Fic traduite, version original de "Call of Duty" écrite par gothraven89 Don Eppes a toujours pensé que son petit frère n'était pas bon pour garder un secret. Il se trompait totalement, son travail pour la NSA n'est pas le seul secret de Charlie.

Disclamer : Tout ce qui suit ne m'appartient pas. L'histoire appartient à gothraven89 qui et l'auteur original, moi ne suis que la traductrice alors tous les mérites du scénario lui revient à lui et pas à moi.

Chapitre 1 : Fête à Damas

Don a toujours dit que je n'étais pas bon lorsque venait le temps de garder des secrets. J'ai toujours gardé un sourire caché à son insu, si seulement lui et tous les autres savaient vraiment ce que je fais pour gagner ma vie. Si seulement ils savaient que je suis l'un des trois meilleurs agents de la CIA dans le monde, mes deux collègues et moi sommes une force mortelle qui a causé la disparition permanente de plusieurs hommes dangereux. Pour l'instant, nous sommes non actif, chacun retournant a sa propre vie, portant le masque de simple civile. Mais dans le fond de mon esprit, je me demanderais toujours quand nous serons rappelés par notre devoir, parce que la guerre entre les Hommes ne finira jamais, peu importe combien nous le souhaitons.

Pensés de Charlie Eppes, nom de code : "Ghost"

- Hey Ghost, a-tu des munitions de surplus, je suis presque à sec. Demanda Julio Vargas, qui jeta un regard d'espoir au jeune homme assit dans le coin, qui huilait et polissait minutieusement les pièces du puissant revolver automatique démonter.

Ghost, également connu sous le nom de Charlie Eppes, leva les yeux de sa tâche pour lancer un regard incrédule à Julio. Ensuite, il sortit deux chargeur du sac à dos posé à côté de sa chaise et les passa à Julio.

- Tu n'a toujours pas appris l'art du réapprovisionnement Mojave? Sourit Charlie tout en retournant son attention à nettoyer son arme déjà immaculée.

- Tu demande pour un miracle là-dessus Ghost. Répliqua Christian Wolfe, la troisième personne dans la pièce.

- Tait-toi Nighthawk. Grogna Mojave tout en plaçant les munitions dans son sac. Charlie remontait son arme de service lorsqu'un bruit a peine audible arriva a ses oreilles.

- Le chef arrive, dit-il sans lever la tête. Christian et Julio allaient demander comment il savait ça lorsque la porte de la pièce s'ouvrit pour laisser entrer plusieurs hommes, le dernier étant le Commandant Derek Steele, le "Chef" de cette unité. Charlie, Christian et Julio levèrent la tête, mais ne se levèrent pas pour saluer, Steele n'aimant pas lorsqu'ils le faisaient parce que cela lui donne la sensation d'être vieux.

- Salut chef, que faite-vous ici, demanda Christian.

- Il y a eu un changement de plan, l'accord ce fera cette nuit, probablement à minuit, répondit Steele.

Julio et Christian échangèrent un regard interrogateur avant de tourner leur attention vers Charlie qui finissait de remonter son arme. Avec un mouvement spontané du pouce, l'arme s'enclencha prête au service, et le jeune génie des math leva le regard. Christian et Julio sentirent tressaillement d'anticipation au sourire prédateur qui apparut sur la face de Charlie. Après avoir retourner le sourire à Charlie les deux aînées se tournèrent vers Steele " Aucun problème " dirent-ils tous ensemble.Steele sourit, il aimait ces gars-là, surtout Charlie, parmi les trois, il était le plus entraîné, une arme mortelle dans n'importe mode de combat incluant le sabre de samouraï. Steele avait toujours des problèmes à penser que lorsque l'équipe n'était pas active, Charlie redevient un simple professeur à CalSci, et consultant pour plusieurs agences de sécurité. Son grand frère, un agent du FBI totalement ignorant par rapport au fait que son petit frère est un agent de la CIA avec quinze ans d'expérience.

- Amusez-vous bien ce soir les gars, vous pourrez garder un ou deux de ces salauds vivant pour une petite conversation, mais faites ce que vous avez à faire pour revoir vos maisons, Toby va vous prendre dans trente minutes, dit Steele sur un ton naturel avant de sortir suivi des autres agents.

