'est pas un vide couille ! Cesses de penser avec ta bite ! blablabla… Hermione était toujours très vulgaire quand elle est en colère –, Harry avait l'impression qu'elle criait depuis une éternité.

Il eut un temps mort, puis le bruit d'une porte qu'on claquait violemment et enfin le silence.

'Ca va, mon pote ?' demanda timidement et soucieusement Ron.

« Ron, je viens de me faire démolir le tympan par ta copine. A ton avis, est-ce que ça va ? » marmonna Harry en se frottant l'oreille.

'Mouais, je compatis sincèrement.'

« Bordel, mais qu'est-ce qui lui prend à Mione ? C'est pas la première fois que je largue une fille comme ça pourtant ! »

'Ben disons que ça fait 2 jours que Cho la conne, la harcèle. Avant pour savoir où tu étais et maintenant pour se lamenter. Alors elle est un peu a cran, Mione.'

« Putain, mais cette gonzesse est une vrai plaie ! Je vais la démolir quand je serais revenu ! »

'Quand tu seras revenu ? Parce que t'es où là, exactement ?'

Oups !

« Ben là, je suis sur la route de Barcelone. » répondit-il le plus légèrement possible.

'Quoi ? Mais qu'est-ce que tu vas foutre à Barcelone ?'

« Invitation indéclinable. » grommela Harry.

'Ah, je vois ! Ton oncle, encore.'

« Tu sais que tu es d'une perspicacité incroyable parfois, Ronnie d'amour ! »

'Comment ça parfois ? Mais j'ai toujours une perspicacité de lynx, Harry chou !'

« Ouais, ouais, c'est ça ! En attendant, c'est des yeux de lynx et pas la perspicacité, mon cher ! »

'Mouais, c'est du pareil au même, on va pas chipoter, mec !'

« Mais si ! Chipotage est base de toute chose ! »

'Dans le monde de Harry Potter, peut-être, pas dans le mien ! Au faites, c'est qui ta nouvelle meuf ?'

Harry pâlit, ne sachant que répondre. Le « C'est un mec qui m'a fait chanter pour m'enculer. » n'étant définitivement pas la meilleure entrée en matière. Heureusement, la douce voix de Molly Weasley, la mère de son ami, le sauva.

'RONALD WEASLEY ! COMBIEN DE FOIS VA FALLOIR QUE JE TE DISE DE DESHERBER CE FICHU JARDIN ?! SI JE NE TE VOIS PAS DEHORS DANS 2 MINUTES, CA VA BARDER POUR TOI !'

Harry éclata de rire en entendant Ron grommeler tout ce qu'il savait.

'Bon, faut que je te laisse, mais j'en ai pas fini avec toi. J'espère vraiment qu'elle est bonne, ta copine, parce que Cho est peut-être dérangée, mais c'est une vraie bombe.'

'RONAAAAAAALD !!'

'OUAIS J'ARRIVE ! Allez bye, mon pote !'

Harry n'eut pas le temps de lui dire au revoir qu'il raccrochait déjà. Il regarda pensivement le téléphone, le front soucieux. Qu'est-ce qu'il allait dire à Ron ? La petite histoire de Malefoy était pleine de faille, mine de rien.

Il y avait tout d'abord la question des sentiments. Comment on décrivait un coup de foudre ? Bien sûr, il y avait le bon vieux cliché du « cœur qui bat la chamade, temps qui s'arrête, paralysie motrice ». Mais franchement, Harry se voyait mal débiter de telles conneries à ses amis. Jamais ils ne goberaient un truc pareil. Ils le connaissaient trop bien.

Et puis, il faudrait aussi qu'il leur explique pourquoi il ne leur en avait jamais parler. Ils étaient ses meilleurs amis, ils ne se cachaient jamais rien, ou si peu de choses. Ils ne comprendraient pas qu'il ait gardé ça pour lui.

Sans parler de toutes les filles qu'il s'était envoyé. Comment les convaincre de son soi-disant amour immodéré pour Malefoy alors qu'ils l'avaient vu se vautrer dans la luxure avec tous ce qui comptait de nichons dans son école ?

Sentant une nouvelle migraine venir, il décida de remettre ces questions à plus tard. Surtout que le voyant de l'atterrissage venait de s'allumer. Il mit rapidement sa ceinture et jeta un coup d'œil curieux par le hulot. Malgré ses quelques voyages, il n'était jamais venu à Barcelone. Son oncle trouvait que les espagnols étaient des dépravés.

Vu de haut, le paysage ne lui fit pas grande impression. Tout comme El Part International BCN, qu'il trouva assez moche.

L'atterrissage et le débarquement ne prirent que quelques minutes. Harry entra avec soulagement dans la limousine climatisé, après avoir suffoqué sous l'ardent soleil catalan. Il fut également heureux de se retrouver en comité restreint. En effet, seul Malefoy et lui étaient présents, sa horde de femelles s'étant entassée dans une autre limousine. Echappé pour un temps à leur jacassement était une bénédiction.

Même si cela signifier être seul avec Malefoy…

Et se faire sauter de dessus !

En moins de temps qu'il fallait pour dire « ouf », il se retrouva avec la langue de Malefoy fourré dans sa bouche et les mains baladeuses de ce dernier parcourrant son corps. Harry ne résista nullement. Il s'était résigné. Et quand on voyait avec quel acharnement il répondait aux caresses du blond, on pourrait penser que sa résignation n'ait pas tant que ça le goût amer de la défaite.

Soudain, il poussa un cri étranglé. Malefoy – ce con ! – avait la bouche à quelque centimètre de son sexe. Et puis, quand son jeans avait-il déserté son corps ?

« Qu'est-ce que tu fais ?! » s'écria-t-il en se cachant les parties génitales.

Sa gêne fit sourire le milliardaire.

« Tu en as laissé en petit bout… » dit-il doucement, avant d'honorer comme il se devait la partie sans défense.

Harry, que le brusque « tu » avait liquéfié, ne protesta pas beaucoup. Ce n'était pas possible… comment un simple tutoiement pouvait le laisser sans force, si exposé, si faible ?

