Entre amour, haine et pouvoir

La nuit, calme et paisible était secouée par une brise qui apportait une légère odeur de jasmin.

Le ciel clair pour l'heure était éclairé par les étoiles, anormalement brillantes comme si elles voulaient dire quelques chose, raconter une histoire, délivrer une prophétie mais fallait il déjà les comprendre ce qui n'était pas à la portée de tout le monde et surtout pas à la portée de l'adolescent assit sur un banc dans un des parcs de Privet Drive. Vu de loin on aurait pu distinguer un adolescent parfaitement normal, banal même, caractérisés par leurs envie chronique de ne rien faire, mais cette adolescent là était différent en effet il paraissait vieux et fatigué, de longs cernes s'étiraient sous ses yeux, son teint était anormalement pâle, il avait l'air d'un adolescent qui avait grandit trop vite aussi bien physiquement que psychologiquement, il était de taille moyenne mais d'une maigreur qui laissait pensée qu'il n'avait pas mangé ses derniers jours, tel était Harry Potter.

Chapitre 1 : Mort dans l'âme

La nuit était déjà très avancé, vers trois heures du matin, il ne savait plus exactement, il ne voulait pas savoir.

Depuis la mort de son parrain, il n'était plus le même, sa rage de survie, sa joie et son optimiste s'étaient comme envolé remplacé par une douleur immense, un grand sentiment de vide, de peur et de détresse.

Depuis qu'il était de retour à Privet Drive son état empirait tout les jours surtout que les Dursley n'arrangeaient rien et se montraient aussi insupportable que d'habitude alors Harry les esquivait le plus possible passant ses journées et même ses nuits dehors à ruminer ses sombres pensées, il y avait des fois où elles atteignaient des tels degrés d'intensités qu'il avait essayé de se supprimer en sautant de la fenêtre de sa chambre mais il y avait été ramené par un sortilège qui semblait avoir été posé sur la fenêtre, à ce moment Harry réalisa qu'il était surveillé, qu'il était comme dans une prison dont il ne voyait pas les barreaux mais dont il sentait la fraîcheur métalliques contre sa nuque.

Il se traînait donc à longueur de journée dans les rues de Privet Drive, fréquentant les bancs et les murets, en souhaitant que la mort l'emporte.

Il était toujours assis sur le banc quant soudain il ressentit un grand malaise, sur le coup il paniqua : depuis combien de temps n'avait il plus mangé, plusieurs jours sûrement, il réalisa alors qu'il était en pleine crise d'hypoglycémie et avant qu'il n'est le temps de réagir il s'évanouit.

« Il a eut de la chance, je n'ais pas souvent vu une tel résistance, Albus, vous vous rendez compte que cette enfant n'a pas mangé depuis plusieurs jours ! »

« Je sais cela Pompom, je l'ais fait surveillé dans l'espoir que cela n'arrive pas, mais connaissant Harry si l'on était intervenu il aurait refusé notre aide et nous ne pouvions pas prévoir sa réaction, j'ai donc préféré le laisser faire et intervenir en temps venu, et ce matin, vers 3h00 quant Mondingus m'a fait son rapport en me disant qu'il avait essayé de sauter par la fenêtre et qu'il avait dût utiliser un sort d'aspiration sur celle ci, je suis tout de suite aller voir sur place et je l'ai trouvé dans cette état. »

Harry n'entendait maintenant plus que des murmures dont il ne comprenait pas le sens.

Lorsqu'il se réveilla il faisait grand jour, en ouvrant les yeux il se rendit compte qu'il était dans l'infirmerie de Poudlard, il se leva et constata que son corps était tout engourdit, il se sentait très faible et une légère migraine lui traversait le crâne.

« Bonjour Harry. » Dit une voix qu'il connaissait très bien. Il se retourna et vit le professeur Dumbledore accoudé contre la porte de l'infirmerie, il paraissait soucieux et semblait fatigué.

« Tu nous as fait très peur, tu sais. » Enchaîna t'il en voyant qu'Harry ne réagissait pas.

« Tu sais Harry la vie nous impose des fois des épreuves très difficile, à toi plus qu'à d'autre je dois le reconnaître tout comme j'ai reconnu mes erreurs l'année dernière. Harry, tu es libre de te faire du mal ou de relever la tête mais sache seulement que la mort n'est jamais une solution. La vie nous est donnée par la nature et c'est le plus beau présent que l'on peut avoir, même si pour certains d'entre nous elle sera semé d'embûches et d'épreuves mais il faut toujours voir la lumière de l'espoir même si les ténèbres ont envahi ton cœur, comprends tu ce que je veux te dire ? » Demanda Dumbledore d'une voix douce. Harry hocha la tête sans regarder le directeur.

