Harry Potter, mage gris? Livre 1: L'école des sorciers

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à J.K.Rowling. Aucun argent n'est fait sur cette histoire, celle-ci a pour but que de divertir.

Cette fic a pour base les 6 tomes de Harry Potter. Elle contiendra donc des informations sur le tome 6. Si vous n'avez donc pas lu ce livre, et que vous ne voulez pas savoir certaines choses, je vous déconseille de lire cette histoire.

Laissez moi une petite review, cela fait toujours plaisir.

NDA: Amis lecteurs, voici ma nouvelle potterfiction inspiré des oeuvres fabuleuse de JKR. Je vous promets que cela n'affectera en rien mon autre fic en cours d'écriture, Harry Potter et la chasse aux Horcruxes. Cette nouvelle histoire parlera d'un Harry bien différent des livres et couvrira les sept livres de JKR, c'est un peu les sept livres à ma manière. Un Harry s'intéressant à la magie noire, à la magie blanche et à l'amour et détestant par dessus tout Voldemort et le vieux fou de Dumbledore. Je vous laisse avec ce premier chapitre ressemblant pour des raisons évidentes au premier chapitre du premier livre d'Harry Potter, à part la fin du chapitre… Les autres chapitres par contre…

Bonne lecture :

Mellon

Le survivant:

Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais quiconque n'aurait imaginé qu'ils puissent se trouver impliqués dans quoi que ce soit d'étrange ou de mystérieux. Ils n'avaient pas de temps à perdre avec des sornettes.

Mr Dursley dirigeait la Grunnings, une entreprise qui fabriquait des perceuses. C'était un homme grand et massif, qui n'avait pratiquement pas de cou, mais possédait en revanche une moustache de belle taille. Mrs Dursley, quant à elle, était mince et blonde et disposait d'un coup deux fois plus long que la moyenne, ce qui lui était fort utile pour espionner ses voisins. Les Dursley avait un petit garçon prénommé Dudley et c'était à leurs yeux le plus belle enfant du monde.

Les Dursley avaient tout ce qu'ils voulaient. La seule chose indésirable qu'ils possédaient, c'étaient un secret inavouable. Si jamais quiconque venait à entendre parler des Potter, ils étaient convaincus qu'ils ne s'en remettraient pas. Mrs Potter était la sœur de Mrs Dursley, mais toutes deux ne s'était revues depuis le mariage de Mrs Potter. En fait, Mrs Dursley faisait comme si elle était fille unique, car sa sœur et son bon à rien de mari étaient aussi éloignés que possible de tout ce qui faisait un Dursley. Les Dursley tremblaient d'épouvante à la pensée de ce que diraient les voisins si par malheur les Potter se montraient dans leur rue. Ils savaient que les Potter, eux aussi, avaient un petit garçon, mais ils ne l'avaient jamais vu. Son existence constituaient une raison supplémentaire de tenir les Potter à distance : il n'était pas question que le petit Dudley se mette à fréquenter un enfant comme celui-là.

Lorsque Mr et Mrs Dursley s'éveillèrent, au matin du mardi où commence cette histoire, il faisait gris et triste et rien dans le ciel nuageux ne laissait prévoir que des choses étranges et mystérieuses allaient bientôt se produire dans tout le pays. Mr Dursley fredonnait un air en nouant sa cravate la plus sinistre pour aller travailler et Mrs Dursley racontait d'un ton badin les derniers potins du quartier en s'efforçant d'installer sur sa chaise de bébé le jeune Dudley qui braillait de toutes la force de ses poumons.

Aucun d'eux ne remarqua le gros hibou au plumage mordoré qui voleta devant la fenêtre.

A huit heures et demi, Mr Dursley prit son attaché case, déposa un baiser sur la joue de Mrs Dursley et essaya d'embrasser Dudley, mais sans succès, car celui-ci était en proie à une crise de colère et s'appliquait à jeter contre le mur de la pièce le contenu de son assiette de céréales.

Sacré petit bonhomme, gloussa Mr Dursley en quittant la maison. Il monta dans sa voiture et recula le long de l'allée qui menait à sa maison.

Ce fut au coin de la rue qu'il remarqua pour la première fois un détail insolite : un chat qui lisait une carte routière. Il revérifia et vit que le chat était bien là mais pas de traces de carte routière, il avait du se laisser abuser par un reflet du soleil. Mrs Dursley continua d'observer le chat dans son rétroviseur. L'animal était en train de lire la plaque qui indiquait « Privet Drive »- mais non, voyons, il ne lisait pas, il i regardait /i la plaque. Les chats sont incapables de lire des cartes ou des écriteaux. Mr Dursley se ressaisit et concentra ses pensées sur la grosse commande de perceuses qu'il espérait obtenir ce jour-là.

Mais lorsqu'il arriva aux abords de la ville quelque chose d'autres chassa les perceuses de sa tête, il remarqua la présence de plusieurs passants vêtu d'une façon étrange : ils portaient des capes. Mr Dursley ne supportait pas les gens décalés- les jeunes avaient parfois de ces accoutrements ! Il pensa qu'il s'agissait d'une nouvelle mode particulièrement stupide mais Mr Dursley s'irrita en voyant que deux d'entre eux n'était pas jeunes du tout. Cet homme, là-bas, était sûrement plus vieux que lui, ce qui ne l'empêchait pas de porter une cape verte émeraude. Quelle impudence ! Mr Dursley pensa alors qu'il devait avoir une animation de rue, ces gens étaient là pour collecter de l'argent au profit d'une œuvre quelconque. Ce ne pouvait être que ça. Mr Dursley se rangea enfin dans le parking de la Grunnings. Les perceuses avaient repris leur place dans ses pensées.

Dans son bureau du huitième étage, Mr Dursley s'asseyait toujours dos à la fenêtre. S'il en avait été autrement, il aurait sans doute eu un peu plus de mal que d'habitude à se concentrer sur ses perceuses, ce matin-là. Il ne vit pas les hiboux qui volaient à tire-d'aile mais les passants, eux, les voyaient. Mr Dursley, cependant, ne remarqua rien d'anormal et aucun hibou ne vint troubler sa matinée. Il réprimanda vertement une demi-douzaine de ses employés, passa plusieurs coups de fil importants et poussa quelques hurlements supplémentaires. Il se sentit d'excellente humeur jusqu'à l'heure du déjeuner où il songea qu'il serait bon de se dégourdir un peu les jambes. Il traversa alors la rue pour aller s'acheter quelque à manger chez le boulanger d'en face.

