Titre : crépuscule

Auteur : Kyu

Sujet : gazetto gazette!

Genre : U.A. Et pis lemon et sentiments étranges o

Pairing : à vous de voir... ;p

Déclaration de l'auteur : Fanfic inspirée par mon esprit tordu çç Au départ, Aoi devait être Kyo, je n'ai aucune idée pour "l'intrigue" (si on peut appeler ça comme ça --''') Je vais morfler...(et eux aussi! Niark! ) Mon premier lemon de toute ma vie... Je tombe dans la dépravation... quelle désolation... Je suis une pauvre auteuse... Pitié... çç

Kyu ( 20/ 05/ 2006)

« crépuscule »

La dépendance dit aussi qu'on est pas tout seul, c'est somme toute, un avantage...

chapitre1

oOo

Le jeune homme avait réussi à ressortir du magasin sans problème. Un sourire tentait de s'installer sur ses fines lèvres mais l'expression lui était si peu habituelle qu'il n'y arrivait pas. Il avait faim. Alors qu'il mordait rageusement dans le pain qu'il avait pris, il sentit une main se poser sur son épaule. Il avala rapidement avant de se retourner. L'homme en noir qui se dressait devant lui le pétrifia de terreur alors que sa voix glaciale et insultante résonnait.

- Sale petite pute! Tu bouffes ce que tu nous a volé! Espèce de petit enculé!

Le jeune homme releva la tête. Ces insultes ne devaient plus le blesser. C'était exactement ce qu'il était. L'autre homme le lut sur son visage et dans son regard.

- Ah... T'es qu'une pute... Pour qui tu travailles, salope?

Il n'osait pas répondre. Ne voulait pas. Il baissa le regard. L'autre le dominait. Malgré son attitude d'habitude provocante, il n'était pas en mesure de faire quoi que ce soit. Donner le nom de celui qui l'employait le condamnait. Il le savait. L'autre aussi.

- Tu sais que je peux le savoir très facilement? Il me suffit de regarder ta marque. Tu ne le souhaites pas. Ne?

Il préférait tout plutôt que parler à cet homme. Il continuait à se taire, le regard fixé vers le sol. Montrer sa marque... Il n'avait plus le choix. Pour ce qu'il lui restait d'honneur de toute manière. L'homme lui attrapa alors violemment le bras et releva sa manche. La marque s'offrait sur sa peau, marque de brûlure. Sa honte. En la voyant, l'autre sourit. Sourire sadique sur ces minces lèvres. Même lui qui avait vu toutes sorte de lèvres crucifier sa peau était fasciné par celle de l'autre homme. Ces lèvres l'attiraient mais le sourire qui les hantait le repoussait et lui semblait surnaturel. Sur cette bouche, il ressemblait à un rictus, comme du à la douleur. L'autre homme le tira alors brusquement par le bras. Ce geste surpris le jeune homme qui manqua de s'étaler par terre. Il se reprit très vite et suivit l'homme qui l'entraînait. Il l'obligea à rester assis sur le banc glacé de la salle d'attente tandis qu'il téléphonait. Le jeune homme n'avait pas besoin d'explication pour comprendre à qui était adressé ce coup de téléphone. Bientôt sa punition arriverait. Il était prêt. Enfin, s'il est possible d'être prêt pour ce genre de choses. Il était plutôt résigné. Mais lorsqu'il vit arrivé les gardes du corps de son maître, il sursauta, surpris. Les prostituées dont ont avait vu la marque étaient tuées. En principe. Et son maître se délectait d'infliger lui-même ce châtiment. Il serait venu. Mais il n'était pas là. Le jeune homme ne comprenait pas, il s'était attendu à mourir. Mais son bourreau n'était pas là. Peut-être avait-il prévu cela pour lui donner l'illusion qu'il pourrait survivre. Plus l'espoir est grand, plus le désespoir l'est aussi... Il se souvenait des mots de son maître. Il ne savait plus où, quand, ni dans quelles circonstances il l'avait entendu dire ça. Mais ces mots était gravé dans sa mémoire. Comme toutes les paroles de son maître. Il se leva, fier. Même s'il était conscient que sa dignité n'existait plus. Depuis longtemps. L'autre parla un instant aux hommes qui étaient venus le chercher et vint le voir. Il se posta devant lui.