« Harry tu as le droit de m'en vouloir à tout jamais et de ne plus m'adresser la parole mais en aucun cas tu n'as le droit d'abandonner le combat même s'il est difficile, tes parents sont morts pour que tu vives et Sirius pour te protéger et pour protéger la communauté magique comme l'ont été beaucoup de sorciers et comme le seront encore beaucoup d'autres je le crains. »

« Non, il est mort par ma faute. » Dit amèrement Harry en sentant les larmes lui remonter aux yeux mais les contenants. Il ne voulait pas que le directeur le voit faible.

« Tu fais fausse route Harry, Sirius à été assassiné par un sbire de Lord Voldemort et il est l'unique responsable, si ce n'est moi, j'aurais dût me rapprocher de toi l'année dernière je te l'ai déjà expliqué. Voldemort et ses partisans auraient tués n'importe quel sorcier s'opposant à eux et Sirius a eu la malchance d'en faire les frais. Harry il faut que tu arrêtes de voir la mort de Sirius comme l'échéance du monde mais plutôt comme une source de motivation supplémentaire pour faire payer Voldemort et ses serviteurs. » Dumbledore marqua une pause et regarda Harry qui fixait toujours le bord de son lit tout en ravalant ses larmes.

« Tu ne peut pas rester dans cet état Harry, je peux t'aider si tu le souhaites, tu as le choix, je ne veux pas te forcer à faire quelques chose que tu ne veux pas mais je souhaites que tu te ressaisisses. » Dit Dumbledore encore plus doucement si bien que sa voix était devenue un murmure.

Harry contempla son lit interdit, ne sachant pas que faire, la tristesse était encore très présente mais les paroles du directeur lui avaient ouvert les yeux et lui avaient donné envie de partir à la recherche de la lueur d'espoir, il avait l'impression que les paroles du directeur étaient chargées de magie tellement elles avaient eu d'effet sur lui, il leva alors les yeux et regarda le directeur en face avec un air sans expression puis il acquiesça.

Le visage du directeur s'illumina alors légèrement et il esquissa alors un petit sourire.

« Bien Harry, j'étais sur que tu avais envie de t'en sortir. » Dit-il d'une voix rassuré.

Puis il regarda sa montre : « Il est 11h00 et cela fait trois jours que tu dors sous les soins de Mme Pomfresh, je sais que tu es encore fatigué mais je te connais assez pour assurer que tu ne voudra plus dormir, c'est mieux ainsi d'ailleurs il n'est jamais bon d'endormir les sombres pensées, il faut les éliminer le plus tôt possible et à la base, rejoins moi dans un quart d'heure, quant tu te seras habillé, dans mon bureau, le mot de passe est milk-shake. » Dit Dumbledore avant de partir vers son bureau.

Harry écarquilla les yeux et se mit à la recherche de ses lunettes qu'il trouva sur sa table de nuit, il alla ensuite ouvrir la fenêtre et admira Poudlard, c'était une belle journée, le soleil irradiait et était réfléchit par la surface du lac qui diffusait une douce lumière dans tout le parc.

Harry se décolla enfin du rebord de la fenêtre lorsqu'il s'aperçu que cela faisait un quart d'heure qu'il regardait le parc et que par conséquent il était en retard, il s'habilla en vitesse et se dirigea vers le bureau de Dumbledore.

Le château aurait dût être quasiment vide puisque c'était les vacances mais Harry s'aperçut vite que ce n'était pas le cas lorsqu'il rencontra une vingtaine de sorciers qui se dirigeaient vers les cachots tout en chuchotant, Harry en reconnu certain comme Tonks ou Minerva Mcgonagal qui le saluèrent d'un signe de tête, bien que Tonks avait comme une envie de se jeter sur lui mais vu le regard noir que lui jeta la directrice des Griffondor, elle préféra esquisser un sourire crispé en direction d'Harry.

Ca sentait l'ordre du phœnix à plein nez se dit Harry en donnant le mot de passe à la statue qui gardait l'entrée du bureau du directeur.

Lorsqu'il entra il trouva le directeur en pleine conversation avec un homme à travers sa cheminée.

« Ha excuse moi Aberforth, j'ai un visiteur je dois te laisser mais j'ai bon espoir que cela réussisse. » Dit Dumbledore avant de mettre fin à la conversation inter-cheminée.

« Bien Harry assis toi. » Dit Dumbledore en lui montrant une chaise.

« Je pense qu'étant donné ta situation, il faut te faire changer d'air car il me semble que tu en as assez d'être observé, il te faut un endroit calme, retiré du monde, où tu sois en sécurité de préférence, et je connais un tel endroit, mais avant de te donner des précisions il faut que je sois sure que tu ais vraiment l'envie d'effectuer ce petit « stage » et que tu t'engages à ne jamais en parler à personne. » Il avait prononcé stage d'une façon qu'Harry n'aimait pas, cependant le goût du risque et de l'aventure le poussa à aller de l'avant d'autant plus qu'il n'avait plus rien à perdre alors pourquoi ne pas accepter la proposition de Dumbledore.