Les passants vêtus de capes lui étaient complètement sortit de la tête, mais lorsqu'il en vit à nouveau quelques-uns à proximité de la boulangerie, il passa devant eux en leurs lançant un regard courroucé. Il ignorait pourquoi, mais il le mettait mal à l'aise. Ceux-là aussi chuchotaient d'un air surexcité et il ne vit pas la moindre boîte destinée à récolter de l'argent. Quand il sortit de la boutique avec un gros beignet enveloppé dans un sac, il entendit quelques mots de leur conversation.

- Les Potter, c'est ça, c'est ce que j'ai entendu dire…

- Oui, leur fils Harry…

- Un sacré bon sorcier, si tu veux savoir…

Mr Dursley s'immobilisa, envahi par une peur soudaine et il traversa rapidement la rue, s'enferma dans son bureau tout en disant à sa secrétaire de ne pas le déranger, saisit son téléphone et avait presque fini de composer le numéro de la maison lorsqu'il changea d'avis. Il en parlerait à Mrs Dursley ce soir, toute allusion à sa sœur la mettait dans un tel état !

Cet après-midi là, il lui fut beaucoup plus difficile de se concentrer sur ces perceuses et lorsqu'il quitta les bureaux à cinq heures, il était encore si préoccupé qu'il heurta quelqu'un devant la porte.

- Navré, grommela-t-il au vieil homme minuscule qu'il avait manqué de faire tombé. Au grand mécontentement de Mr Dursley, l'homme portait une cape violette et il lui répondit d'une voix perçante qui lui attira le regard des passants :

- Ne soyez pas navré, mon cher Monsieur. Rien aujourd'hui ne saurait me mettre en colère. Réjouissez-vous, puisque Vous-Savez-Qui a enfin disparu. Même les moldus comme vous devraient fêter cet heureux, très heureux jour ! Mr Dursley se demanda ce que voulais dire « moldu ». Il se dépêcha de remonter dans sa voiture et prit le chemin de la maison. Lorsqu'il s'engagea dans l'allé du 4 Privet Drive, il vit que le chat était toujours là, de mauvaise humeur, il prit un balai dans le garage et chassa le chat, qui avait un regard sévère, du jardin de sa maison. Mr Dursley, pu enfin rentrer dans sa maison. Pendant le dîner, Mrs Dursley lui raconta les derniers potins du quartier et lui signala également que Dudley avait appris un nouveau mot : «veux pas ! » Il s'installa dans le salon et regarda la fin du journal télévisé :

- D'après des témoignages de diverses régions, il semblerait que les hiboux se soient comportés d'une bien étrange manière au cours de la journée, dit le présentateur. Normalement, les hiboux sont des rapaces nocturnes, il est donc rare d'en voir en plein jour. Or, aujourd'hui, des centaines de témoins ont vu ces oiseaux voler un peu partout depuis le lever du soleil. Voilà qui est bien mystérieux, conclut le présentateur en s'autorisant un sourire. Et maintenant, voici venue l'heure de la météo, avec les prévisions de Jim McGuffin. Alors Jim, est-ce qu'on doit s'attendre à d'autres chutes de hiboux au cours de la nuit prochaine.

- Ca, je serais bien incapable de vous le dire, Ted, répondit l'homme de la météo, mais sachez en tous cas que les hiboux n'ont pas était la seules à se comporter d'une étrange manière. Des téléspectateurs qui habitent dans les régions aussi éloignées les unes des autres que le Kent, le Yorkshire et la côte est de l'Ecosse m'ont téléphoné pour me dire qu'au lieu des averses que j'avais prévu pour aujourd'hui, ils ont des véritables pluies d'étoiles filantes ! Peut-être s'agissait-il de feu de joie, bien que ce ne soit pas encore la saison. Quoiqu'il en soit, vous pouvez être sûrs que le temps de la nuit prochaine sera très humide.

Mr Dursley se figea dans son fauteuil. Des pluies d'étoiles filantes sur tout le pays ? Des hiboux qui volent en plein jour ? Des gens bizarre vêtus de capes ? Et ces murmures, ces murmures sur les Potter… Cela finit de convaincre Mr Dursley de parler à Mrs Dursley qui venait d'entrer dans le salon avec deux tasses de thé. Mr Dursley, un peu nerveux, s'éclaircit la gorge.

- Euh… Pétunia, ma chérie, dit-il, tu n'as pas eu de nouvelles de ta sœur récemment ?

Comme il s'y attendait, son épouse parut choquée et furieuse. Elle faisait toujours semblant de ne pas avoir de sœur.

- Non, répondit-elle sèchement. Pourquoi ?

- J'ai vu des hommes bizarre ce jour-ci, il portait des capes, y'a aussi des histoires d'hiboux et d'étoiles filantes.

- Et alors ? Lança Mrs Dursley.

- Je me disais que…peut-être…ça avait quelque chose à voir avec…sa bande…

Mrs Dursley retroussait les lèvres en buvant son thé à petites gorgées. Son mari se demanda s'il allait oser lui raconter qu'il avait entendu prononcer le nom de « Potter ». Il décida que oui et avec un air aussi détaché que possible, il dit :

- Je te dis ça car j'ai entendu le nom de ta sœur dans une des conversations de ces gens bizarre, leurs fils… il a à peu près le même âge que Dudley, non ?

- J'imagine, répliqua Mrs Dursley avec raideur.

- Comment s'appelle t-il déjà ? Howard, c'est ça ?

- Harry. Un nom très ordinaire, très désagréable, si tu veux mon avis.

- Ah oui, répondit Mr Dursley en sentant son cœur s'arrêter. Oui, je suis d'accord avec toi.

Il ne dit pas un mot de plus à ce sujet tandis qu'ils montaient l'escalier pour aller se coucher. Pendant que Mrs Dursley était dans la salle de bains, Mr Dursley se glissa vers la fenêtre de la chambre et jeta un coup d'œil dans le jardin. Le chat était revenu et regardait la rue comme s'il attendait quelqu'un.

Mr Dursley imaginait-il des choses ? Tout cela avait-il un rapport avec les Potter ? Si c'était le cas… S'il s'avérait qu'ils étaient parents avec des… Non, il ne pourrait jamais le supporter.

Il s'allongea dans son lit et accompagné de sa femme, s'endormit dans son lit.

Dans la rue, le chat sur le mur, lui, ne montrait aucun signe de somnolence. Il restait assis, immobile comme une statue, fixant de ses yeux grands ouverts le coin de Privet Drive. Il n'eut pas la moindre réaction lorsqu'une portière de voiture claqua dans la rue voisine, ni quand deux hiboux passèrent au-dessus de sa tête. Il était presque minuit quand il bougea enfin.

Un homme apparut à l'angle de la rue que le chat avait observé pendant tout ce temps. Il apparut si soudainement et dans un tel silence qu'il semblerait avoir jaillit du sol. La queue du chat frémit, ses yeux se rétrécirent.