Avec le doux claquement de la porte, les trois homme rentrèrent en action. Julio et Christian partir ramasser leurs affaires dans le coin de la pièce. Charlie rangea son fusil dans son étui et s'affaira à mettre sa tenu de combat, il regarda sa montre, il restait deux heure avant qu'il soit minuit à Damas, deux heures avant de commencer à s'amuser. La mission était simple, arrêter un petit groupe de dangereux terroristes avant qu'ils se procurent une puissante bombe, bombe qui selon leurs sources devait exploser en sol américain. Les ordres étaient d'empêcher la transaction et de capturer les personnes impliquées et, si ces terroristes étaient armés, les trois agents avaient la permission d'éliminer toute résistance.

Pendant que Charlie enfilait la veste de Kevlar modifiée par-dessus son gilet à manche longue noir et attachait plusieurs étuis contenant des armes à ses anches et jambes, il laissa son esprit lui remémorer le coup de fil qu'il avait donné a son frère Don quelques minutes avant d'être ramassé à peu près trois mois plus tôt. Il se rappelait les mots exacts qu'il avait prononcés dans sa maison avec son sac déjà prêt. Il avait appelé Don sur son cellulaire, mais avait seulement obtenu la boîte vocale, il avait donc laissé un message à son cher frère.

- Don, hey c'est moi, Charlie. Écoute, dans le temps que tu reçoives ce message je serais déjà parti. Je sais bien que tu vas être fâché contre moi et je suis désolé. Je ne peux pas te dire où je vais. S'il te plait dit à papa de ne pas s'inquiéter, je promets que je vais revenir, encore une fois je suis désolé de vous faire ça à tous les deux, j'aimerais qu'il y aille une alternative… je t'aime Don… dit à papa que je l'aime aussi… je dois y aller… bye. Il pressa le bouton de fin de conversation la gorge serrée. Regagnant le contrôle de ses émotions, il prit son sac et sorti, le son de la porte qui se referme juste derrière lui, symbole du destin qu'il venait de fermer pour lui-même.

Charlie secoua son esprit pour mettre de côté ses souvenirs et finis d'empaqueter ses affaires, attachant plusieurs autres armes, ensuite il prit l'élastique à cheveux noir qui était sur son poignet et attacha ses cheveux frisés en une queue-de-cheval bien serrée. Cela et les quelques jours sans rasage lui donnait l'allure d'être une tout autre personne que le normalement bien rasé professeur d'université. Charlie rempli une autre poche de ses pantalons noirs avec des munitions de surplus et attacha son sabre de samouraï sur son dos. Il regarda sa montre, une heure et demie avant le spectacle, Julio et Christian était également prêt à partir, les trois hommes habillés en noir et lourdement armés.

- Vous êtes prêt les gars? Demanda Charlie avec un sourire en coin.

- Diable ouais, grogna Christian.

- Sans aucun doute Ghost. Ajouta Julio tout en glissant l'un de ses fusils dans son étui. Charlie regarda à nouveau sa montre, il leur restait dix minutes à attendre avant que Toby appelle pour qu'ils descendent dans la petite rue derrière l'hôtel où ils se trouvaient.

Les trois hommes étaient assis dans un silence lourd, ils avaient tous les nerfs tendus, avant la fin de la nuit, le sang coulerait. C'est Julio qui brisa le silence.

- Je déteste l'attente, maugréa-t-il.

- La patience a ses vertus Vargas, répliqua Charlie.

- Vertu qu'il n'apprendra probablement jamais. Murmura Christian, esquivant facilement la claque que Julio lui envoya derrière la tête. Charlie laissa un petit rire qui mourra vite dès que son cellulaire sonna. Il le sortit de sa poche arrière et répondit.

- On sera en bas dans une seconde. Il raccrocha et regarda ses compagnons, l'atmosphère relaxée fut immédiatement remplacée par une de sinistre.

Charlie marcha vers la porte en silence, Julio et Christian juste derrière. Ils passèrent vite le hall avant d'arriver à la porte d'incendie située à l'arrière. Dès le premier pas à l'extérieur, ils se dirigèrent vers le van noir stationner à leur droite.

- Salut les mecs. Dit Toby, le chauffeur blond aux yeux bleus pendant que les trois agents embarquaient rapidement dans le véhicule.

- Hey Tobias, emmène nous à la fête, répliqua Charlie.

- Oui monsieur. Dit Toby tout en démarrant l'auto et en accélérant. Leur destination était un entrepôt abandonné dans la banlieue éloignée de la ville. Charlie vérifia sa montre qui indiquait 11 :00 PM, il restait donc encore une heure avant que le feu d'artifice éclate, et il restait vingt minute de route à faire. Charlie leva un court regard aux rues de Damas à travers le pare-brise.

