Auteur: Leviathoune

Bêta : Sinelune

NDA : Désolé pour le retard. Pour ce que c'est, j'aurais pu aller bien plus vite, mais je suis dans une période dessin, en ce moment. En tout cas, ceci est un épilogue ; une petite chose qui clôture tout à fait cette fic. Alors, je vous souhaite une très bonne (mais rapide) lecture même si je m'excuse par avance de son inutilité notoire. Désolé…

Parchemess

EPILOGUE

Harry et Draco étaient enlacés, peau nue, l'un contre l'autre, sous un soleil écrasant.

Ils avaient pied et l'eau bleue et limpide leur arrivait à moitié du torse, les plongeant dans une délicieuse sensation.

C'était la hauteur idéale lorsqu'on était un couple en mer. Ils pouvaient se chahuter sans manquer de boire la tasse à tout bout de champ. Et surtout, ils pouvaient enlacer leurs jambes, se grimper dessus de façon équivoque et fouiller dans leurs maillots de bains sans que personne ne les remarque.

OoOoO

Draco avait tenu parole et, sitôt les vacances arrivées, Harry et lui étaient partis en vacances (pour une durée indéterminée) sur son coin de plage paradisiaque que le blond avait fait entrapercevoir à son petit ami le soir de leur première fois dans la salle sur demande. A ce moment là, la fenêtre de leur chambre donnait sur le parc de Poudlard mais Draco lui avait tout décrit ; la plage de sable blanc, les palmiers et leurs ombres bleus, le lagon incurvé comme un croissant de lune avec la jungle et le volcan dans le lointain.

A présent, ils étaient dans ce décor, vraiment, mais ils n'étaient pas seuls.

OoOoO

Draco embrassait Harry de façon très, très coquine.

Il le soulevait par ses fesses et le Griffondor enroulait ses jambes autour de lui et ses hanches esquissaient un léger mouvement qui exacerbait l'excitation du blond.

« Qu'est-ce que tu fais ? » grogna Harry alors que Draco plongeait ses mains dans son caleçon pour tâter son sexe comme l'on ferait d'un fruit pour voir s'il est bien mûr.

« Je regarde si tu es dur. » susurra Draco en léchant les gouttes d'eau salée sur le menton du brun plus si ébouriffé que ça, maintenant qu'il avait les cheveux mouillés.

« Et tu le trouves comment ? »

« Pas mal, pas mal du tout. »

Dur, Harry l'était et le Serpentard s'employa à le caresser, sous l'eau.

Chemin faisant, les choses devenaient sérieusement excitantes.

C'est alors qu'un ballon de plage orange fluo heurta violement l'arrière de la tête de Draco.

Le blond ne bougeait plus, les yeux agrandis de stupéfaction, comme pétrifié. L'une de ses mèches pâles avait pris un drôle de pli sous le coup.

Harry se mit à pouffer, puis il ne put plus se retenir de rire aux éclats, très franchement. Draco lui mit la tête sous l'eau sans ménagement avant de se retourner vers la plage, furieux.

« Lequel d'entre vous à fait ça ! » hurla-t-il.

Vincent et Gregory regardaient Draco, tétanisés. Ils désignèrent, dans un même ensemble parfait, un rouquin à la peau rose écrevisse piqueté de myriades de taches de rousseur.

Ron regarda les deux garçons avant de s'exclamer : « Quoi ! Non ! Non, c'est pas moi, c'est lui ! »

« Non, n'importe quoi, c'est toi ! Arrête de mentir, un peu. Tu joues comme un pied. »

« Quoi ! Que non ! Vous ne savez même pas réceptionner une balle et vous voulez me faire porter le chapeau et… »

« T'as des mains palmées, c'est tout. »

« Tu parles ! C'est toi qui a deux mains gauches ! »

La dispute continua et Draco prit le ballon et le renvoya de toutes ses forces sur Ron.

« Mais c'est pas moi ! » couina le rouquin en évitant la balle. « J'en ai raz le cul ! Y'a trop de Serpentards ici ! Hermione ! Viens ! » hurla-t-il désespérément - sans résultat.