Puis, avec les sensations divines qu'engendrait la bouche du blond, il s'oublia totalement. Ses mains s'écartèrent d'elles-mêmes pour donner plus de champs à ces lèvres avides. Malefoy le prit alors totalement dans sa bouche et Harry ne déconnecta irrémédiablement la réalité.

C'était chaud… si chaud… et humide aussi…

Oh ! Cette langue… encore… hum…

C'était trop… mais il en voulait plus… bien plus…

Encore… plus profond… plus vite… plus fort…

Il… il…

« Est-ce que ça va ? »

Le cœur tambourinant furieusement, Harry battit lentement des paupières. Il eut alors, une vision enchanteresse. Au-dessus de lui, un ange. Aux cheveux si blonds qu'ils en étaient presque blanc, délicieusement ébouriffés. Aux prunelles si clair qu'ils l'aveuglaient. A la peau si douce qu'elle le damnait.

Et cette traîné blanchâtre lui souillant merveilleusement le coin de la bouche…

Paresseusement, il leva la tête et de la langue le nettoya. C'était étrange, acre. C'était son goût…

Quel goût avait cet ange ?

Sa main tomba sur un endroit stratégique. Tiens donc, les anges avaient donc un sexe ?

Et celui-ci était aussi dur qu'une barre de fer…

Comme dans un état second, il se sentit glisser entre les jambes de l'ange, qu'il écarta doucement. Toujours avec des gestes lents, il s'attaqua à la braguette de son pantalon déformé par ce qu'il cachait. Il pressa doucement la bosse de ses lèvres en un baiser chaste, avant de le lécher tendrement, puis de le happer rudement à travers le tissu de son slip.

Il entendit un son sourd, comme un gémissement. Mais il n'y prêta pas d'attention. Il avait autre chose à faire. Avec une dévotion presque religieuse, il suçota la bosse sur toute sa longueur.

Une violente douleur à la joue gauche le sorti de cette espèce de transe.

Perdu, Harry cligna des yeux, comme pour retrouver ses esprits. Il caressa du bout des doigts sa joue meurtrie et leva lentement la tête vers Malefoy, auteur incontesté de cette retentissante gifle.

« Vous êtes calmé ? » s'enquit froidement le blond en se rajustant.

Le voyant remonté sa braguette, Harry comprit toute la portée de son délire. Putain, il avait faillit sucer Malefoy !

PUTAIN IL AVAIT SUCE MALFOY !

A travers le tissu de son boxer, certes, mais c'était du pareil au même pour lui.

Ses lèvres sentaient encore l'épaisseur de son sexe, sa langue la chaleur de sa peau et son nez le parfum particulier de cet endroit…

Il ne manquait que son goût…

Harry se mit à trembler.

Il ne comprenait pas !

Il ne comprenait pas…

Qu'est-ce qui lui arrivait ? Etait-il erroné quelque part, malade ? Est-ce que ça se guérissait ?

Devant son désarroi, l'attitude de Malefoy changea. Prostré, Harry le laissa l'aider à se rhabiller comme une marionnette. Mais quand Malefoy voulut le prendre dans ses bras, il le repoussa violemment.

« NE ME TOUCHE PAS ! »

C'était de sa faute ! C'était lui qui l'avait rendu comme ça ! Il était anormal !

« TU M'AS INFECTE ! JE TE HAI ! JE TE HAI ! »

Harry luttait contre les larmes, luttait contre les tremblements, luttait contre son mal de tête, luttait contre la peur.

Des images remontaient à la surface. Elles tendaient le voile, le rayaient, mais restaient indéchiffrables. Des sons lui parvenaient. Lointains, aspirés, incompréhensibles. Ils allaient de pair avec les images.

« Non… non… » murmurait-il entre ses dents, se tenant la tête.

Son cœur battait trop vite. Sa tête était trop douloureuse. Son corps devenait incontrôlable. Tout était trop… beaucoup trop pour lui… et les sons devenaient moins troubles… et les images moins flous…

« Non… arrêtez… »

« Allez Potter, faits pas ta timide ! »

« Ne me touchez pas ! Ne me touchez pas ! »

« Harry, calme-toi ! Tu vas te faire mal, bon sang ! »

« Lâchez-moi ... pitié... pas ça... lâchez-moi… »

Il devait partir. Fuir là où toutes ces mains ne pourraient plus l'atteindre. Loin de ces rires gras, cruels. Fuir…

Il eut comme un bip.

Harry retomba d'un coup sur le siège, inerte dans les bras de Malefoy.

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Piégé. Cette certitude horrible envahissait peu à peu Harry Potter, prenant possession de son esprit. Fatalement.

Pourtant, il avait toujours pris soin de ne jamais se retrouver dans une telle situation. Trois ans qu'il évitait de se faire remarquer, qu'il passait pour invisible, pour finalement se retrouver ici. Il aurait donné n'importe quoi pour être ailleurs. Malheureusement, c'était trop tard.

Pour la énième fois, il jeta un coup d'œil circulaire autour de lui. Tentant désespérément de trouver une solution pour s'enfuir, disparaître de cet endroit.

Les sous-sols de St Brutus, envahis de gros tuyaux, assourdis par le rugissement de la chaudière, à peine éclairés par des néons crépitants. Les murs couverts de canalisations donnaient une atmosphère oppressante renforcée par la chaleur suffocante se dégageant de la chaudière.

Harry tremblait malgré cette fournaise étouffante. Pas de froid mais de peur.

Il était étalé de tout son long sur une espèce de gros tapis, semblable à ceux qu'on mettait par terre dans le gymnase. Ses pieds et ses bras solidement maintenus par des colosses. Il était entièrement nu.

Comment en était-il arrivé là ?

Il ne le savait pas lui-même. Il sortait d'une retenue s'étant terminée anormalement tard, et se rendait d'un pas vif vers son dortoir, sachant que les couloirs de St Brutus n'étaient pas sûr la nuit. Ils ne l'étaient pas le jour non plus, mais la nuit, il n'y avait vraiment plus aucune limite.