" Je ferais mieux de tenir ma promesse. Pensa Charlie.

Pendant ce temps, plusieurs milliers de milles plus loin, tout droit à travers la planète, c'était le début de l'après-midi et Don Eppes était assis dans la salle de repos regardant par la fenêtre, perdu dans ses pensées, qui étaient évidemment tournées vers Charlie. Il n'arrivait toujours pas à imaginer que cela faisait déjà trois mois depuis la disparition de son petit frère, laissant uniquement un message enregistré sur la boîte vocale du cellulaire de l'agent du FBI. Don avait l'envi de sortir son cellulaire et de réécouter le message pour ce qu'il lui semblait la millième fois. Pas une seconde passait sans qu'il pense à son frère et aux questions sans réponses qu'il avait en tête. Il était tellement absorbé par ses pensées qu'il n'avait même pas remarqué la deuxième présence dans la pièce.

- Donnie? Se fit entendre la douce voie masculine d'Alan Eppes. Don se retourna, surpris de voir son père.

- Papa, que fait-tu là? Demanda Don. Alan leva son bras tenant un petit sac jaune.

- J'ai pensé que je t'apporterais un dîner. Répondit simplement Alan. Comme sur appel, l'estomac de Don gargouilla, et l'agent regarda timidement son père et le pointa du doigt. Les deux hommes se mirent à la tâche de manger les sandwiches tout en parlant, ayant une pensée commune. Charlie. Où était-il? Que faisait-il? Allait-il bien?

Toby arrêta le véhicule dans un tournant sombre de la rue, les contours de l'entrepôt vaguement visible derrière une bâtisse plus petite. Toby se retourna pour regarder ses passagers, Ghost rangeait son sabre dans son étui, sabre qui prendra vie lorsque viendra le temps d'éteindre les lumières. Mojave vérifiait le chargeur de l'un de ses fusils, le gars étant un tireur hors pair, et Nighthawk s'assurait que les grenades qu'il transportait étaient bien attachées et vérifiait aussi son matériel d'escalade, le gars aimait faire exploser les choses et se sauver plus rapidement que Spiderman. Les trois agents avaient des masques de ski noir et des lunettes de vision nocturne. Le Commandant Steele avait des hommes en attente dans toutes les bâtisses de l'entourage. Le plan était simple, ils attendaient que "Les Trois", nom sous lequel Ghost, Nighthawk et Mojave étaient également connus, s'amusent et là les agents en attente entrait pour ramasser les prisonniers.

- Bonne chance à vous… Toby s'arrêta parce que lorsqu'il se retourna il se trouvait face à face avec le compartiment vide de la camionnette.

- Je dois vraiment apprendre à faire ça. Toby murmura pour lui-même en s'éloignant, espérant que les gardes de l'entrepôt n'aient pas remarque le van noir.

- Vous avez la permission d'exécuter la mission, la transaction se fait en ce moment même. Bonne chance. Dit la voix brouillée du Commandant Steele dans chacune de leurs oreillettes.

- Bien reçu. Les trois agents commando répondirent tout en se séparent vers leurs différentes cibles. Ghost devait éteindre les lumières, Mojave éliminerait les gardes et Nighthawk ferait une diversion avant que les choses prennent une sale tournure. Furtivement Ghost suivi son chemin en évitant l'une des sentinelle et rampa dans l'entrepôt par l'une des fenêtres brisées. Il sortit son sabre et se dirigea vers la salle du générateur, tout en sachant qu'il y aurait plus de gardes en poste. Mojave vissa le silencieux au canon de son revolver automatique, sa cible étant en vue. Un gars dans la trentaine avec une mitraillette dans les mains, l'un des sept hommes qui gardaient l'extérieur de la bâtisse.

-Je suis entré, chuchota Ghost.

- Compris. Répondit Mojave en ouvrant le feu. Le garde tomba sur le sol, avec un petit trou rond entre les deux yeux.

Rapidement, Mojave traîna le corps dans l'ombre et passa à la prochaine cible. En cinq minutes, il ne restait plu qu'un seul garde, cependant, cela fut rapidement corrigé. Nighthawk grimpait silencieusement au mur de la bâtisse, sa tâche était de grimper sur le toit et de laisser tomber quelques grenades de faible puissance dans les conduits d'aération.

À l'intérieur de l'entrepôt, Ghost avait atteint la salle du générateur sans être vu.

