Bonjour à tous!

Ceci est mon premier slash HPLV...J'espère qu'il vous plaira!!!


Quand les ténèbres désirent la lumière

CHAPITRE 1 : Une proposition inattendue

Voldemort, mage noir le plus craint d'Angleterre, attendait patiemment assit dans un somptueux fauteuil vert et argent. A sa droite, se tenait Severus Rogue, ancien professeur de potion de Poudlard, et accessoirement, assassin d'Albus Dumbledore. A sa gauche, Lucius Malfoy, sorcier blond platine au sang pur, et fier de l'être.

Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom fixait l'homme qui se trouvait face à lui. Ce bon à rien de ministre, Rufus Scrimgeour…qui tremblait de peur. Il n'osait même pas le regarder dans les yeux. Il fixait ses doigts comme s'ils avaient un quelconque intérêt…pathétique. Il esquissa un sourire. Cet abruti voulait tellement montrer au peuple sorcier qu'il pouvait instaurer la paix, qu'il allait sans le vouloir l'aider à mettre son plan à exécution.

Il devait admettre que le lieu de la rencontre l'avait quelque peu déçu. Il avait espéré un endroit plus…officiel. Celui-ci avait le don de lui rappeler l'échec de Malfoy père avec la prophétie, et celui du fils avec le vieux fou. Le ministre, lui, avait arboré un sourire conquérant en lui annonçant le lieu du rendez-vous….Le manoir Malfoy.

Voldemort jeta un coup d'œil au mangemort qui se tenait à sa gauche, et constata que l'ancien maître des lieux avait du mal à digérer le fait que sa demeure soit réquisitionnée par le ministère. En effet, lui et les membres de sa famille avaient été reconnus comme mangemorts et ainsi bannis de la société.

Le mage noir avait hésité à venir accompagné de Lucius. Il n'avait eu aucun doute concernant Severus, mais en théorie, son deuxième choix aurait du se porter sur son autre préférée…Bellatrix. Mais il avait jugé que sa présence ne ferait qu'envenimer la situation. Et ça, il ne pouvait pas le permettre. Il voulait garder la situation sous contrôle. Il voulait l'avoir. Il devait l'avoir. Il serait à lui. Et il ferait tout pour ça.

Eh oui, Voldemort, aussi connu comme Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, était obsédé par le survivant. Il rêvait de lui toutes les nuits. Il le souhaitait dans son lit, il le voulait, il le désirait…il ne pensait plus qu'à ça, à ses cheveux d'un noir de jais, ses yeux émeraude, son corps androgyne qui l'attirait tellement. Parfois, il lui suffisait simplement de fermer les yeux pour le voir, le contempler, scruter sa beauté. Il lui était même arrivé de le toucher, d'effleurer sa peau si douce, d'embrasser ses lèvres si fragiles.

Il adorait ses rêves. Ils se déroulaient le plus souvent dans le parc de Poudlard, près du lac. Après tout, c'est l'un des rares endroits qu'il ai jamais considéré comme sa maison. Il y voyait sa némésis se promener. Il le prenait dans ses bras, et il humait ainsi le délicieux parfum de ses cheveux. Il leur arrivait parfois de s'embrasser. Et lorsqu'il goûtait aux lèvres sucrées du jeune homme, cela semblait toujours si réel, que son réveil était toujours accompagné d'un sentiment d'immense frustration dont ses mangemorts faisaient les frais. Bizarrement, ses songes avaient toujours été très chastes. Pas de scènes torrides, pas de violence…juste, de la simplicité. Son Harry, son petit lion comme il aimait l'appeler, était naturel et spontané, avec un magnifique rire cristallin. Malheureusement, même s'il parvenait à obtenir l'objet de ses désirs, il ne serait pas « son » Harry, pas celui de ses rêves. Il serait le survivant, l'arrogant sauveur du monde sorcier, le Gryffondor au regard rempli de haine. Mais ça, il ne le permettrait pas. S'il le fallait, il le mettrait sous impérium, où mieux, il lui ferait avaler un filtre d'amour. Ainsi, il serait exactement comme il le voulait. Et il serait à lui, pour toujours.