- Je leur ait pas dit. Pour la marque. Je sais pas pourquoi. Mais tu me dois quelque chose maintenant. Ne l'oublie pas.

- Mais...

Il tourna le dos et le jeune homme se tut pour le suivre. Le silence entre eux était étrange. Avant de franchir la porte, ils s'arrêtèrent un instant et l'autre le regarda à nouveau. Dans les yeux.

- Juste... C'est quoi ton nom?

- A... Aoi...

- Aoi...

Voir son nom prononcé par des lèvres si pures le chamboula. Comment pouvait-il oser se souiller à un tel point. Prononcer ce nom. Le sien. Mais les mots qui sortirent ensuite de sa bouche furent sincères. Il aurait pourtant aimer les retenir. Il n'avait pas le droit de dire ça.

- On... On pourrait se revoir... Peut-être... Pour que je rembourse ma dette...

Il n'avait pas trouvé d'autre moyen d'excuser cette envie de revoir l'autre. Même si son envie n'était pas précisément de le revoir. Il voulait tout simplement ne pas le quitter. Ne pas quitter cette présence. Pas rassurante mais pas oppressante. Le regard de l'autre se modifia étrangement, il n'aurait pas sût dire pourquoi. Ce changement d'expression l'inquiéta. Il ne savait déchiffrer les expressions de l'autre.

- Je te contacterais à l'occasion.

- Et... Juste une dernière chose... Je pourrais savoir ton nom?

- Uruha. Allez, dépêche-toi!

Le jeune homme se hâta. Il passa la porte et suivit les gardes du corps sans leur adresser la parole, sans expressions. Depuis longtemps il savait feindre l'indifférence. Depuis qu'il s'était souillé. Depuis toujours. Il se sentait ailleurs. Cette rencontre l'avait bouleversé. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas parlé à quelqu'un. Et il savait qu'il n'aurait pas l'occasion de recommencer avant de le revoir. Une fois encore cet être qui n'était pas lui reprenait possession de lui. De son corps, de ses sentiments. Le faisant adopter une allure provocante et déplacée. Il n'arrivait pas à l'empêcher. Cette chose qui n'était pas lui avait une influence irréversible sur lui. Il obéissait. Il se soumettait à son rôle. Assis dans la voiture, il n'osait pas poser son regard sur le paysage qui défilait. Il savait où on le menait. Et c'était le dernier endroit où il avait envie d'aller dans cette situation. Mais il n'était pas en mesure de choisir. Quand le véhicule freina, il sortit, laissant ses jambes frôler l'ouverture de son yukata01. Il se leva avec délicatesse. Relevant le menton, il fixa le vide devant lui. Il était toujours aussi fier dans son attitude. Mais où était partie sa dignité? Elle s'était peu à peu effacée sous les mains et les baisers d'inconnus. Son magnifique habit de geisha le hantait. Il portait parfaitement cet habit qui semblait n'avoir été pensé que pour lui. Il suivit l'homme qui devait le guider vers son maître. Il avait beau tenter de se préparer à le rencontrer, il n'y arrivait pas. Quand il arriva devant la porte. Des cris lui parvenait à travers l'entrée en bois. Il manqua de se sentir rougir mais se reprit à temps. L'homme qui le menait, tirant sur une laisse, frappa à la porte avant d'entrer sans plus attendre. Une fois qu'il l'eut poussé à l'intérieur de la pièce, il ressortit et referma la porte.

- Ah... Mon nouveau jouet est arrivé... Viens... Takara no02...

Il s'avança d'un pas mal assuré. Un jouet... Il vit alors un autre corps dans le lit, à côté de son maître. Son maître qui lui tendait toujours la main en signe d'invite. Le yukata frôlait légèrement la peau du jeune homme alors qu'il avançait. Le tissu presque transparent laissait voir les douces formes de son corps. Il posa légèrement sa main dans celle de l'homme qui le regardait avec un sourire carnassier. Il sentit qu'il le tirait sur lui. Il lança un regard gêné au jeune homme blond.

