8 jours, 7 nuits : Vacances à Okinawa

Source : Gravitation

Genre: Yaoi, lemon

Auteur : Shmi

Couple : Yuki x Shuichi

Disclaimer: Même si je le voudrai bien les perso ne sont pas à moi. Dommage…

Note : italique = pensées des personnages

Et bien voilà nous y sommes. Voici venir le dernier chapitre de ma fic sur Gravitation!

Tout d'abord je tiens à TOUS vous remercier pour votre soutien indéfectible. Vous êtes des lecteurs adorables, surtout quand on regard depuis quand j'ai commencé cette fic…

Petit récapitulatif des faits :

Chapitre 1 : 5 pages 19/12/05

Chapitre 2 : 12 pages 22/01/06 + 1 mois d'attente - correct

Chapitre 3 : 14 pages 30/03/06 + 2 mois d'attente encore correct

Chapitre 4 : 16 pages 03/08/06 + 5 mois d'attente plus vraiment correct

Chapitre 5 : 15 pages 09/03/07 + 7 mois PAS DU TOUT correct !!

Chapitre 6 : 16 pages 23/08/07 + 5 mois d'attente plus vraiment correct aussi

Chapitre 7 : 20 pages 22/12/07 + 4 mois d'attente - pareil, plus vraiment correct

Chapitre 8 : 21 pages 06/02/08 + 2 mois d'attente - correct

Chapitre 9 : 14 pages 02/08/08 + 6 mois d'attente pareil, PAS DU TOUT correct

Chapitre 10 : 12 pages 06/11/08 + 3 mois d'attente plutôt correct

Pourtant vous êtes toujours là!! Vous êtes des lecteurs en or!!

Et pour vous remercier j'ai fait un petit effort. J'avais dit que le dernier chapitre serait aussi court que le premier, mais je me suis dit qu'il fallait que je vous fasse un cadeau puisque vous attendez la fin depuis si longtemps!! Alors si vous avez bien remarqué dans le récapitulatif ce chapitre fait 12 pages Word comme le chapitre 2 et en plus il est pourvu (roulement de tambours) d'un LEMON!!!!

Je dédicace ce dernier chapitre à Zardy, Celi-chan, et Patpat qui me suivent et me laissent des reviews depuis le début. Mais il y a une mention spéciale à Onarluca qui m'a laissé une review à TOUS les chapitres. Alors un énorme merci, ce chapitre vous est dédié.

J'espère que ça vous plaira. J'y ai mis tout mon cœur!!

Et encore une fois merci à tous les autres pour m'avoir lu jusque ici et en espérant vous avoir encore comme lecteur pour une autre de mes fic.

Bises et BONNE LECTURE!!!


Chapitre 10 : Mardi - Epilogue

Dring Dring Dring Dring Dring Dring... ...

Yuki se retourna en grognant de mécontentement vers la source du bruit. Il repéra son origine et abattit sans aucune douceur sa main sur le téléphone. Dans un geste lent emprunt de sommeil, il souleva le combiné téléphonique et l'approcha de son oreille.

- Ceci est le réveil automatique. Vous avez demandé à être réveillé à 7h30. Bonne journée.

- Hum… Fais chier ! grogna Yuki

Alors que la sonnerie stridente du téléphone aurait réveillé tout un régiment son bubble-gum rose dormait toujours collé contre lui telle une sangsue.

Avec le temps Yuki avait expérimenté beaucoup de techniques différentes pour réveiller Shuichi. Mais même K avec son bazooka avait des difficultés. La seule véritable technique qui fonctionnait était celle qui en demandait le plus à Yuki.

Il fallait beaucoup, mais alors beaucoup de patience et de délicatesse de sa part. Or ce n'était pas vraiment deux de ses qualités premières. Mais aujourd'hui ils étaient pressés par le temps.

Mais c'était vraiment la seule façon de le faire réagir.

Alors Eiri se tourna vers son amant et commença gentiment à parsemer son visage de délicats baisers. Le front, les paupières, le bout du nez, le menton, le cou, la clavicule…

Les yeux papillonnèrent doucement puis s'ouvrirent pour dévoiler deux orbes violines remplis d'amour.

- Bisou

- Quoi? Encore? Demanda Yuki, t'en as pas eu assez?

- Jamais, répondit le chanteur

Il tendit le cou et ses lèvres atterrir en douceur contre celle de son homme.

