Un nouveau matin se levait. Ron était heureux. Il était avec la fille qu'il aimait, et même si ce bonheur devait être éphémère, même s'il devait être envoyé à Azkaban. Il serait à jamais heureux. Il la regardait dormir paisiblement. Il le savait, ce sommeil n'avait plus rien à voir avec le coma dans lequel elle avait été plongée pendant le week-end. La preuve en était le sourire détendu et serein sur son visage. D'un doigt, il dégagea une mèche de cheveux pour mieux admirer son visage. Ses yeux furent ensuite irrésistiblement attirés par son pyjama dont plusieurs boutons s'étaient défaits pendant la nuit et qui offrait ainsi une jolie vue sur sa poitrine légèrement découverte.
Dans un feulement de confort, elle ouvrit les yeux et observa le rouquin.
- Si tu fais pas attention, tu vas te bruler les yeux !
- Oh ! Tu es réveillée, euh je… jolis motifs.. sur ton pyjama je veux dire… comment ça s'appelle déjà ?
- Ce sont des clowns, mais je veux bien me couper une main si c'était vraiment les motifs de mon pyjama que tu regardait.
- Dé-désolé. Dit Ron dont le visage rougissait à vue d'œil.
- Tu sais que tu es mignon quand tu es gêné comme ça ?
Elle remonta le bras qui enserrait la taille de Ron et le passa derrière sa tête pour amener les lèvres du rouquin à presser les siennes tendrement mais fermement.
Pendant ce temps, dans un autre dortoir de la tour. Ginny s'éveilla sur le torse nu et musclé de Harry qu'elle ne pu s'empêcher d'embrasser, réveillant ledit jeune homme alors qu'elle s'attaquait à ses abdominaux. Avant qu'elle ne descende plus bas, Harry la saisit sous les aisselles et la tira à lui.
- On est d'humeur coquine ce matin ? demanda-t-il.
- Excuse-moi, mais c'était si bon… je voudrais recommencer au plus vite.
- Du calme ! On a tout notre temps ! Et puis c'est si agréable de serrer ton corps nu contre le mien, sans chercher à aller plus loin, juste pour le plaisir de te sentir là tout contre moi.
Le sourir de Ginny s'élargit à son maximum.
- Mmmmh ! Tu dis ça, mais je sens quelque chose contre ma cuisse qui prétends le contraire.
Il s'embrassèrent en se serrant fort l'un contre l'autre, comme s'ils voulait faire entrer leurs corps l'un dans l'autre. Ils n'eurent cependant pas le loisir d'aller plus loin car Dobby apparu dans la chambre.
- Dobby ? Qu'est-ce que tu fais là ?
- C'est Dumbledore qui envoyé Dobby pour dire à Harry Potter et son ami au grand cœur Ron Weasley que Monsieur et Madame Weasley les attendent pour les conduire au Terrier pour les vacances de Noël.
- D'accord Dobby ! Merci ! Euh… Dobby, j'aimerais que tu ne parle à personne de ce que tu viens de voir dans cette chambre, tu veux bien ?
- Bien sûr ! Dobby gardera fièrement tous les secrets que Harry Potter voudra qu'il garde !
L'elfe redisparut dans un craquement sonore et Harry et Ginny se dépéchèrent de s'habiller et de descendre dans la salle commune ou Ron et Hermione les attendaient, ayant visiblement été prévenus avant eux, Dobby s'étant surement téléporté d'abord dans la chambre des garçons.
Ils se rendirent dans le bureau de Dumbledore. Mrs Weasley embrassa ses deux enfants, puis se tourna vers Hermione pour l'embrasser elle aussi en lui disant qu'elle était heureuse de la voir rétablie. Enfin elle embrassa Harry.
- Au fait ! dit Dumbledore alors qu'ils allaient repartir grâce à la poudre de cheminette. J'ai une nouvelle qui devrait je crois vous aider à passer des fêtes plus joyeuses ! Les Malefoy ont été plus ou moins contraints de fuir l'Angleterre, peut-être même l'Europe. La plainte qu'ils avaient portés contre Ronald est donc abandonnée, d'autant que j'ai pu convaincre mes camarades du Magenmagot de considérer ce qu'il avait fait comme une erreur de jeunesse.
- Vraiment ? demanda Mr Weasley n'osant y croire.
- Vraiment ! assura Dumbledore. Considérez ça comme mon cadeau de Noël pour vous tous !
- Oh merci mille fois professeur ! dit Mme Weasley en fondant en larmes.
- C'est génial ! C'est génial ! Hurla Ron avant d'embrasser fougueusement Hermione. Harry tu as entendu ! C'est génial !
- Oui ! Je suis vraiment ravi pour toi !
- Je savais qu'ils pouvaient pas te condamner pour ça frérot ! dit Ginny en le serrant dans ses bras.
- Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer de quoi vous parlez tous ? demanda Hermione.
- Oh ! C'est juste une triste histoire qu'il vaut mieux oublier, dit Harry.
- Je vois que tu parles de plus en plus sagement Harry ! lui dit Dumbledore d'une voix malicieuse.
- J'ai été à bonne école ! lui renvoya Harry en guise de remerciements. Allez ! Qu'est-ce qu'on attends pour filer au Terrier !
Les quatre adolescents passèrent au Terrier les vacances les plus agréables qu'ils n'eurent jamais eu. Bien sûr, Mrs Weasley ignorait que tous les soir Ginny et Ron s'esquivaient de leur chambre pour aller retrouver respectivement Harry et Hermione dans leur lit, avec une différence notable cependant. Alors que Harry et Ginny ne se gênaient pas trop pour en profiter, Ron et Hermione eux restèrent sage longtemps. Ron sentant que Hermione ne serait pas prête à faire l'amour tant qu'elle n'aurait pas pu refouler dans un coin de sa mémoire ce qui lui était arrivé. Mais ils s'en fichaient, ils étaient heureux et c'était le principal.
FIN