- Oh... Il te gène takara no! Il va partir alors.

Il attrapa par les cheveux le tendre individu, le tirant brutalement de sa torpeur. Lui plaqua ses lèvres sur les siennes dans un violent baiser dépourvu de sentiments. Avant de lui murmurer quelques mots à l'oreille. Il se leva sans un mot. Ne prenant même pas la peine de cacher sa nudité. Il salua son maître d'un bref hochement de tête avant de s'enfuir par une petite porte.

- Bon, j'espère que tu es mieux que le dernier... Il m'avait fallu à peine une semaine pour le casser. On avait du le jeter après... Et à propos de l'autre que tu viens de voir, tu finiras par t'habituer à lui. Il se nomme Ruki. Mais tu verras, il est très agréable... Allez, viens. Montre-moi ce que tu sais faire.

Le jeune homme se rapprocha de son maître afin de se retrouver sur lui. Il n'eut plus besoin de rien faire. Ce fut l'autre qui prit toutes les initiatives. Il retira violemment la ceinture du yukata et attacha les mains du jeune homme avec. Il le retourna de façon à se retrouver dessus lui. Tout en douceur. Comme pour ne pas l'effrayer. Pas besoin de jouer la comédie... j'ai déjà peur de toi... Ses mains parcouraient le corps de son amant en de délicates caresses. Celui-ci frémissait, se laissant faire sans rien dire. Les mains attachée à la tête du lit, il ne pouvait rien faire. Son corps se tendait de désir. Son maître posa sa bouche dans son cou est commença lentement à tracer un chemin sur son corps avec sa langue. Il écartait au fur et à mesure les pans du yukata. Parfois des gestes un peu plus brusque trahissait son extrême désir par rapport au jeune homme. Alors qu'il lui caressait langoureusement le nombril de sa langue, on frappa à la porte. L'homme se releva et regarda en grognant l'homme qui venait d'entrer.

- Les nouveaux clients sont là, Gackuto. Laissez votre jouet et allez vous en occuper...

- Alala... Reita... Tu est vraiment le seul que je laisse me parler comme ça! J'y vais, j'y vais... Mais, tu as laissé ton cher Kai! Il doit être inquiet...

- Arrêtez, Kai sait très bien que je ne l'aime pas. Et que si je couche avec lui, ça n'est que pour vous rendre jaloux.

- Tu veux me rendre jaloux? Et pourquoi donc serais-je jaloux de lui?

- Parce que je suis une des rares personnes à avoir toujours repoussé vos avances. Et que vous m'aviez donner Kai pour m'appâter. Et que cela vous fait enrager car vous le trouvez mille fois moins beau que vous. Et que vous ne comprendrez jamais où je veux en venir.

- Reita... Je t'adore! Je ne sais pas ce que je vais faire de Kai... Bon, reprit-il après un léger silence et en se retournant vers son amant, je vais t'abandonner ma chère poupée... Ne t'en fais pas takara no, je vais appeler Ruki. Il va finir de s'occuper de toi, vous allez faire connaissance.

Le jeune homme nu sur le lit se sentit rougir sous le regard de l'homme de main de son maître. Regard qui ne semblait pas chargé de mépris. Mais plutôt de peine, de pitié. Comme s'il lui pardonnais d'être là, dans les bras de cet homme. Je n'ai pas choisi... Il ne pouvait comprendre. Il ne serait jamais dans cette situation. Après qu'ils aient quitter la pièce, Aoi se sentit mal. Attaché ainsi sur le lit, il n'était pas en mesure de bouger. Il était certain que la pièce était remplie de caméra de surveillance. Son corps était exposé à tous les regards. Il ne comprenait pas pourquoi cela le gênait. Il n'était plus qu'un jouet. Il devait oublier tout ce qu'il ressentait. Ne plus penser qu'à son devoir, qu'à ses obligations. Obéir. La porte se rouvrit, et son maître réapparut avec le jeune homme blond qu'il avait vu en arrivant dans la pièce.

- Voilà. Ruki, tu t'occupe de lui. Vous êtes surveillés, ne l'oubliez pas.