Ils attendaient tous Potter. Il ne manquait plus que lui. Mais il était en retard, et cela commençait à agacer le lord. Il savait que son petit lion ne pourrait pas refuser son offre, mais il ne supportait pas l'attente. Scrimgeour, quand à lui, était aux anges. La guerre allait s'achever, quitte à sacrifier Potter. Ce gosse n'avait aucune importance à ses yeux. Il payerait ainsi l'affront qu'il lui avait fait l'an passé en refusant de le soutenir. La guerre allait cesser d'un commun accord des deux parties, et c'est lui, l'actuel ministre de la magie, qui allait en récolter les fruits.

Soudain, un POP caractéristique se fit entendre, et le célèbre Harry Potter apparu, accompagné de ses deux meilleurs amis et de deux membres de l'Ordre du Phénix…Lupin le loup garou et Tonks l'auror. Ils prirent tous des sièges et s'installèrent ainsi face au maître des ténèbres. Voldemort ne bougea pas, mais ses yeux brillaient de désir. Son petit Lion était là. Il était tout près de lui. Il pouvait presque le toucher. Mais il devait encore attendre.

Le ministre, lui, souriait de satisfaction, ce qui lui valut un regard noir du gryffondor. Quand ce fut au tour du maître des ténèbres de rencontrer les deux émeraudes, Il y vit tout d'abord de la surprise. Il se demanda pourquoi, puis comprit. Potter n'avait pas été mis au courant de son petit…changement d'apparence. Il avait récupéré un vrai corps. Il avait désormais le visage qu'il aurait du avoir à 25 ans, et un corps certe blafard, mais jeune. Et il devait admettre qu'il adorait sa transformation. Puis le regard du rouge et or changea, et tout ce qu'il pu y lire ne fut que haine, fureur, colère…Ce qui, il dut bien l'admettre, le blessa quelque peu. Mais il le materait, il lui ferait comprendre qui était le maître.

-Bien, commença le ministre d'une voix enjouée, ignorant les regards noirs de l'assemblée. Nous sommes rassemblés car Vous-savez-qui, ici présent, a une proposition de paix à faire.

-Une proposition de paix ? Ironisa Harry avec un sourire mauvais qui surprit le Lord, c'est une blague. Il a fait tué Dumbledore il y a à peine quelques jours, …et maintenant, il veut la paix ? S'insurgea le survivant. Et quelles sont ses conditions ? Ma mort ? Celle de mes amis ? Avec un peu de chance, il veut peut-être votre poste de ministre…

-Oh non, répliqua Scrimgeour avec un air sadique. Je trouve personnellement que « sa » condition est plus qu'acceptable.

-Une seule condition ? Railla Harry, dans ce cas là je suis rassuré, ça doit être uniquement ma mort qu'il veut.

-En fait, non ! Cette condition est même une très bonne idée, je dirais même une excellente idée, reprit-il avec un sourire mauvais qui déplut fortement à Harry. Vois-tu mon garçon, il s'agit d'un contrat de mariage…avec toi bien sûr.

-QUOI ? S'étrangla Harry. Là, c'est sûr, c'est un cauchemar.

Harry était partagé entre la stupeur et la rage. Il devait bien l'admettre, il s'attendait à tout, sauf à ça. Ses amis, eux, étaient outrés. Le ministre jubilait. Et Voldemort, le grand et tout puissant maître des ténèbres, attendait la réaction de son petit lion dont le visage reflétait désormais un sentiment partagé entre l'indignation et…la peur. Etrange.

-Je refuse, déclara catégoriquement Harry.

-Mais ça permettrait de faire cesser la guerre, répliqua le ministre avec une tranquillité qui n'annonçait rien de bon. Tu pourrais faire un effort quand même.

-Je préfère encore me battre, murmura-t-il plus pour lui-même.

-De toute façon, continua Scrimgeour avec un sourire, tu n'as pas le choix.

-Ah oui ? Et pourquoi serais-je obligé d'épouser ce meurtrier, répliqua rageusement Harry en tentant de contenir sa colère.

-Vois-tu mon garçon, tu n'as pas encore 17 ans. Or, tes parents, ainsi que ton parrain sont morts. De plus, ton oncle et ta tante sont des moldus, et ne peuvent donc pas interférer dans le monde magique. N'ayant donc plus aucun responsable légal sorcier, tu es désormais sous la tutelle du ministère de la magie. Et le ministère a donc accepté de conclure un mariage arrangé avec Monsieur Tom Riddle ici présent. Tu vas donc retourner vivre chez ton oncle et ta tante jusqu'à ta majorité, et à partir de là, le mariage pourra avoir lieu.