Il regarda Dumbledore dans les yeux et eut l'impression que le sorcier fouillait son esprit, il teint cependant bon et essaya de ne plus laisser Dumbledore le filtrer, ce qui fit sourire le vieux sorcier.

« Etant donné que je n'ai plus rien à perdre j'accepte votre proposition. Dit Harry d'une voix ferme.

- Bien Harry signe ça dans ce cas. Dit Dumbledore en lui tendant un formulaire.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Harry en fronçant les sourcils.

- Ceci Harry, c'est un traité magique qui t'empêchera de révéler ce que tu verras ou entendra la-bas durant ton séjour, un peu comme ce qu'avait fait ton amie Hermione Granger l'année dernière. Dit Dumbledore avec un sourire.

- C'est où là-bas ?

- Signe et tu le seras. » Lui répondit Dumbledore du tac au tac.

Harry soupira et signa, aussitôt Dumbledore, s'empara du parchemin et le rangea dans un coffre situé derrière son bureau.

« Donc Harry, j'ai décidé de t'envoyer chez les nérréides.

Qui sont les nérréides ? Demanda Harry

Il s'agit d'un très ancien peuple vivant sur une île situé dans le Pacifique, ils sont très proche de la nature et utilisent une magie très particulière, tu verras.

Mais si ce peuple est très ancien et qu'il possède un style de magie si particulier, ils doivent être très secrets et cela doit être dur de rentrer dans leur clan.

En effet Harry, c'est pourquoi tu as signé ce formulaire, et pour répondre à ta question il existe une coutume, en effet les nérréides n'étant plus très nombreux, cinq cents au maximum éparpillés sur toutes l'île et principalement à Atalaya, un petit village qui tient lieu de capital et de lieu de décision, pour ne pas perdre leurs savoir et pour que leur peuple ne s'éteigne pas, il est permis à certains sorciers venu de l'extérieur de venir en voyage initiatique où ils apprendront le savoir des nérréides. Tu verras ils ont un entraînement très spécial, le sorcier peut enfin décider de rester où non sur l'île mais son choix sera définitif, il pourra s'il décide de ne pas rester revenir quelque fois mais il ne pourra jamais y habiter, ceux qui choisissent de s'y installer ne pourront plus y sortir qu'à quelques rares occasions. Raconta Dumbledore.

Mais comment sait on que l'on est bien le sorcier autorisé à recevoir le savoir des nérréides ? Demanda Harry.

J'y viens, en fait il y a un test à passer mais je ne doute pas que tu y arriveras.

C'est ce dont vous parliez avec l'homme à travers la cheminée tout à l'heure quant je suis arrivé ?

C'est vrai, en réalité l'homme que tu as vu est mon frère Aberforth.

Votre frère ! Dit Harry étonné.

Oui, un jour lui aussi a passé le test et puis il a rencontré une femme sur l'île et il a décidé de rester à ses cotés, voilà pourquoi on le croit disparu, en faite il s'est exilé. Dit Dumbledore d'une voix nostalgique avant de regarder sa montre.

Bien assez parlé, il est temps d'y aller. » Dit Dumbledore avant de sortir une tellière et de murmurer « Portus ».

Après avoir touché le portoloin, ils se retrouvèrent presque instantanément sur une île aux allures luxuriantes, ils étaient sur une espèce de montagne d'où on apercevait la mer bleu clair, l'île n'était pas très grande peut être cent hectares mais c'était largement suffisant pour les cinq cents habitants qui y vivaient. La montagne avait quelque chose de sacrée à cause des dolmens qui entourait son sommet ou encore de ses inscriptions sur les pentes rocheuse, mais Harry n'eut pas le temps de méditer plus longtemps à ce sujet car une voix surgit soudain derrière eux.

« Bienvenu sur Nérréiya la montagne sacrée de mon peuple ainsi que sur l'île Norrobaïa. » Dit une voix douce mais forte qui lui rappelait la voix du professeur Dumbledore. L'Homme qui parlait était grand, bronzé, assez âgé, avec de profonde ride qui lui donnaient un air chaleureux, il avait les yeux qui pétillaient et une barbe brune tirant vers l'argenté, il était vêtu d'une espèce de kimono blanc avec une cape verte qui lui donnait l'air d'une sorte de ninja de la forêt.

« Bonjour à toi aussi Aberforth. Dit Dumbledore d'un air malicieux avant de prendre l'homme dans ses bras.

-Harry je te présente Aberforth. » Dit Dumbledore en lui montrant l'homme qui s'avança et lui serra la main.

« Il sera ton mentor durant toute la durée de ton séjour ici si toute fois tu passes le test, ce dont je ne doute pas. Dit Dumbledore.