Au détour d'un couloir, alors qu'il arrivait presque à son dortoir, des bras puissants l'avaient chopé et un chiffon imprégné d'un produit sentant très fort avait été mis sur sa bouche et son nez. Il avait sombré dans un trou noir.

Quand il s'était réveillé, il était aux mains de deux armoires à glace qui le déshabillaient rudement, sourd à ses protestations. Il avait bien tenté de se débattre mais sa maigre carrure comparée à celle des deux colosses n'avait pas su imposer sa loi. Ils l'avaient ensuite allongé sur ce tapis.

Tapis qui, dans l'esprit de Harry envahi par la terreur, ressemblait de plus en plus à un autel de sacrifice. Et lui, était l'agneau à immoler.

Une dizaine de garçons l'encerclaient maintenant, dévorant de regards avides son corps exposé. Ils étaient tous encagoulés pour cacher leur identité, seuls leurs yeux et leurs bouches étaient visibles. Ils devaient avoir deux, trois ans de plus que lui. Harry distinguait leurs yeux luisant à la lueur tremblante des néons. Il avait l'impression d'être cerné par une meute de loups affamés.

« On dit que tu aimes les queues, Potter. » dit l'un d'entre eux, celui qui était installé entre ses cuisses largement écartées. « Eh bien, réjouis-toi, car tu va en avoir, fais-nous confiance ! »

A ces mots, un frisson parcourir l'assistance alors que des rires salaces firent vibrer l'air. Quand une main pinça durement son téton gauche, Harry ferma les yeux rempli de larmes et se mordit la lèvre inférieure jusqu'au sang pour ne pas hurler d'effroi. Dans son esprit embrumé par la peur, une certitude venait de s'imposer. Ils s'apprêtaient à le violer. Tous. Jusqu'à ce qu'ils se lassent de lui.

Il ne trouvait ce qu'il pouvait y avoir d'excitant dans son corps trop maigre, mais apparemment pour ses geôliers, un trou était un trou et le sien semblait faire parfaitement l'affaire.

Quand deux doigts nerveux s'introduirent brutalement dans son anus, Harry poussa un râle sourd. Il se cabra, tentant de s'en soustraire, mais ne réussit qu'à les enfoncer davantage en lui.

« Non ! Vous n'avez pas le droit ! » s'écria-t-il, terrorisé.

Seuls des rires moqueurs accueillirent ses paroles.

C'était douloureux. Très douloureux. Harry préféra ne pas imaginer ce que serait un sexe alors. Cette seule pensée le fit trembler davantage alors que les larmes coulaient librement sur ses joues, amusant ses tortionnaires.

Un garçon plutôt rondelet à sa droite, tout près de son visage, sortit un sexe épais et noueux de son pantalon, qu'il se mit à masturber à quelques centimètres de ses yeux comme une arme menaçante. Harry, qui comprenait ce qu'il allait suivre, sentit des sueurs froides couler dans son dos.

« Non ! Pas ça ! »

« Ferme-là et suce, petit con ! »

Il l'empoigna par les cheveux et le força à tourner la tête vers lui. Saisissant son sexe à pleine main, il l'appuya contre les lèvres serrées de Harry.

« Allez Potter, fais pas ta timide ! Ne me dis pas que t'as jamais sucer une queue ! Non ? Ben ça alors ! Bah, t'as qu'à t'imaginer que c'est une grosse banane ! hahahaaa ! »

Voyant qu'il n'était pas très coopératif, son bourreau prit les choses en main.

« Putain, t'es vraiment long à la détente, toi ! Comme ça, abruti ! »

D'un puissant coup de rein, il força la barrière dérisoire de ses lèvres. Son sexe dure s'enfonça jusqu'au fond de la gorge de Harry.

« Gulp ! » hoqueta ce dernier.

Sans lâcher ses cheveux, le garçon se mit à aller et venir sans douceur dans sa bouche, en poussant des grognements de plaisir.

Etouffé, paniqué, Harry eut un pur reflex d'autodéfense. Une contraction mécanique de la mâchoire. Heureusement ou malheureusement, son tortionnaire donnait des coups si brusques qu'à chaque fois il sortait entièrement de la bouche de Harry. C'est ce qui lui évita de se retrouver avec un membre broyé.

« Saloperie ! Cet enfoiré a essayé de me bouffer la bite ! » grogna-t-il, mécontent.

Il assena une gifle retentissante à Harry, l'assommant à moitié. Sa poigne dans ses cheveux se fit plus rude et il lui donna un seconde baffe, si violente que Harry sentit le goût du sang dans sa bouche.

« Ne l'abîme pas, imbécile ! » ordonna sèchement le garçon entre les cuisses de Harry.

« Mais… »

« Tu discutes ? » coupa froidement son interlocuteur.

« Non, non ! Je ne le ferais plus ! » trembla le garçon en s'inclinant bien bas.

Son vis-à-vis eut une moue méprisante avant de se tourner vers Harry.

« Quand à toi, tu ferais mieux de coopérer un peu plus. Je te trouve beau, alors je ne veux pas qu'on t'abîme. Mais si tu recommences… » Il sortit un couteau qui accentua la peur de Harry et posa la pointe sur le front de sa victime. D'un tracé appuyé qui arracha un cri de douleur à Harry, il lui tailla la peau. « C'est ta première cicatrice. Il ne tiens qu'à toi qu'il y en ait d'autre ou pas. Compris ? »

« Oui… » renifla désespérément Harry.

« Bien. »

Il reprit sa place entre ses jambes écartées, se remettant à trifouiller son anus. L'autre garçon, celui qu'il avait failli castrer, n'attendit pas pour lui fourrer de nouveau son sexe dans la bouche. Soumis par la crainte qu'ils lui fassent quelque chose de bien pire que le viol, Harry ne lui opposa aucune résistance.

« Ne reste pas passif, empoté ! Utilise un peu ta langue ! » ordonna-t-il en s'enfonçant plus profondément, soulevant le cœur de sa victime.

Harry enroula docilement la langue autour du bâton de chair, lui arrachant un râle de plaisir. L'adolescent n'avait jamais fait ça. Mais il fit de son mieux pour ne pas être torturé plus encore.