- Ca c'est un vrai baiser pour réveiller sa tendre moitié.

- "Ma tendre moitié" tu dis? "Ma diabolique moitié" ou "mon insupportable moitié" t'irais mieux.

- Tu peux dire ce que tu veux, moi je sais que tu ne le penses pas! Répondit-il en montrant sa bague de fiançailles.

- …

Shuichi arborait un immense sourire. Sourire de la victoire. Il allait gagner cette manche.

- Crois ce que tu veux, je m'en fiche! Mais en tout cas lève toi. C'est aujourd'hui qu'on repart et il faut encore faire les valises.

Changement délibéré de sujet plus une mauvaise foi évidente, oui, Shuichi venait bien de gagner cette manche.

Avantage au chanteur.

- Tu sais que tu n'as pas vraiment répondu? Dit-il taquin

- Shuichi… gronda Yuki

- Bon bon d'accord je me tais et je me lève…

D'un commun accord, et surtout parce que Yuki ne voulait plus entendre Shuichi et son cantique de la victoire, les deux hommes descendirent prendre leur petit déjeuner.

- Tu te rends compte, Yuki, c'est notre dernier repas ici. C'est vraiment dommage parce que c'est vraiment très bon. Il faudra qu'on essaye de refaire ce succulent curry qu'on a mangé l'autre jour.

- Qu'on essaye?

- Oui bon d'accord que j'essaye tout seul.

- Moi vivant tu ne t'approchera plus jamais de la cuisine!

- Mais pourquoi?

- Rappelle moi combien de doigts tu t'es déjà coupé en cuisinant?

- Euh… je sais plus?

- TOUS !! Et à chaque fois c'est "Yuki j'ai mal!" "Yuki je souffre"…. Donc non c'est hors de question que tu essayes… Je le ferais.

- Merci mon Yuki d'amour!!!

Le repas se continua ainsi dans un calme reposant qu'ils n'avaient plus pu goûter depuis qu'ils avaient rencontré les deux autres.

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Le repas fini les deux hommes remontèrent dans leur chambre, Shuichi traînant les pieds.

- Pourquoi faut rentrer? On est bien ici!

- Shû… on dira un vrai gosse! Tout à une fin y compris les vacances. C'est pour mieux apprécier les suivantes.

- On aura d'autres vacances ensembles mon Eiri?

- Malheureusement oui.

- Et c'est méchant! Mais d'un autre côté cela veut dire que tu seras de nouveau tout à moi pendant quinze longs jours… le rêve!

- Baka! S'indigna le romancier devant le romantisme dégoulinant de son amant. Tu m'as déjà tout à toi tous les jours que nous passons ensemble, rajouta-t-il beaucoup plus bas avec le joues roses.

Le cœur de Shuichi bondit dans sa poitrine en entendant les mots de son amour. Mais au lieu de lui sauter au cou comme il avait envie de le faire, et avec surtout à cause d'un risque certain de se faire engueuler, il se contenta de lui prendre la main et de lui glisser un petit "Je t'aime" au creux de l'oreille.

C'est donc un Shuichi radieux qui rentra dans sa chambre… pour perdre tout de suite son sourire lorsqu'il vit l'étendu du boulot à faire.

Des fringues jonchaient le sol ici et là, une chaussure esseulée se demandait où était sa jumelle, la chemise de Yuki pendait lamentablement sur le bras d'une chaise, les draps avaient fini par terre… non vraiment hier soir ils n'y avaient pas été de mains mortes.

En plus de tout ça, les vêtements sales de la semaine s'empilaient dans un coin de la chambre, tandis que les cadeaux qu'ils avaient achetés occupaient presque entièrement la table.

Shuichi leva les yeux vers son amant prêt à faire des excuses pour tout ce bazar qu'il ne manquerait pas de lui imputer, lorsque ce dernier sans un mot se dirigea droit vers les vêtements éparpillés qu'il commença à arranger.

- Euh… Laisse je vais le faire, dit le chanteur

- C'est bon je vais t'aider sinon on aura jamais fini à temps. Et puis c'est aussi un peu de ma faute, lui répondit-il en récupérant un des boxer de son amant sous le lit. C'est moi qui ait du l'envoyer valdinguer là bas.

- Certainement…

Une fois le ramassage fini, il fallait encore remplir les valises.