-Quant est-ce que je passe le test, monsieur Dumbledore ? Demanda Harry un peu intimidé par l'ambiance spécial qui se dégageait du lieu, il n'en laissa cependant rien paraître.

-Tout de suite et pas la peine de m'appeler monsieur, moi c'est Aberforth et je te recommande de m'appeler comme ça si tu ne veux pas perdre l'usage de tes membres. » Dit Aberforth en esquissant un sourire qui d'étendit l'atmosphère.

« Avant de commencer je vais te donner l'indice réglementaire qui sera de plus haute importance lors de ce test, alors écoutes bien : la devise de mon peuple est contrôle de soi, courage et volonté. Voilà c'est tout ce que tu auras pour t'aider, es tu près ? Demanda Aberforth avec un air plus sérieux.

- Euh, je pense. Dit Harry peu sure de lui.

-Bien alors allons-y, assis-toi en tailleur au centre de la ronde des dolmens et concentre toi. » Dit il pendant que le professeur Dumbledore s'éloignait du site pour ne pas gêner.

Aberforth s'assit et commença à jouer d'un étrange instrument qui ressemblait à un ocarina, aussitôt la musique le prit et commença à le charmer jusqu'à ce qu'il entre dans une transe profonde.

« Ne t'inquiètes pas Lily je vais le retenir sort par derrière avec Harry.

-Non tu vas te faire tuer.

-Va-t'en, vite ».

La jeune femme se mit à courir vers la porte, la franchit et continua dans le jardin lorsqu'une lumière verte brilla dans la nuit et que quelqu'un prononce les mots terribles : « AVADA KEDAVRA »

« NON » Hurla la jeune femme mais trop tard, la maison vola en éclat et une silhouette encapuchonnée sortit des volutes de fumé qui s'échappaient des restes de la maison, elle s'approcha de la jeune femme « Pousse toi idiote » Dit l'homme en essayant de l'écarter du bébé, mais comme elle ne voulait pas lâcher il prononça à nouveau les mots interdit et la jeune femme tombât sur le sol sans vie.

Harry avait l'impression qu'il allait exploser tellement il était en colère, en effet il n'avait jamais vu la scène avec autant de réalité c'était comme s'il la revivait, il se souvint cependant du conseille et essaya de se contrôler mais déjà la scène changeait.

« Ginny, je t' en supplie, réveille-toi.

-Inutile, elle ne se réveillera pas.

-Tom…Tom Jedusor ?

-Qu'est-ce que vous voulez dire par « elle ne se réveillera pas ? » Elle n'est…Elle n'est pas…

Sa colère et sa haine augmenta encore plus en revoyant ce qu'il avait infligé à Ginny, mais il n'avait pas le choix, il devait se contenir.

« AVADA KEDAVRA » et il vit Cédric tomber à terre les bras en croix repliés sur sa poitrine.

Il était presque à bout de revoir l'image qui l'avait tant hantée durant l'année passée, il se concentra encore davantage et entreprit de ralentir son rythme cardiaque et ses pulsations meurtrières, il n'eut pas vraiment le temps de bien se calmer que déjà de nouvelles images remplacèrent les anciennes.

Cette fois il savait ce qu'il allait voir et il se prépara au maximum de ses possibilités.

« Allons, tu peux faire mieux que ça ! » S'écria un homme en regardant méchamment une femme mais trop tard il se prit un sortilège dans la poitrine et il tombât très lentement à travers le voile suspendu à l'arcade.

Cette fois Harry était à la limite de crier mais ses lèvres restèrent collé comme si elles ne lui obéissaient plus, il fut d'abord surprit de cette réaction puis il comprit que pour ne pas sombrer il avait réussit à déconnecter son corps de son esprit, il dût se reconcentrer pour pouvoir reprendre possession de son corps.

Harry ne remarqua pas que la musique s'était arrêté et que les Dumbledore le regardaient.

« Alors j'ai réussi ? Demanda Harry sur un ton ignorant qui fit rire Aberforth.

-Avec une prestation pareille, bien sur, je n'avais jamais vu quelqu'un de ton age réussir une chose pareil, tu as complètement coupé ton esprit de ton corps.

-Bien ce n'était pas exactement comme si je l'avais fait de moi même c'est plutôt comme une démarche inconsciente qui c'est déclenchée quant je n'en pouvais plus, mais il faut dire que les scènes que j'ai revécu avaient de quoi faire cracker, enfin maintenant que je les ai revécu je me sens mieux. Avoua Harry.

-Ce n'est pas de faiblesse dont tu as fait preuve aujourd'hui mais plutôt d'un grand courage et d'une grande volonté et tu n'as pas à rougir parce que tu as failli cracker car tu as fait preuve de suffisamment de force d'esprit pour réussir et de quelle manière alors ! D'autant plus que les images que tu as dût revivre auraient de quoi faire pâlir n'importe qui. Assura Aberforth.

