Titre : Plus c'est petit, plus c'est mignon.

Genre : Humour/Romance ! Première fois que je m'y essayais ! (première fic tout court en fait !)

Disclaimer : Pas à moi, tout à JKR ! Je me fait pas d'argent et c'est bien dommage . Si Drago est à vendre, j'achète !

Notes : Et ben le voilà enfin… Le dernier chapitre ! Le huitième ! Il est composé de la fin de l'aventure et de l'épilogue. A ce propos, quand je l'imaginais, je le trouvais super drôle… Bon, ben pas tant que ça en fait . Enfin vous verrez bien…

Notes 2 : Merciiiiiiiiii à tout les rewiewers ! 50 rewiews ! 50 ! J'en reviens pas ! C'est le plus beau des cadeaux ! Ne vous arrêtez pas en si bon chemin !

Bonne lecture !

Chapitre 8 : Plus c'est grand, plus c'est intéressant !

« Elle est vraiment très laide… » commenta Drago après quelques minutes de silence.

« Hein ? Qui ça ? »

« La gargouille. C'est impressionnant de voir combien les sorciers du Moyen Age pouvaient avoir des goûts exécrables en matière de décoration intérieur… »

La voix du jeune homme était pâteuse, comme s'il sortait d'un profond sommeil. Hermione ne s'en étonna pas. Elle savais pertinemment que les venins des araignées étaient conçus pour paralyser les victimes et les plonger dans la une catatonie importante.

« Evite de t'endormir. » lui recommanda-t-elle. Elle se voyait assez mal le porter pour aller voir Dumbledore si jamais il perdait conscience.

« Pourtant j'en ai drôlement envie… Mais je vais éviter de jouer à la Belle aux Bois Dormants. »

Hermione sourit, elle n'aurait pas refusé de prendre le rôle du prince de la Belle dans ce cas de figure. Elle tomba dans d'agréables pensées tandis que Drago s'agitait à côté d'elle pour s'asseoir plus confortablement. Ses traits étaient plissés, comme s'il était contrarié. Hermione ne savait pas si c'était parce qu'il tentait de rester éveillé ou bien si c'était sous l'effort de la réflexion.

« Pourquoi… entama-t-il, Pourquoi avoir peur que je te repousse ? C'est ridicule. C'était couru d'avance… »

« Je sais bien, souffla-t-elle en un soupir, mais j'avais de bonnes raisons, crois moi. »

Drago sembla réfléchir un peu.

« Honnêtement, sans le problème en potions, je pense que je t'aurais jeté… Méchamment ! ajouta-t-il après coup. Même si j'en avais pas envie au fond… »

Hermione ouvrait grand ses oreilles. Dans sa faiblesse, le Serpentard n'avait même plus la force de mentir ou de cacher ses sentiments. Elle se devait d'en profiter. Elle en assumera les conséquences plus tard. Elle relança donc la discussion.

« Tu n'en avais pas envie ? Même avant ?! »

Il hocha la tête au ralentit.

« Ouais… Je sais pas trop pourquoi. P't'être que je t'aimais bien déjà avant… »

A l'écoute de ces mots, Hermione dut se faire violence pour ne pas se lever sur le champ et entamer une danse de la victoire débridée en chantant 'Il m'aime bien euh ! il m'aime bien euh ! nananananèreuuuuuuuuuh !!!'

« Et tu m'aime bien comment ?»

Sa phrase était particulièrement puérile mais elle ne put s'en empêcher, voulant tout savoir à tout prix ! Puis pour une fois que Drago n'était pas vraiment maître de lui même, il fallait qu'elle en profite !

« Comme ça. »

En un mouvement mal assuré, il se pencha au dessus d'elle et posa un baiser sur ses lèvres. Quand il se recula, elle garda les yeux fermés, comme pour se persuader qu'elle ne rêvait pas. Elle resta un moment comme ça, savourant infiniment cet instant, se passant l'évènement en boucle, comme un film derrière ses paupières.

Mais elle les ouvrit prestement quand elle entendit l'objet de ses pensées partir dans un fou rire monumental. La bouche ouverte de stupéfaction, elle le regardait se tenir les côtes alors il qu'il se roulait presque par terre, secoué par des hoquets silencieux.

