Disclaimer : Rien à moi, tout à JKR, sadique et géniale auteur de Harry Potter. (Je fais des rimes, tiens !!)Et puis flûte, elle en met du temps pour l'écrire, ce tome 7, Madame aime se faire désirer ou quoi ? Je proteste, c'est inique ! (Vous saviez que les jours où paraît chaque nouveau tome de Harry Potter le taux d'accidents infantiles diminue de 50 pour cent ?)
Ceci est un slash, Dray/Harry, donc, homophobes, si vous êtes tombés sur cette page, du vent, je ne voudrais point choquer vos délicates rétines avec mes écrits contre-nature. Même si de toute façon il n'y aura pas grand-chose de sérieux, peut-être un Lime, mais alors très léger. (déjà qu'un Lime c'est léger donc vous saisissez le truc.) Tout le monde est prévenu, donc ne venez pas vous plaindre après (si y en a qui veulent se plaindre…) Je ne comprends pas pourquoi les gens, d'après des prétextes soi-disant religieux, refusent le bonheur des autres. Bah, chacun ses perspectives !
Cette fic est dédiée à Nadia Malfoy !
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Chapitre 45 :
D'après les regards qui ne le quittaient pas depuis son arrivée, Harry songea que pour la discrétion, on repasserait. Il avait passé des heures à sillonner la salle, et malgré cela, on continuait à le fixer. Sûrement parce qu'il était seul et qu'il ne connaissait apparemment personne dans la salle…
Harry comprit que pour avoir une plus grande liberté de mouvement et pour qu'on ne l'espionne plus, il devait recourir à quelque retentissante ruse. Sinon, le maître de céans le remarquerait dès le premier coup d'œil et pour l'effet de surprise, ce serait râpé.
Harry eut alors une idée. Avant de venir à cette cérémonie, il s'était prémuni de diverses nouvelles friandises de la boutique des Weasley et de Honeydukes. Les buffets ne devaient pas être très sûrs, en ces lieux, il avait donc pris des provisions de bouche…
Il se rapprocha coin sombre où se trouvait une table rectangulaire et sortit de ses poches un grand mouchoir contenant des yeux plus vrais que nature, en marshmallow, chocolat et sucre coloré.
Chaque œil paraissait encore sanguinolent. Dans le carré de tissu, il y avait aussi des morceaux de réglisse ressemblant étrangement à des doigts et des orteils calcinés.
Pris d'une inspiration subite, Harry fit discrètement apparaître des paquets de friandises moldus sous formes d'animaux. Il fit grandir les alligators, les ours, les girafes, les singes…
Le tout étant comestible, bien entendu. D'un petit enchantement, Harry fit bouger l'un des alligators qui se mit en mouvement et se dirigea vers les invités les plus proches.
Harry simula la colère et se rua vers l'alligator, lui attrapant la queue et criant :
« J'ai mis deux minutes à t'attraper, alors je mettrais deux minutes à te dévorer. Par ta faute, j'ai raté une cible de choix ! Une fabuleuse blonde à forte poitrine. Alors, tu n'en réchapperas pas ! »
Etant affamé, son ventre n'ayant pas été rempli depuis le petit déjeuner, Harry fit un sort au faux animal, sous les yeux abasourdis des assistants. Il découpa en rondelles les autres animaux et mit le gros tas dans un immense bol, d'où il se servait pour mettre la nourriture dans le plat qu'il avait fait apparaître.
Ensuite, il se mit à manger les bouts de réglisse, en faisant des commentaires sur les prétendus propriétaires des doigts, disant que c'était le sort qu'il réservait à celles qui s'avisaient de vouloir le retenir contre sa volonté, ou essayaient de se débarrasser de lui de force.
Ensuite, ce fut au tour des faux yeux de passer à la casserole. Cette fois, Harry grommela que ces globes oculaires appartenaient aux importuns qui avaient la fâcheuse manie de l'espionner ou de le fixer de manière insistante et, de ce fait, fortement impolie. Cela le dérangeait lorsqu'il cherchait à détecter ses futures proies.
