Chapitre 2 : J'accuse

Harry n'avait jamais aimé les soirées de Noël. Du temps où il ignorait encore tout de son statut de sorcier, cette fête n'était qu'un jour comme tous les autres sauf qu'il se sentait encore plus mal dans sa peau de ne plus avoir ses parents pour le chérir comme la plupart des enfants à cette période de l'année.

Une fois entré à Poudlard, le mot Noël avait prit une toute autre signification. Il avait appris à passer cette journée avec ses amis, avec des proches qui le considérait comme membre à part entière de la famille. Il avait aussi découvert la joie de recevoir des cadeaux et le plaisir immense de pouvoir en offrir.

Mais cette année, plus que toutes les autres, Noël avait un arrière goût un peu rance que Harry avait du mal à supporter. Le goût de l'absence de son parrain décédé quelques mois plus tôt.

Le temps aura été bien injuste et cruel avec eux, ne leur laissant guère le loisir d'apprendre à se connaître. Deux ans … Deux ans seulement il leur aura été permis de vivre ensemble et encore…. Entre Sirius en cavale et Harry au collège ils avaient eut davantage une relation par correspondance écrite qu'autre chose. Ce qui ne voulait pas dire pour autant que Harry n'avait pas eut le temps de s'attacher à son parrain. Bien au contraire.

Sirius Black avait été pour Harry la bouffée d'oxygène qui lui manquait depuis longtemps. Il incarnait l'espoir de quitter un jour la maison lugubre des Dursley pour enfin retrouver un semblant d'affection paternelle. Il représentait pour Harry un soutient inestimable et dont maintenant il était privé.

C'est vrai que durant l'après midi il n'avait pas été tendre avec Drago en lui reparlant aussi durement de l'incarcération de son père à Azkaban mais il s'en fichait éperdument. Si Sirius était mort c'était à cause de Lucius Malefoy et de ses acolytes Mangemorts. Alors non, il n'allait pas se mettre à plaindre Drago.

On dit que les chiens ne font pas des chats et suivant ce proverbe Harry restait persuadé que Malefoy deviendrait un jour un fidèle serviteur de Lord Voldemort. Un de ses sbires prêts à obéir aux moindres ordres de son cerveau de dictateur sadique.

Harry avait déserté la Grande Salle dans laquelle se tenait la soirée de Noël. Toutes ces lucioles étincelantes, ses guirlandes épaisses et ses boules argentées ne faisaient que l'indisposer davantage. Il avait préféré se réfugier dans la chaleur de son dortoir, loin des discussions futiles et des filles qui le regardaient avec une envie à peine dissimulée.

Et puis finalement, trouvant son comportement fuyant pas trop courtois pour ses amis, il redescendit de sa cachette pour déguster en leur compagnie la succulente bûche de Noël préparée par les soins des elfes de maison. Chaque année c'était un pur régal, et Harry ne se lassait pas de la crème au beurre à la fois légère et onctueuse qui garnissait le biscuit.

Alors qu'il s'apprêtait à descende les dernières marches qui le séparaient de la Grande Salle, Harry fut stoppé par un attroupement d'élèves entassés les un sur les autres et qui bouchaient la sortie des escaliers. Il se demanda un instant ce qui avait bien pu se passer puis il repéra dans la masse la chevelure rousse de son ami Ron.

« Pardon. Pardon excusez-moi ! »

Il se fraya un passage avec difficulté alors que des brides de conversations lui arrivaient aux oreilles sans qu'il n'en comprenne vraiment le sens.

« Du sang partout

- C'est terrible

- Comment c'est arrivé ?

- Oh mon Dieu

- Qui a fait ca ? »

Finalement, après avoir bousculé la moitié des personnes réunies et s'être excusé une bonne cinquantaine de fois en moins de cinq minutes, Harry arriva à rejoindre Ron qui tenait Hermione par la taille.

« Qu'est ce que vous attendez là ?