On n'avait encore jamais vu dans Privet Drive quelque chose qui ressemblait à cet homme. Il était grand, mince et très vieux, à en juger par la couleur argentée de ses cheveux et de sa barbe qui lui descendait jusqu'à la taille. Il était vêtu d'une longue robe, d'une cape violette qui balayait le sol et chaussé de bottes à hauts talons munies de boucles. Ses yeux bleues et brillants étincelaient derrière des lunettes en demi-lune et son long nez crochu donnait l'impression d'avoir été cassé au moins deux fois. Cet homme s'appelait Albus Dumbledore. Il était occupé à chercher quelque chose dans sa longue cape, mais sembla s'apercevoir qu'il était observé, car il leva brusquement les yeux vers le chat qui avait toujours le regard fixé sur lui à l'autre bout de la rue. Pour une raison quelconque, la vue du chat parut l'amuser. Il eut un petit rire et marmonna :

- J'aurais dû m'en douter.

Il avait trouvé ce qu'il cherchait dans une poche intérieure, il s'agissait d'un briquet en argent. Il en releva le capuchon, le tendit au dessus de sa tête et l'alluma douze fois. Tous les lampadaires s'éteignirent alors un par un dans un petit claquement. Une fois la rue plongée dans le noir complet, il marcha vers le n°4. Lorsqu'il y fut parvenu, il s'assit sur le muret, à côté du chat. Il ne lui accorda pas un regard, mais après un moment de silence, il lui parla :

- C'est amusant de vous voir ici, professeur McGonagall dit-il.

Il tourna la tête pour adresser un sourire au chat mais celui-ci avait disparu. Dumbledore souriait à présent à une femme d'allure sévère avec des lunettes carrées. Elle portait aussi une cape vert émeraude. Ses cheveux étaient tirés en chignon très serré et elle avait l'air singulièrement agacée.

- Comment avez-vous su que c'était moi ? demanda-t-elle.

- Mon cher professeur, je n'ai jamais vu un chat se tenir d'une manière aussi raide.

- Vous aussi, vous seriez un peu raide si vous restiez assis toute une journée sur un mur de briques, répondit le professeur McGonagall.

- Toute la journée ? Alors que vous auriez pu célébrer l'évènement avec les autres ? En venant ici, j'ai dû voir une bonne douzaine de fêtes et de banquets.

Le professeur McGonagall renifla d'un air courroucé.

- Oui, oui, je sais, tout le monde fait la fête, dit-elle avec agacement. On aurait pu penser qu'ils seraient plus prudents, mais non, pas du tout ! Même les moldus ont remarqué qu'il se passait quelque chose. Ils en ont parlés aux nouvelles. Elle montra d'un signe de tête la fenêtre du salon des Dursley, plongé dans l'obscurité.

- Je l'ai entendu moi-même. Ils ont signalé des vols de hiboux… des pluies d'étoiles filantes…Les moldus ne sont pas complètement idiot. Il était inévitable qu'ils s'en aperçoivent. Des étoiles filantes dans le Kent ! Je parie que c'est encore un coup de Dedalus Diggle. Il n'a jamais eu beaucoup de jugeote.

- On ne peut pas leur en vouloir, dit Dumbledore avec douceur. Nous n'avons pas eu grand-chose à célébrer depuis onze ans.

- Je sais, répliqua le professeur McGonagall d'un ton sévère, mais ce n'est pas une raison pour perdre la tête. Tous ces gens ont été d'une imprudence folle. Se promener dans les rues en plein jour, à s'échanger les dernières nouvelles sans même prendre la précaution de s'habiller comme des moldus !

Elle lança un regard oblique et perçant à Dumbledore, comme s'il elle espérait qu'il allait dire quelque chose, mais il garda le silence.

- Nous serions dans de beaux draps, reprit-elle alors, si le jour où Vous Savez Qui semble enfin avoir disparu, les moldus apprenait notre existence. J'imagine qu'il a vraiment disparu, n'est-ce pas, Dumbledore.

- Il semble qui l'en soit ainsi, en effet assura Dumbledore. Et nous avons tout lieu de nous en féliciter. Que diriez vous d'un esquimau au citron ?

- Un quoi ?

- Un esquimau au citron. C'est une friandise que fabrique les moldus et je dois dire que c'est plutôt bon.

- Merci, pas pour moi, répondit froidement le professeur McGonagall qui semblait estimer que le moment n'était pas venu de manger des glaces au citron. Je vous disais donc que même si Vous Savez Qui est vraiment parti…

- Mon cher professeur, quelqu'un d'aussi raisonnable que vous ne devrait pas a hésiter à prononcer son nom ? Ne croyez vous pas ? Cette façon de dire « Vous Savez Qui » n'a aucun sens. Pendant onze ans, j'ai essayé de convaincre les gens de l'appelé par son nom : Voldemort. Le professeur McGonagall grimaça mais Dumbledore qui avait sortit deux esquimaux au citron ne parut pas le remarquer.

- Si nous continuons à dire « Vous Savez Qui », nous allons finir par créer la confusion. Je ne vois aucune raison d'avoir peur de prononcer le nom de Voldemort.

- Je sais que vous n'en voyez pas, répliqua McGonagall qui semblait moitié exaspéré, moitié admirative. Mais vous, vous êtes différent des autres. Tout le monde sait que vous êtes le seul à n'avoir jamais fait peur à Vous Savez Qui… ou à Voldemort si vous y tenez.

- Vous me flattez, dit Dumbledore d'une voix tranquille. Voldemort dispose de pouvoirs que je n'ai jamais eus.

- C'est simplement parce que vous avez trop de… disons de noblesse pour en faire usage.

- Heureusement qu'il fait nuit. Je n'ai jamais autant rougi depuis le jour où Madame Pomfresh m'a dit qu'elle trouvait mes nouveaux cache-oreilles ravissants.

- Les hiboux, ce n'est rien comparé aux rumeurs qui circulent, déclara-t-elle. Vous savez ce que tout le monde dit sur les raisons de sa disparition ? Ce qui a finit par l'arrêter ?

Apparemment, le professeur McGonagall venait d'aborder le sujet qu'il lui tenait le plus à cœur, la véritable raison qui l'avait décidée à attendre toute la journée, assise sur un mur glacial. Car jamais un chat ni une femme n'avait fixé d'un regard si pénétrant que celui du professeur en cet instant. A l'évidence, elle ne voulait pas croire ce que tout le monde disait tant que Dumbledore ne lui aurait pas confirmé que c'était la vérité.

- Ce qu'il disent, poursuivit le professeur, c'est que Voldemort est venue hier soir à Godric Hollow pour y chercher les Potter. D'après la rumeur, Lily et James Potter sont…enfin, on dit qu'ils sont…morts…

Dumbledore inclina la tête. Le professeur McGonagall avait du mal à reprendre sa respiration.