Yuki fit méthodiquement sa valise. Pilant les affaires propres, mettant de côté les affaires sales.

Shuichi de son côté était un peu plus brouillon. Si bien que très vite sa valise fut pleine, alors qu'il avait encore plein de chose à mettre dedans.

Il dut tout ressortir pour à nouveau tout ranger en mieux sous l'œil goguenard de son homme. Malgré tout le bon vouloir du chanteur, il arriva un moment où il dut se rendre à l'évidence : tout ne rentrerai pas dedans.

Alors avec un sourire de circonstance il se tourna vers son homme, qui lui avait fini depuis belle lurette, et lui demanda s'il voulait bien prendre dans sa valise quelque unes de ses affaires.

- Il te reste quoi à rentrer?

- Oh trois fois rien, tu vas voir…

Il lui sortit un dernier sac de linge sale et puis surtout… ces costumes qu'il n'avait pas eu l'occasion de mettre.

- C'est hors de question Shuichi! Je ne prendrais pas tes cochonneries avec moi! Alors NON! Imagine qu'on nous fasse ouvrir les valises. Il ne manquerait plus qu'on tombe sur un costume de soubrette!!

- Mais je n'ai plus de place…

- Et bien tu te débrouilles. Déjà que tu me les as refilé à l'aller sans rien me dire…

- Mais Yuki…

- NON!

- D'accord… Mais c'est quand même dommage on ne les a même pas essayés.

- Shû…

- Oui oui d'accord je me tais et je refais ma valise… Tu pourrais au moins prendre mon linge sale dans ta valise?

- Hum…

C'est ainsi que le chanteur dut refaire une troisième fois sa valise sous l'œil, cette fois-ci, attentif de son amant.

- C'est bien ça, il ne t'aura fallu que deux heures pour faire ta valise. T'es en progrès Shu… ironisa Yuki

- J'aurais fait plus vite si tu avais bien voulu prendre mais costumes.

- Shuichi! On ne va pas reprendre cette discussion!

- Oui oui c'est bon… répondit-il en faisant la moue.

- Bien puisqu'on a encore un peu de temps avant de partir pour l'aéroport, pourquoi ne pas aller faire un dernier tour?

- Hum… si tu veux…mais j'ai une meilleure idée, proposa le chanteur.

Et sans un mot de plus, il s'approcha de son fiancé, passa ses bras autour du cou de celui-ci, se mit sur la pointe des pieds et attrapa ses lèvres avec les siennes.

Le baiser fut intense et fougueux. Et Shuichi ne s'arrêta pas là. Oh non! Il dévia sa bouche vers la gorge blanche de son Yuki et se mit tranquillement à suçoter la peau si fine à cet endroit.

- Shû… murmura Yuki dans un souffle. Qu'est ce que tu fais?

- Ca ne se voit pas?

- On n'a pas le temps pour ça, répondit le romancier revenu sur terre grâce à la réponse si ironique qu'il aurait pu lui-même la dire.

Il le prit par les épaules et l'éloigna de lui avant que cette bouche vorace n'atteigne son si sensible lobe d'oreille.

- Quoi! Explosa le musicien. Ne me dit pas que c'est toi qui vas jouer les rabats joie aujourd'hui?

- Il faut croire… répondit Eiri en gardant son calme même s'il était étonné du comportement de son amant.

- Mais t'as dit qu'on avait le temps! Alors autant en profiter. Je pourrais mettre ma tenue de soubrette si tu veux… dit-il d'un ton aguicheur.

- Combien de fois je vais devoir te le dire : Je me fous de ce fichu costume ! En plus t'as vraiment envie de défaire encore une fois ta valise?

- Non, concéda le chanteur… mais bon, c'est pas comme si on avait vraiment besoin du costume pour continuer, Eiri…

- Effectivement.

Et sans un mot de plus Yuki prit à son tour les lèvres de Shuichi dans un puissant baiser. Les bras du chanteur s'enroulèrent autour du cou de son amant, alors que les mains de celui-ci se perdirent dans la chevelure décolorée de son fiancé.

Tout à leurs ébats, Yuki poussa doucement mais sûrement le chanteur vers le mur le plus proche. Si bien que ce dernier, plaqué contre la paroie, dut relever sa tête au maximum pour pouvoir continuer à atteindre les lèvres du blond.

Quel malheur d'être le plus petit !

