Auteurs : Idée et développement avec Didy, alias (la veinarde ! -) mais c'est moi toute seule qui m'y colle vu que mamoizelle a trop de bonnes idées pour en faire des fics… Allez donc voir sa dernière fic, une mimie (pas si mimie que ça en fait) sur la relation de Rogue et Lilly durant leur adolescence…sont-ils ensemble ? Je n'en sais rien l'auteur prends son temps mais essayez quand même, le bon vin demande du temps pour s'affiner ;)

C'est ça le problème de la plupart des auteurs, on a pas encore inventé de machines qui écrivent à la vitesse de la pensée :)

(enfin perso un vieux télégraphe conviendrait très bien !)

Genre : Mettons un ptit pg-13 pour le moment car le sujet est assez sérieux tout de même...Et y aura sûrement quelques petits jurons par-ci par là…

Je mettrai les pensées de Fred à la première personne car c'est une méthode qui permet d'exprimer beaucoup et que je ne pense hélas jamais à utiliser.

Quand ? Cinquième année de Harry, donc dernière des jumeaux.

Couple : Heu….ben comme partout hein, des ados boutonneux qui se relèchent le pus des furoncles nasaux devant tout le monde…yeurk. Bon c'est Fred/Monsieur X, pasqu'y a couple et couple hein ! Un type qui en paie un autre pour bais c'est un couple, une gamine folle amoureuse de son tit nacteur préféré c'en est un aussi ! Non non je ne cherche pas des excuses pour pas répondre…-

Mais bon on verra souvent monsieur Rogue. (ralala est-il besoin de le dire ?) Hé non pour ceux qui l'ont lu cette fic n'a rien à voir avec le Pervers au cheveux gras…ni dans le fond ni dans la forme. Celle-ci est réfléchie, pas une fic destinée à assouvir mes pulsions annuelles….haheeeem

Mais j'avoue que Hermione et George risquent fort de se rapprocher…

J'dis ça j'dis rien…-

Résumé : Depuis quelques temps, Fred a changé. Il ne rit plus, ne mange plus rien…et ne supporte plus qu'on le touche. George et Hermione décident de mener l'enquête…

Titre pas encore trouvé (j'attends vos propositions !)

Chapitre 1 : Poudlard, le pays des gens heureux.

Fred

« Ca te va trop bien, George ! » s'exclama Alicia.

Je vois mon frère caresser son crâne fraîchement rasé avec une expression de fierté et la jeune fille se met à pouffer de rire. Ecoeuré, je grimpe rapidement dans le Poudlard Express, agrippant fermement ma valise. Tous les compartiments sont pris, évidemment. Peu importe l'heure à laquelle on arrive, ils sont toujours tous occupés. Je me demande si certains élèves ne dorment pas dans la gare la nuit pour être sûrs d'avoir une place à temps.

« Fred ! »

Oh non.

Je soupire longuement avant de me retourner, pour voir Angelina qui me fait signe au bout de l'allée. « Je t'ai gardé une place, viens ! »

Je me décide donc à la rejoindre, et j'atteins la porte en même temps que George, qui me fait un clin d'œil significatif. Je le maudis pour ça. En effet, à peine ai-je posé ma valise qu'Angelina se jette dans mes bras, m'étouffant comme si elle espérait voir jaillir des gallions de ma bouche. Je lui rends son étreinte avec raideur, m'obligeant à entrouvrir les lèvres lorsqu'elle plaque les siennes sur ma bouche.

J'ai envie de vomir.

Mais je tiens bon, parce que je suis un Weasley. Et surtout que je suis Fred Weasley, bouffon de naissance.

« Tu n'as pas l'air content, Fred », s'étonne Katie. « Vacances trop courtes ? »

Certainement pas !

« Oui, je ne suis vraiment pas motivé pour cet année », je soupire.

Voilà l'inconvénient quand vous êtes le comique de service vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La moindre petite minute de répit et tout le monde s'inquiète.

J'ai pas mal somnolé au début du trajet – se lever à neuf heures quand vous vous êtes endormi à cinq n'est pas l'idéal pour garder la pêche toute la journée. J'ai néanmoins trouvé suffisamment d'énergie pour sourire à la réflexion de Lee, comme quoi maintenant il allait être facile de me reconnaître de mon frère, qui s'est fait couper les cheveux avant-hier, et répondre que oui, j'avais l'intention de garder les miens aussi longs.

Ni esthétique ni crise d'identité, juste un manque d'enthousiasme pour m'habituer à une nouvelle coupe. J'aime bien ma tignasse rousse. Et les cheveux longs, ça permet de faire croire qu'on réfléchit alors qu'on roupille franchement.