- Lily et James…Je n'arrive pas à y croire…Je ne voulais pas l'admettre…Oh, Albus…

Dumbledore tendit la main et lui tapota l'épaule.

- Je sais…Je sais…dit-il gravement.

- Et ce n'est pas tout, reprit-elle d'une voix tremblante. On dit qu'il a essayé de tuer Harry, le fils des Potter. Mais il en a été incapable. Il n'a pas réussi à supprimer ce bambin.

Dumbledore hocha la tête d'un air sombre.

- C'est…c'est vrai ? Bredouilla le professeur McGonagall. Après tout ce qu'il a fait…tous les gens qu'il a tués…il n'a pas réussi à tuer un petit garçon ? C'est stupéfiant…rien d'autres n'avait pu l'arrêter…mais au nom du ciel, comment se fait-il que Harry est pu survivre ?

- On ne peut faire que des suppositions, répondit Dumbledore, on ne saura peut-être jamais.

Le professeur McGonagall sortit un mouchoir en dentelle et s'essuya les yeux sous ses lunettes. Dumbledore inspira longuement et regarda sa montre et dit :

- Hagrid est en retard. Au fait, j'imagine que c'est lui qui vous a dit que je serais ici.

- Oui, admit McGonagall, et je suppose que vous n'allez pas me dire pourquoi vous êtes venu dans cet endroit précis.

- Je suis venu confier Harry à sa dernière famille en vie actuellement.

- Vous voulez dire… impossible ! Pas les gens qui habitent dans cette maison dit-elle en pointant le n° 4 du doigt. Dumbledore, vous ne pouvez faire ça, je les ai observés toute la journée. On ne peut pas imaginé des gens plus différent que nous. En plus, ils ont un fils...je l'ai vu donner des coups de pied à sa mère tout au long de la rue en hurlant pour réclamer des bonbons. Harry Potter, venir vivre ici !

- C'est le meilleur endroit pour Harry, répliqua Dumbledore d'un ton ferme. Son oncle et sa tante lui expliqueront tout quand il sera plus grand. Je leur ai écrit une lettre.

- Après tout, vous devez savoir ce que vous faîtes et puis cela le tiendra au loin des médias et de Rita Skeeter.

- Je vous remercie de votre confiance, professeur répondit Dumbledore.

- Comment va-il arriver ? Demanda McGonagall.

- C'est Hagrid qui doit l'amener, dit Dumbledore.

- Et vous croyez qu'il est sage de confier une tâche si importante à Hagrid.

- Je confierais ma propre vie à Hagrid, assura Dumbledore.

- Je ne dis pas qu'il manque de cœur, répondit le professeur McGonagall avec réticence, mais reconnaissez qu'il est passablement négligent. Il a tendance à… Qu'est-ce que c'est que ça ?

Un grondement sourd avait brisé le silence de la nuit. Le bruit augmenta d'intensité tandis qu'ils scrutaient la rue des deux côtés pour essayer d'apercevoir la lueur d'un phare. Le grondement se transforma en pétarade au-dessus de leur tête. Ils levèrent alors les yeux et virent une énorme moto tomber du ciel et atterrir devant eux sur la chaussée.

La moto était énorme, mais ce n'était rien comparé à l'homme qui était assis dessus. Il était deux fois plus grand que la moyenne et cinq fois plus large. On aurait dit un sauvage, avec ses longs cheveux noirs en broussaille, sa barbe qui cachait entièrement son visage, ses mains de la taille d'un couvercle de poubelle et ses pieds chaussés de bottes en cuir qui avait l'air de bébés dauphins. L'homme tenait un tas de couvertures dans ses immenses bras musculeux.

- Hagrid, dit Dumbledore avec soulagement. Vous voilà enfin. Où avez-vous déniché cette moto ? Aucun problème ?

- L'aie emprunté, professeur Dumbledore, répondit le géant en descendant avec précaution de la moto; c'est le jeune Sirius Black qui me l'a prêtée. Sinon, la maison était presque entièrement détruite mais je me suis débrouillé pour le sortir de là avant que les moldus commencent à répliquer. Il s'est endormi quand on a survolé Bristol.

Dumbledore et McGonagall se penchèrent sur le tas de couvertures. A l'intérieur, à peine visible, un bébé dormait profondément. Sous une touffe de cheveux d'un noir de jais, ils distinguèrent sur son front une étrange coupure en forme d'éclair.

- C'est là que ?... murmura le professeur McGonagall.

- Oui, répondit Dumbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.

- Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ?

- Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j'en ai une au-dessus du genou gauche, qui représente le plan exact du métro de Londres. Donnez le moi Hagrid, il est temps de faire ce qu'il faut.

Dumbledore prit Harry dans ses bras et se tourna vers la maison des Dursley. Hagrid embrassa Harry en laissant échapper un long hurlement de chien blessé. McGonagall le réprimanda gentiment et ils regardèrent Dumbledore enjambé le muret du jardin et s'avancé vers l'entrée de la maison. Il déposa Harry devant la porte et glissa une lettre entre les couvertures, puis revint vers les deux autres. Pendant un long moment, tous trois restèrent immobile, côte à côte, à contempler le petit tas de couvertures. Les épaules d'Hagrid tremblèrent, le professeur McGonagall battit des paupières avec frénésie et la lueur qui brillait habituellement dans le regard de Dumbledore sembla s'éteindre.

- Eh bien voilà, dit enfin Dumbledore. Il est inutile de rester ici. Autant rejoindre les autres pour faire la fête…

- Oui dit Hagrid d'une voix étouffée. Je vais aller rendre la moto à Sirius. Bonne nuit professeurs.

Essuyant d'un revers de manche ses yeux ruisselants de larmes, Hagrid enfourcha la moto et mit le moteur en route. Dans un vrombissement, la moto s'éleva dans les airs et disparut dans la nuit.

- A bientôt, j'imagine, professeur McGonagall, dit Dumbledore avec un signe de tête.

Pour toute réponse, le professeur McGonagall se moucha. Dumbledore fit volte-face et s'éloigna le long de la rue. Il s'arrêta au coin de la rue et reprit dans sa poche l'éteignoir en argent. Il l'actionna une seule fois et une douzaine de boules lumineuses regagnèrent aussitôt les réverbères. Privet Drive fut soudain baigné d'une lumière orangée et Dumbledore distingua la silhouette d'un chat qui tournait l'angle de la rue. Il aperçut également le tas de couvertures devant la porte du numéro 4.