Mais cette fois-ci, Shuichi ne se laissa pas faire. Il prit appuis sur les épaules de son homme et sur le mur auquel il était plaqué. Une petite impulsion et voilà que se fut autour de Yuki d'être obliger de lever la tête. Le chanteur bien installait, les jambes autour de la taille du blond, appréciait encore plus le baiser. Fini le mal de cou!

En plus la position était beaucoup plus intéressante.

En effet à peine Shuichi eut-il commencer à bouger ses hanches qu'il sentit tout l'effet qu'il faisait à son romancier. Romancier qui de son côté parsemer le cou du chanteur de baisers plus ou moins appuyés, laissant même quelque fois des marques. Tout cela envoyait inexorablement Shuichi vers le septième ciel

D'un coup d'un seul la température augmenta. Les vêtements devenaient gênants. Ils avaient envie de plus, ils voulaient plus et ils eurent plus. Eiri réussit l'exploit d'enlever le T-shirt de son amant d'une seule main, l'autre étant toujours occupé à soutenir le dit le amant sur ses hanches dos au mur.

Toc Toc Toc

Shuichi essaya de dévêtir lui aussi son homme mais les boutons de sa chemise étaient quelque peu récalcitrant.

Toc Toc Toc

Mais finalement il eut raison des solides attaches et put enfin faire glisser la chemise le long des bras musclés de Yuki.

Torse contre torse, ils pouvaient enfin savourer le contact de leur peau. Jusqu'à ce que …

Toc Toc Toc

Et la porte s'ouvrit sur la femme de chambre.

- Oh mon Dieu! Excuser moi je croyais qu'il n'y avait personne. J'ai frappé plusieurs fois mais personne n'a répondu, alors j'en ai conclu que la chambre était vide, vu que vous devez partir aujourd'hui. Oh mon Dieu, je suis vraiment désolé, dit-elle sans respirer

Et elle reparti en fermant la porte toujours plus confuse.

Les deux amoureux, eux, n'avaient pas bougé. Shuichi était toujours sur les hanches de Yuki et Yuki était toujours en train de le porter. En fait ils n'avaient rien compris. Ils n'avaient pas entendu la femme de ménage taper à la porte et ils n'avaient pas assimilé pourquoi elle était parti aussi vite.

Qu'y avait-il de choquant de voir deux amoureux en pleins préliminaires.

Comme s'ils n'avaient jamais été interrompus, les deux hommes reprirent de plus belle. Après tout il s'enfichait royalement.

Yuki entreprit de décoller son Shû-chan du mur, pour finir par le poser sans grande douceur sur le lit.

- Hey ! Espèce de brute !! commença à râler Shuichi

Mais les récriminations s'arrêtèrent là vu que Yuki reprit possession des lèvres de son amant dans un baiser enflammé. D'une main experte il délesta son musicien de son pantalon et l'envoya valser à travers la chambre.

Il contempla longuement son amant d'un œil lubrique tout en se léchant les babines, faisant rougir le chanteur. A quelle sauce allait-il le manger aujourd'hui ?

D'un coup d'un seul, sans crier gare le romancier fondit sur son chanteur tel un oiseau de proie. Il plaqua à nouveau ses lèvres sur les siennes en un baiser langoureux, mais dévia bien vite vers une clavicule tentatrice. Là non plus il ne s'attarda pas, préférant continuer à descendre toujours plus bas.

La langue mutine vint titiller les mamelons roses du chanteur le faisant se cambrer un peu plus. Elle, non plus ne voulait pas s'arrêter là, elle glissa sur le ventre plat de Shuichi laissant derrière elle une traînée humide.

Si Yuki s'était fait un peu prier au début, maintenant il semblait totalement enthousiaste à l'idée d'un moment de plaisir partagé avec celui qui allait devenir son petit mari.

Voulant lui faire toujours plus plaisir, l'écrivain descendit plus bas et d'un mouvement fluide finit de déshabiller son compagnon. Devant lui, le sexe dressé pour et par lui rendait Shuichi très, très sexy aux yeux du blond.

Mais Yuki était quelqu'un de sadique. Au lieu de s'occuper de la chair palpitante devant lui, il la délaissa et préféra jouer avec le délicat nombril du chanteur. La langue coquine vint léchouiller le petit orifice mimant avec une application sans faille l'acte qu'il allait lui faire subir. Le tout bien entendu sous les yeux fiévreux de Shuichi.