« Mais,… pour…, balbutia-t-elle, Qu'est-ce qu'il se passe ? »

« Ben…, je viens de me prendre le premier râteau de ma vie, et je t'en veux même pas » annonça le jeune homme en essuyant les larmes qui perlaient à ses yeux.

Un râteau ? Quel râteau ? Hermione ne comprenait pas. Puis la lumière se fit dans son esprit embrumé par le bonheur. Sa réaction pouvait être effectivement prise pour une réaction de rejet. A la limite, si on était tordu. Elle regarda le Serpentard qui ne parvenait toujours pas à s'arrêter de rire… En même temps, se dit-elle, Malefoy est tordu, drogué même. Pour lui faire comprendre qu'il avait tort sur toute la ligne, Hermione utilisa l'argument le plus convainquant de son répertoire.

Elle saisit Drago par les épaules et lui roula la pelle du siècle. Prenant bien son temps, elle lui fit comprendre que non, définitivement non, il ne s'était pas prit de râteau.

Elle reprit son souffle après une longue minute d'extase et contempla avec un sourire amusé (et un peu gêné, il fallait l'avouer…) la mine ébahit du garçon.

Avant même qu'il ne puisse reprendre ses esprit, elle installa d'autorité sa tête sur ses genoux et ronronna presque quand il se mit à lui caresser doucement les cheveux.

Ils restèrent un moment dans cette position, presque sans bouger, savourant ces instants simples.

Puis Hermione commença à s'ankyloser. Elle remua un peu puis finit par se relever tout à fait. Elle se retourna vers Drago, le regarda et poussa un long soupir de déception.

Le jeune homme s'était endormie…

En observant ses traits tirés et son teint cireux elle décida de ne pas le réveiller tout de suite. Il avait besoin de repos, et de soins ! Doucement, elle releva le bas de son pantalon et analysa la blessure. Apparemment, elle ne s'était pas infectées, elle en fut soulagée.

Hermione se redressa complètement et fixa les yeux vides et vaguement menaçants de la gargouille qui celait l'entrée du bureau de Dumbledore.

« Alohomora ? » tenta-t-elle. Rien.

« Sésame, ouvre-toi ? Shazam !? Abracadabra ??? » Aucune réaction.

Il semblait pourtant à la Gryffondor que Harry lui avait un jour révélé le genre de mot de passe qu'affectionnait le directeur. Elle fouilla dans sa mémoire. Il fallait qu'elle trouve !

Un groupe de mot s'imposa d'un coup dans son esprit. Un mot de passe qu'Harry avait déjà utilisé. 'Suçe-Acides'… Des sucreries ! Les codes sont des noms de sucreries ! Elle s'en souvenait maintenant.

« Euh… Malabar ? » Non, elle était vraiment stupide ! Des sucreries sorcières évidemment. Le problème, c'était que si Hermione savait des tonnes de choses aussi diverses que variées, elle n'était pas très calée sur la gastronomie des adolescents sorciers…

« Dragée surprises de Bertie Crochue ? Sorbet citron ? Sorbet orange ? Nid de cafards, Fizwizbiz ? »

Comme rien ne se décidait à fonctionner, Hermione tenta des friandises moins académiques.

« Pralines longue-langue ? Crèmes canari ? Nez-en-sang ? Euh, non… Dragées Nez-en-sang ? »

Toujours rien. La statue ne remuait même pas un de ses cils marbrés.

« Et bien… Hem… Ouvre-toi s'il te plait ? » Elle commençait à être en panne d'inspiration.

« Bulles baveuses ? Patacitrouilles ? Fondant du chaudron ? débita-t-elle à toute allure. Oh ! Ca m'énerve ! »

Drago fut réveillé en sursaut par cet éclat.

« Hein ?! Qu'est-ce qu'il se passe ??? »

« Oh ! Désolée. Je ne voulais pas te déranger… s'excusa Hermione, Mais cette gargouille m'exaspère ! »

« Pourquoi ? » Il était encore fatigué et apparemment, faire des longues phrases était au dessus de ses forces.