Il crut un instant voir le regard du jeune homme se diriger vers le plafond mais aussitôt, ses yeux dénués de sentiment se reposèrent sur lui. Un mur. Il ne laissait personne voir ce qu'il éprouvait. Il s'approcha de lui, et pris la place que son maître avait abandonné quelques instants auparavant. Il retira lentement son tee-shirt. Assis sur le ventre du jeune homme, il le sentit se crisper sous lui. Ses mains effleurèrent alors tout son corps pour le détendre, comme dans un tendre massage. Puis, sa bouche vint s'unir à la sienne. Tout ses gestes étaient d'une sincère douceur. Il voulait le rassurer. Il serait là. Il ne l'abandonnerait pas. Aoi entrouvrit légèrement les lèvres et laissa la langue du plus jeune s'insinuer dans sa bouche. Il lui rendit son baiser pour sceller la promesse. Quand le visage du jeune blond s'écarta, son expression n'avait pas changé. Ses yeux étaient toujours aussi vides. Ses lèvres allèrent se poser dans le creux où l'épaule rejoint le cou. Après y avoir appliqué un léger suçon, il laissa sa langue tracer des courbes le long du torse de son amant. Puis après être lentement descendu le long de son ventre, il happa le membre tendu de son aîné. Celui-ci gémit mais se mordit la lèvre pour ne pas faire de bruit. Se tordant de plaisir, il tirait de toutes ses forces sur le lien qui lui retenait les poignets. Il aurait tant voulu pouvoir agripper la chevelure blonde et rendre à son propriétaire tout le bonheur qu'il lui donnait. Pas par amour, juste par reconnaissance. Pour sa douceur, et sa gentillesse. Pour son visage si fin, si pur. Il ne put se retenir plus longtemps et se libéra dans la bouche de son amant avec un cri de plaisir. Il eut peur un instant, ne le voyant pas relever la tête. Il se demanda s'il ne l'avait pas brusqué, souillé. Mais le jeune blond remonta le long de son corps afin de lui faire goûter sa propre semence. Il ne voulait plus quitter ses lèvres mais à cause de ses mains toujours attachée il ne pouvait le retenir contre lui. Alors qu'il se détachait un instant, le jeune ne put retenir les mots qui lui venaient à la bouche.

- Reste... encore...

Il sentit les lèvres de son amant se lier de nouveau aux siennes. Il sentit un sourire dans la douceur de l'autre. Puis, de nouveau, les mains du blond reprirent possession de son corps, glissant le long de son dos. Sans quitter ses lèvres, il lui attrapa les cuisses. Le jeune homme se laissait faire. Son désir était intense. Il n'en pouvait plus d'attendre. Sentant cela, le blond le prit sans rien demander de plus. Le brun gémit entre leurs lèvres toujours scellées. Le plus jeune finit par interrompre leur baiser et commença à se mouvoir lentement en l'autre. Aoi se força à ouvrir les yeux. Il voulait encore contempler le visage du jeune homme. Alors que leurs corps s'unissaient à la perfection, son visage se détendait. On pouvait y lire le plaisir qui le prenait. Il eut alors un sourire en posant ses yeux sur le visage de son amant et accéléra le mouvement de va et viens. Leurs regards ne se quittaient plus. Ils ne voulaient plus briser cet étrange lien qui les unissait. Leurs corps et leurs esprits ne faisaient plus qu'un. Ils n'étaient qu'un. Sans que l'amour ne s'en mêle. Juste de la sympathie. Les gémissement du brun se faisait de plus en plus aigus. Il ne faisait plus rien pour les retenir et son amant l'accompagnait. Puis, le mouvement s'accélérant toujours, Ruki finit par céder le premier et il se libéra en un cri. Dans leur union, Aoi ressentit tout son bonheur et cria son nom dans un dernier spasme de plaisir. Alors que le petit blond se retirait doucement de lui et s'étalait sur sa poitrine, il reprit conscience de ses mains liées. Le tissu lui avait lacéré la peau. Suivant son regard, le blond prit conscience du mince filet de sang qui coulait le long des poignets de son amant. Il lui lança un regard inquiet et ouvrit la bouche pour parler.