Le jeune homme n'en pouvait plus. Yuki ne faisait que jouer avec lui. Il aurait tant aimé, qu'au lieu de s'amuser avec son nombril, il ne s'occupe un peu plus de lui, de l'autre là un peu plus bas. Parce qu'à le faire languir de cette façon il n'allait pas tarder à exploser.

Yuki dut le senti, parce qu'il consentit enfin à délaisser son nombril pour redescendre plus bas.

Mais le romancier ne faisait jamais ce que Shuichi espérait. Il descendit beaucoup plus bas et se mit à embrasser l'intérieur des cuisses de son amant. Ce dernier se retenait à grande peine de crier de frustration. Il serrait si fort les draps du lit que ses jointures étaient blanches.

Et puis qu'un coup la langue malicieuse bifurqua et s'arrêta cette fois ci au niveau de l'anneau de chair qu'elle se mit en application de détendre le plus possible. S'ajoutèrent alors les longs doigts de l'écrivain qui en quelques mouvements bien placés firent voir des étoiles au chanteur. Ces doigts magiques trouvaient toujours, mais alors toujours le point si sensible qui faisait se cambrer Shuichi.

Aux portes de l'extase, le chanteur émit un grognement de frustration.

- Eiri? Demanda-t-il perdu.

Le dit Eiri venait de saisir à pleine main le sexe de son amant le comprimant à sa base pour l'empêcher ainsi de se répandre comme il l'aurait souhaité.

- Pas encore…, répondit le blond.

Ce dernier déboutonna son pantalon et le fit glisser sur ses fesses juste ce qu'il fallait pour exciter encore plus Shuichi. Il se releva, retourna à hauteur des lèvres du chanteur qu'il captura une nouvelle fois et d'un mouvement fluide le pénétra finalement.

Shuichi le souffle court apprécia enfin de pouvoir sentir son homme en lui. Yuki venait de commencer ses allés venus qui firent voir de petites étoiles au chanteur. Décidemment très câlin aujourd'hui, le blond embrassa avec volupté son amant.

Il savait pertinemment que son chanteur adorait ça. Ce n'était pas tant le sexe à proprement parler que Shuichi aimait, c'était surtout le fait de savoir que son Yuki l'aimait lui et pas un autre. Et pour le faire savoir et surtout entrer dans cette tête de linotte rose fushia le meilleur moyen était d'être tout câlin avec lui. Un baiser par ci, un baiser par là et Shuichi était le plus heureux des hommes.

En plus après il laissait faire à l'écrivain ce qu'il voulait.

Comme là maintenant, il aurait pu râler qu'il ne le laissait pas jouir tranquillement mais non Shuichi attendait patiemment le bon vouloir de son homme. Mais finalement voir son amant si docile, si soumi, essayant de se contrôler de la sorte, n'était plus si excitant que cela pour Yuki.

Alors ces mouvements devinrent des coups de butoir touchant à chaque fois sa prostate et l'envoyant toujours un peu plus loin dans les limbes du plaisir. C'est donc quelques minutes plus tard d'un tel traitement et Shuichi se déversa dans la main de son homme tout heureux. Un sourire vint alors ourler ses lèvres lorsqu'il le sentir à son tour se répandre en lui.

Repus Eiri se laissa tomber comme une masse sur le corps accueillant en dessous de lui. Shuichi flottait quelque part entre le septième ciel et son corps bien encré sur terre. D'une main distraite il caressait les cheveux de son homme qui se laissa faire presque en ronronnant.

Puis la magie s'arrêta, Yuki se leva sans un regard en arrière, remonta son pantalon et alluma une cigarette.

- Va prendre une douche, on doit laisser la chambre à 11h, dit-il comme si de rien n'était.

Mais Shuichi flottait toujours. Il adorait ce petit moment où après avoir fait l'amour avec son Yuki adoré, il était comme déconnecté de son corps. Plus de soucis, plus de chanson à écrire, plus rien à penser, juste de la béatitude.

Tandis que son cher et tendre était plus terre à terre, comme maintenant. Mais terre à terre ou pas, il dut renouveler sa question puisque Shuichi ne répondait pas…

- Shuichi… oh tu m'écoutes, demanda-t-il gentiment en donnant un coup de pied dans le matelas où son amour flottait toujours

- Humm…

- Je sais bien qu'après une telle partie de jambes en l'air t'a due griller quelques neurones, mais je suis sûr qu'il t'en reste encore un peu… Alors active les et va prendre une douche.