« Parce que je sais que cette ?!?!? de ?!?!? de porte s'ouvre avec le nom d'un bonbon et que je ne le trouve pas ! »

«Ah… »

« Mais aide-moi ! »

« Comment ? »

« En disant des noms de sucreries bien sûr ! Des sorcières ! Tu en connais sûrement plus que moi ! »

« Euh… Chocogrenouille ? »

Hermione se tourna vivement vers lui pour voir si par le plus grand des hasards, il ne se moquerait pas d'elle. Elle s'apprêtait à lui demander vertement si « Chocogrenouille » était le plus original de tous les noms de son répertoire. Mais elle fut brusquement coupée dans son élan par un son grinçant et assez équivoque : la gargouille venait de se déplacer dans son dos ! Drago en resta bouche bée.

« Il… Tu n'avais pas pensé aux chocogrenouilles ?!? »

Elle s'abstint de répondre mais eut la bonne grâce de rougir jusqu'à la racine de ses cheveux. Elle se contenta donc de l'aider à se lever et ils montèrent tout les deux sur la plate-forme qui les éleva magiquement jusqu'au saint des saints de Poudlard. C'était main dans la main qu'ils pénétrèrent dans le bureau de Dumbledore.

Ils étaient si petits qu'à leur échelle tout paraissait féerique. Les étranges objets alambiqués que leur professeur aimait particulièrement étaient semblable à de formidable sculptures, le bureau était aussi grand qu'une montagne, tout en imposait.. Mais le plus formidable dans tout cela, c'était Fumseck. Ni Drago ni Hermione n'avait auparavant rencontré le magnifique phénix. Il ressemblait à un monstre tout droit sortit des légendes. Aussi impressionnant qu'un dragon endormi, gardant à jamais la pièce la plus importante du bureau. Son maître. Albus Dumbledore en personne.

Le directeur qui, tel un géant, les regardait arriver vers son bureau à travers ses élégantes lunettes en demi-lunes. On pouvait lire la bienveillance sur son visage… Au moins au même titre que la consternation à la vue de deux de ses plus brillants élèves réduits à la taille du plus petits de ses longs doigts fins.

Sans hâte, il se leva et contourna son bureau. Il s'agenouilla devant les lilliputiens et tendit les mains.

« Je ne monte pas là-dessus ! » annonça Drago d'un ton péremptoire.

« Et pourquoi donc ? » s'étonna Hermione.

« 'Fais pas confiance aux vieux Gryffondors barbus… »

Hermione pensa avec humeur qu'elle aurait mieux fait de le bâillonner… Dans son délire, le Serpentard venait d'insulter le plus grand sorcier de tout les temps. Prenant son mal ( son mâle… ) en patience, elle décida de manœuvrer avec tact.

« Tu veux rester petit toute ta vie ? »

« Nan. »

« Alors il faut que tu montes… »

« Ah… »

Sans faire plus de difficultés, il avança et ils purent s'installer sur la paume ouverte de Dumbledore. Celui-ci, sans prononcer aucun mot, les plaça avec délicatesse sur son bureau et fit un léger geste de sa baguette.

« Un sortilège informulé… » murmura Hermione.

« C'est exact miss, répondit le directeur, amusé par la sagacité de son élève, J'ai atténué le son de ma propre voix et augmenté les votre. Avec mon ton habituel, la force des ondes sonores risquerait de vous blesser. »

Hermione acquiesça pour elle même, déçue de ne pas y avoir pensé seule, tandis que Dumbledore eut un nouveau geste de sa baguette. Un fantôme surgit alors de nulle part pour se placer devant celui qui l'avait appelé.

« Artis, veuillez aller chercher le professeur Rogue. Dites lui de venir me rejoindre ici et que j'adore les chocogrenouilles »

Le fantôme hocha de la tête, nullement surpris par le message et traversa le mur pour aller s'acquitter de sa tache de messager.

« Bien, nous n'avons plus qu'à attendre l'arrivée du maître des potions… annonça Dumbledore, satisfait. En attendant, racontez moi ce qu'il s'est passé depuis votre disparition d'hier soir… »

Sur ces mots, il croisa devant lui ses longues mains et se prépara à écouter.