- Je sais pas trop. Apparemment il y a eut un drame, se contenta de répondre Ron en tendant le cou pour apercevoir quelque chose.

- Un drame ? répéta Harry

- Oué on sait pas trop ce que c'est. Pansy Parkinson a déboulé dans la Grande Salle en chialant et elle criait qu'elle avait besoin d'aide qu'il fallait le sauver ou je sais pas trop quoi. »

Harry haussa les épaules et se hissa sur la pointe des pieds mais sa petite taille ne lui permit pas de voir autre chose que la chevelure d'une fille particulièrement grande qui était devant lui.

D'un autre coté, si drame il y avait, il trouvait ça honteux de s'agglutiner les uns sur les autres pour apercevoir les détails de la catastrophe. C'était presque à croire que les malheurs des uns faisaient le bonheur des autres. Ca lui faisait penser à un spectacle de l'horreur pour un public assoiffé de lubies perverses qui s'apprêtait à savourer et se repaître de sang.

« Venez, on s'en va, on n'a rien à faire ici.

- Attends deux minutes Harry !

- Mais Ron, Harry a raison ca me gène d'attendre ici. De toute façon d'ici demain Poudlard sera au courant de tout dans les moindres détails, allons-y ! »

Et joignant la parole au geste, Hermione tira sur la manche de son petit ami qui consentit à la suivre non sans bougonner de protestation.

« Ecartez-vous ! Poussez vous allez ! Laissez passer ! Dégagez ! »

La voix de Rogue résonnait dans le couloir subitement silencieux. Toutes les conversations, les chuchotements s'étaient tus et l'on entendait que la voix autoritaire de Rogue qui sommait aux élèves de s'éloigner du passage.

Et puis petit à petit, c'était des sanglots qui se firent entendre.

Automatiquement, Harry, Ron et Hermione firent volte face pour voir de quoi il s'agissait et comprendre pourquoi Rogue beuglait de la sorte.

Tous les élèves s'étaient écartés et une allée s'était dessinée dans laquelle Rogue avançait d'un pas vif.

Harry regarda une jeune fille de Serpentard. Elle pleurait à chaudes larmes dans les bras de son amie et il ne put s'empêcher de surélever un sourcil interrogateur quant à leur comportement étrange.

« Oh mon Dieu ! »

C'était la voix de Hermione et Harry la regarda un instant avant d'orienter son regard vers ce que son amie fixait intensément.

Derrière Rogue flottait dans les airs un brancard sur lequel était étendu Drago Malefoy.

Enfin, du moins c'est ce qui semblait à Harry car Drago était tout à fait méconnaissable.

Ses cheveux blonds habituellement bien coiffés et soyeux étaient teintés de sang qui les rendait poisseux. Du sang … Il en avait partout sur son visage, sur ses mains, sur ses vêtements.

Du sang encore. Il y en avait sur les mains de Madame Pomfresh qui pressait régulièrement un ambulatoire relié à un tuyau qui passait dans la bouche entrouverte de Drago.

Sa peau était encore plus pâle qu'à l'ordinaire si toutefois cela était possible et Harry n'avait aucun doute concernant le fait qu'elle devait être froide, glaciale.

Comme hypnotisé par ce spectacle morbide, Harry n'arrivait pas à détacher son regard du cortège médical qui conduisait certainement le malade entre les murs sécurisés de l'infirmerie.

« Qu'est ce que tu crois qui s'est passé ? demanda Ron en le tirant de sa torpeur

- Je….Je ne sais pas, bredouilla Harry tout en continuant de regarder le corps de son meilleur ennemi qui s'éloignait.

- Oh mon Dieu…. Tout ce sang… il va mourir…. »

Les derniers mots de Hermione firent à Harry l'effet d'un électrochoc.

Est-ce que Drago allait vraiment mourir ?

Que lui était-il arrivé pour qu'il saigne autant ?

Et s'il s'en sortait, aurait-il des séquelles ?