Là, Harry ne savait plus quoi dire. Il avait commencé à devenir très pale, et avait même émis quelques grognements accompagnés de grimaces. Ses amis n'avaient rien dit, mais il leur avait lui-même conseillé de ne rien faire d'inconsidéré. S'il le fallait, ils en parleraient en privé. Mais être victime d'un mariage arrangé. Ca, il ne s'y attendait vraiment pas.

-Et quelles sont les clauses de ce mariage ? Finit-il par demander en tentant de dissimuler sa rage.

Le ministre sortit avec un sourire vainqueur un parchemin et commença à lire minutieusement chaque condition.

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1)Interdiction pour chaque membre de chaque camp d'attaquer, blesser, ou tuer un membre de l'autre camp.

2)Obligation pour chacun des deux concernés de protéger son marri, quelque soit les circonstances.

3)Obligation pour les deux époux d'avoir des relations sexuelles au moins une fois par semaine.

4)Obligation pour Harry Potter de rester fidèle à son conjoint.

5)Interdiction pour Harry Potter de s'enfuir ou de tenter de tuer son marri.

6)Obligation pour Harry Potter, durant sa scolarité à Poudlard, de rentrer au domicile conjugal tout les week-end ainsi qu'à chaque vacance.

7)Monsieur Tom Riddle s'engage à assurer une vie décente à Monsieur Potter.

8)Le lieu de résidence du couple sera le château de Salazar Serpentard.

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-Eh bien voilà, s'exclama Joyeusement le ministre, l'affaire est réglée. Tu n'as plus qu'à signer mon garçon, ajouta-t-il en lui tendant le parchemin ainsi qu'une plume.

-J'ai dit que je voulais connaître les clauses du contrat, répliqua sèchement Harry, je n'ai jamais dit que j'accepterais.

-De toute façon tu n'as pas le choix, s'énerva Scrimgeour, alors tu ferais mieux de signer sans faire d'histoire.

-J'ai dit NON, hurla le survivant en se levant, les yeux flamboyant de rage.

-Harry…murmura Hermione inquiète en le retenant par un bras.

Le maître des ténèbres avait suivi l'entretient depuis le début avec, il devait l'admettre, une certaine appréhension. Il le voulait, mais de son plein gré…de préférence. Il avait guetté chaque réaction de son petit lion. Il l'avait vu soufflé de soulagement à la première clause, se retenir de rire à la deuxième,…puis il avait fermé les yeux à la troisième pour ne plus les ouvrir. Désormais il le voyait trembler de colère. Puis, sans aucun signe avant coureur, il le vit devenir soudain très pale, et se plier en deux. Sous la surprise il se leva, mais les deux membres de l'ordre levèrent leurs baguettes dans sa direction. Ses deux mangemorts firent de même. La sang de bourbe et son ami le Weasley étaient en train de soutenir leur ami. Ceux-ci étouffèrent un cri de surprise en voyant la chemise du survivant se tacher progressivement de sang.

-Par Merlin…Harry…Tu es blessé…murmura Hermione inquiète.

-Ne t'en fais pas, lui répondit Harry en tentant un sourire qui se transforma vite en grimace, c'est une vieille blessure qui s'est rouverte.

-Tu devrais peut-être la montrer à Madame Pomfresh, suggéra Ron.

-Non, ne t'inquiètes pas. Ca va aller. J'ai ce qu'il faut chez moi.

Voldemort avait suivi toute la discussion. Son petit lion était blessé. Il ne pu s'empêcher de sentir un petit pincement au coeur, qu'il se dépêcha d'oublier. Cette blessure datait probablement de l'attaque qu'il avait lancée sur Poudlard. Après tout, c'est la seule agression qui ai pu le concerner durant l'année. Il fit un signe à ses mangemorts, et ceux-ci baissèrent leurs baguettes. Leur geste fut imité par les deux membres du phénix. Tout le monde sembla se calmer. Harry s'était rassit sous l'œil inquiet de ses amis, et entreprit de continuer sa conversation malgré sa blessure.

-Donc, reprit-il avec une grimace, si je comprends bien, je n'ai pas le choix.

Ce n'était pas une question, juste une affirmation. Le gryffondor semblait réfléchir à grande vitesse et chuchotait avec ses amis. Mais le Lord ne s'en formalisa pas. Harry n'avait pas le choix, et il le savait. Il serait à lui. Même si pour ça, il devait patienter encore un peu.