- Je suis en position. Nighthawk, lâche tes bombes lorsque les lumières s'éteindront, Mojave, tu rappliques à l'intérieur dès que ça commence à exploser, dit Ghost tout en enfonçant de toutes ses forces son sabre dans la boîte des fusibles, regardant les étincelles suivi d'un sourd pop.

L'obscurité l'entoura immédiatement lorsque les lumières sautèrent, et des cris d'inquiétude se firent entendre.

- Le spectacle commence. Grogna Ghost en activant sa vision nocturne.

Mojave et Nighthawk sentirent une joie sauvage les envahir au son de cette simple phrase. Ils activèrent leur vision nocturne et tracèrent leur chemin dans la bâtisse, Nighthawk sur l'étage supérieur à celui de Ghost et Mojave sur celui du dessous. Les trois agents se dirigeaient rapidement vers le centre de l'entrepôt, où se trouvaient les chefs. Cela n'était plus qu'une question de secondes avant qu'ils rencontrent d'autres gardes. C'est en tournant un coin que Ghost se trouva face à face avec le canon d'un shotgun, ce qui ne le dérangea pas le moins du monde. Il y eu un léger flash de lumière argenté lorsque Ghost manoeuvra son sabre horizontalement, coupant le canon en deux. Ghost n'avait pas fini, il donna un autre coup en diagonale, le sentant s'enfoncer dans la cible. Ghost remit son sabre en position d'attaque en continuant d'avancer sans se préoccuper du corps auquel il manquait une partie de la tête.

Mojave prit l'un de ses fusils et tira sur les deux gardes en face de lui, deux tire et il n'y avait pu de problèmes. L'agent pouvait voir l'entrée à la pièce centrale de l'entrepôt. Nighthawk attrapa un garde par le dos de son gilet et le lança par une fenêtre, il entendit l'homme crier avant de l'entendre s'écraser au sol. Il se secoua les idées avant de continuer et de voir trois gardes devant lui au détour d'un tournant. Ils s'entre regardèrent avant de foncer sur Nighthawk. Souriant pour lui-même l'agent sorti une paire de puissante grenades étourdissante. Avec un mouvement du poignet, il lança les grenades vers sa cible, peu après un grand boum et un éclaire de lumière emplis le corridor. Pendant un instant la vision nocturne de Nighthawk fut inutilisable, mais quelques secondes plus tard la lumière s'était éteinte et ses lunettes aussi claire qu'avant révélaient la présence de trois corps chaud, inconscient sur le sol. Nighthawk passa par-dessus eux et au même moment lui et Mojave entendirent la voix de Ghost.

- Souvenez vous de montrer un peu de pitié. Cela étant la dernière chose qu'ils entendirent avant de tomber sur leurs proies.

Pendant ce temps, dans un appartement voisin de l'entrepôt. Derek Steele et une équipe étaient en train de les regarder faire grâce à une vision laser.

- Wow ces gars-là sont rapides. Commenta l'un des techniciens informatique tout en regardant les trois points se débarrasser systématiquement des autres, les tuant ou les assommant.

- Ça ce n'est rien, une fois j'ai vu le chef, Ghost, se débarrasser de sept hommes en dix secondes, lors d'une mission au Brésil. Ajouta un autre technicien.

- Pouvons-nous rester concentré tout le monde? Demanda Steele, tout en comprenant secrètement la stupeur des techniciens, ces gars semblaient inhumains.

Si ces techniciens savaient qu'une fois la mission terminer les trois agents seraient non actifs jusqu'à nouvel ordre. Julio Vargas retournerait à son boulot de Sheriff à Phœnix en Arizona, Christian Wolfe un chef pâtissier dans un restaurant chic à New York, et Charlie Eppes, un géni et professeur de Math à Pasadena en Californie. Steele fut sorti de ses pensées lorsqu'une voix se fit entendre dans les haut-parleurs.

- Hey Steele, c'est le moment de faire votre job les gars. Dit une petite voix essoufflée et étrangement amusée.

- Bien reçu Ghost, répondit-il.

- Unité bleue, vous pouvez aller ramasser les prisonniers, dit-il dans un second micro.

- Compris. Fut la seule réponse du chef de l'unité bleue.

C'est dans l'immeuble voisin que l'unité bleue se mit rapidement en action. Le groupe était constitué de quinze hommes qui traversèrent rapidement la rue, se dirigeant vers l'entrepôt qui était toujours plongé dans le noir. C'est au moment d'enfoncer la porte que les lumières se rallumèrent, le générateur de secours s'enclenchant.