Drago, alangui, se contenta de s'asseoir et laissa à Hermione le soin de conter toutes leurs aventures. Néanmoins, il remarqua quand même avec surprise que dès le début du récit, elle rejeter uniquement sur elle même l'entière responsabilité de l'accident alors que, de son point de vue, tout était de sa faute. Il rétablirait la vérité plus tard, décida-t-il mollement… Sans que le jeune homme ne vit le temps passer, Hermione était arriver au passage de l'araignée et décrivait le passage où il s'était fait blesser, héroïquement d'après elle. A ce moment seulement, Dumbledore interrompit la Gryffondor.

« Une scytodidae ?! Vous êtes sûre miss ? »

« Oui monsieur le Directeur. Certaine. »

« Cela est fâcheux. Mr Malefoy, montrez moi votre jambe. »

Lentement, Drago remonta la jambe de son pantalon et exposa la blessure à la lumière. Dumbledore fronça les sourcils.

« Une nuit à l'infirmerie ne sera pas superflue il me semble, mais Mrs Pomfresh ne devrait pas avoir de difficultés à régler cela… »

Il parut réfléchir quelques instants de plus mais encouragea Hermione à continuer son récit. Elle ne se fit pas attendre et termina rapidement l'histoire.

Le silence durait depuis plusieurs minutes alors que Rogue surgit en trombe dans le bureau. Il était essoufflé, comme s'il venait d'exploser le records de sprint au 100 mètres.

« Où est-il ?! » S'exclama sans attendre le professeur.

« Juste ici Severus » indiqua gracieusement Dumbledore.

Rogue se précipita alors à l'endroit annoncé et sortit rapidement hors de sa poche une petite fiole remplie d'un liquide violet. Sans perdre une seconde de plus, il la manipula avec précautions et en versa une goutte seulement sur la tête de Drago.
Ce dernier ne fut nullement mouillé, mais retrouva immédiatement son mètre 80 avec un 'pop' sonore et se retrouva assis sur le bureau du directeur, pratiquement sur ses genoux !

Le Serpentard rougit violemment et descendit aussi rapidement que possible du meuble. Une fois sur ses pieds, il vacilla un peu, en équilibre précaire, avant que Severus Rogue ne se précipite pour l'aider.

« Que se passa-t-il Drago ? Tu es blessé ? Que.. »

« Severus… » l'interrompit le vieil homme.

« Quoi ? »

« Il me semble que vous ayez oublié miss Granger… »

« Hein ? »

La dite miss Granger fulminait d'impatience sur le sous main du directeur, aussi pressée qu'on peut l'être de retrouver elle aussi sa taille d'origine.

Le regard de Rogue se posa enfin sur elle. Il retint un moue dégouttée, et avec un soupir de regret inaudible, il déboucha de nouveau sa fiole et versa une goutte de la potion miracle sur la tête de la jeune femme.

Une fois sa taille retrouvée, elle sauta joyeusement au bas du bureau et alla se placer aux côtés de Drago sous le regard franchement désapprobateur et agacé du directeur des Serpentards.

« Mr le Directeur, j'estime qu'il est urgent d'envoyer Mr Malefoy à l'infirmerie. L'état de sa jambe est préoccupant. » annonça-t-il, soucieux d'éloigner son protéger de la sang de bourbe.

« Excellente idée, Severus »

« Je l'accompagne ! » s'exclama Hermione.

« J'allais vous le proposer Miss. Vous aiderez votre camarade à se déplacer. »

« Je peux m'en charger… » grinça Rogue.

« Je n'en doute pas… » répondit doucement Dumbledore sans pour autant modifier sa proposition.

Ils sortirent donc tout les deux, suivis de près par un maître des potions fulminant. Ils étaient dans le couloir quand Drago ouvrit enfin la bouche pour s'adresser au professeur.

« Comment avez-vous su notre état ? Le fantôme ? »

« Non… Hier soir, j'ai tout simplement remarqué les bris de verre et les affaires non rangées de Granger. Je lui avais demandé la potion Minimalis. Il n'a pas été compliqué d'établir le lien. J'ai donc immédiatement préparé l'antidote adéquat… »

Drago acquiesça silencieusement devant la logique du raisonnement tandis que Rogue se murait dans le silence.