Piqué par la curiosité et le besoin d'avoir des réponses à ses questions, Harry s'élança à la suite de Drago et attrapa la manche de son Maître des Potions qui stoppa sa marche et le fusilla du regard

« Qu'est ce qui s'est passé professeur ?

- Potter ca ne vous regarde pas et vous nous faites perdre un temps précieux !

- Il … Il a été agressé ? Qu'est ce qu'il a ?

- Potter ! » éructa Rogue en se dégageant de l'étreinte de son élève.

Aussitôt, Harry sentir une main se poser sur son épaule et il se retourna pour voir une femme d'âge mur, ses longs cheveux dorés et bouclés attachés en queue de cheval. Ses lèves pulpeuses s'étendirent en un sourire doux.

Harry ne la connaissait pas mais il put reconnaître sans problème l'écusson de Sainte Mangouste qui ornait son pyjama bleu de travail où des taches de sang formaient des auréoles plus foncées par endroits.

« Nous devons soigner votre ami de toute urgence si nous voulons le sauver. Laissez nous faire notre travail où il mourra »

Puis elle écarta Harry du passage et ce dernier regarda une nouvelle fois le corps étendu de Malefoy l'éloigner de lui.

Les mots de la Médicomage résonnaient douloureusement à ses oreilles.

« Votre ami » avait-elle dit. Si seulement elle connaissait la nature de ses rapports avec Malefoy, elle serait bien surprise. Et puis d'ailleurs elle avait raison. On s'inquiète pour quelqu'un quand son sort lui importe quelque chose. Mais Harry n'en avait rien à faire de Drago. Après tout, il était le fils du bras droit de l'homme responsable de la mort de ses parents. Alors Drago pouvait bien crever la gueule ouverte, Harry n'irait pas pleurer sur sa tombe où il déposerait une gerbe de fleur ornée d'un ruban « RIP »

Mais paradoxalement, voir Drago dans un tel état avait fait naître en lui une totale confusion qu'il n'arrivait pas à s'expliquer. Sans savoir pourquoi, il voulait savoir ce qui s'était passé, savoir si Drago avait ou non une chance de s'en sortir.

Une main délicate se posa sur l'épaule de Harry et il ne put se retenir de sursauter surpris qu'on l'interrompe dans ses pensées.

« Ca va Harry ?

- Oui ! répondit-il à brûle-pourpoint.

- Tu …. as l'air étrange, se permit de lui faire remarquer Hermione. C'est Drago qui …

- Non ! Je vais bien et j'en n'ai rien à foutre de Malefoy. On va ailleurs ? On étouffe ici. »

Et sans attendre une réponse éventuelle de ses amis, il se fraya à nouveau un passage dans la foule pour quitter ce hall d'entrée bien trop surpeuplé et où l'odeur âcre du sang semblait imprégner l'air de la pièce.


Le lendemain matin, le 25 décembre, ce n'était pas les cadeaux reçus la veille qui étaient le sujet de conversation récurent à tous les élèves de Poudlard. Tout le monde parlait de Drago Malefoy et de l'incident qui lui été arrivé la veille. Son état de santé n'avait pas été précisé jusqu'à présent, laissant les élèves dans le doute et les amis du malade dans l'inquiétude la plus complète.

Loin de l'humeur joviale des fêtes de Noël, la Grande Salle était étrangement silencieuse alors qu'elle avait retrouvé son organisation habituelle à l'exception des décors de Noël qui restaient positionnés ici et là. Harry pensa d'ailleurs que dans le climat ambiant, ces décorations de luxe faisaient quelque peu tache.

Harry était occupé à tourner sa cuillère dans son porridge sans pour autant la porter à ses lèves pour manger quoique ce soit. Il n'avait pas faim, le repas du réveillon ayant été bien trop calorique et nourrissant. Et plus que tout, c'était l'accident de Malefoy qui lui coupait l'appétit.