- T'es d'un romantisme…

Sous le regard noir de son amant Shuichi capitula.

- D'accord c'est bon j'y vais… barbare va! dit-il en se levant.

Yuki put alors admirer son compagnon dans toute sa splendeur, nu comme un ver, se diriger vers la salle de bains où il s'y enferma.

Shuichi en ressortit plutôt rapidement étonnant même Yuki qui n'y était pas habitué.

- Plutôt rapide aujourd'hui…, railla Eiri

- N'est ce pas! Mais comme tu l'as dit je préfère passer les quelques heures qui nous restent en me baladant avec toi, plutôt que me prélasser sous la douche. C'est ton tour, la place est libre, répondit-il avec un grand sourire.

Sans ajouter un mot, le romancier se dirigea lui aussi à la douche.

Il en ressortit tout aussi rapidement que son compagnon, mais s'étonna de ne pas le voir dans la chambre. Se demandant où il pouvait bien être, il avisa la porte fenêtre ouverte et se dirigea tout naturellement vers elle, s'imaginant que son amant devait être là.

Shuichi tout à sa contemplation n'avait pas entendu Eiri arriver. Le chanteur était accoudé à la rambarde, admirant une dernière fois le fabuleux paysage qui s'étendait sous ses yeux violine. Le vent s'engouffrait dans ses vêtements et ses cheveux, les faisant virevolter dans les airs.

Il était à croquer pensa Yuki. En plus le pantalon blanc mettait ses magnifiques formes en valeur. Qu'avait-il déjà dit à cette exécrable bonne femme? Ah oui! Qu'il avait un adorable petit cul et ce pantalon le mettait vraiment bien valeur.

- Ne me dis pas qu'en plus tu deviens nostalgique? Demanda l'écrivain

- Bien sur que oui, affirma Shuichi en se tournant vers son compagnon. Tu te rends comptes, dans quelques heures on sera de retour à Tokyo et là fini le calme et la tranquillité. Y'auras toujours quelqu'un pour nous enquiquiner. Je pourrais même plus roupiller tranquille le matin, K viendra me chercher! Avec un bazooka en plus!! Je veux rester ici. Non mieux enfuyons nous rien que tout les deux!

- T'as fini de te plaindre, oui? Tu vas retrouver tes potes, ta musique et tes fans, tu devrais être content non? Dit-il en en s'adossant à la rambarde, clope au bec.

- …

- …

- C'est vrai soyons optimiste! Répondit-il en retrouvant toute son énergie de pile électrique

Yuki était heureux. Il préférait voir son Shû-chan comme cela, bondissant et plein de vie, même si ça voulais dire pour lui des futurs moments éreintants.

Shuichi, gonflé à boc, retourna à l'intérieur de la chambre et ramassa son sac à dos.

- Bien Yuki, s'il nous reste six heures avant de prendre l'avion autant les mettre à profit!

- Qu'as-tu en tête, demanda le blond craignant déjà le pire.

- Pas grand-chose ne t'inquiète pas. On doit juste aller à la pâtisserie qu'on a vue la dernière fois. Je veux ramener des spécialités d'ici à nos amis

- Qu'est ce que ça peut bien faire de ramener de la bouffe aux autres. On est assez bien chargé comme ça. C'est inutile!

- Non ce n'est pas inutile! Je veux faire plaisir à tout le monde. Mais très bien attend moi donc dans le hall de l'hôtel je me débrouillerai tout seul!

- Mais bien sûr je vais te croire. C'est bien toi qui t'es perdu en plein Tokyo la dernière fois.

- Tokyo est une très grande ville!

- Mais oui, mais oui, dit-il en prenant les valises.

- Qu'est ce que tu fais?

- Ca ce vois pas. Je sors de la chambre avec nos valises. Je crois qu'on la assez occupée. La femme de chambre de toute à l'heure doit vouloir la faire à fond après ce qu'elle a vu…

- Ce n'est pas marrant! Pauvre femme t'as vu dans quelle position elle nous a trouvé…

- Oui… c'était drôle

- Yuki! Gronda le chanteur après son amant en le rejoignant dans le couloir. On va finir par être exclu de tous les hôtels et de toutes les compagnies aérienne à cette allure là! (1)

Yuki riait rarement. Il souriait souvent se moquant même le plus souvent. Mais là aujourd'hui il riait à gorge déployée au commentaire de Shuichi.