Le groupe parvint bientôt à l'infirmerie et Mrs Pomfresh se mit tout de suite à caqueter comme une poule tandis qu'elle s'occupait à coucher le Serpentard et préparait tout ce qui aurait pu lui être utile. Rogue quitta rapidement la pièce, enfin rassuré sur le sort de son élève, mais Hermione fut aussi inébranlable qu'un roc quand l'infirmière lui demanda de sortir. Non, elle resterait jusqu'à ce que Drago soit rétabli ! Après quelques hurlements, d'un côté comme de l'autre, Pomfresh céda et Hermione alla enfin s'installer près du blessé.

La harpie lui avait donné un somnifère et il s'était immédiatement endormi pour un sommeil réparateur. Hermione tendit la main et replaça les mèches blondes qui étaient tombées sur son front. Machinalement, elle garda sa main sur la tête du jeune homme et continua à lui caresser les cheveux tout en réfléchissant.

Elle se demandait comment il réagirai à son réveil. Aurait-il tout oublié à cause de l'araignée ? Pire, allait-il regretter ? Hermione espérait de tout son cœur que ça ne se passerait pas comme ça. Il avait eu l'air si sincère !

Elle resta longtemps dans cette position. Ses pensées tourbillonnaient follement dans son crâne. C'était comme si elle effeuillait mentalement tout un champ de pâquerettes. Il m'aime vraiment ? Ou pas du tout ? Il me détestera ? Il m'aimera ? Un peu ? Beaucoup, à la folie, passionnément ?!? Pas du tout… ? Y penser même la faisait souffrir.

Sans même s'en rendre compte, et pensant toujours à ses histoires de cœur, Hermione s'endormit.

OoOoOoO

« Hermione… Tu es lourde… »

En entendant sa voix, elle se réveilla en sursaut et se rassit correctement sur sa chaise, les plis des draps encore imprimés sur sa joue. Le corps enfin libéré de la belle endormie, Drago put se redresser dans son lit et s'étirer.

« Hey ! se réjouit-il. Ca fait plaisir de retrouver sa jambe ! »

« Tu vas mieux ? » s'inquiéta Hermione.
« Impeccable ! Je suis même de bonne humeur ! Mais je crois bien que te retrouver allongée sur moi y est pour beaucoup ! »

Il la regarda en souriant et elle sentit ses craintes s'estomper peu à peu. Un sourire orna le visage rayonnant de la Gryffondor quand elle comprit qu'une nouvelle fois, ses peurs étaient sans fondements. Elle se leva pour aller s'asseoir sur le lit, presque sur les genoux de Drago.

« Tu te rappelles bien de tout ce qui s'est passé hier, vérifia-t-elle quand même, les venins d'araignée sont parfois amnésiques… »

« Et bien…, réfléchit le jeune homme. Je crois me souvenir qu'une certaine Gryffondor avait peur d'un méchant Serpentard… »

« Plus maintenant ! »

« Vraiment ?!? C'est bien dommage ! »

Hermione sourit à nouveau et planta un baiser sur les lèvres de Drago.

« Et ça ? Tu t'en rappelles ? »

« Tu m'expliques comment j'aurais pu oublier ??? »

A ces mots, elle eut un petit rire, étouffé par des lèvres qui prirent les siennes.

Pour la première fois enfin, leurs baiser fut entièrement partagé. Pendant de longs instants qui parurent trop courts, aucun mot ne fut prononcés.

Il finirent par s'écarter, comme à regret, et à bout de souffle. Drago contempla Hermione intensément, une lueur perverse brillant au fond de son regard d'acier.

« Tu me donnes des idées Granger… »

« Quoi comme idées ? » demanda-t-elle, mi-inquiète, mi-amusée.

« Hum… Tu verras bien ! Mais n'oublie pas que tu as une dette envers moi ! »

« Tu rêves là ! »

« J'avoue, un peu oui… Mais tu as promis. Tu as accepté que je te demande une chose si je t'emmenais dans la grande salle. Je l'ai fait ! A toi de remplir ta part du contrat ! »

« J'ai aussi dit 'dans la mesure du raisonnable' ! »

Il eut alors un léger sourire en coin qui ne laissait présager rien de bon… (enfin, question de point de vue ) .