- Bonne chance, Harry, murmura-t-il sans se douter le nombre de souci que lui causerait Harry Potter dans le futur. Il se retourna et disparu dans un bruissement de cape. Harry Potter se retourna dans ses couvertures sans se réveiller. Sa petite main se referma sur la lettre posée à côté de lui et il continua de dormir sans savoir qu'il était un être exceptionnel, sans savoir qu'il était déjà célèbre. Il ne savait pas davantage qu'en ce moment même, des gens s'étaient rassemblés en secret dans tout le pays et qu'ils levaient leur verre en murmurant : « A la santé de Harry Potter. Le survivant ! »

Quand Mrs Dursley ouvrit la porte le lendemain pour sortir les bouteilles de lait, elle émit un crie strident qui réveilla le petit garçon, elle en poussa un deuxième quand elle reconnu les yeux verts de sa sœur qui brillait dans celui du bébé, elle le prit dans ses bras et le coucha dans le canapé, elle remarqua alors qu'une lettre avait été glissé dans le couffin, elle la décacheta et la lut. Les premières lignes lut, elle la remit précipitamment dans sa poche et jeta au bébé un regard méprisant comme si il était source de tous les malheurs du monde. Quand Mr Dursley descendit, il vit le bébé et demanda des explications à sa femme :

- C'est quoi ça, tu m'as fait un enfant dans le dos ou…

- Pas du tout mon chéri, répondit précipitamment Pétunia, c'est le morveux de ma sœur et de son mari qui vient de mourir et le directeur de leur école nous l'a donné.

- Pas question, beugla Mr Dursley, on l'envoie illico-presto dans un orphelinat.

- Ils nous ont donné des sous pour qu'on s'occupe de lui, beaucoup de sous rajouta Pétunia.

- Combien, demanda Mr Dursley, avide de sous.

- Il nous donne 1000 euros par moi jusqu'à sa majorité.

- Parfait, on le garde, on dira que ces parents sont morts dans un accident de voiture et qu'on l'a recueilli par charité.

- Cela ressemble à la mort de mes parents dit Pétunia d'une voix rageuse.

- J'en ai fait exprès, ma chérie.

Pendant près de neuf ans, Harry dû subir les remontrances de son Oncle, recevant beaucoup de coup, les tâches imposé par sa Tante, les bagarres entre Harry et la bande à Dudley, les moqueries des autres par rapport à ses vêtements trop grands et ses airs de clochard. Sa vie chez les Dursley été un véritable enfer. Dès que Dudynouchet pleuré, son Oncle le frappait, le traitant de monstre. Harry avait tellement pleuré pendant neuf ans, maintenant, les insultes lui passait au-dessus de sa tête, s'en moquant et les coups et les remontrance de son Oncle ne lui faisait plus rien, il souffrait en silence ; mais jamais, au grand jamais il n'aurait pleuré devant son Oncle, cela lui était devenu impossible, il gardait tout pour lui.

Cependant, Harry qui était très intelligent pour son âge, avait deviné qu'il n'était pas comme tous le monde, il était spécial, il était unique. Plusieurs fois, des choses étranges se passait autour de lui, changer la couleur des cheveux des professeur était son jeu préféré. Mais une fois, il s'était retrouvé en haut du toit de la cantine sans savoir comment, il lui restait comme seul sensation de ce jour-là de se sentir serré, comme s'il on l'avait forcer de rentrer dans un tuyau d'arrosage. On avait dû appelait les pompiers. Et ce n'était pas du goût de son Oncle.

- Mais qu'est qui t'a prit de faire ça, tu te rends pas compte du nombre d'euros qu'on a du rembourser au pompier houspilla Mr Dursley sur le pauvre Harry qui pour l'une des première fois depuis longtemps était transit de peur. Sa peur se transforma en terreur quand son Oncle détacha sa ceinture de son pantalon, la levant telle une massue.

- Je ne sais pas répondit Harry, je ne sais pas du tout…

- TU NE SAIS PAS, cria l'Oncle Vernon, JE VAIS T'APPRENDRE À SAVOIR, MOI et il leva sa ceinture mais elle n'arriva jamais à destination.

- TU VAS ARRETER TOUT DE SUITE cria Harry d'une voix profonde mais aigu. Et Harry, surprit, vit que son Oncle s'était arrêter, les yeux dans le vague. Harry, voyant qu'il semblait contrôler son Oncle essaya quelque chose d'autre.

- TU VAS FRAPPER DUDLEY et Harry vit avec satisfaction son Oncle se diriger vers Dudley et le frapper avec la ceinture. Le lendemain, son Oncle, sa tante et son cousin ne se souvenaient plus de rien, comme par magie et Harry croyait en effet qu'il était magicien, un vrai, pas comme ceux de la télé. Il comprit bien vite l'étendu de son nouveau don et sa vie chez les Dursley s'améliora rapidement.

- Ma tante, dit Harry, est-ce que je peux avoir de nouveaux vêtements ?

- Sûrement pas répondit-elle sèchement.

- Tu vas faire ce que je te dis répliqua Harry, utilisant son don au maximum.

- Sa tante tomba dans une sorte de transe et l'accompagna à Londres où il acheta des jeans, des T-shirts, des pulls, des chaussures, des sous vêtement, des gants et un manteau pour l'hiver, un nouveau sac d'école ainsi qu'une chaîne Hi-fi et plusieurs CD qu'il pourra mettre dans sa nouvelle chambre qu'il avait reçu de son Oncle et sans user de son don. Tout cela au prix fort, Harry achetant que de la marque. Quand il rentra, il mit ses nouvelles affaires dans sa chambre et jeta les anciennes à la poubelle.

- J'adore ce nouveau don murmura Harry pour lui-même, il peut-être très pratique. MWAHHAHAHAH ! Ria-t il d'un rire diabolique et pas du tout de son âge.

Il ne restait qu'une seule chose à faire, à savoir. Son oncle et sa tante ne lui avaient jamais rien dit sur ses parents, qui lui manquer beaucoup, il s'était toujours fait envoyer paître mais maintenant, son don était avec lui et sa tante et son oncle ne pouvait rien contre son don.

Ce fut donc un Harry décidé qui entra dans le salon, résolu à tout savoir car il n'avait jamais cru l'histoire de son oncle. Tous ce qu'il ce souvenait, c'est d'un éclair vert traversant l'espace et d'une barbe qui le chatouillé.

- Tante Pétunia demanda Harry.

- Oui dit elle d'une voix mauvaise.

- J'aimerais que tu me parles de mes parents s'il te plaît.

- Tes parents ? Répéta Pétunia, jamais cria t-elle.

- Tu vas parler, et maintenant dit Harry.

Sa tante se leva et partit en courant du salon, elle revint quelques minutes plus tard, une lettre en vieux parchemin dans la main. Elle lui tendit et se rassis.