- Sumim...03

Aoi le fit taire d'un baiser. Il aurait tant voulu faire glisser ses doigts sur la joue du jeune homme.

- Enlève-moi ça... onegaï04...

- Hai05...

Il vit le corps nu du jeune homme passer devant lui, réveillant immédiatement son désir. Quand il lui eut détaché les mains, le blond s'assit derrière lui et lui enserra le torse de ses bras, la joue collée contre son dos. Il se massa un instant les poignets avant de caresser les mains de Ruki. Passant lentement ses doigts entre les siens, les entremêlant.

- Ruki... Je peux te rendre le plaisir que tu m'as donné?

- Mmmmh... Si tu me dis ton nom...

- Aoi...

- D'accord... Aoi... Donne-moi du plaisir. Motto...

Aoi eut un léger sourire et se retourna pour se retrouver face au jeune homme et il le fit s'allonger sur le lit tout en l'embrassant. Quand il éloigna ses lèvres des siennes, le blond murmura quelques mots doucement à son oreille. L'aîné sourit et lui dit les même mots, de la même manière avant de reprendre son baiser.

- Mamotte ageru06...

oOo

Quand il entra dans la pièce, il sourit au spectacle qui s'offrait à lui. Un sourire sadique. Comme toujours. Ses deux jouets étaient endormis, enlacés sur le lit. Il se retourna vers son homme de main qui le suivait.

- Tu es désigné pour les réveiller.

- Pourquoi moi! S'exclama Reita, mécontent d'être pris pour cible.

Gackt éclata de rire en regardant l'air contrarié de l'autre.

- Mais parce que je l'ai décidé mon cher Reita! Question idiote! Et tu as même le droit à une séance gratuite sous leurs bons soins si tu me rends ce service.

- Ah oui? J'aurais le droit de choisir le jour, le moment, l'endroit et le temps que je passerais avec eux?

L'homme eut l'air de réfléchir un instant à la réponse qu'il donnerait puis il regarda en souriant le jeune homme.

- Oui. Tant que je n'ai rien d'urgent à te faire faire ce jour-là. Mais je ne pourrais te le refuser qu'une fois. Que c'est amusant de jouer à ce petit jeu avec toi. Mais je laisserais quand même des caméras et ça se passera forcément ici. Dans le château. D'accord?

- Ouais. D'accord. Mais... Il s'appelle comment?

- Le nouveau? Aoi. Il a essayé de volé... Je vais devoir le punir...

- Arrête... Lui fait pas subir tes trucs SM... Tu vas le casser aussi vite que ton précédent jouet sinon...

- Et? ça te gênerais que je le casse?

- J'aimerais bien profiter de ma séance...

- Bon... Je vais essayer de le garder en un seul morceau. Va les réveiller. Moi je vais voir ce qui c'est passé entre eux durant mon absence. J'ai tout enregistré.

- Sale pervers.

- C'est pour ça que je suis riche. Parce que je suis pervers, sadique et sans aucun sentiments envers les autres êtres vivants. À part pour toi, bien sûr... Mais c'est juste parce que tu me résiste et que tu me détestes. Bon, j'y vais. Occupe-toi d'eux. T'as le droit d'en profiter jusqu'à ce que je reviennes. Amuse-toi bien.

Reita hocha la tête et pénétra dans la pièce. La porte se referma derrière lui. Il s'approcha lentement du lit. Après s'être assis sur le bord, il regarda les deux amants, complétement nus qui dormaient dans les bras l'un de l'autre. Un sourire était posé sur les lèvres du nouveau. Le blond lui aussi souriait et Reita sursauta quand il le remarqua. Comment pouvait-il sourire? C'était la première fois qu'il voyait cette expression sur le visage si pur du jeune homme. Il haussa les épaules et reporta son attention sur le visage du brun. Sans y qu'il y fasse attention, son regard dériva sur son corps. Il remarqua sans broncher les poignets lacérés. Il suivit la superbe courbe de son dos, de ses fesses et s'arrêta tout à coup. Il était sensé les réveiller. Pas rester ainsi en admiration devant le sentiment de paix que leur union dégageait. Il se pencha sur Ruki et lui secoua lentement l'épaule. Celui-ci se réveilla et voulut se relever mais quand il vit son amant, la tête appuyée sur son torse, il ne put bouger de peur de le réveiller. Il commença à murmurer une berceuse quand il se demanda qui l'avait réveillé de son superbe rêve. Son regard se posa alors sur Reita et tout sentiment y disparut. Il reprit immédiatement et sans le vouloir son habituel masque. Puis, remarquant la nudité du brun qui dormait contre lui, il voulut le couvrir. Il attrapa le yukata qu'il portait en arrivant et l'en couvrit avec douceur.