D'ailleurs, cela fait quatre heures que nous avons quitté Londres, et à présent le compartiment tout entier semble plongé dans une sorte de somnolence. Je m'appuie contre la vitre, ignorant les rais de lumière qui traversent de temps à autre mes paupières. Je songe à la chaleur de mon lit à Poudlard, et ce malgré qu'il fasse près de vingt-cinq degrés dans le train.

Subitement, une sensation glacée m'envahit.

Ma bouche se tord presque par réflexe et j'ouvre brusquement les yeux, sursautant.

Angelina semble surprise par mon comportement et enlève aussitôt sa main de sous mon t-shirt. « Oh, madame n'aime pas qu'on la touche, ok », fait-elle, légèrement vexée.

Je me rends compte alors que je suis en train de la fixer avec dégoût. Je me force à reprendre une expression plus douce. « Tu as les mains gelées et j'étais en train de rêver que je dormais déjà bien peinard dans mon lit au château… »

Elle me regarde en secouant la tête, l'air plus détendue. « Pas grave, je vais te réchauffer », me murmure-t-elle à l'oreille avant de s'appuyer sur mon épaule, m'enlaçant. Coincé, je ne peux que ma caler contre la fenêtre, essayant de me rendormir.

« Si vous croyez qu'on ne vous a pas vus… » lâche George d'une voix moqueuse par-dessus son livre, avant de me fixer avec un regard amusé, que je ne parviens pas à lui rendre.

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Rentrée plutôt mitigée.

Les cours n'ont pas semblé plus difficiles que l'année dernière, mais il va encore falloir cravacher un bon coup si on veut réussir quelque chose.

Les autres sont toujours égaux à eux-mêmes.

Pareil pour les profs.

Y a juste cette grosse truie, je ne vois pas d'autres mots. George a essayé de faire de l'humour dans son cours et cette Ombrage nous a filé une retenue. Alors que je n'avais rien dit. C'est bien ça le problème.

J'ouvre ma table de nuit, attrapant ma petite radio magique que j'allume en sourdine, avant de me glisser sous les couvertures. Je ferme les yeux, savourant les mots tendres que psalmodie une voix douce et féminine. Il est à peine vingt heures, mais ce soir je me sens suffisamment las pour m'endormir aussi vite.

Peine perdue. Les rideaux de mon lit s'ouvrent brusquement pour révéler le reflet qui me fait face chaque matin dans le miroir. Même au bout de dix-sept ans, ça reste perturbant.

« Ca fait une heure que je te cherche partout ! » s'exclame George en fronçant les sourcils.

« Je suis crevé », je réponds, n'ayant même pas envie de me redresser.

« C'est pour ça que tu m'as lâché ce matin ? »

Cette fois-ci je me retourne vers lui. « Quoi ? »

« Avec Ombrage. Je ne t'ai jamais vu t'écraser devant un prof, et pourtant devant elle tu avais l'air d'un chiot pris en flagrant délit. »

« Tu m'excuseras, mais j'étais légèrement énervé à l'idée de me faire engueuler alors que je n'avais rien dit. »

« Oh oui, tellement en rogne que tu as presque failli toucher le bureau du bout du nez ! » Il s'assit lourdement sur mon lit et je replie rapidement les jambes. Ca n'est pas normal que je me sente même agressé par lui. George est mon frère, il n'y a jamais eu qu'une seule bulle pour nous deux.

« D'accord, c'est moi qui aurais du me dénoncer, mais on a toujours tout fait à deux, Fred. Si ça t'ennuie de te choper une retenue en même temps que moi alors dis-le franchement et je m'arrangerais pour ne pas me mettre à côté de toi en classe. »

« C'est pas la peine », je soupire avant de remonter et de m'adosser contre la tête du lit. « C'était pas une bonne semaine, c'est tout. Je suis pas mal déprimé ces temps-ci, je ne sais même pas pourquoi. » C'est mon frère, inutile de lui mentir. Juste…ne pas tout lui dire.

« J'ai vu », répond-il d'une voix plus douce.

Je commence à avoir mal au dos à force d'être crispé et je prie pour qu'il ne s'attarde pas.

« Mais c'est notre dernière année, hein, faut qu'on la finisse en beauté ! » reprend-t-il en me secouant la cuisse.

Je sursaute puis me force à rire, pour me rendre compte qu'en fait c'est venu presque naturellement. « Rendez-vous demain matin pour tester nos Nougats Néansang ? »

« Je viens d'aller coller l'affiche pour recruter des première », réplique-t-il avec un sourire carnassier, avant de se lever. « Allez, bonne nuit frérot, ton petit coup de blues passera vite. »

Comme j'aimerai que cela ne soit qu'un petit coup de blues.