« Oh oui… comme ça… plus vite… » geignait son tortionnaire.

Harry ne tarda pas à sentir son sexe palpiter dans sa bouche et quelques secondes plus tard, un liquide chaud, épais, âcre coula dans sa gorge, manquant l'étouffer. Le garçon se retira, repu.

« Alors ? Comment t'as trouvé ta première jute ? » ricana le garçon qui venait de prendre son pieds avec sa bouche.

Pourtant tout réponse, Harry ne put que vomir.

« Putain de bordel de merde ! » s'écria l'un des garçons qui lui entravait les bras, alors que les autres étaient morts de rire. « Ce con vient de me gerber dessus ! Putain, tu vas me le payer ! »

La tête lui tournant, le ventre douloureux, Harry ne l'écouta même pas. Mais quand, pour se venger, le garçon lui pinça si durement un téton que le sang gicla, il ne peut réprimer un cri de douleur. Il n'eut pas le temps de se remettre. Il sentit quelque chose buter contre son anus. Soulevant légèrement la tête, il vit le garçon au couteau s'apprêter à entrer en lui. Paniqué, Harry se remit à se débattre, tentant de fermes les cuisses.

« NON ! NON ! » hurlait-il, en larme.

« Tenez-le bien, bandes d'abrutis ! » gronda le garçon au couteau.

Aussitôt, les mains de fer lui broyèrent un peu plus les chevilles et les poignées. Ils l'immobilisèrent sans difficultés, raillant ses tentatives pour se libérer. Comprenant qu'il luttait inutilement, Harry cessa de bouger, épouvantablement résigné. Il laissa sa tête retomber sur le tapis, ferma très fort les yeux, étouffant un gémissement de désespoir.

Oh mon dieu, non… oh mon dieu, non… Au secours… que quelqu'un vienne m'aider… s'il vous plait…, répéta-t-il en une litanie intérieure.

Le garçon au couteau replaça son sexe contre son anus et poussa de toutes ses forces.

« GAAAAH !! » hurla Harry.

En pénétrant jusqu'à la garde dans les reins de sa victime, le jeune violeur émit une sorte de gémissement ignoble.

« Aaah ! » gémit le garçon au couteau. « Putain, je suis bien au fond, là ! T'es si étroit, Potter… »

Le visage crispé par la douleur, Harry avait l'impression qu'on venait de l'ouvrir en deux. Une brûlure atroce lui vriller tout le bas des reins et un liquide chaud et poisseux coulait entre la raie de ses fesses. Les yeux exorbitants, secoué de spasmes, il tenta d'expulser cette chose hors de lui. Mais le contact d'une lame froide contre sa tempe le dompta.

Son bourreau se retira entièrement, puis poussa à nouveau en lui. Harry hurla encore plus fort. Il était impossible que personne ne l'ait entendu.

« Bordel, bâillonnez ce fils de pute ! Il va rameuter tout le bahut ! » ordonna quelqu'un.

Aussitôt, une gigantesque main vint s'abattre sur la bouche de Harry. Privé de sa voix, Harry vit la dernière chance de sortir de cette enfer disparaître.

En quelques violents coup de rein, son agresseur jouie abondamment en lui, indifférent à ses tremblements convulsifs. A peine le plaisir atteint, qu'il se relevait déjà, se rajustant, comme si toucher sa victime lui était soudain devenu insupportable. Il ne jeta même pas un regard à Harry. Tranquillement, il se dirigea vers la sortie, escorté d'un grand garçon blond. Les autres le suivait du regard, dans un silence étrange.

Harry eut alors le maigre espoir que peut-être ils allaient le laisser en paix, maintenant. Mais cet espoir fut de courte durée. Trop courte durée.

« Faites-en ce que vous voulez. » lança le garçon au couteau, comme on jette des restes en pâture aux chiens.

Le verdict donné, il s'en alla, sans un regard en arrière.

Harry fut assailli.

Il cria de douleur sous une nouvelle pénétration. Comme fouettés par ses pleures, les autres garçons se jetèrent sur lui. Cette fois-ci, ils n'allaient pas se contenter de regarder. Oh non ! Ils voulaient leur part, eux aussi !

Les fauves étaient lâchés.

En moins de temps qu'il ne fallait pour lui dire, les cris de Harry furent étouffés par un énorme pieu de chair, ses mains crispées furent emplies de membres en érection. Quand ses assaillants s'écartèrent enfin de lui, d'autres prirent leurs places.

Le cauchemar de faisait que commencer.

Je dois sortir d'ici… Absolument ! Que quelqu'un m'aide ! Pitié ! Je donnerais tout pour que ça cesse… au secours… n'importe qui…

Mais personne ne vint.

Harry ne sut combien de temps dura son supplice, mais il lui sembla que ce fût une éternité. Tout se déroulait au ralenti dans sa tête voilée de souffrances. A force d'être violemment pénétré par tous les orifices, il n'était plus qu'une boule de chair à l'agonie.

Il avait à peine conscience de son corps souillé de spermes poisseux et blanchâtres, de la brûlure irradiant son anus, de ses cordes vocales déchirées, de l'odeur immonde de sexe et d'excréments lui collant à la peau.

Au fur et à mesure des viols, son regard était devenu sans âme. Un regard inhumain, vide et terrible d'animal pris au piège.

« C'est à moi ? C'est à moi ? » s'écria soudain quelqu'un en s'agenouillant entre les cuisses de Harry.

« Gentil Graup, tu as été très patient. » dit un garçon en lui tapant presque tendrement l'épaule. « Tu peux le terminé ! » ajouta-t-il dans un ricanement.

Harry lui jeta un regard presque machinal. Quand il vit le sexe de ce nouveau bourreau, ce fut comme si une épée déchira la brume opaque lui brouillant l'esprit. Il sut avec certitude que si cette chose entraient en lui, il en mourrait. Horrifié, il contempla cet énorme membre, tentant de se persuader que c'était un fait de son imagination, qu'il était impossible qu'un être humain ait un tel engin.