Harry était mort de rire, mais il n'était pas le seul. Pansy, Milicent, Blaise et Theo n'étaient pas reste car, en effet, ils étaient nombreux.

OoOoO

Harry avait tenu à emmener ses amis (ou plutôt, Ron et Hermione s'étaient imposés pour être sûr que Draco ne dévorerait pas sa dépouille une nuit de lune rouge - c'était la raison officielle ; la vraie raison était qu'ils voulaient profiter de la plage paradisiaque) et Draco, pour se venger, avait surenchéri et décidé d'emmener tous ses amis.

Tous arboraient des maillots de bains affriolants, avec des couleurs flashy et des fleurs de monoï et un bronzage plus ou moins réussi.

Blaise était noir, donc il ne comptait pas. Mais Pansy l'avait presque rejoint, tant elle était bronzée. Harry la suivait de peu. Ensuite venait des blancs de peau plus ou moins rougie. Draco, malgré sa perfection, était de ceux là ; il ne bronzait que très peu. Mais Ron, avec son infinité de pites rousse, était absolument spectaculaire à voir.

Quoiqu'il en soit Draco passa au milieu d'eux à grande enjambée, parant les moqueries par des grandes volées de sables sur les serviettes, ce qui entraînait des cris outragés.

Pansy se leva, déroulant son corps sombre et svelte pour secouer nonchalamment sa serviette en regardant Draco partir rageusement de la plage vers la petite maison de planches peintes en blanc sous les palmiers. Harry s'empressa de le rattraper et Blaise et Theo pouffaient en allant se baigner. Ron, lui, n'avait plus envie de jouer. Il observait son meilleur ami avec une envie certaine - il allait se retrouver encore plus cerné, à présent.

« Toi aussi, tu aimerais faire des mamours dans la mer avec ta copine. » murmura Pansy, taquine en jetant des œillades ombragées au rouquin. « Et bien qu'est ce que tu attends, va la rejoindre ? » Ron sembla hésiter mais Pansy ajouta : « Tu t'immergeras dans les joies de la révision, c'est tout aussi bien que les vagues, hu ? »

Le Weasley s'assit sur sa serviette, rendu, et Milicent éclata de rire en se rapprochant de lui, aguichante. La blonde et pâle nordique d'un côté, Pansy, son inverse, de l'autre. Ce n'est pas qu'elles le draguaient, elles se jouaient surtout de sa gêne et testait la patience de Miss Granger un peu plus loin - qui s'en fichait royalement, pour l'heure.

Les Serpentards reprirent leur partie de volley, l'eau à la taille, et le fauteur de trouble n'avoua aucunement son forfait, mais chacun lui jetait des sourires entendus - si Draco et Harry voulaient se grimper dessus, qu'ils aillent le faire à l'abri des regards, que diable !

OoOoO

Draco grimpa le perron en une seule enjambée, tant il était outragé. Il passa en trombe devant Hermione et ne lui accorda pas l'ombre d'une œillade glacée.

La jeune fille n'avait de toute façon pas soulevé les yeux de son énorme bouquin qu'elle avait nonchalamment calé contre l'angle que formaient ses jambes pliées et son ventre.

Comme les autres, elle était en bikini, le sien était vert et mettait parfaitement en valeur son teint qui devenait peu à peu olivâtre. Tous se demandaient comment elle arrivait à si bien bronzer, elle qui passait la plupart de son temps avachis sur les coussins de la balancelle sous les ombres de la tonnelle de cannes et les larges feuillages frangés des palmiers. Elle ne faisait que réviser en sirotant les cocktails de sirops et de glaces pillées que lui apportait un elfe de maison.

Au début, comme vous vous y attendez certainement, elle avait pesté tant et plus contre cet étalage de servitude honteuse - l'elfe n'était pas libre, évidement ; il appartenait à Draco. Puis, elle s'était laissée séduire par les délicieux cocktails que l'elfe adorait littéralement la gaver. Finalement, l'appel de ses révisions prolifiques avait abattu ses dernières défenses et elle s'était plongé à corps perdu dans bouquins et notes.