Son coup de maître réussit. Tout le monde détourna les yeux de lui et on vaqua à ses occupations. Les vampires soupirèrent de dépit, finalement aucun d'entre eux ne goutterait le sang apparemment succulent de ce jeune homme.
Les satyres, eux, grognèrent, mais se résignèrent à ne pas sauter sur cette incarnation de la luxure. Ils se considéraient comme lésés, et pensaient maintenant qu'Harry était un incube –1-. Or, Incube Pas touche, c'est bien connu. A moins qu'on ait des tendances masochistes très marquées…
Harry s'ennuyait à mourir depuis son arrivée, et donc, son petit show le distrayait agréablement. Heureusement, il se rappela ses priorités et se leva, fendant la foule et cherchant Voldemort.
D'après les bribes des conversations entendues, Harry avait compris que Le Lord avait passé la nuit précédente à faire mille grâces à Hadès et Perséphone, parmi les divinités revenues de L'Univers qui avait servi d'exil à Voldemort, l'endroit auquel on peut accéder par le biais du voile.
Il les avait traités avec une courtoisie confinant à l'obséquiosité. Les colères d'Hadès, bien connues, ainsi que son attachement total à Perséphone empêchait Voldemort d'agir à son bon vouloir, il devait endormir les soupçons du couple infernal, pour mieux les détruire ensuite et utiliser la magie pure que leur destruction lui fournirait.
Donc, logiquement, Voldemort devait encore jouer tant bien que mal les larbins de Hadès et de sa chère et tendre…Soudain, il entendit un grand bruit. Justement, Voldemort et ses deux invités de marque étaient entrés en ouvrant violemment la grande porte. Harry comprit que Le Seigneur des Ténèbres avait dû leur faire visiter Londres. Certains moldus devaient en avoir vu de belles.
Soudain, un grand silence emplit la pièce. Harry n'identifia la raison de ce silence soudain que lorsqu'il vit un satyre plus grand que les autres s'entretenir avec Lord Voldemort.
Apparemment, ce qu'il proposait plût beaucoup à Hadès et son épouse, vu que le premier souriait largement et que la seconde applaudissait à pleines mains. Harry avait été surpris de découvrir en Perséphone une magnifique et gaie jeune fille, à la belle chevelure blond vénitien, mais à l'air sacrément polisson, tandis qu'Hadès était un géant bleu aux proportions monstrueuses, qui avait à longueur de temps deux petits diablotins accrochés à sa queue fourchue.
Cependant Voldemort ne semblait ressentir aucune attirance pour la déesse et aucune répugnance envers son époux. Au contraire il semblait jubiler. Harry recula un peu pour ne pas qu'on le voit, il n'avait pas envie d'être grillé si tôt.
Il était venu le matin et avait trouvé les invités en plein discussion, des petits groupes formés à tous les coins, parfois même des couples pour le moins…surprenants, tel une Furie avec un cyclope nain.
Et maintenant, d'après la montre de Harry, il était 10 heures du soir ! Il s'en était passé, du temps !
Tout à ses réflexions, Harry avait oublié le conciliabule entre Pan et Voldemort, et il s'en rappela en entendant Voldemort siffler à l'intention de Nagini, en Fourchelangue :
''Nagini, c'est à propos de Pan. Cccccce pénisssssssss, sssssssssur pattes veut un certain brun au visage massssqué d'un loup noir. Il paraît que ccccc'est un incube. Il a donc besoin de mon aide. Il veut que ce jeune homme sssssoit dans ssssson lit, drogué, et cccce, dans les deux prochaines minutes. Trouve-moi cccce garçon. Hadès et Perséphone veulent jouer les voyeurs.''