D'une seule poussée, le gros lard le pénétra, déchirant quelque chose en lui au passage.

La bouche de Harry s'ouvrit largement sous le coup d'un hurlement muet. Les yeux exorbitants de douleur, de la bave mêlée de sperme lui coulant de la bouche, il avait mal à en mourir. Au bord de l'évanouissement, Harry subit ce nouveau viol, sans pouvoir s'y soustraire.

Peu soucieux de ses états d'âme, son bourreau continua à le pilonner sans relâche, seulement préoccupé à tirer son coup.

C'était trop… Beaucoup trop… il ne pouvait pas en supporter davantage… il devait s'échapper… partir… fuir…

Il eut comme un bip.

Puis…

Plus rien.

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C'est la sensation grisante de quelqu'un m'observant qui me réveille. Je sais de qui il s'agit. Malefoy. Lui seul éveille en moi, par un simple regard, ce sentiment mêlé d'excitation, de colère et de frustration…

Je peux ouvrir les yeux et l'affronter, tout comme je peux pimenter la situation en ignorant sa présence et jouer une comédie dangereusement troublante qui nous mènera à notre perte à tous deux.

Réprimant un sourire sadique, je se mets à m'agiter comme si j'étais sujet à un mauvais rêve. J'en profite pour me découvrir, exposant mon corps entièrement nu. Mes mouvements peuvent paraître innocents, mais rien n'était plus faux. J'ai bien l'intention de faire perdre la tête à Malefoy en exhibant ce corps parfait que je sais être le mien.

Je dissimule difficilement un sourire victorieux en entendant un son étouffé provenir du blond. Je peux sentir son envie d'ici. Le poisson a mordu à l'appât et je ne vais pas le laisser s'échapper.

Je continue ma mise en scène, sachant que ma proie va à un moment ou un autre craquer et venir me calmer. Cela ne rate pas, bien sûr. Bientôt, le matelas s'affaisse sous le poids de Malefoy.

Je veux agir là, mais je me souviens de la petite cours du milliardaire. Hum, je dois d'abord m'assurer que je ne serais pas dérangé.

Sentant la main fraîche de Malefoy caresser lentement ma joue alors qu'il m'appelle doucement, je me permets enfin d'ouvrir les yeux. Je fais semblant d'être réveillé en sursaut, le souffle saccadé et les yeux écarquillés d'horreur des vestiges d'un soi-disant mauvais rêve.

Dès que mes yeux croisent ceux de Malefoy, je sursaute et recule le plus loin possible de lui, une mine faussement terrorisée plaquée sur le visage.

« Harry, n'est pas peur… je ne vais te faire aucun mal… » me rassura-t-il doucement.

Le pauvre ! S'il savait que celui qui devrait avoir peur, c'est lui !

« Où je suis ? Qu'est-ce qui s'est passé ? » je lui demande d'une voix entrecoupée, comme si des relents du cauchemar y sont encore accrochés.

Je joue le pauvre type ayant perdu ses repaires à merveille. J'ai toujours été bon acteur.

« Tu ne te souviens de rien ? »

« De quoi je dois me souvenir ? »

« Je vois. Nous sommes dans mon pied à terre barcelonais. »

« De quoi je dois me souvenirs ? » j'insiste, presque implorant.

« Cela n'a pas d'importance. » décrète catégoriquement Malefoy.

« Mais… » j'insiste.

« Cela n'a pas d'importance. » le coupe plus fermement Malefoy.

Je lui jette un regard noir, le défiant un certain temps. Puis je soupire, détourne les yeux en signe d'abdication. Je laisse le silence s'étirer un moment, voulant lui donner l'impression qu'il contrôle la situation. Puis je commence l'attaque.

« Nous sommes… euh, Lavande n'est pas là ? Elle a oublié de m'expliquer certaines choses à propos du téléphone. »

Bien entendu, Malefoy ne tombe pas dans le panneau. Il a parfaitement compris la question sous-jacente.

« Non. Elle n'est pas là. J'ai donné congé à toute mon équipe. Nous ne les verrons pas avant demain matin. Nous sommes donc seuls. »

Je simule un frémissement au mot « seul ». Il le remarque bien sûr et s'empresse de suggérer :

« Mais je peux l'appeler, si c'est vraiment important. »

Je ricane intérieur. C'est vraiment trop facile ! Harry les fait tous tomber et moi, je n'ai plus qu'à récolter les fruits de son travail involontaire.

« Je… oui, je veux bien. » je chuchote pathétiquement.

Il me tourne le dos pour prendre son portable. Il n'est absolument pas sur ses gardes. Du moins, pas comme il le devrait. Il fait bien plus attention à ne pas m'effrayer qu'à se préserver qu'une quelconque attaque. C'est le moment ou jamais. Mais, il faut agir vite car il a de bons réflexes et est bien plus costaud que moi.

Avant qu'il ne comprenne quoique ce soit, je lui saute dessus et l'étale de tout son long sur le lit. Il est si surpris qu'il ne réagit pas tout de suite. Quand il le fait, c'est trop tard. Avec une rapidité dénotant une certaine pratique, je dénoue sa ceinture et attache ses poignées avec, au montant du lit.

« Qu'est-ce que vous fabriquez ? Détachez-moi tout de suite ! » m'ordonne-t-il sèchement.

Je lui adresse un sourire moqueur.

« Crois-tu que tu sois en position de me donner des ordres, Draco ? » je susurre à son oreille. Je le sens aussitôt frissonné. « Oh, est-ce que c'est le son de ma voix qui t'excite autant ou juste le fait que de prononcer ton prénom, Draco ? »

Il frisonne de nouveau, me lançant un regard noir. Je souris devant sa tentative pour réprimer cette réaction purement physique.

« Arrêtez ça immédiatement ! » cingle-t-il, glacial.

« Oh, oh ! On n'aime pas être soumis, n'est-ce pas ? » je rétorque moqueusement, nullement impressionné par le regard polaire qu'il me lance.

« Si tu ne me détache pas tout de suite, Harry, je te le ferais payer à un degré dont tu n'imagines même pas l'existence. »

« Oh oui ! Je t'en pris, fais moi mal ! » je gémis narquoisement.