« C'est quoi raisonnable, Granger ? »

OoOoOoO

« Nooooooooooon ! T'as pas le droit de t'arrêter là ! »

« Il est temps que tu dormes pourtant » tenta Harry, conciliant.

« Mais je veux PAS dormir ! Sean et moi on veut connaître la suite de l'histoire de papa et maman ! »

Harry jeta un coup d'œil fatigué à Sean. Le garçonnet de trois ans dormait déjà, couché entre deux énormes peluches qui le faisaient presque disparaître.

« Regarde Elie, ton frère dort déjà et tu vas faire pareil pour pas le réveiller… »

« Nan ! Même pas vrai il dort pas ! »

Le survivant se demanda pour la énième fois de la semaine si il allait survivre à cette furie blonde. Elie était une mini Malefoy de cinq ans totalement infatigable.

Le baby-sitter maudit les parents de lui avoir laissé leurs deux monstres pour la semaine. Lune de miel ! C'est bien beau tout ça mais ça ne devrait pas devenir un calvaire pour les autres ! Et puis quelle lune de miel ? Ils n'y ont pas le droit d'abord ! Ils ont pêchés avant le mariage. Harry tient une des deux preuves entre ses bras.

Il s'apprêtait à coucher le fils de son ex-pire ennemi quand une tornade surgit dans la chambre et vient s'harponner dans son dos. L'ancien Gryffondor prit quand même le temps de coucher le bambin avant de sortir de la pièce avec une superbe démarche en canard du à l'espèce de bébé Koala accroché à lui. Il ferma soigneusement la porte et chuchota :

« Elie, lâche moi ! »

« Nan. »

« Si. Il faut aller dormir. »

« Nan »

Harry soupira longuement. Il n'avait jamais voulu d'enfant. Il savait pertinemment qu'il était incapable de les gérer. Des dragons, des mangemorts, des acromentules, des sphinx, des serpents géants, pourquoi pas ? Il les affrontait avec courage. Mais une Elie Malefoy et il criait grâce.

Il avait harcelé Hermione les deux premiers jours pour la forcer à revenir au plus vite, inventant toutes sortes de maladies immondes et purulentes qu'avaient attrapé sa progéniture. Mais rien à faire. Ils n'avaient rien voulu savoir. La dernière foi qu'Harry avait osé abuser de leur patience, c'était Malefoy lui même qui lui avait répondu. Il en grimaçait encore en se remémorant la virulence du blond à l'autre bout du fil. Les années avaient passées depuis Poudlard mais Drago n'avait rien perdu de sa verve.

« Tu ne veux toujours pas descendre ? »

« Nan. »

« Tu sais dire autre chose que 'non' ? »

« Nan. »

La fillette s'amusait comme une folle. Il la sentait rire dans son dos.

« Je descend que pour une chose. »

« Quoi ? » demanda Harry, plein d'espoir.

« Tu finis l'histoire ! »

« Mais elle est finis, Elie ! »

« Nan nan. T'as même pas raconté comment moi et Sean on est arrivés ! »

De surprise, Harry se retourna brusquement pour dévisager l'enfant, puis il se rappela que ladite enfant étant accrochée à lui, il pouvait bien se retourner tant qu'il voulait.

« Comment vous êtes arrivés ? Et bien… ahem… Avec la cigogne bien sûr. Celle qui t'a emmené à tes parents… »

Elie éclata de rire et lui tapa la tête avec ses petites mains.

« Pff ! Tu sais même pas comment on fait les bébés !

« Parce que tu sais toi !?! » s'exclama Harry, oublieux de Sean qui dormait à quelques mètres de là.

« Ouais. C'est papa qui m'a expliqué. Il m'a même fait un dessin ! »

Le prude et célibataire, mais courageux, Griffondor ouvrit la bouche en un bel « oh ! » muet de stupéfaction et se dit que Malefoy n'a pas et n'aura jamais la mesure des choses ! Expliquer ça à une gamine de cinq ans ! Non mais vraiment ! Connaissant Hermione, les journées ne devaient pas souvent être calmes…

« Et ta mère le sait ?»