''Maître, il est temps d'aller au Ssssssanctuaire Maudit, le faire exsssssploser et libérer les fidèles Mangemorts qui y croupissssssent depuis trop longtemps. La lune ssssera pleinement apparente d'icccci quelques petites heures. Il vaut mieux dire au revoir à tous vos autres invités, ccccceux qui ssssont là depuis hier ssssoir, et emmener avec vous cccceux dont la mort vous fournira la magie pure nécccesssaire pour reprendre le peu de presssstige que vous avez perdu, MyLord.''
''Vraiment, Nagini, tu sssais parler aux fem…tu sssssais parler aux hommes et tu joues magnifiquement bien de la guitare sur la corde ssssenssssible. Oui, tu as raison, je vais les emmener d'ici quelques instants, tant pis pour Pan, et tant mieux pour l'incube.''
''J'y vais en éclaireur pour vérifier sssssssssssssi la voie est libre. ''
Harry en fut réellement déstabilisé, lorsqu'il entendit Voldemort parler ainsi à son serpent, qu'il faillit ne pas remarquer qu'on avait voulu le mettre dans le lit du plus libidineux des satyres.
Il voulut absolument venir avec Voldemort pour assister au feu d'artifice et récolter la magie qui allait bientôt être à sa disposition cette nuit. Il avait déjà une idée de la manière grâce à laquelle il allait battre Voldemort, et cette nouvelle possibilité de stock magique corroborait sa décision. Peut-être même que finalement, Draco n'aurait même pas besoin de courir le moindre risque.
Voldemort leva un verre empli d'un liquide douteux, comme s'il allait porter un toast, et s'adressa à l'assistance d'une voix magiquement amplifiée :
« Mes chers amis, je suis ravi de voir l'empressement avec lequel vous avez répondu à mon invitation pourtant tardive. Je vous prie à présent de daigner porter un toast à mon retour, et d'écouter le discours d'un de nos convives. Je suis dans le regret de vous annoncer que je dois sortir avec ces charmantes personnes, pour les raccompagner à leur –dernière- demeure. J'espère que vous écouterez tous très attentivement, pendant mon absence, le discours du prolixe et éloquent Troll Crackbadabum Tsoin-tsoin, Docteur ès galimatias, et l'un des rares Trolls pouvant parler notre langue!»
Harry vit un Troll surgir d'une porte dérobée. Non seulement la créature exhalait des miasmes pestilentiels, mais, pour tout arranger, elle semblait lépreuse. De gros morceaux de son corps choiraient au sol s'il n'y avait un petit bonhomme portant un grand sac qui la suivait, en ramassant les tas tombés. Etrangement, il portait en tout et pour tout une cravate…
Ce Troll semblait tristement célèbre. En effet, à sa vue, tout le monde prit ses jambes à son cou, hurlant au scandale. D'après le peu qu'il put comprendre, Harry se rendit compte que le Troll était un sacré bavard ennuyeux, puant, dégoûtant, enquiquineur et dénué d'intérêt, de spiritualité, et de personnalité. Le meilleur moyen de virer des invités…
Harry sortit de son coin, se redressa et se contraignit à adopter une démarche féline et sensuelle. Il passa sa main dans ses cheveux, se mordilla les lèvres et se dirigea vers les divinités grecques et le Mage Noir de service.
Il se campa fermement sur ses pieds et planta ses yeux dans ceux des autres, tour à tour, en disant :
« Bonsoir, Madame, Messieurs. J'aimerais vraiment me joindre à vous. Votre compagnie me semble plus qu'agréable, alors que, excusez-moi, ce Troll ne vous arrive même pas à la chevilles… Et je pense qu'on s'amuse bien, avec vous.»
Harry avait voulu faire un petit numéro de charme pour amadouer ses vis-à-vis, mais il n'aurait jamais cru que cela puisse marcher aussi facilement. Les trois créatures, faites de magie pure, étaient complètement sous son charme. Le satyre se trouvait même dans un état embarrassant. Hadès et son épouse se contentaient de baver, mais avec plus de dignité.
Sous les supplications de ses invités, Voldemort capitula et accepta que le pseudo incube vienne. Il devait sûrement, lui aussi, représenter une forte masse de magie brute...