Chère Mrs Dursley,

Je me présente, Albus Dumbledore, directeur de l'école de sorcellerie de Poudlard, si je vous écris, c'est que je dois vous dire au nom de la communauté magique mes sincères condoléances. Voldemort (ou Tom Elvis Jedusort) a tué les parents du petit Harry ce 31 octobre 1981, il a essayé du tuer Harry mais son sort de mort s'est retourné contre lui et laissant une cicatrice à Harry, il est devenu célèbre et on l'appelle le survivant. Étant sa dernière famille, je vous le donne. Vous recevrez bien sûr mille euros par mois pour s'occuper du petit.

J'aimerais que vous ne le laissiez pas allez dans un orphelinat, grâce à la magie du sang, votre maison le protègera mieux qu'une forteresse et ne vous inquiétez pas, Voldemort a été neutralisé.

Vous devez savoir aussi que Harry étant un sorcier, comme ses parents et il rentrera à l'école de Poudlard le jour de ses onze ans.

Mes respects,

A. Dumbledore.

La lettre le laissa sur le carreau, il était un sorcier et l'année prochaine, il allait rentrer dans une école remplie de sorciers. Puis il se sentit en colère contre ce Dumbledore qui avait osé le laisser avec ces non sorciers qu'ils l'avaient traité comme de la merde et contre ce Tom Jedusort qui avait tué ces parents. Harry se jura de les tués, l'un pour avoir tué ces parents et l'autre pour l'avoir abandonné chez ces êtres infâmes qu'était les Dursley. Etre sorciers le gêna pas le moins du monde, ce qui le gêna fut la somme que recevait les Dursley pour « s'occuper » de lui. Il monta dans sa chambre et écouta de la musique jusque tard le soir, même si la rentrée à l'école était programmée demain.

Le lendemain, il fit sensation dans la cour de l'école, ces nouveaux vêtements et son cartable tout neuf et sa nouvelle coupe de cheveux en pétard qui dévoilait sa cicatrice l'avait complètement changé. Beaucoup de monde était venue lui dire bonjour et Dudley sembla jaloux et traîna les pieds vers sa bande. Il fut ravie d'entendre que lui et la bande à Dudley n'était pas dans la même classe, il aurait la paix cette année.

Deux semaines plus tard, ce fut l'anniversaire de Dudley qui reçut 36 cadeaux, non 37 cadeaux, désolé. Mais ce n'était pas assez pour ce gros balourd de Dudley qui disait qu'il y en avait un de moins que l'année dernière. Pétunia sentit la colère de son fils et rajouta :

Et nous allons encore t'acheter deux autres cadeaux, quand nous sortirons toute à l'heure.

Dudley accepta le marché facilement, après quelques instants, le téléphone se mit à sonner et la tante Pétunia apprit que Harry ne pourrait aller chez elle car elle s'était cassée la jambe en trébuchant sur un de ses chats. Harry accompagna donc les Dursley et Piers, un des amis de Dudley, au zoo. Le zoo était bondé en ce samedi matin. Ils passèrent devant des gorilles, des girafes, des zèbres et de toutes sortes d'animaux.

Ils mangèrent le midi au restaurant du zoo où Dudley piqua une petite crise, trouvant sa glace pas assez grosse. Ils allèrent vers le vivarium et contrairement aux Dursley, il se dirigea vers les petits serpents mais très venimeux. Les serpents les regardaient, fatigués d'être observé et Harry les comprenait dans un sens, ce qu'il avait vécu avec les Dursley se rapprochant de la captivité. Il était devant la cage d'un mamba noir, d'après la pancarte, Le mamba noir est redouté des populations africaines pour sa rapidité, son agilité et son venin mortel. Malgré son nom, ce serpent est de couleur gris brun. Le mamba noir doit manger souvent car il est très actif et se déplace rapidement. Il chasse les rongeurs, oiseaux, lézards, chauves-souris et autres petits mammifères. Il frappe avec précision, en un éclair. Il a une très bonne vue et peut soulever la tête à 1 mètre du sol pour mordre. Le venin mortel est injecté par deux crochets creux situés en avant de la bouche. Le venin attaque le système nerveux, la proie mourant asphyxiée. Il peut aussi asphyxier sa proie en l'entourant et en la serrant.
Le mamba noir, qui mesure de 2,40 m à 4,20 m, est l'une des espèces les plus venimeuses et les plus agressives.
Il vit au sol, très bon "coureur " il est le plus rapide des serpents et peut se déplacer à plus de 20km/H. Il passe son temps à rechercher des proies ou des femelles, mais il retourne toujours à son gîte. Un serpent pas très accueillant, apparemment.

-Je suis désolé de ce que vous devez subir, je vous comprends dit Harry, parlant même si il ne le comprenait pas.

- Merci, jeune fourchelangue.

- Qui a répondu demanda Harry. Il regarda autour de lui. Et c'est quoi le fourchelangue.

- Je suis le mamba noir et le fourchelangue est le parler des serpents, tu dois être un sorcier, non. Il dirigea son regard vers le serpent et dit :

- Je suis bien un sorcier répondit Harry.

- Tu pourrais me faire sortir d'ici demanda le serpent d'une voix sifflante. Cela devient lassant de voir ces minables moldus tapait aux vitres, si tu me libères, je te servirais.

- Moldus répéta Harry sans comprendre.

- Ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques dit le serpent.

- Je peux peut-être te sortir d'ici mais je n'ai jamais essayé d'influencer les objets.

- Essaye, on verra bien.

- Bon… Je veux que la grille disparaisse, maintenant ! Sous le regard surpris d'Harry, la fenêtre se troubla et disparu. Le serpent sortit de sa cage et s'enroula autour du cou de Harry. Harry rabattit sa capuche pour cacher au gens le serpent et sortit du zoo.

- Tu es d'origine moldu lui murmura le serpent.

- Non mais c'est mon oncle et ma tante moldus qui m'ont élevé, je ne sais pas grande chose du monde sorcier.

- Je vais te montrer un endroit qui risque de t'intéresser.

- Montre toujours dit Harry.

- Va tout droit, je te dirais quand t'arrêter. Harry marcha longtemps, près d'une heure avant que le serpent intervienne.

- Tourne à droite puis deuxième à gauche. Harry fit ce que demander le serpent et s'arrêta en plein milieu d'une rue bondé.

- Et maintenant demanda Harry.

- Tu vois le vieux pub tout miteux là bas.

- Oui.

- Rentre dedans et tu auras toutes tes réponses. Harry entra dans Le chaudron baveur que personnes ne semblait remarqué.