- Mais c'est vrai quoi j'ai encore envie de partir en vacances moi! Bougonna-t-il

- Ne t'inquiète pas je suis sûr qu'ils ont déjà vu pire, dit-il en se baissant pour embrasser son amant.

C'est alors à ce moment précis que les portes de l'ascenseur, devant lequel ils étaient en train d'attendre, s'ouvrirent permettant à des clients de l'hôtel mésusés de voir deux hommes s'embrasser en public.

Toujours prompte à réagir, Yuki leur fit un sourire dont il avait le secret et leur dit comme si de rien n'était :

- Allez y on prendra le prochain.

Les portes se refermèrent alors emmenant avec elles des clients qui n'avaient toujours pas bougés, bouche grande ouverte.

Une fois le deuxième ascenseur arrivé; ils s'y engouffrèrent toujours collé serré. Arrivé dans le grand hall, les deux hommes se présentèrent à la réception histoire de régler la note de leur séjour. Ils demandèrent par la même occasion de laisser leurs valises à la consigne de l'hôtel. Enfin débarrasser de leur encombrant bagages, le petit couple put alors finir leurs achats souvenirs de dernières minutes pour le plus grand plaisir de Shuichi.

Le couple sortit de l'hôtel et traversa plusieurs petites rues avant d'atteindre la bonne. La boutique se trouvait non loin de Kokusai street, là où ils avaient fait toutes leurs emplettes. Enfin là où Shuichi avait acheté ses cadeaux souvenirs.

Ils entrèrent dans le magasin et à peine avaient-ils franchir le seuil de la porte d'une multitude de senteurs envahirent leur narines. A gauche les pâtisseries étaient bien alignées les unes derrière les autres attendant sagement d'être achetés. A droite un étalage de bonbons multicolores donnait l'eau à la bouche, on avait envie de plonger la main dans les vasques les contenant pour les dévorer sans plus attendre. Shuichi bavait presque d'envie.

- Ces pâtisseries, tu vas les achetées pour les autres ou pour toi? Demanda Yuki taquin, alors qu'il ne cessait d'épier son amant savourant toutes ses réactions.

- Au départ ça ne devait être que pour les autres, mais maintenant après avoir vu tout ça je ne peux pas repartir sans rien pour moi!

- C'est bien ce que j'avais cru comprendre en te regardant faire.

- Tu me connais trop bien! Dit-il dans un sourire

Vu qu'ils étaient en train d'attendre sagement leur tour d'être servi, Shuchi en profita pour faire le compte de pâtisseries qu'il devait rapporter.

- Alors il nous faut des douceurs pour Tatsuha et Suguru vu qu'ils sont encore mineurs. On peut quand même pas leur rapporter de l'alcool! Ah et puis il en faut absolument pour Sakuma-san! Il adore tout ce qui est sucré. En fait je me demande s'il ne faudrait pas en ramener à tout le monde en fait! Je pourrais ramener une boîte au studio, une à mes parents et à ma sœur, une autre à Tôma, et pourquoi pas une dernière à ton père. Je suis sûr que ça lui ferait plaisir. Ca ferait bien avec l'Awamori que je lui ai déjà pris. (2)

- Shuichi...

- Oui? Demanda-t-il ingénument.

- Tu crois pas tu as rapporté assez de trucs comme ça? En plus si mes souvenirs sont bons je t'avais demandé de ne rien acheter à mon père!

- Oui mais l'awamori sera pour qu'il soit en de bonnes conditions lorsqu'on lui annoncera notre mariage et je me suis dit que des gâteaux ne seraient pas superflus.

- Attend t'es en train de me dire que tu veux saouler mon père pour qu'il consente à notre mariage?

- A peut près…C'est pas bien de vouloir saouler son futur beau père peut être? Demanda-t-il sérieusement

- Faut voir… Tu sais que je me fous de son consentement?

- Oui mais pas moi. C'est important!

- Tu n'es qu'un idiot. Tu t'imagines vraiment aller là bas pour lui dire qu'on va se marier?

- Oui!

- D'un autre côté comme ça après on aura la paix vu qu'il aura très certainement fait une crise cardiaque.

- Mais c'est méchant! Le pauvre.

- Dois-je te rappeler que tu comptes le saouler?