Voldemort, tout à son rôle d'hôte parfait, se donna à peine la peine d'user de la Légilimencie envers Harry, qui était vraiment méconnaissable depuis qu'il l'avait vu la dernière fois. Il ne l'avait donc pas identifié, et le peu de son esprit que le brun lui permit de voir sembla lui suffire.
Tous ceux qui étaient là avant avaient disparu, ne laissant que le petit bonhomme qui voulait en faire autant qu'eux, en compagnie du Troll, complètement myope et croyant avoir encore toute une audience attentive devant lui. Il avait déjà commencé son speech, et le début laissait présager de la suite :
« Je suis vraiment, réellement, sincèrement, et profondément flatté de discourir devant vous en ce jour béni, qui marque le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom-Tant-On-Le-Respecte-Et-L'-Admire… »
Hadès regarda de biais sa femme, qui gloussait doucement devant le ton pompeux du Troll. Voldemort, lui, avait du mal à ne pas se rengorger. Les cinq personnes se dirigèrent alors vers le Sanctuaire Maudit. Une petite balade digestive ne leur ferait rien de mal, d'après Voldemort.
Harry serra les poings et se mit à se concentrer de plus en plus, jusqu'à ce qu'une bulle invisible l'englobe. Etant sûr par ce biais que personne ne pourrait voir ou détecter sa puissance magique lorsqu'il ne la briderait plus.
Il s'exécuta, Laissant sa magie galoper autour de lui, il se sentit complet et étrangement repu, comme s'il s'était gavé de….quelque chose. Ce devait être à cause de l'énergie que sa magie lui apportait, l'énergie inhérente à ce qui les entourait, humains, plantes ou animaux.
Là encore, Harry vit apparaître d'étranges petits points brillants qui grossissaient au fur et à mesure, devenant d'énormes, que dis-je, de gigantesques boules, qui, cependant, n'étouffaient pas Harry mais lui procurait un sentiment de plénitude, de bien-être encore jamais atteint.
Le jeune homme suivait toujours Le Seigneur des Ténèbres et les trois autres, mais il n'y arrivait que grâce au fait que la trajectoire était rectiligne. On marchait droit devant depuis le début, ce qui arrangeait Harry. Il se sentait vraiment prêt à accepter la nouvelle énergie qu'il voulait absorber.
Mais ce n'était pas ça le problème. Il voulait, en fait, que cette magie de se mélange pas avec la sienne, mais plutôt qu'elle soit emmagasiné en un endroit isolé et étanche. Il le voulait tellement et si fort qu'il se fabriqua son propre réceptacle pour la nouvelle entité qui allait être accueillie par ce corps déjà éprouvé par les combats. Ce n'était peut-être pas visible (en fait seule la cicatrice en forme d'éclair l'attestait), mais cela avait d'incroyables répercussions sur le subconscient de Harry, qui, sentant que la nouvelle magie que voulait acquérir Harry allait débarrasser ledit Harry de la prémisse de tous les problèmes qui avaient jonché sa vie, avait créé, par le truchement de ses pouvoirs extraordinairement développés, le moyen de contenir toute cette magie sans que l'enveloppe charnelle de Harry n'explose en milles morceaux.
Harry eut un sourire sardonique et murmura :
« Que la partie commence ! »
-1- Un incube est, selon les croyances populaires, un démon mâle censé prendre forme humaine pour abuser des femmes pendant leur sommeil. De ce fait, il est un fort bel homme ou prend l'apparence d'un adonis. L'équivalent femelle de l'incube est le succube. J'ai voulu que l'on prenne Harry pour l'un de ces démons, ce qui est en opposition avec sa nature profonde.
Voilà, j'ai pu finir ce chapitre plus tôt que je ne le pensais. A croire que vos reviews et vos témoignages de sympathie m'ont remontées. Je vous remercie beaucoup pour votre soutien inconditionnel.
J'espère pouvoir vous poster la suite bientôt.
Kissouilles. Please, review.