- Demande au barman de t'emmener au chemin de traverse car tu n'as pas encore de baguette dit le serpent. Harry s'approcha du bar et dit :

- Excusez moi monsieur, est-ce que vous pourriez m'emmener au chemin de traverse, je n'ai pas encore de baguette et…

- Ne t'inquiète pas, je vais te faire passer, petit bonhomme et appelle moi Tom répondit le barman.

- Ok Tom. Il fit le tour du bar et rejoignit Harry puis il s'avança vers le fond du bar et passa par une porte qui dégageait sur une petite cour entourée de mur où il n'y avait que des poubelles et des mauvaises herbes.

- Tu vois, aller sur le chemin de traverse est très simple, expliqua Tom, il suffit de tapoter avec ta baguette sur ces trois briques là, dit-il en montrant trois briques. Il tapota donc sur les trois briques avec son petit bout de bois. La brique se mit à trembler et un petit trou apparut en son milieu. Le trou s'élargit de plus en plus et se transforma en une arcade suffisamment grande pour le laisser passer.

- Bienvenue au chemin de traverse, dit Tom. Je dois m'en aller, les clients.

- Au revoir Tom.

Harry passa l'arcade et regarda autour de lui, tous les gens étaient en robe, même les garçons ce qu'il trouva complètement idiot, à moins que les sorciers soient tous des travestis. Harry pouffa de rire et se mit à avancer, se frayant un chemin dans la foule. Il y'avait des magasins de chaudron, d'apothicaire, une ménagerie, des balais. Au fond de la rue se dressait un grand bâtiment où était marqué en grosse lettre : Gringotts.

- C'est quoi Gringotts murmura Harry à son serpent.

- C'est une banque lui répondit-il, je pense que tu devrais allez à la librairie pour acheter quelques livres qui te renseigneront sur ton monde. Harry se tapa durement le front et dit :

- Au fait, tu as un nom.

- Dûr anor.

- C'est joli, j'accepte, répondit Harry. Il remonta la rue, cherchant des yeux une librairie, il la trouva à côté de l'apothicaire. Il rentra donc chez Fleury et Bott. Ce qui nous sautaient aux yeux était le nombre de livres, qu'importe où on posait les yeux, on voyait des livres et uniquement des livres. Il se dirigea au hasard dans un rayon et parcourut les titres :

Sort et contre sorts ; Les créatures mythiques ; Poudlard, une légende… Après cinq minutes, il trouva ce qu'il cherchait, il prit Histoire du monde sorcier par T. Cracmol, les types de magies par A. Dakare, Sortilèges et potion pour sorciers débutant par G. Comencé et la magie noire par N. Black.

Il posa les quatre livres sur le comptoir et sortit une liasse de billet qu'il avait emprunter à son Oncle il y'a deux jours. Le libraire prit les billets et les passa sous sa baguette, il sembla satisfait et dit :

- Ce ne sont pas des faux, voici tes livres et il tendit un gros sacs contenant ses achats.

- Gardez la monnaie monsieur dit Harry.

- Merci petit et au revoir. Harry s'en alla et sortit du chemin de traverse, passa en coup de vent au chaudron baveur et courut vers le zoo, il s'arrêta devant la voiture de son Oncle et attendit. Sa famille revint vers la voiture une demi heure plus tard et ne dit aucun mots sur le sac que tenait Harry. Ils rentrèrent à la maison, déposant au passage Piers. Harry s'enferma aussitôt dans sa chambre pour lire ses bouquins. Il déposa Dûr anor sur le sol et s'allongea sur son lit et commença l'histoire du monde sorcier.

Harry apprit comment Salazar Serpentard, Godric Gryffondor, Helga Poufsouffle et Rowena Serdaigle, 4 grands sorciers avaient regroupés les jeunes hommes dotés de pouvoir dans un château et leur apprendre comment s'en servir. Poudlard fut crée, les sorciers devaient passer le test du choixpeau qui l'enverrait dans une des quatre maisons. Il apprit aussi l'histoire de plusieurs mages noirs, souvent battu par un Potter ou un Dumbledore, il apprit également qu'il faisait parti d'une grande famille de sorciers au sang pur avec les Malefoy, les Gaunt, les Dumbledore et les Londubat. Il lut avec grande intention le passage sur Voldemort qui était accompagné de deux biographies de ses parents.

Quand il finit le livre, il était minuit passé et il préféra aller se coucher. Le lendemain, il passa sa journée à lire les trois autres livres qu'il savait maintenant par cœur, Harry avait toujours était bon travailleur au grand dam de son Oncle. Il n'y eu rien d'extraordinaire pendant quelques mois, Harry retournant au chemin de traverse pour acheter des livres et les lire ensuite. Une fois Harry avait rencontré un type bizarre, il ne faisait que de bégayer et il se disait professeur de DCFM à Poudlard. Après qu'il lui montra sa carte d'emploi, Harry du bien reconnaître que ce type là serait un de ses professeurs. Il en profita pour questionner le Pr. Quirrell, entre autre chose, il apprit qu'un certain Severus Rogue était professeur de potion et toujours d'après les dires du Pr. Quirrell, il serait odieux envers ses élèves sauf ce de sa maison, Serpentard.

- Je ferais mieux d'aller à Serpentard, comme ça, il m'emmerdera pas celui-là, surtout que d'après un livre, Serpentard est la meilleur maison quand on a de l'ambition s'était dit Harry se jour là.

Dûr Anor avait beaucoup grandi depuis que Harry l'avait recueillit chez lui, il mesurait maintenant 4 mètres.

Enfin vint le jour de l'arrivé de la lettre de Poudlard, 2 mois avant la rentré. Il la prit et la mit dans sa poche pour ne pas créer un esclandre avec son Oncle. Il l'a lirait plus tard, il finit son déjeuner en famille puis s'enferma dans sa chambre. Il vit avec dégoût qu'il fallait porter des robes à Poudlard et que posséder un balai était interdit pour les premières années. Il monta dans le bus qui devenait l'emmener à Londres. Il passa le mur en même temps qu'une autre personne et Harry se retrouva au chemin de traverse. Harry avait lu quelque part que les sorciers avait une monnaie spéciale et que seul cet argent était accepté (sauf dans certaines boutiques), il alla pour la première fois à Grigott's, la seule banque des sorciers, se doutant que ses parents avait bien du lui laisser un héritage à leur mort.

Il passa devant plusieurs gobelins et arriva à un comptoir vide où un gobelin trié des grosses pièces en argent.

- Excusez –moi, dit Harry.

- C'est pour quoi, grogna le gobelin.

- Je suis Harry Potter, j'aimerais savoir si j'ai un compte dans votre banque.