-Je savais que tu y arriverais Harry, tu vas maintenant pouvoir bénéficier de l'enseignement des nérréides et c'est un grand privilège crois moi car il y a environs une personne sur cent qui réussit à passer ce test et il ne doit pas y avoir plus de dix personnes ayant réussis. Dit Dumbledore avec un sourire.

- Si peu mais vous m'avez dit qu'ils n'étaient plus beaucoup et qu'ils devaient faire rentrer du sang neuf dans leurs communauté pour ne pas disparaître.

- C'est en partie vrai mais vu l'état dans lequel tu te trouvais il y a encore quelques heures je ne voulais pas te décourager. Dit Dumbledore.

- Bon, Harry il va falloir y aller, le conseil nous attend. Dit Aberforth.

- Une dernière chose Harry avant que tu partes, tout d'abord j'ai demandé pour toi une dérogation spéciale afin que tu puisses utiliser la magie pendant les vacances, c'est une grande faveur que nous fait le ministre même si je te l'accorde dans sa situation, il n'a pas grand chose à dire. Dit Dumbledore avec un clin d'œil. Deuxième chose je reviendrais te chercher dans trois semaines, je pense que se sera suffisamment pour que tu apprennes les bases de l'entraînement. Au bout de trois semaines le conseil te demandera si tu veux rester sur l'île ou non et je peux te dire que se sera difficile de dire non surtout si comme mon frère tu rencontres une charmante personne, mais tu devra trouver la ressources de dire non, ton destin n'est pas ici voilà pourquoi j'ai beaucoup hésité à t'envoyer ici surtout que dans ton état de dépression tu préfèrera rester sur l'île mais j'ai confiance en toi et je sais que tu seras dire non le moment venu, allez au revoir Harry et bonne chance, salut à toi aussi Aberforth. Dit Dumbledore avant de transplaner.

- Allez viens Harry nous avons une bonne demis heure de marche jusqu'à Atalaya. Dit Aberforth en prenant Harry par l'épaule.

- Au fait c'est quoi cette histoire de conseil ? Demanda Harry.

- Oh ça, c'est juste une formalité, une sorte d'intronisation dans la société nérréide. »

Après ce qui sembla être à Harry des heures de marche, ils arrivèrent dans ce qui ressemblait à un petit village à l'aspect ancestral comme si le temps s'était arrêté dans cette partie du monde et que ce village était là depuis des millénaires, d'ailleurs cela ressortait par l'aspect des habitants, la peau mate, les cheveux longs pour la plupart, ils étaient habillés avec des vêtements en cuir à la mode Indienne pour la plus part, ce qui ne les empêchaient pas, d'une certaine façon d'être assez tendance, seuls quelques personnes étaient vêtu comme Aberforth, à leurs visage Harry sut tout de suite qu'il s'agissait d'intronisés.

Ils se dirigèrent droit vers un espèce de temple qui dominait tout le village. L'intérieur était meublé de nombreuses statues qui s'étendaient sur les cotés en dégageant une allée qui se poursuivait jusqu'au fond de la salle où Harry distinguait quatre ou cinq silhouettes qui semblait méditer. Soudain Harry s'arrêta tout seul, paniqué il regarda Aberforth qui lui fit un sourire bienveillant c'est alors que des voix surgirent dans son esprit.

« Bienvenu sur Norrobaïa Harry Potter vous avez passé les épreuves avec succès et connaissant le rôle que vous aurez à jouer c'est un grand honneur que de vous accueillir ici, Aberforth sera votre mentor durant toute la durée de votre séjour vous résiderez dans sa maison sur la baie car je sais qu'il ne s'est jamais acclimaté à notre vie rudimentaire ».

Harry avait l'impression que la voix plaisantait, tellement l'impression qu'elle faisait passer semblait vraie.

« Nous vous autorisons donc à apprendre notre savoir qui vous le verrez est très peu axé sur la magie, d'ailleurs ici nous n'utilisons pratiquement pas de baguettes magiques, de ce fait pratiquement personne n'en possède à part les intronisés et quelques autres. »

Pas de magie, mais ça doit être l'enfer. Pensa Harry.

« Pas exactement monsieur Potter, nous n'avons d'ailleurs pas dit que nous n'utilisons pas la magie, nous en employons d'autres formes et nous les restreignons au maximum. »

Ils peuvent lire mes pensées, se sont des légilimens. Se dit Harry.

« En effet la télépathie et l'échange de pensées font partie de nos compétence, bien que ce ne soit pas de la légilimencie comme vous l'appelez, mais ne vous faîtes pas d'illusion, il faut des années de travail et de concentration pour pouvoir échanger des pensées, seul les meilleurs d'entre nous qui ont passé énormément de temps à s'exercer, et encore sur les esprits faible ou mal protégés, y arrivent. »

Harry se renfrogna en entendant parler d'esprit faible.