Je me recouche, décidé à faire mon possible pour prouver à George que je sais encore être un gros déconneur. Et puis je me suis réellement investi dans nos Boîtes à Flemme durant ces vacances. Il y a encore tant de trucs à tester, à perfectionner…l'idée est géniale.

Je me surprends à sourire avec anticipation et je remonte un peu le bouton du son de ma radio, pour entendre un moldu hurler avec passion dans son micro. Mon sourire s'élargit tandis que je tombe sur l'oreiller. J'ai pleins de nouvelles recettes en tête. Comme des Caramels Vomitifs, ou même des sucettes qui font pousser des pustules sur la langue…

Mon sourire se fane peu à peu tandis que mon esprit se concentre sur les paroles que meugle ce chanteur…

Crawling in my skin

These wounds they will not heal

Je les connais, bien sûr.

There's something inside me that pulls beneath the surface

Je peux les sentir sur ma peau…sous ma peau…quelque chose m'attire au fond du gouffre…

Je ne les chante pas, je les vis chaque jour depuis…

Pris d'une brusque nausée, je me redresse précipitamment, renversant la radio en essayant de tourner le bouton. J'y parviens finalement, et la voix familière d'un autre chanteur se fait entendre sur une station différente. Je retombe sur mon oreiller, mon cœur retrouvant peu à peu son rythme tandis que Freddy Mercury chantonne ses déboires amoureux.

Ma réaction est puérile.

Mais bon dieu, je n'ai rien demandé !

Ca y est. J'ai à nouveau ce goût affreux dans la bouche. Alors qu'il y a deux minutes à peine tout semblait aller à nouveau pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Un grimace de dégoût sur le visage, je me force à faire le vide dans ma tête et laisse le défunt moustachu envahir mon esprit avec sa chanson mélancolique et assez bizarrement apaisante.

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« Alors, pour celles-ci c'est simple : une bouchée par heure de sommeil ». George tend une praline à une Serdaigle de première année qui l'attrape avec crainte. « Mais pour le moment, on croque juste un tout petit bout ok ? »

A ma droite, un petit gros se tient au-dessus d'un seau, le visage verdâtre. « Alors, tu as envie de vomir ? » je lui demande, le crayon levé prêt à noter ses réactions sur mon carnet.

« J'ai mal au cœur, mais ça ne vient pas enc - » Il enfouit sa tête dans le seau et je gribouille avec satisfaction dans mon petit livre.

« Parfait. Manque plus qu'à trouver de quoi arrêter les vomissements », me fait George avec satisfaction, tandis que le petit gros relève la tête, une expression horrifiée sur son beau visage vert olive.

« HA NON! » je lève la tête pour voir une harpie aux cheveux ébouriffés foncés vers nous. « Là vous exagérez ! » s'énerve Hermione en se postant devant nous. « Je vous l'ai déjà dit, ça ne me dérange pas que vous essayiez vos cochonneries sur vous-même, mais pas - »

Elle est coupée dans sa fureur par notre petit gros qui se remet à éructer bruyamment et déverse à nouveau tout son déjeuner dans le seau. Mon frère le fixe avec une expression intéressée qui n'échappe pas à la préfete. « Et toi évidemment, tu trouves ça amusant ? »

« Hermione, quand tu crouleras sous les devoirs tu seras heureuse d'avoir nos boîtes à Flemme », tente de la convaincre George.

Elle le fixe avec incrédulité. « Des tas d'étudiants ont très bien réussi sans elles jusqu'à présent ! Vous n'avez aucun droit d'utiliser ces enfants pour - »

« Hermione, ils sont suffisamment grands pour décider - »

« Ils n'ont que onze ans ! »

« Ecoute, on ne les envoie pas non plus se faire piétiner par des hippogriffes - »

« Ca n'a aucun rapport, ils n'ont pas à - »

« Justement, ils ne risquent rien - »

« Tu ne te rends pas compte de la gravité de la situation ! Ce que tu leur fais subir - »

« Oh arrêtez un peu tous les deux ! » je m'écrie. Ils se tournent vers moi, surpris, et je me rends compte que j'ai du crier un peu fort car la plupart des élèves de la Salle Commune se sont tus et me fixent.

Mais je m'en fiche.

« Hermione, tu crois vraiment que dégueuler dans un seau et saigner du nez sont des choses graves ? » je lui fais avec hargne. « Ils n'en mourront pas. Et ça ne les traumatisera pas non plus. » Je la voix froncer les sourcils, et je réalise qu'elle a plus l'air perplexe qu'en colère. Conscient du tournant dangereux que prend ma pseudo confession, je me lève et quitte précipitamment la pièce, le cœur battant la chamade.