En effet Mr Potter, le Pr. Dumbledore nous a donné votre clé pour vous permettre d'entrer, suivez-moi. Je suivie donc le gobelin et monta dans une sorte de chariot, à un virage, le chariot ralenti et j'eu le temps de voir un grand homme prendre quelque chose dans le coffre 713. Il arriva enfin à son coffre et fut époustoufler de la montagne de gallion qu'il avait sous les yeux, il prit beaucoup de gallion et sortit. Le gobelin lui donna sa clé, lui disant de ne pas la perdre. Quand il revint dehors, il se précipita chez Ollivander pour s'acheter une baguette magique.

- Mr Potter, je pensais bien que j'allais avoir bientôt à faire à vous.

- Bonjour répondit Harry.

- Droitier ou gaucher.

- Je suis ambidextre, monsieur.

- Il vous faudra donc deux baguettes. Tenez, bois de teck, 35 centimètre et écaille de basilic. Harry saisit la baguette de la main gauche et des étincelles vertes et jaunes s'échappèrent.

- Nous avons apparemment de la chance pour votre première baguette, continuons ! Pendant une heure, Ollivander lui fit essayer des baguettes, ne trouvant jamais la bonne et les autres clients étaient bien obligés d'attendre.

- Voici une baguette venant de ma réserve Mr Potter, bois de houx et plume de phénix, 27,5 cm. Harry la prit de sa main droite et l'a leva puis l'abaissa dans l'air. Des étincelles rouges et bleues s'en échappèrent.

- Etrange, très étranges…

- Qu'y a-t-il Monsieur.

- Il existe une autre baguette semblable à celle-ci Mr Potter, la phénix sur lequel j'ai prélevé cet plume fournit une autre baguette, sa sœur n'est autre que celle qui vous a fait cet cicatrice.

- Voldemort à la même baguette que moi s'étonna Harry. Toutes les personnes sauf 3 frissonnèrent.

- Eviter de prononcer ce nom Mr Potter, il fait encore peur.

- Bien, je prendrais aussi un de ses flacons pour nettoyer les baguettes.

- Cela fait donc 20 gallions. Harry paya la somme et Ollivander passa de suite à l'autre client, Harry eut juste le temps d'entendre ces quelques mots :

- Intéressant, une fille de moldue, suivez-moi Miss Granger… Harry alla ensuite chez le libraire où il acheta les livres pour les matières ainsi que quelques autres. Il ressorti 1 heure plus tard avec 20 livres. Il alla chez Mrs Guipure pour l'uniforme mais quand il vit les robes, il se décida de ne pas prendre de robe. Je ne suis pas une fille, merde !

- Y a-t-il des vêtements moldu ici demanda Harry à une petite dame.

- Bien sûr répondit celle-ci, ils ont même des charmes pour rendre imperméable et insalissable.

- Parfait, je prendrais donc ça, ça et puis ça aussi en montrant du doigt des vêtements, tous ça en trois exemplaires.

- Bien aller rejoindre le jeune garçon là-bas, je vais vous les mettre à votre taille. Harry monta donc sur le tabouret.

- Tu vas à Poudlard demanda le blond.

- Ouais répondit le brun.

- Mon père m'achète les livres et ma mère la baguette et j'essaierais d'acheter un balai. Je vois pas pourquoi les premières années n'ont pas le droit d'avoir leur propre balai. Tu as un balai toi ?

- Je vais aller en acheter un après, on pourra aller ensemble.

- Ok, tu joues au Quidditch ?

- Je poserais ma candidature à Poudlard répondit Harry.

- Pareille ! s'exclama le blond. Tu penses aller dans quelle maison, moi ce sera sûrement Serpentard.

- Je pense que j'irais à Serpentard, c'est la meilleure des quatre maisons.

- Au fait, pourquoi t'achète des fringues moldu ? Dit il en montrant le jean de Harry.

- Ah ! C'est parce que j'habite dans le Londres moldu. Et puis je n'aime pas les robes, ça ne me met pas en valeur. Il pouffa de rire et Mrs Guipure aussi.

- Draco Malefoy.

- Harry Potter. Draco fut époustouflé. Harry Potter, tu sais que tu es très connue.

- Je sais, tu aurais du le deviner plus tôt, mes cheveux sont plutôt bien dressé et on peut voir facilement ma cicatrice. Et puis Malefoy est très connues aussi.

- En effet, mon père me dire toujours que je ne suis pas assez observateur.

- C'est fini les jeunes, on passe à la caisse dit Mrs Guipure. Ils payèrent et sortirent tout les deux du magasin.

- Voici mon père, Lucius Malefoy dit-il en lui présentant un grand blond, voir blanc avec une canne. Père, voici Harry Potter.

- Enchanté dit-il d'une voix froide.

- Moi de même.

- Est-ce que on peut aller acheter un balai Père.

- Bien sûr, si le vendeur veut bien.

- Laissez faire le maître dit Harry, Lucius le regardant d'un regard curieux.

- Bonjour dit-il au vendeur, ça serait pour acheter deux balais.

- Première année demanda le vendeur.

- Non, je suis américain dit-il en appuyant sur les « r ».

- Bien, que vous faut-il comme modèle.

- Deux nimbus 2000 fera parfaitement l'affaire répondit Harry. Le vendeur partit en arrière boutique et revint deux minutes plus tard avec deux balais.

- Parfait, vous pouvez les emballé demanda Harry.

- Bien sûr, cela fera 120 galions. Harry tendit la monnaie sous l'œil étonné du vendeur. Au revoir dit-il.

- Au revoir dit Harry. Harry revint fièrement vers Draco et lui tendit un balai sous l'œil avide du blond mais il le retira d'un coup sec.

- Eh ! Mon balai.

- C'est pas encore noël Malefoy dit Harry d'une voix cinglante. Il se retourna vers son père qui lui tendit 60 galions.

- Merci répondit Harry, le compte est bon Draco.

- Pas mal le coup de l'américain dit Draco.

- Ami demanda Harry à Draco sous l'œil du père de ce dernier.

- Ami répondit Draco…

TO BE CONTINUED…

NDA/ Voilà, voici le premier chapitre qui est très long mais c'était pour vous monter où je voulais en venir et puis j'aime bien la dernière réplique. Les prochains chapitres seront moins longs. L'histoire est un Dark Harry comme il y'en trop peu et racontera les sept tomes d'Harry Potter d'une façon plus MWOUAHAHAHAHAHAHA ! Vous voyez ce que je veux dire (plus diabolique pour ceux et celles qu'on pas compris) Sinon le don que Harry a ne marche que sur les moldus, les cracmols et les très faibles sorciers et le nom du serpent de Harry (Dûr anor veut dire en elfique soleil obscur. )Salut

Mellon

Titre du prochain chapitre : Harry Potter arrive à Poudlard, ça va faire des dégâts.

19 pages Word et 8 947 mots.

Posté le mercredi 30 novembre 2005