- Tu l'aimes?

- Hein!

Il se redressa soudainement mais garda la tête de son amant dans ses bras.

- Je vous ai vu dormir l'un contre l'autre, vous sembliez si... serein... je me demandais si tu étais capable d'aimer quelqu'un...

- Connard... Parce que je suis une pute, je n'aurais pas le droit d'aimer! Vas te faire foutre salaud! Mais si tu veux savoir, je ne l'aime pas. Pas par amour. Et c'est justement pour cela que l'on peut être si sereins ensemble.

- C'était pas ce que je voulais dire... Excuse-moi...

- N'essaie pas d'être gentil avec moi... Je te hais plus que Lui, fit-il en désignant les caméras du regard. Tu ne sais rien de ce que l'on éprouve. Tu utilise Kai... Salaud!

Ruki parlait d'une voix glacée par la haine. Mais il refusait de hausser le ton, il voulait garder Aoi endormi dans ses bras. Son regard n'était plus dépourvu de sentiments. Une haine grandissante y apparaissait. Alors qu'il commençait à s'emporter, il reposa ses yeux sur le visage d'ange tourné vers lui. Son expression se modifia immédiatement et il piqua un baiser sur les lèvres du jeune homme sans prêter attention à l'autre qui le regardait faire. Il lui caressa les lèvres du bout des doigts avant d'y reposer ses lèvres. Puis, se retournant vers Reita, il fronça les sourcils.

- Tu es sûr que tu l'aimes pas!

- C'est le seul moyen de le rassurer. Il a peur. De tout. Je ne peux pas le laisser comme ça. Sinon Il va le détruire. Je lui aie promis que je ne le laisserais pas tomber... Je ne le laisserais jamais seul...

- Et ses poignets, c'est aussi une preuve de ton amour? Demanda l'homme de main sur un ton sarcastique.

- Très drôle. Vas te faire foutre. Qu'est-ce que tu fous là?

- Gackuto m'a demandé de vous réveiller. Et Il m'a offert une séance avec vous... et Il m'a aussi permis d'abuser de vous comme je voulais en l'attendant...

- Ah... Bah fais ce que tu veux... Je suis habitué. Mais si tu veux de lui, tu quittes Kai. C'est donnant-donnant.

- Tu es prêt à le sacrifier contre Kai?

- Non, mais Kai souffre beaucoup plus que je ne peux l'imaginer et le fait que tu le prennes lui ne fera souffrir que moi. Lui est habitué. C'est son métier. Si on peut appeler ça comme ça.

- Kai ne souffre pas autant que tu le dis. Il sait très bien la vrai nature de notre relation.

- Oui. Mais il n'arrive pas à se détacher de toi. Et de toute façon il n'en a pas le droit. Il te l'a offert. Tu es son maître. Ce qu'il faudrait à Kai, c'est quelqu'un qui l'aime. Et qu'il aime. Tu ne le comprendras jamais. Tu n'es pas assez humain pour ça.

Reita éclata de rire à la remarque du jeune blond qui caressait toujours la tête qui reposait entre ses bras. Ruki posa alors ses lèvres dans le cou du bruns et son regard se perdit dans le vide. Aoi remua doucement. Voyant où il était, il sentit les larmes lui monter aux yeux. Pas de simples larmes comme ont les enfants et les bébés perdus. Des larmes qui exprimait sa détresse de se trouver dans cette pièce, sa peur de l'avenir, sa honte, sa joie d'être dans les bras du blond, son envie débordante de ses baisers si purs. Il tenta d'étouffer le sanglot qui venait. Ruki le regarda alors avec inquiétude. Aoi s'empara alors de ses lèvres, passant ses bras autour de son cou. Puis, il se retourna pour voir Reita. Ses joues se teintèrent instantanément. L'homme de main lui sourit gentiment en le voyant si timide. Ruki lui lança un regard assassin avant de s'adresser à son amant.