- C'est pour la bonne cause ça. C'est pas pareil!

- Quelle bonne cause?

- La notre! Bien évidemment.

- Si tu le dis.

- Oui absolument

- D'accord…finit-il par capituler

Saouler son père quelle bonne idée ce dit Yuki

Alors que cela faisait quelques minutes que les deux hommes attendaient, leur tour arriva enfin. La vendeuse leur adressa un grand sourire et leur demanda ce qu'ils désiraient. Un petit moment plus tard, Shuichi ayant été rapide, ils sortirent du magasin le chanteur tout heureux et les bras surtout très plein.

- Alors au final t'as acheté quoi? demanda le romancier

- Et bien trois gros sachets de confiseries multicolores pour Suguru, Tatsuha et Sakuma et pour tout les autres, y compris nous, j'ai acheté un grosse boîtes de pâtisseries locales. C'est bien fait hein? Les boîtes étaient déjà toutes prêtes!

- C'est parce que c'est un truc à touristes. N'importe quels vacanciers venant ici veut repartir avec de la bouffe locale. C'est donc un piège à touriste. Je suis sur qu'on doit trouver la même chose mais moins chère ailleurs que dans cette rue.

- Moi je m'en fiche. J'ai tout ce que je voulais et en plus dans une jolie boîte. C'est l'essentiel! Par contre tout ça ma mis l'eau à la bouche. J'ai très envie de goûter les Kippan et les Chinsûko. (3) (4)

- Tu compte pas les ouvrirent ici? On va en foutre par tout!

- Non, non ne t'inquiète pas c'est pour la maison. La maison… dit-il en soupirant

Le chanteur s'arrêta soudainement l'air morose et l'esprit ailleurs, regardant sans vraiment la voir la mer devant lui.

- Qui y'a-t-il, demanda Yuki

- Rien c'est juste qu'il va vraiment falloir partir d'ici, alors ça me rend… mélancolique

- Je n'aurais jamais pensé à ce point là

- C'est juste qu'on est si bien en vacances rien que tout les deux…j'aurais aimé te garder rien que pour moi encore un peu.

Yuki souffla devant de tels raisonnements de son amant.

- Shuichi, je suis tout à toi, affirma Yuki avec force. T'es le seul avec qui je me comporte comme ça. Regarde moi! Tu fais de moi tout ce que tu veux! Je suis en vacances avec toi sans râler alors que je ne l'ai jamais fait pour personne. On habite ensemble alors que je chasse tout le monde. Mieux, on va se marier alors que je n'ai jamais était sérieux avec personne. Et pourtant je suis là avec toi, heureux d'être là avec toi. Tu me change petit à petit, alors arrêtes de déprimer pour si peu parce que tu vas devoir me supporter encore longtemps!

- Longtemps?

- Très longtemps! En plus si je me souviens bien on a un projet capital tout les deux

- ??

- Saouler mon père.

Shuichi parti dans un fou rire entraînant son futur mari avec lui.

- Oui, saouler ton père! Répondit-il avec un immense sourire aux lèvres en reprenant leur balade

Alors Yuki se pencha pour capturer les lèvres si tentantes de son Shû-chan pour sceller cette promesse d'éternité.

Les jours prochains s'annonçaient lumineux et ensoleillés à l'instar de cette belle journée de vacances à Okinawa.

-FIN-

Le 26/11/08


(1) Cf. chapitre 3

(2) L' awamori est une boisson alcoolisée. Il est fabriqué à partir de distillation de riz, d'eau, de levure et d'un champignon noir appelé kōji. Il contient environ 30% d'alcool. Le degré augmente avec l'âge de l'awamori. Les habitants d'Okinawa le boivent allongé d'eau avec des glaçons, mais il peut aussi se boire pur pour les awamori âgés, « on the rocks » (avec des glaçons) ou en cocktail.

(3) Les kippan sont un sorte de pâte de fruits faite avec des agrumes locaux?

(4) Les chinsûko sont des biscuits fuités à base de farines, de sucre blanc et de saindoux.


Commentaire de fin :

Je m'arrive pas à croire qu'en tapant ses quelques mots je clos ma fic sur Gravitation.

J'espère vraiment que cela vous aura plus et je vous remercie d'avance pour les futurs reviews que vous allez me laisser. En plus grâce c'est la première fois que je dépasse le 100 reviews. Alors un seul dernier mot :

MERCI