-J'accepte, se résigna Harry, ce qui valut un sourire conquérant au ministre et un sentiment de plaisir sadique au seigneur des ténèbres, mais je désire changer « légèrement » les clauses du contrat.

Cette simple phrase fit grogner le ministre et intriga au plus haut point le lord.

-Tout d'abord, Je veux que cette paix concerne également le monde moldu. Qu'il n'y ai plus aucune attaque contre eux. Après tout, cette guerre ne touche pas seulement l'ordre du Phénix ou la communauté sorcière. Deuxièmement, je veux que mes amis puissent venir me voir quand ils le veulent et que je puisse également leur rendre visite quand bon me semble. Troisièmement, je veux que les elfes de maison aient des droits. Pour plus d'informations, ajouta-t-il en voyant les visages interrogatifs des personnes devant lui, veuillez vous adresser à la présidente de la SALE assise à mes cotés. Quatrièmement, je veux qu'il soit notifier que Voldemort n'a strictement aucun droit de m'attaquer ou de me faire du mal, et ce, de quelque manière que ce soit. Cinquièmement, continua-t-il alors qu'un sourire sadique naissait sur son visage, je réclame la démission de l'actuel ministre de la magie, j'ai nommé Monsieur Rufus Scrimgeour.

-COMMENT OSES-TU, hurla ce dernier en se levant de rage, je ne vois pas le rapport avec ce contrat.

-Voyez-vous monsieur le ministre, continua le gryffondor, vous êtes l'incarnation même de cette guerre. La communauté magique n'a plus besoin d'un auror à la tête du ministère s'il n'y a plus de guerre. Il faut quelqu'un de pacifique qui puisse recoller les morceaux. Et cette condition, ajouta-t-il en voyant l'air scandalisé du ministre, est non négociable.

-Je refuse, trancha le ministre.

-Je suis d'accord, répliqua le Lord de sa voix glaciale.

Harry ouvrit des yeux ronds. C'était la première fois que Voldemort prenait la parole, et il était d'accord avec lui. C'était une première. Si sa blessure ne lui faisait pas aussi mal, il en aurait probablement rit. Mais là, il souffrait trop. Il fallait vraiment que la réunion s'achève.

-Je suis d'accord avec toutes tes conditions Harry, continua Voldemort avec un sourire vainqueur, si tu n'as rien à ajouter, je crois que tu peux signer.

-Je suis désolé, mais je vais attendre que le nouveau ministre rédige le contrat. Je ne tiens pas à ce que ce mariage soit annulé et que la guerre reprenne. Je reviendrais le signer le jour de mes 17 ans, une fois que je serais majeur. Comme ça, personne ne pourra dire que j'ai été forcé.

Harry avait parlé en ne quittant pas une seule fois le lord des yeux. Celui-ci avait été impressionné par la prestance du jeune homme et par l'aura qu'il dégageait. Ses conditions, même si elles ne le réjouissaient pas, ne s'opposaient pas non plus à son «désir ». Il devait admettre que l'idée de changer de ministre était brillante. Cet incapable allait finalement se faire jeter du pouvoir sans aucune forme de politesse. Il n'était plus qu'un pion indésirable qu'il fallait éliminer. Mais surtout, Voldemort était heureux que le gryffondor n'ait pas contesté la clause concernant leurs relations sexuelles. Peut-être avait-il oublié. Compte tenu de sa blessure qui le faisait souffrir, c'était possible. Mais peu lui importait, il allait avoir son petit lion dans son lit au moins une fois pas semaine, et ça, ça valait toutes les clauses qu'il pouvait vouloir rajouter.

Harry s'était levé accompagné de Ron, Hermione, Lupin et Tonks. Il jeta un dernier regard à Voldemort. Mais le lord ne lisait plus, dans les deux émeraudes, autant de haine et de rage. Non, il y voyait de la tristesse. Probablement la tristesse de se faire humilier par ce contrat et de perdre sa liberté.

- On se rejoint le 31 juillet à 9h00 à la boutique de farce et attrape du chemin de traverse, fit Harry à l'intention du lord et de ses mangemorts. Là, nous pourrons discuter tranquillement avant d'aller signer les papiers au ministère. En attendant, j'espère qu'il n'y aura aucun mort à déplorer d'un coté comme de l'autre.

…………………………….A SUIVRE


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