- Aoi... Reita a gagné une séance avec nous deux... ça te gène pas trop j'espère...

- Nani? Euh... non, j'ai juste l'habitude de travailler seul, je ne saurais pas m'y prendre...

- Ne t'en fais pas koïbito07, je serais là... Je te montrerais comment faire... Tout ira bien... Je serais avec toi...

- Et... Pourquoi avez-vous gagné ça? Demanda-t-il en se tournant vers l'homme au bandeau.

- Parce que votre maître a envie de se rincer l'œil... Je suppose... Et parce que je lui rends de nombreux services...

- Ah...

- Méfie-toi de lui koïbito. C'est le chien de l'Autre...

- Hai... Mais c'est un héritage de famille, je n'ai pas eu le choix.

- Parce que tu crois que nous on l'a eu? Il y en a plein qui tueraient pour se trouver à ta place! Allez, on est réveillés! Dégage maintenant!

- Ruki... Arrête... Ne lui parle pas comme ça s'il te plaît...

- Nani08!sursauta le jeune blond en s'écartant de son amant. Tu lui fais confiance! Tu ne devrais même pas le regarder! C'est souiller tes magnifiques yeux.

- C'est moi qui le souille en le regardant. C'est moi qui suis répugnant.

- Ne dis pas ça koïbito. Ton regard est le regard le plus pur qui existe...

- Quand vous aurez fini, vous préviendrez...

- Ta gueule! Dégage! Onegaï...

- Je peux pas. Je suis sensé vous surveiller en L'attendant. Et je suis aussi sensé abuser de vous...

- Oui, et tu n'as toujours pas commencé? Tu espère nous faire languir? C'est loupé!

Ruki s'était levé, toujours aussi nu. Cela ne semblait pas le gêner. Un mince sourire apparut sur les lèvres de Reita qui le regardait déambuler rageusement dans la pièce. Le jeune blond semblait mourir d'envie de se jeter sur lui afin de l'étrangler. Au bout d'un moment, il retourna s'asseoir sur le lit et Aoi le serra dans ses bras, lui mordillant doucement le lobe de l'oreille.

- Ruki... Pardonne-moi... Reste là... Oublie-le.

C'est à ce moment que Gackt fit son entrée dans la pièce. Il regarda les trois jeunes gens. Aoi, rougissant, s'éloigna de l'autre. Mais Ruki lui avait attrapé le poignet et ne semblait pas décider à le lâcher. L'homme semblait déçu de ne pas trouver son homme de main sous les bons soins de ses deux jouets. Il haussa les épaules et s'approcha du lit. Il attrapa Aoi par le menton et l'embrassa sans douceur. Il fit glisser ses mains le long du corps du brun. Celui-ci se laissa faire. Il sentait tout son corps qui réagissait. Les doigts habiles de son maître réveillaient en lui un immense désir. Reita se leva pour se diriger vers la porte.

- Nan... Attends Reita... Je n'ai pas l'intention de le prendre avant toi... Je te le réserve... Mais j'ai tellement envie qu'il me donne autant de plaisir qu'il en a donné à Ruki...

Reita le regardait faire, le dos appuyé contre la porte.

- Tu veux que je restes pour quoi?

- Rien... Je veux juste que tu restes...

Gackt continuait à s'occuper de son nouveau jouet. Il le fit se lever et lui enleva la fine toile de son yukata. De nouveau, Aoi se retrouvait nu, il ne portait plus que le collier de chien qui ne le quittait jamais, ceignant son cou. Il attrapa le membre tendu du jeune homme. Celui-ci gémit, puis rougit de honte et de plaisir mêlés.

- Je n'aimes pas me rincer l'œil contrairement à toi. Si tu n'a rien d'important à me dire, je m'en vais.

- Bon, d'accord...