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« George, il faut que je te parle. »

« Hermione, non. On va arrêter de filer nos produits aux premières, alors s'il te plait cesse de nous rabâcher les oreilles avec ça. »

« Ca n'est pas ça », soupire-t-elle avant de se laisser tomber sur le banc à côté de George. « Je voulais te parler de ton frère. »

« Il n'est pas descendu, il n'avait pas faim. »

« Justement. »

Le rouquin leva les yeux, semblant se rendre compte qu'en effet la préfete ne venait pas le harceler.

« Il s'est comporté plutôt bizarre hier soir, tu ne trouves pas ? » reprend celle-ci.

« Il s'est énervé, c'est tout. Faut dire qu'on avait vraiment l'air d'un vieux couple », ricana Weasley en se servant de champignons, tandis que la jeune fille semblait choquée par son insouciance.

« Peut-être », admit-elle en rosissant légèrement. « Mais je ne l'ai jamais vu se mettre en colère comme ça. Il avait vraiment l'air d'avoir quelque chose sur le cœur. »

« Sur le cœur ? Hermione, tu lis vraiment trop de magasines pour filles. »

« George. »

Le rouquin soupira et reposa sa fourchette. « Qu'est-ce que tu veux exactement ? »

« Juste savoir si ça fait longtemps qu'il est comme ça. »

George fixa un instant la nappe, sa mâchoire se durcissant. « Ok », fit-il au bout d'un moment. « Ca dure depuis la rentrée. Je dois l'admettre, il est plus aussi bavard qu'avant, et même s'il lui arrive de faire le guignol de temps à autre, il a souvent l'air ailleurs. Et j'ai comme l'impression de le déranger à chaque fois. »

« Il s'est passé quelque chose entre vous ? Une dispute ? »

« Non, rien du tout. C'est depuis le jour même de la rentrée. J'avais pensé à un chagrin d'amour, mais ce n'est pas son genre…» Le jeune homme inspira profondément puis attrapa son verre de jus de citrouille.

« Il faudrait peut-être lui en parler - »

« Pour qui me prends-tu, Hermione ! » s'exclama le roux avec une pointe de désespoir. « Ce n'est pas parce que je me marre du matin au soir que j'ai l'émotivité d'une huître. Je ne m'appelle pas Ronald Weasley… » ajouta-t-il, tandis qu'à quelques mètres de là, Lavande Brown semblait suspendue aux lèvres de Ron qui racontait un entraînement de Quidditch apparemment extrêmement intéressant.

« Il n'a rien voulu me dire », reprit-il d'un air sombre. « C'est son choix, je respecte ça. Je ne veux pas le forcer. »

« Mais peut-être qu'il a besoin d'aide…Ca arrive à tout le monde de déprimer ; si ça se trouve il a trop de fierté pour nous en parler…C'est un Weasley », rappela l'adolescente avec sourire et diplomatie.

« Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse, qu'on l'espionne ? »

« Non, évidemment. Juste…mener une petite enquête, je ne sais pas. »

« C'est mon frère, Hermione », dit George avec une pointe d'indignation. « S'il ne me dit rien à moi, il ne le dira à personne d'autre. »

« Justement », fit la préfete en se levant. « S'il a un problème et qu'il ne le dit même pas à toi, c'est que c'est grave. »

Le rouquin la regarda s'éloigner avant de trifouiller dans son assiette et de décider finalement qu'il n'avait plus faim.

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Je suis d'accord, cette chanson n'était pas encore sortie en 1995 mais elle colle bien…Et puis les aventures de notre binoclard sont atemporelles hein ;)

PS : Crawling in my skin belongs to Linkin Park of course, moi pas avoir aussi jolie voix !

Petite note qui a son importance : pourquoi un tel sujet ? Que les choses soient claires, les histoires de viol de ce genre ne m'excitent pas - enfin, sauf les « oh non Severus non mais enfin arrêtez arrêtez arrêtez maos continuez enfin … »

Vous voyez ce que je veux dire… ;)

Je n'entrerai donc pas dans les détails scabreux, ce n'est pas agréable à lire dans un cas comme celui-ci, le but est surtout d'avoir un « héros » qui ne soit pas bien dans sa peau. J'aime ces ados qui gardent tout pour eux, comme Fred, j'aime les faire évoluer, petit à petit…être responsable de leur bonheur…les faire mûrir…que ce soit des viols, violences, complexes, etc, les personnages torturés sont bien évidemment plus intéressants (prenez Rogue hein !), et comme « torturé » est par définition un synonyme « d'adolescent », cela explique mon choix -

Voilà, c'était juste pour dire que j'aime qu'on me traite de perverse genre « sale voyeuse qui mate les messieurs tous nus », mais pas perverse dans le genre psychopathe qui aime les violences sexuelles à sens unique…capito les futures vilaines reviews !

Que la Force soit avec vous

Gaeriel