« Harry ! fit la voix d'Hermione en l'extirpant de ses pensées sordides.

- Potter je n'ai pas toute la journée ! » résonna alors une voix familière

Harry se retourna et vit le professeur McGonagall vêtue de son habituel chapeau écossais qu'elle aimait porter les jours de grand froid.

« Désolé professeur je ne vous avais pas entendu…

- Dépêchez-vous de me suivre s'il vous plaît

- Mais…. Pourquoi ?

- Vous le saurez bien assez tôt ! »

La voix du professeur McGonagall était étrangement froide et son comportement vis à vis de Harry était fuyant.

Sans demander son reste, Harry la suivit dans les couloirs qui se succédaient les uns aux autres avant de s'arrêter devant la porte de l'infirmerie où sa directrice de maison l'invita à entrer d'un ton impérieux.

Harry était réticent et, pensant qu'il n'avait de toute façon pas le choix, il entra dans la pièce avant de s'immobiliser.

Devant lui, dans ce qui servait de bureau à la garde malade, se tenait tout un comité prêt à l'accueillir de leurs lèvres pincées, leurs bras croisés et surtout de leurs regards bien trop perçant.

« Entre Harry, ne sois pas impressionné, lui intima la voix mielleuse du Ministre de la Magie qui avait fait le déplacement pour l'occasion.

- Bonjour, bredouilla timidement Harry avant d'entrer dans la pièce.

- Harry excuse-nous de t'interrompre durant ton petit déjeuner mais nous devions nous entretenir de toute urgence avec toi, commença le directeur de Poudlard. Tu imagines bien que la situation est critique après les événements qui se sont passés hier soir et il nous fallait au plus vite une réponse aux questions que les parents d'élèves ne vont pas tarder à nous poser à savoir : Est-ce que leurs enfants sont encore en sécurité au sein de l'école ?

- Oui. Mais je ne comprends quel est vraiment mon rôle dans cette histoire. »

L'éclat de rire sarcastique du professeur des potions fit l'effet à Harry d'un choc électrique. Pourquoi se permettait-il de rire de la sorte en une situation tout aussi sombre ? Et que signifiait ce rictus méprisant qu'il affichait sur son visage. Il donnait l'impression d'en savoir bien plus qu'il ne le laissait croire et son sourire moqueur ne faisait que soutenir cette hypothèse.

« Contentez-vous de répondre à nos questions Potter ca sera déjà pas mal ! » trancha le professeur McGonagall alors que Harry la détailla avec surprise

Ce n'était pas dans les habitudes de sa directrice de maison que de se montrer si froide et si distante à son égard. En général, dans les situations délicates, c'est elle qui apportait un soutien à Harry en lui adressant l'ébauche d'un sourire et du moins en cessant de l'appeler par son nom de famille.

Madame Pomfresh s'approcha d'un rideau blanc qui était fermé et qui masquait ce qui Harry savait être la rangée de lits qui constituait cette infirmerie.

D'un geste brusque, elle rabattit le drap permettant à Harry de voir un lit sur lequel Drago Malefoy était allongé relié à tout un tas de machines complexes émettant des bip plus ou moins réguliers alors que des potences auxquelles étaient suspendues des potions savantes diffusaient à intervalle constant leur principe actif dans les veines du malade.

Comme la veille son teint était blême à faire peur mais cette fois ci son corps nettoyé de tout ce sang lui donnait presque l'impression qu'il dormait paisiblement. Si toute fois on ne prêtait pas attention à toutes les machines qui semblait te tenir en vie.

« Il … Il va bien ? demanda Harry plus par politesse qu'autre chose.

- Comme si cela vous importait quelque chose Potter ! » éructa Rogue en le dardant avec mépris.

L'infirmière ne lui laissa pas le temps de répondre qu'elle expliquait déjà l'état de santé du patient.

« Non, Potter il ne va pas bien. Monsieur Malefoy est dans le coma et nous ne sommes pas en mesure de dire s'il en sortira un jour ou non.