Il se détacha du jeune homme qu'il repoussa sur le lit d'un geste brusque. Aoi y tomba, sans essayer de se retenir. Son désir non satisfait le laissait haletant. Il posa sans le vouloir son regard sur l'homme de main. Celui-ci semblait vouloir éviter son regard. Il se sentit encore plus honteux. Il tenta de trouver quelque chose pour cacher sa nudité mais son maître avait jeté le léger voile de son yukata à l'autre bout de la pièce. Il s'enfuit alors à l'autre bout du lit. Ruki qui y était assis le regardait tristement. Ce qu'il pense de toi t'importe donc tant?

- Mon cher Reita, je voulais juste te dire qu'il faudrait que tu prennes ta séance avec eux au plus vite parce que j'ai une autre personne qui me les a demandé. Et je ne pouvais pas lui refuser ça.

- Qui est-ce?

- Tu ne le connais pas. C'est lui qui m'arrête tous mes petits voleurs. C'est lui qui a vu ce cher Aoi voler dans un magasin.

- Ah... Ce salaud...

- Oh... Pas plus salaud que toi ou moi... Il a un bon poste, et il me rend des tas de services. C'est la première fois qu'il me demande ça. Je suppose que mon magnifique jouet lui a tapé dans l'œil. Et je pense que ce n'est pas le seul a être tombé sous son charme...

Il lança un regard explicite à son interlocuteur. Celui-ci leva un sourcil, comme intrigué. Gackt haussa les épaules face à son manque de réaction et tourna le dos à son homme de main.

- Dépêche-toi de prendre ton présent, sinon il en bénéficiera à ta place...

- D'accord, je verrais... avec lui...

Reita sortit de la pièce, les laissant seuls, tous les trois. Gackt regarda ses deux jouets en leur adressant un sourire carnassier.

- Bon... Mes jouets... Je n'ai pas le droit de toucher à Aoi... Quel dommage. Enfin... que vais-je bien pouvoir faire pour me distraire? Je pourrais te violer sous ses yeux... Qu'en penses-tu Ruki?

- Comme Vous le désirez maître...

- Je pourrais attacher mon nouveau jouet au lit et lui procurer toutes sortes de sensation, sans pour autant le prendre... Aoi, que préfères-tu?

- Je ferais comme Vous direz maître...

- Rooh... Que vous êtes soumis! Je vais faire les deux dans ce cas là. Je commence par toi mon Ruki. Ne t'en fais pas takara no, ton tour viendra bien assez vite... et tu en redemanderas...

Il souleva Aoi dans ses bras et le posa prêt du lit. Il lui lia les mains et lui passa une laisse qu'il attacha au pied du lit.

- Tu regardes tout takara no. Si je vois que tu détournes les yeux, je te punirais... Tu as bien compris? Réponds!

- Hai... J'ai compris, maître.

- Bien, gentil jouet.

L'abonnant là, Gackt ôta ses vêtements et força Ruki à s'allonger en lui tirant sur les cheveux. Alors qu'Il enfourchait le jeune homme nu, Aoi sentit les larmes lui monter aux yeux.

oOoOo

Voilà, j'ai sombré dans la dépravation... Je vais quand même essayer de ne pas faire QUE des lemons... Qu'à donc fait cette pauvre fic pour mériter cela! çç bon... jcrois qu'il vaut mieux que j'abandonne la partie... Je vais réfléchir à une suite tout en commençant une nouvelle série de fics! Mdr jsuis trop productive moi! çç jfais pas exprès... pardon à mes bishos qui souffrent à cause de moi et de mes doigts qui s'acharnent à maltraiter mon clavier(si si, ils arrêtent pas de le taper! En permanence! --'''')... je vais m'isoler dans une maison close afin de surmonter cette dure épreuve... J'espère qu'il y aura quand même un branchement Internet...

kyu qui part méditer loin de tout... (25/05/2006)

petit lexique

01sorte de kimono. Mais contrairement au kimono, le yukata n'a qu'une épaisseur

02takara no: mon trésor

03sumim...: sumimasen, coupé par un tendre baiser... ça veut dire pardon

04onegaï: s'il te plaït

05hai: oui

06mamotte ageru: je te protègerais

07koïbito: chéri (mon amour)

08nani: quoi?