- Ok les gars, on y va. Dit le chef tout en s'engouffrant dans l'immeuble, les lumières de secours donnant une atmosphère mystérieuse aux couloirs. L'unité progressa rapidement dans la bâtisse jusqu'à la salle centrale, où ils arrêtèrent envahis de stupeur à la vue qui s'offrait devant eux. Dix hommes étaient mort, sur le sol, et au centre de cette horrible vision cinq homme à genoux, terrifiés, attachés ensembles et les baillons sur leur bouche étouffaient les pleurnichements de peur et les ogives étaient en sécurité dans le coin. "Les Trois" étaient introuvables, le chef de l'unité parla dans son micro.

- Commandant Steele, les prisonniers sont maîtrisés, mais vos gars sont partis.

- Compris, prenez les prisonniers et sortez de là. Dit la voix de Steele. Dans l'appartement, Steele afficha un sourire fatigué, cela faisait longtemps qu'il avait appris à ne pas retrouver le grand "Trois" dans les environs une fois le travail terminé, mais il savait qu'ils seraient de retour à l'hôtel d'ici l'aurore.

Le dit matin arriva avec un chaud et étouffant rayon de soleil, s'étendant sur Damas, s'engouffrant dans la seule fenêtre de la chambre d'hôtel. De légers ronflements emplissait la chambre, provenant de deux des trois occupants. Julio et Christian étaient profondément endormis, étendus sur leur lit simple. Charlie, toutefois, était bien éveillé, il ne s'était pas saoulé l'esprit comme Julio il n'avait pas non plus pris des somnifères comme Christian. Charlie émit un lourd soupir en allant méditer. Il restait encore une heure avant que Steele leur rende visite. Méditer aidait Charlie à accepter les vies qu'il avait prises la nuit précédente. Un grognement enleva tout espoir de concentration, en ouvrant les yeux il vit Julio Vargas rouler autour de son lit avant de se diriger vers la seule salle de bain. Charlie se leva et alla fouiller dans son sac à dos à côté de son lit, cherchant une bouteille d'aspirine. Il ouvrit la porte de la salle de toilette au moment Julio vomissait. Avec un sourire de compréhension Charlie lui donna la bouteille. "Merci" marmonna Julio en se retournant une fois de plus vers la toilette. Un autre râlement se fit entendre et en se retournant Charlie vit un vraiment perdu Christian Wolfe chialer après la trop forte lumière.

- Lève toi et souri avaleur de pilules, agaça Charlie.

- Je vais me lever, mais je refuse de sourire, marmonna Christian.

- Où est Julio? Ajouta-t-il en se frottant la face fatigué.

- Il est dans la ville de la gueule de bois. Répondit Charlie en pointant la salle de bain. Christian fit signe qu'il avait compris avant de poser sa tête sur ses bras, couché sur son ventre, il observait Charlie s'asseoir sur son propre lit.

- Comment tu fais le jeune, comment tu vis avec ce qui est arriver la nuit dernière? Demanda Christian, la question qu'il avait déjà demandé un millier de fois auparavant. Charlie leva les yeux du point qu'il fixait au sol et regarda les yeux questionneur de son compagnon.

- Combien de fois m'a-tu demandé ça? Demanda-t-il doucement.

- Autant de fois que cela sera nécessaire. Répondit Christian avec un léger sourire. Charlie retourna un sourire triste.

- Je vais bien Christian, merci de demander, ajout-il avant de se laisser aller sur le lit, regardant le plafond. Le son d'une porte s'ouvrant et se refermant lui fit savoir que Julio libérait enfin la salle de bain. Charlie sourit en entendant le Latino grogner et s'effondrant sur son lit.

- Hey Hermano, c'est quand que le patron arrive? provient la question étouffée par les oreillers.

- Dans trente minutes, essaie de te dessouler un peu plus d'ici là. Répondit Charlie. Se dessouler rapidement était une spécialité de Julio.

La demi-heure passa très rapidement, et les trois hommes s'habillèrent dans leurs vêtements de tous les jours et commandèrent le déjeuner. Ils avaient à peine commencé à manger lorsque la porte s'ouvrit laissant entrer Derek Steele, et veston cravate.

- J'espère que vous avez tous passé une bonne nuit. Dit Steele, malgré le fait qu'il voyait la fatigue de Julio et Christian. Charlie par contre semblait reposé et prêt pour la journée.

- C'était une nuit pas trop pire monsieur. Répliqua Julio

- Bien, vous êtes mieux de ramasser vos affaires, c'est le temps de rentrer. Dit Steele.