« Ne vous offusquez pas, c'est normal que nous puissions lire en vous, vous êtes encore très jeune malgré votre maturité, votre esprit est encore mal structuré, mais vu la volonté et la force dont vous avez fait preuve par le passé vous arriverez durant votre séjour à corriger cela et à empêcher les intrusions. A présent je laisse le soin à Aberforth de vous expliquer ce qu'il y a savoir, et de commencer votre entraînement. Nous vous souhaitons bonne chance jeune homme. »

« Allez viens. Lui dit Aberforth. Nous avons encore du chemin jusqu'à Helena.

-Helena ?

-Ma défunte femme c'est aussi comme ça que s'appelle ma maison. » Dit Aberforth sur un ton qui coupa à Harry l'envie de poser des questions.

Ils marchèrent pendant deux heures à travers la forêt alors que la nuit tombait, admirant la beauté du paysage et observant les créatures qui y vivaient et qui n'étaient de toute évidence pas courante. Hagrid aimerait sans doute beaucoup les observer. Il eut un pincement au cœur en pensant au demi géant qui avait été chassé du château l'année précédente par Ombrage pour le seul fait qu'il ait du sang de géant dans les veines.

Ils arrivèrent enfin dans une petite crique entourée de falaises d'où s'étirait une plage de sable blanc. En faite tout de cette partie de l'île dégageait une atmosphère paradisiaque.

En haut d'une des falaises s'élevait une bâtisse du style Ecossais, à croire que le pays manquait à Aberforth.

Harry suivit Aberforth à l'intérieur qui était assez moderne comparé au reste de l'île.

Sa maison était très bien meublée et très spacieuse, au centre de la maison se trouvait un grand salon confortable avec des fauteuils et un grand foyer où brûlaient des bûches entière, du salon partaient de nombreux couloirs qui conduisaient à des endroits aussi diverse que des chambres, une salle d'entraînement ou encore une tour qui servait principalement à l'observation des étoiles.

Aberforth finit enfin par montrer à Harry sa chambre. Elle était spacieuse et très bien décorée avec une salle de bain attenante et un balcon qui donnait vers la plage, les murs étaient tapissés de bibliothèques et le plafond était construit sur le même model que le plafond de la grande salle de Poudlard.

Aberforth lui montra alors les vêtements traditionnels destinées aux intronisés. Pareils aux sien, ils étaient constitués d'un espèce de kimono avec une cape sauf qu'il y en avait de toute les couleurs, il lui laissa ensuite une demi heure pour prendre une douche, enfin ils dînèrent et il se révéla qu'Aberforth était un très bon cuisinier puis Harry déclara qu'il était fatigué et monta dans sa chambre.

Le lendemain Harry se leva à l'aube, prit sa douche puis descendit au salon où se trouvait déjà Aberforth qui était semble t'il entrain de méditer, celui-ci ouvrit les yeux lorsqu'Harry descendit la dernière marche de l'escalier.

« Ah ! Harry tu es bien matinal ? Dit Aberforth avec un sourire.

Je me lève toujours tôt. Répondit Harry.

Eh bien va donc déjeuner à la cuisine, puis nous commencerons l'entraînement. »

Une fois qu'Harry eut fini de manger il rejoignit Aberforth dans la salle d'entraînement qui était très spacieuse avec un ring de duel au fond et des fauteuils ainsi qu'un espace qui semblait être consacré à la méditation dans le reste de la salle, Harry remarqua aussi que les murs étaient tapissés de coussins amortissant ce qui était plutôt mauvais signe.

« Bien Harry comme tu dois ne pas le savoir l'art des Nerréïdes est fondé sur la discipline corps-esprit, les échanges des flux magiques et l'évaluation de son potentiel. » Aberforth marqua une pause devant l'expression effaré d'Harry qui semblait n'avoir rien comprit. Il réprima d'ailleurs un petit rire.

« Si tu préfères il y a une expression qui résume assez bien ce que je viens de dire, je trouve, il s'agit de : connais toi toi-même et tu connaîtras ton adversaire. Ca te dit quelque chose ? »

Harry hocha négativement la tête.

« C'est une expression d'origine française mais retiens là quant même, les expressions apportent toujours une lueur de vérité et d'expérience ainsi qu'un autre point de vu. Maintenant assez de philosophie, nous allons nous battre en duel afin d'évaluer ton niveau. Déclara soudain Aberforth d'un ton détaché.

Je croyais que l'enseignement sur cette île n'était pas basé sur la magie telle que je la connais mais plutôt qu'il s'agissait d'une discipline basé sur le corps et l'esprit comme vous l'aviez dit précédemment.

C'est bien Harry tu as l'esprit pertinent, il faudra développer ça. En faite ton cas est un peu spécial vu les épreuves qui t'attendent et Albus m'a convaincu avant ton arrivée de développer en même temps certaines de tes capacités et d'adapter ton entraînement au combat magique, en passant en faisant cela je suis hors la loi car l'entraînement Nerréïde n'est pas sensé être utilisé pour la violence. Dit Aberforth avec un clin d'œil.