Il me fixe, ébahi de voir qu'au lieu d'être paralysé d'effrois, je raille sa menace. J'éclate de rire.

Profitant de sa stupeur, je le ballonne de sa cravate d'un geste leste. Il proteste, mais une fois de plus, il est trop tard. Je lui défait sa montre et va la mettre sur le fauteuil. J'ai déjà vu ce genre de gadget. Elle contient assurément un émetteur ainsi qu'une alarme permettant à Malefoy d'alerter ses gardes du corps si besoin est.

Ca fait, j'entreprends de dévêtir ma proie et de lui attacher les pieds pour mieux le mettre à ma merci. Mais c'est chose assez difficile, vu que Malefoy se débat comme un beau diable. Quand j'ai fini, temps bien que mal, je lui lèche lascivement le torse, le faisant frémir malgré lui.

« Ahlala, que ma petite pucelle est réceptive ! » je me moque.

J'aime la lueur vacillante dans ses yeux. Il doute, il commence à avoir peur. Il n'est plus en position de force. Ça le perturbe.

« Te savoir comme ça à ma merci… hum, tu peux pas savoir à quel point ça m'excite, Draco. » je chuchote à son oreille en lui lécha le lobe.

Il frisson violemment. J'aime ce pouvoir que j'ai sur lui. Il me galvanise tellement que mon sexe en est douloureux, palpitant d'attente. Une attente qui n'a que trop durée.

Je frotte lentement mon membre contre lui sien et nous gémissons ensemble. Je m'assoie à califourchon sur lui, prenant bien soin de m'installer de tel sorte que j'emprissonne son sexe entre la raie de mes fesses. Lentement j'entame un langoureux mouvement de va-et-vient du bassin, alors que mes mains descendent lentement vers mon sexe tendu, caressant mes tétons au passage, frôlant doucement ma peau hérissée d'attente. Je vois avec satisfaction le regard d'un Malefoy pantelant suivre mes mains. Sa respiration est saccadée, la sueur perle de son front où quelques mèches platine s'y collent.

Quand j'atteins enfin mon membre, je gémis lascivement, ne quittant pas le blond des yeux. Le regard de celui-ci est si intense qu'il me brûle la peau, m'enivre d'un pouvoir absolu. Doucement, je me masturbe, lui exposant bien mon sexe pour qu'il ne rate rien du spectacle. Spectacle qui semble le ravir bien malgré lui.

Je me cambre, rejette ma tête en arrière, pousse des gémissements obscènes. Je me sais irrésistible dans cette position et mes fesses frictions langoureusement le sexe de Malefoy à chacun de mes mouvements de reins.

J'accélère le mouvement de ma main et finit par jouir sur lui. Je le sens céder, lui aussi, éclaboussant mes fesses. Ca déculpe mon plaisir d'une étrange façon. Je me morde la lèvre inférieure sous le plaisir qui déferle en moi, réprimant difficilement un râle de satisfaction.

« Ca t'a plu ? » je demande, le souffle court.

Ce n'est pas vraiment une question. Rien qu'à la brillance fiévreuse de ses yeux argent, je peux dire qu'il a apprécié la représentation.

« Oh regarde ce que j'ai fait ! » je m'exclame, faussement coupable, en désignant le sperme souillé délicieusement son ventre. « Quel vilain garçon, je fais ! Ne t'inquiète pas, je vais tout nettoyer. » je promets avec une petite moue contrite.

Me penchant sur son torse sculptural, je me mets à la tâche, avec un enthousiasme singulier. Sous mes coups de langue, il tremble. L'observant, je stimule sans hâte ses tétons. Je les caresse, les pince, les titille pour qu'ils se tendent davantage. Rien que de les sentir se durcir sous mes doigts, mon sexe se gonfle à nouveau.

Je mêle ma langue à l'affaire, le désir impérieux de le goûter me brûlant le ventre. Je pourrais passé des heures à le savourer. Il sent si bon, sa peau à un grain si parfait, si douce.

Lui, tente par tous les moyens de ne pas sombrer dans l'ouragan de délices que je crée en lui. Il croit encore qu'il peut m'échapper, qu'il peut se contrôler. Il ne sait pas à quel point il a tord. Il ne sait pas que je n'en suis qu'au début de ma dégustation. Voyons voir combien de temps, il va tenir avant de rendre les armes.

Avec un sourire, je me décide à le faire profiter de toute la profondeur de ma gorge. Il cède. Bien sûr.

Je sens tout son corps se arquer à ma rencontre, à la recherche de plus, beaucoup plus. Je vois des larmes perler sur ses joues, tant le plaisir lui fait mal. Je touche à mon grès son sexe palpitant, accentuant son supplice d'une seule pression ou la refluant d'un abandon sadique. Je goûte avec satisfaction les preuves de sa capitulation.

La seule chose qui me contrarie, c'est la faiblesse de sa voix, étouffée par la cravate. Je veux l'entendre hurler, me supplier de le libérer. Je veux qu'il me déchire les tympans de la mélodie de sa jouissance. Alors, je lui enlève son bâillon. Il ne le remarque même, pris qu'il est dans ma toile infernale.

Je reprends mes œuvres. Je l'entends alors. Dieu, c'est un pur délice ! Rien ne m'a jamais paru plus harmonieux que les encouragements implorants de Draco Malefoy. Ses gémissements suffoqués ont le don de galvaniser mon être comme nul autre. Il faut que je le prenne. Je dois le prendre. Je vais le prendre.

Non !

Alors que je suis installé entre les cuisses largement écarter de Malefoy, alors qu'il est totalement à ma merci, vaincu, perdu, cette voix me stoppe net.

Qu'est-ce que tu veux, microbe ? je lui répond agacé.

Il va… avoir… mal, pleure de gamin.

Je me rends compte alors que je n'ai pas préparé Malefoy à me recevoir. Merde ! Je suis prêt, j'en est tellement envie… mon sexe me fait mal d'anticipation… Merde !