« Bah oui elle sait, sinon j'aurais pas née ! T'es bête ! »

« Non, est-ce que Hermione sait que ton papa t'a expliqué ? »

« Nan, c'est un secret. » La fillette eu soudainement peur « Dis, tu lui diras pas, hein ? »

« Non non » marmonna Harry.

Le dire à Hermione signifiait lui avouer comment le sujet était venue dans la conversation. Il n'était pas sur que le couple apprécierait de savoir que le parrain de leur fils avait révélé toute leur rencontre.

« On va faire un jeu, d'accord ? » Annonça brusquement Harry en un éclair d'inspiration.

« Ouais ! »

« C'est celui qui va le plus vite dans la chambre qui a gagné ! »

En un hurlement de guerre féroce, la sangsue humaine se détacha du dos d'Harry, bondit sur ses pieds et se rua à toute vitesse dans le couloir du manoir Malefoy.

Harry la suivit d'un pas plus nonchalant, enfin débarrassé d'un poids inopportun.

« J'AI GAGNEE !!! »

« Chut ! »

Harry chercha désespérément une idée.

La trouva.

« Bravo. Maintenant la suite du jeu ! »

« Je vais encore gagnée ! »

« Tu es sûre ? »

« Yep ! »

« Moi je penses que tu vas perdre… »

« Et ben non ! Même que je vais encore gagner. »

« On vas voir ça… »

« C'est quoi la suite du jeu, Harry ? »

Elie trépignait sur place, pressée d'en découdre. Dans cette attitude, le jeune homme revoyait son père avant un match de quidditch dont il voulait absolument obtenir la victoire ou encore sa mère qui sautillait de la même manière qu'en elle se trouvait face à un exercice particulièrement ardu.

« Le jeu c'est : Celui qui s'endort le plus vite à gagné ! »

La fillette commença à crier son indignation de s'être fait avoir de la sorte mais Harry ne lui en laissa pas le temps. Il la saisit promptement dans ses bras et la mit dans son lit.

Une fois la tête posée sur l'oreiller, Elie Malefoy Granger cessa de se débattre, comme soudainement vidée de son énergie. La nounou en profita pour la border. Il avait presque finit et s'apprêtait à sortir doucement de la chambre quand elle l'interpella une dernière fois.

« Harry… »

« Quoi ? »

« Demain, tu nous raconteras une autre histoire ? »

Harry soupira par anticipation. Il allait encore devoir raconter la version revisitée de Blanche Neige. Brillante idée qu'il avait eu de remplacer les nains par des gens qu'Elie connaissait. Depuis, il devait inventer une nouvelle variante tout les deux jours.

« Quelle autre histoire ? » demanda-t-il avec lassitude.

« Celle que raconte toujours mon papa. »

Allons bon, il allait devoir revisiter les contes selon Malefoy, il craignait le pire…

« Oui Elie. Laquelle ? »

« Celle où Roro il tombe dans les pommes quand il voit papa et maman ensemble… »

Elle s'était presque endormie, Harry du se faire violence pour ne pas rire tout haut. Roro, comprendre Ron bien sûr. Ainsi Malefoy racontait ce genre d'épisode à ses enfants. Il ne pouvait qu'approuver, il est vrai que ça avait été trèèèèèèèès drôle !

Décidemment, père ou pas, Drago Malefoy resterait toujours le même…

OoOoOoOoOoOoO FIN ! OoOoOoOoOoOoO

Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! J'ai fini une deuxième fic ! Meugnifique ! Superbe ! Allez, défoulez-vous pour ce tout dernier chapitre ! Rewiewez à foooooooooond !

Mais avant tout, j'espère que ça vous a plus. Que je ne vous ai pas trop fait attendre, ni trop ennuyé .

Merci de tout cœur de m'avoir suivie jusque là !

Ciao tutti !

Grazie Mile !

Votre fidèle serviteuse, Lokky.

PS : Hep, toi là ! J't'ai vu ! T'allais partir sans rewiewer ! Paaaaaas bien ! S'il te plait pense à moi ! .