Mais vous risquez des sanctions non ? Demanda Harry.

Théoriquement oui mais il n'y a jamais de contrôles, maintenant assez parlé monte sur le ring. »

Harry monta sur le ring avec sa baguette suivit par Aberforth, ils se saluèrent puis se dévisagèrent un moment et Harry qui en avait assez d'attendre lança le premier sort « expelliarmus » Aberforth l'évita avec souplesse et sourit à Harry, qui, frustré d'avoir vu son sort s'écraser contre le mur lança un autre sortilège « reducto » qui s'écrasa également contre le mur.

Voyant que ses sorts n'avaient pas d'effets Harry réfléchit à une stratégie pour surprendre Dumbledore, il eut soudain une idée et s'écria « spéro patronum » en pensant à la coupe de quiddich qu'ils avaient gagnés lui et l'équipe de Griffondor en troisième année et dont il avait été l'un des principaux artisans de la victoire à cause de son rôle d'attrapeur. Il eut raison, Aberforth fut surprit en voyant le cerf argenté sortir de la baguette du jeune homme. En effet ce sortilège était extrêmement difficile et n'était accessible qu'aux sorciers de haut niveau, avec beaucoup d'entraînement. Harry ne lui laissa cependant pas le temps de se remettre et lui envoya un stupéfix qu'Aberforth bloqua de justesse avant de lancer un sort qu'Harry ne connaissait pas et qui eut pour effet de le soulever du sol et de le projeter avec une énorme puissance au plafond où sa chute fut amortit par les coussins, malheureusement il tombât à terre, il était donc hors ring, c'était une défaite.

« Bien Harry c'était bien pour une première fois, Albus m'avait bien dit que tu avais du talent, ton patronus était magnifique mais ce que j'ai aimé encore plus c'est la façon dont tu t'en es servis pour me surprendre. Tu as compris ce qui faisait la différence dans un duel Harry, c'est la stratégie et l'intelligence, la puissance sert parfois surtout au début mais quant on atteint un certain niveau la puissance est sensiblement la même à quelques exceptions près, c'est réellement avec intelligence qu'on gagne un duel, d'ailleurs tu l'as vu toi-même, tes premières attaques n'ont pas porté sur moi tellement elles étaient basiques et prévisibles en plus tu t'es épuisé pour rien. Maintenant que je connais ton niveau nous allons pouvoir débuter l'entraînement qui commencera tout les matins à sept heure. Nous débuterons par un parcours du combattant ainsi que des épreuves de force, de vitesse et d'agilité car je veux que tu sois bien physiquement, il faut que tu puisses battre tes ennemis sur tout les terrains, à 10h00 on continuera avec la méditation et l'entraînement mental jusqu'à midi, on reprendra ensuite après le déjeuné à 13h30 par un entraînement spécialisé sur les duels et la stratégie, à 15h30 on finira par une demis heure de méditation afin de te remettre de tous tes efforts et de développer ta sensibilités. Tu auras ensuite tout le reste de l'après midi pour faire ce que tu veux comme profiter de la plage ou draguer les jeunes filles d'ici car il ne faudrait pas te surcharger c'est quand même les vacances. » Dit Aberforth avec un sourire ironique.

« Aujourd'hui comme le programme a été légèrement chamboulé nous ferons uniquement du physique car je veux voir ton endurance et ta persévérance. »

Harry suivit Aberforth à l'extérieur jusqu'à une sorte de parcours du combattant avec des fosses à sauter, des murs à escalader ainsi que toute sortes d'exercices à faire dans un temps très court représenté par un sablier.

Aberforth fit signe à Harry d'y aller, celui ci s'exécuta mais perdit bientôt son sourire en voyant la longueur du parcours et la difficulté des exercices, si bien qu'il fut midi lorsqu'il sortit. Cela faisait trois heures qu'il essayait d'en découdre avec ce parcours qui semblait s'allonger au fur et à mesure qu'il avançait, enfin il atteint la ligne d'arrivé en sueur et complètement exténué. En arrivant Aberforth lui sourit et lui tendit une espèce de potion qui lui redonna de la vigueur.

« Tu as finis le parcours c'est bien, tu verras dans trois semaines tu le feras en une heure. »

Vers cinq heure Aberforth relâcha Harry qui était passablement exténué et alla finir la journée sur la plage voisine.

Bien que très fatigué Harry n'arrivait pas à fermer l'œil , il était près de onze heure du soir et même le système de climatisation magique n'arrivait pas à faire baisser la température, d'autant plus qu'un chant, à la fois merveilleux et mélancolique, venant de l'extérieur piquait sa curiosité, il se leva et ouvrit la porte fenêtre qui donnait sur le balcon, il parcouru la plage de ses yeux pour voir quel était l'origine de ce chant merveilleux, son regard fut alors attiré par une silhouette qui était assise sur un rocher.