J'entends un rire dément. Manquait plus que lui, tiens ! S'il approche suffisamment, il va tout gâcher, comme d'habitude.

C'est bon, dégagez, les parasites ! C'est moi qui contrôle, maintenant, alors retourner au château !

L'autre s'en va dans un rire cruel. Je m'étonne d'ailleurs qu'il obéisse si docilement. C'est plutôt le genre à vous foutre son poing dans la gueule en premier et à discuter après avec votre fantôme, si vous voyez ce que je veux dire.

Tu vas lui faire mal !

T'es encore là, toi ? je m'agace. Franchement, j'aimerais bien finir ce que j'ai commencé, si c'est pas trop te demander !

Ne lui fais pas mal, larmoie-t-il.

Et bien entendu, comme toujours, je ne peux pas résister à cette voix-là. Putain, il fait chier, ce gosse !

C'est bon, je vais me contrôler… jusqu'à ce qu'il soit prêt. Maintenant, bouges ! C'est pas un spectacle pour les mioches !

Tu promets ?

Mais oui ! Va-t-en maintenant ou je le plombe pour de bon !

Ma menace porte ses fruits, je le sens retourner en courrant dans sa cabane. Enfin seul !

Je jette un coup d'œil à Malefoy, histoire de voir s'il ne traficote pas un mauvais tour pour s'échapper. Mais je constate avec un sourire narquois qu'il est trop perdu hors de la réalité pour comprendre ce qu'il s'est passé. Il attend docilement que je le mène au paradis. Cette idée me fait gémir, je sens mon sexe se gonfler davantage.

Pendant une seconde, je pense à le prendre sur le champ, mais je suis un homme de parole, quoi qu'en disent certains. Alors au lieu de laisser libre cours à ma passion, je m'agenouille à nouveau entre ses cuisses et le prend dans ma bouche alors que mon index va titiller son anus. Il ne tarde pas à émettre ces adorables petits cris qui ont le don de me faire perdre la tête. Quand je touche sa prostate, il gémit si fort que tout l'hôtel a du l'entendre. Je me fais alors un devoir de le martyriser jusqu'à ce qu'il en sanglote.

Enfin, je retire mes doigts. Enfin, il est prêt. Cette fois-ci, personne ne m'arrêtera. Je lui libère les chevilles pour pouvoir le positionner à ma guise. Lui est trop déconnecter pour même songer à se débattre. Alors, je le prends.

« Oh putain ! » je geigne. C'est bon ! Si bon !

Je m'enfonce totalement en lui, respirant à peine sous le coup du plaisir. Il est si étroit, vierge de toute souillure car je suis le premier. J'exulte à cette seule idée.

Je reste un moment comme sans bouger, plus parce que sa chaleur m'a terrassé que pour son bien-être. Cela à au moins le mérite de me faire reprendre quelque peu mes esprits. J'ouvre les yeux, que j'ai fermé sans m'en apercevoir, pour mieux savourer ma conquête.

Il a le visage crispé de douleur, tremble légèrement. Cette vision me rend tout mon sang-froid. Je me soulève un peu sur mon coude pour le libérer de mon poids et accède à son sexe. Je le masturbe d'une main experte, sachant déjà quel rythme adopter pour lui faire perdre la tête. Quand je le sens plus réceptif, je recommence à bouger en lui, à la recherche de sa perle d'étoiles.

Je ne tarde pas à la trouver. Il hurle, les yeux écarquillés d'un plaisir intense. Il me fixe d'un regard brillant de stupeur, comme s'il n'arrive pas à croire ce que je lui fais ressentir. Un sourire étire mes lèvres.

« Est-ce à ton goût, ma petite pucelle ? » je demande doucement.

Comme il ne répond pas, bouge seulement de hanche pour retrouver cette sensation enivrante. Magnanime, je tape sa prostate, le faisant crier à nouveau. Je répète ma question, insistant.

« Oui… encore… ne t'arrête pas… s'il te plait… » souffle-t-il dans un murmure.

Je m'allonge de tout mon long sur lui, relève ses jambes de mes bras pour mieux de pénétrer. J'étouffe ses cris de baisers tantôt goulus, exigeants, doux, imprimant une cadence plus intense à chaque coup de rein. Fébrile, Malefoy bouge des fesses pour me permettre d'aller le plus loin possible en lui.

J'oublie tout et je prends mon plaisir comme jamais. Je m'enfonce en lui, aussi loin que je peux, de plus en plus vite, paillonnant ce point si sensible de anatomie jusqu'à ce que l'orgasme nous emporte. On jouie ensemble, imbriqués l'un à autre de toutes les manières possible.

Quand je reviens à moi, je suis allongé sur lui, toujours en lui et imprégné de son odeur. Mon corps moite se colle au sien comme s'il ne voulait plus jamais s'en séparer. Le souffle un peu court, je me relève sur les coudes, cherchant son regard.

Il a les yeux fermés, la respiration encore saccadée, de la sueur perle de son front, mouillant ses mèches rebelles. Je me penche, l'embrasse langoureusement, avant de me retirer doucement de lui.

Je me décale à côté de lui et jette un coup d'œil au réveil sur la table de chevet. 5 h 25. Merde ! D'un bond, je quitte le lit et me dirige vers la salle de bain que la porte ouverte me laisse entrevoir.

A partir de maintenant, je dois faire vite. Je ne sais pas à quelle heures les larbins de Malefoy doivent venir le rejoindre, mais je ne veux surtout pas être là quand ils débarqueront. Je prends une douche rapide, choisit des vêtements dans la grande penderie attenante à la salle de bain et m'habille en vitesse. Je rempli une petite valise de quelque affaires, avant de retourner dans la chambre.

Je fouille la chambre à la recherche du portefeuille de Malefoy et le trouve dans le tiroir dans la poche de sa veste. J'en retire une grosse liasse de billet de banque. 7 500 €. Pas mal ! Ravi de mon gain, je vais vers le lit et je constate, assez décontenancé que Malefoy dort profondément. C'est la meilleur, celle-là !

Un peu irrité, je vais le secouer quand d'un geste souple, il parvient à ma coincé la tête entre ses cuisses en une prise d'arts martiaux.