- Qu'est ce qu'il a eut ? se permit de demander Harry

- Potter arrêtez vos conneries et ….

- Séverus ! S'il vous plaît calmez-vous ! » coupa la voix de Dumbledore alors que Harry était complètement perdu, ne comprenant pas ce qui se passait.

Quand le calme fut de retour l'infirmière reprit ses explications :

« Il a été poignardé dans le dos à cinq reprises avec ce qui semble être un couteau de boucherie. Le genre de couteau qu'utilisent les elfes de maison de l'école pour la préparation des repas. Suite à ses blessures Monsieur Malefoy a perdu connaissance et fait une hémorragie importante. D'autant plus importante qu'il n'a pas été secourut immédiatement. Il a perdu énormément de sang privant son cerveau de tout ce qui lui était vital. Quand bien même Monsieur Malefoy viendrait à sortir du coma, nous sommes en droit de nous demander quel sera l'état de gravité des séquelles.

- Mais… poignardé. Qui a put faire ca ? demanda Harry quelque peu surpris par ces révélations

- C'est là que vous entrez en œuvre Potter ! » grogna Rogue avant de lui tendre un morceau de parchemin

Harry fit quelque pas pour s'approcher de son professeur et prendre le morceau de papier qu'on lui tendit et sous le regard des autres personnes présentes dans la pièce, il déroula le parchemin pour analyser son contenu.

Au premier abord, le papier était froissé et Harry fut surpris d'un voir des taches écarlates le recouvrir en grande partie.

« On l'a retrouvé dans la poche du pantalon de Drago » affirma le professeur McGonagall ce qui expliquait que le parchemin était souillé de sang.

Puis Harry ne put retenir un hoquet de surprise lorsqu'il reconnut sa propre écriture s'étaler sur le papier et former des phrases qui, au fil de sa lecture, ne faisait que l'effrayer davantage :

« Malefoy

Je dois te parler, c'est important.

Ce soir, pendant le bal de Noël, disons vers 22h30 dans la salle de sortilège désaffectée.

Seul …

Potter »

Les yeux de Harry s'écarquillèrent alors qu'il cherchait dans l'assistance un soutient qu'il ne trouva jamais. La présence de ce simple morceau de papier dans la poche de Malefoy et le fait que ce soit bien son écriture qui y figurait faisait de lui… un suspect.

Et si tout le monde s'était déplacé, si on l'avait convoqué ici, c'était pour savoir si, oui ou non, il était bien la personne ayant poignardée Malefoy.

Tentative d'homicide volontaire …. Tentative de meurtre

Voilà de quoi on l'accusait sans détour…

« Que faisiez vous hier soir dans les alentours de 22h30 Potter ? »


Kikoo !

Voilà ( enfin ) le chapitre 2 de cette fiction. Alors qu'est ce que vous en avez pensé ? Allez dites moi tout dans votre review !

Je suis en train d'écrire le chapitre 3 mais je ne peux encore pas vous donner de date concernant la publication. Je m'en excuse.

Bisouxxxxx

Dopamine

RAR pour les anonymes :

Padfootya : Naaaaaaaaa je ne veux pas mourir moi ! Je suis encore jeune, si pure, si innoncente… Tu ne vas pas me tuer quand même lol. C'est cool ! tu suit quasiment toutes mes fictions. Ca me fait super plaisir ! Je te dis à vendredi (ou jeudi) pour la suite des Silences de Jade ! Bisouxxx et encore merci

Léon : Du Lolita Pille ? Je ne connaissais pas et je suis allée me renseigner sur le net. Tu me compare à une auteur publié ( avec le talent en plus dis tu…) peut être que je devrais me lancer dans mon propre ouvrage et le donner aux éditions lol. En tout cas merci à toi

Lyly : merci tout tout plein de lire également cette fiction. A bientôt pour la suite des Silences de Jade