Harry ne put malheureusement pas l'observer comme il le voudrait car bien qu'éclairé par la lune, elle restait cependant plongé dans une obscurité relative mais ce qu'il vit le stupéfia, c'était une jeune femme sans doute d'à peu près son âge mais magnifiquement féminine, elle portait une fine robe où se reflétaient les éclats de la lune, sa silhouette était fine et élancé et le long de ses reins coulaient de très longs cheveux d'un blond éclatant. Harry ne savait pas exactement si c'était la beauté de la jeune femme ou son chant enchanteur qui l'empêchait de fermer la bouche mais il n'y prêtait pas une grande importance tant celle qu'il avait devant les yeux l'éblouissait.

Harry ne se rappelait pas combien de temps il avait passé à l'écouter mais ce qui était sur c'est qu'à force de l'écouter il avait fini par s'endormir. C'est donc mouillé par la fraîche rosée du matin qu'il se leva de son lit de fortune qu'était le balcon de sa chambre.

Il n'était pas réellement près pour la journée surchargé et épuisante qu'allait lui concocter Aberforth mais la vie lui avait appris que les épreuves devaient être franchies, donc pas la peine de tergiverser si tel était sa destinée il l'accomplirait tout en essayant si possible de découvrir qui était cette merveilleuse jeune femme.

En arrivant dans la cuisine pour prendre son petit déjeuné, il rencontra Aberforth qui semblait en pleine forme et qui le pressa d'un pas énergique sur le parcours du combattant.

Comme prévu, Harry arriva trois heures plus tard à la fin du parcours tout essoufflé et les muscles endoloris.

Après le déjeuné ils enchaînèrent directement par la méditation dans la salle spécialisée.

« Bien Harry je vais t'enseigner l'art de la méditation, le but étant de te libérer de tout le stress qu'il y a sur tes épaules, de fortifier ton esprit en ne laissant filtrer aucuns de tes sentiments ni aucunes de tes émotions et bien sur de te faire te connaître toi même, si tu arrives à faire tous ça dans un premier temps, on pourra passer à quelque chose de très difficile mais, sans douter de tes capacités et en seulement trois semaines il te sera très difficile de maîtriser tout cela, maintenant assez parlé met toi en position. » Dit Aberforth

Harry s'exécuta tout en se demandant en quoi consistait cette discipline.

« Tout d'abord Harry tu vas te relâcher, tu vas laisser tomber ton stress, oublier tes soucis et tu vas te concentrer uniquement sur ton corps, tu vas le visualiser dans ton esprit. Dis moi quant tu le vois dans sa totalité. » Demanda Aberforth.

Harry hocha la tête pour toute réponse, les yeux fermés et le visage tendu par la concentration.

« Maintenant que tu le vois, je veux que tu le sentes respirer, que tu entendes l'air pénétrer dans les pores de ta peau, que tu sentes ton sang couler dans tes veines, que tu ressentes tout en toi, que tu te sentes le maître suprême de ton corps. »

Harry appliqua les consignes d'Aberforth et sentit bientôt naître en lui une étrange plénitude, pour la première fois il avait la sensation de contrôler son corps dans l'intégralité, il était d'ailleurs presque sure qu'il pourrait inverser le sens de circulations de son sang ou même contrôler le redressement de ses poils mais cette sensation ne dura qu'un temps, bientôt il sentit son corps lui échapper complètement et il se retrouva essoufflé sur le sol de la salle de méditation comme si la concentration avait été une activité physique intense.

Ce fut le rire d'Aberforth qui lui fit reprendre totalement ses esprits.

« Tu ne pensais tout de même pas tenir des heures pour la première fois, d'ailleurs je suis même agréablement surpris que tu y arrives dès le premier coup.

C'est vraiment une sensation bizarre mais tellement agréable, dommage que je ne puisse pas tenir plus longtemps. Dit Harry tout en reprenant son souffle.

Ne t'inquiète pas ton endurance devrait augmenter et je pense qu'à la fin de ton séjour ici tu pourras tenir à volonté sans ressentir la fatigue. »

Le reste de l'après midi se passa rapidement, Aberforth demanda à Harry de lui faire une revue de tout les sorts qu'il connaissait puis à seize heure Aberforth libéra Harry qui alla bronzer sur la petite plage avoisinante.

Harry n'arrivait toujours pas à dormir il avait beau se retourner dans son lit mais rien n'y faisait c'est alors qu'il entendit tout comme la veille quelqu'un chanter, Harry se dirigea vers le balcon dans l'espoir de revoir la jeune femme de la veille.

Elle lui semblait être encore plus belle que le jour précédent et sa voix l'enivrait complètement lui faisant oublier tout ses soucis, un peu comme la méditation.