« Sale petit con ! C'est l'heure de régler l'addition ! » siffle le blond en me broyant la nuque.

J'essaie de me libérer de cette étreinte mortelle, mais il tient bon, le salaud ! Etranglé, je me fustige allègrement. Comment ai-je pu manquer de prudence à ce point ? Me faire avoir par mon propre piège ! J'entend un « pff ! » dédaigneux.

Oh toi, la ferme ! C'est pas le moment !

Ils font tous chier ! Faut toujours qu'ils débarquent dans les moments délicats !

Je jette des coups affolés autour de moi, pour trouver un moyen de me libérer. Mais je ne trouve rien susceptible de m'aider ; La seule chose intéressante, c'est la vue panoramique que j'ai des fesses de Malefoy. J'ai alors une idée brillante. J'enfonce deux doigts dans son cul.

Il pousse un cri, resserre la pression de ses cuisses muscle sur mon cou, m'étrangle davantage. Un voile blanc couvre ma vue, ma tête me tourne, brûlante. Mais je continue à la fouille avec un certain désespoir.

« Arrête ça ! » crie-t-il en serrant des fesses pour m'obstruer le passage.

Mais je sais m'y prendre. Habilement, j'enfonce mes doigts au plus profond et en bouge seulement l'extrémité pour qu'ils martyrisent sa prostate. Avec satisfaction, je voie mon travail porter ses bruits. Il gémit, relâche la pression de ses jambes, jusqu'à ce que je puisse m'en libéré d'un bond. Toussant, je m'éloigne de lui.

Quand je peux respirer sans cracher mes poumons, je lui lance un regard assassin qu'il me rend avec ferveur. Furieux, je lui attache les pieds au lit, pour éviter d'autres tentatives de meurtre. Il ne se laisse pas faire, bien entendu, mais j'ai un avantage sur lui, je n'ai pas les poing liés, moi.

Ca fait, je reviens vers lui, en me massant la nuque. Il m'a vraiment fait mal, ce con !

« Bon, maintenant, dis-moi où est la clé de cette laisse ? » je demande en désignant le bracelet me proclamant comme sa propriété privée, logé à mon poignet.

Pour toute réponse, il me crache à la figure.

« D'accord ! » je fais en m'essuyant lentement.

Je suis quelqu'un de très patient. Mais quand cette patience atteint ses limites alors il faut en subir les conséquences. Un sourire mauvais étire mes lèvres. Je me lève et attrape un vase rempli de fleur près de la porte de la chambre. Sans prendre garde aux tulipes jaune et à l'eau qui se répond au sol, je casse le vase et revient vers le lit.

« Où est la clé ? » je siffle.

« Vas crever ! »

Je m'assoie brusquement sur le lit et enfonce la pointe aiguisée d'un morceau de vase à la naissance de ses couilles. Une gargouille étrange sort de la gorge de Malefoy qui me lance un regard affolé.

« Où est la clé ? » je répète.

« Le coffre ! » glapit-il précipitamment.

« Et ce coffre où est-il ? »

« Derrière ce tableau ! » Du menton, il me désigne une toile au-dessus d'un petit secrétariat.

« Le code ? »

Il le balbutie du bout des lèvres, les yeux ne quittant pas le morceau de vase entre ses bourses. Je le délaisse alors et vais inspecter le tableau. Je m'assure qu'il n'y a pas d'entourloupe, genre un système de sécurité qui déclancherais un alarme ou quelque chose dans ce style. Il n'y a rien. Prudemment, j'enlève la table et découvre le coffre. Je fais le code sans brusquerie, après avoir vérifier s'il n'y a rien de louche.

La porte du coffre s'ouvre, me dévoilant son contenue. Je siffle en avisant les grosses liasses de billet entassées dans un coin. Je les prend sans remord et les fourre dans le sac de voyage que je compte emporter avec moi. Je repère une petite boite, l'ouvre sans difficulté et trouve une minuscule clé. Je la prend et retourne près de Malefoy.

« Comment je fais ? » j'aboie.

Cette fois-ci, il ne cherche pas à faire le malin et me répond tout de suite.

« Sur le côté, il y a un petit cercle. Appuie la clé dessus. »

Je le regard un instant, méfiant.

« J'espère pour toi que c'est pas des blagues parce que j'airais largement le temps de te castrer et de me couper la gorge avant que tes sbires n'arrivent. » je le préviens méchamment.

Je suis ses instructions et à mon grand soulagement le fermoir s'ouvre. J'enlève le bracelet vite fait et le fixe avec tout le dégoût dont je suis capable. Je me penche sur Malefoy et le lui attache au poignet avec un sourire ironique.

« Retour à l'envoyeur ! Tu ne m'en voudras pas si je garde la clé, n'est-ce pas ? » je le nargue. « Dommage qu'on ne puisse pas changer l'inscription. »

Je l'embrasse profondément, sourd à ses protestations et injures, et le bâillonne à nouveau.

« Comme on ne se reverra pas avant longtemps, j'ai petit secret à te révéler. Ce n'est pas Harry qui t'a fait prendre ton pied. Comment il pourrait d'abord, cet abruti ? il tremble comme un vierge dès qu'un homme l'approche ! Pfff »

Il me regard comme s'il j'ai perdu l'esprit. Je sourire, indulgent.

« Tu sais même pas dans quelle galère tu t'es fourré, ma pauvre pucelle ! Enfin, tu peux être content que c'est moi que ces couard à choisi. Si c'est Potter qui était sorti, tu ne serais même plus là pour me regarder tes beaux yeux incrédules ! »

Je rit de la tête qu'il fait.

« Lorsque tu te souviendras de cette nuit, rappelle-toi bien que c'est Ash qui t'a baissé, Draco Malefoy. » je lui susurre à l'oreille.

Je l'embrasse à nouveau, puis je me lève. J'empoigne le sac de voyage et part sans un regard en arrière.

A suivre...


Desolée pour les rar j'ai pas eu le temps de les faire, mais je vous promets qu'ils y seront avec la version corrigée. Bisous.