Son programme estival était proprement gargantuesque. En effet, elle avait décidé de tenter les examens pour être prise dans une grande école supérieure, et prestigieuse, sans passer par l'année préparatoire de rigueur (que la plupart des gens « normaux » passaient et repassaient au moins deux fois, le plus souvent).

Hermione restant Hermione, autant dire que la vie de couple de Ron était au plus bas, en de telles circonstances…

OoOoO

Harry passa devant son amie et, sans même relever le nez de son bouquin, elle lui dit : « Et posez un sort d'insonorisation, cette fois-ci. Je veux rester concentrée. »

« Quoi ? » s'offusqua Harry en rougissant, coupé littéralement dans sa course.

Hermione fit un geste agacé de la main pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas le temps de se perdre en explications. Elle attrapa son verre de glace pilée à la couleur orange et rose et aspira bruyamment le contenue en plissant des yeux sur son livre.

OoOoO

Un bruit dans la luxueuse case - une porte qui claque - ramena Harry à la réalité et il reprit sa course, là où elle en était.

Il trouva Draco dans la cuisine à se servir un verre de n'importe quoi, pourvu que ça soit très frais, pour le boire d'une traite.

« Mais pourquoi tu t'énerves si facilement ? » pesta le Griffondor en lui arrachant quasiment le verre pour en boire les dernières goutes - goût banane-fraise.

« Pourquoi est-ce qu'il faut qu'il y ait tant de gens indésirables! C'est de ta faute. » grinça-t-il des dents.

« Non, c'est de ta faute. » contra Harry. « Hermione et Ron voulaient venir et tu as voulu avoir le dernier mot en invitant absolument tous tes potes. Mais si tu n'es pas content, tu peux très bien renvoyer tous le monde, moi y compris. »

Maintenant Harry boudait ostensiblement - et chacun sait ce que cette attitude cache.

« Personne ne partira, tu le sais très bien. Et puis tu m'énerves ! » pesta Draco en filant vers sa chambre. « Je vais prendre une douche. »

OoOoO

La vérité, c'était que Draco était entre deux feux. Il voulait faire plaisir à Harry, bien sûr. Mais il n'aimait pas ses amis la belette et Miss Je-Sais-Tout.

Il voulait se venger et rabattre le caquet de tout le monde dans un grand éclat de rire machiavélique.

Muahahaha ! Je suis le meilleur ! Un truc comme ça.

Mais il voulait aussi faire plaisir à Harry et ne pas trop se disputer avec lui pour lui faire plein de câlin.

C'était donc deux envies complètement incompatibles.

Aussi, il envoya bouler son caleçon à fleur hawaïenne et entreprit de se délasser sous une longue douche chaude, parfumée et savonneuse.

Et comme c'était une espèce de code entre eux, Harry arriva bien vite, nu et paré de deux mains baladeuses et glissantes de gel douche - parfum pomme-cannelle - qui commencèrent à le masser langoureusement, dans tous les coins et recoins de son anatomie.

OoOoO

Depuis qu'ils étaient ensemble, ils avaient fait l'amour un nombre incalculable de fois - ils étaient un jeune couple, quoi de plus normal ?

Aussi, ils se connaissaient l'un l'autre, ils savaient quoi faire pour exciter l'autre en des proportions intenables, ils étaient impatients et insatiables de l'autre mais ils savaient aussi ce qui leur restait à apprendre.

La salle de bain était l'un de leurs lieux préférés, parce qu'elle était chaude et mouillée. Toutefois, ils préféraient la douceur et la sureté d'un lit frais et défait par leurs bons soins.

Du coup, toutes leurs caresses restèrent plutôt anodines et câlines, finalement, et ils se couchèrent sur le lit de leur chambre, emmaillotés dans une grande serviette éponge, juste pour se blottir l'un contre l'autre et se susurrer des paroles tendres et puis…

Ils feraient l'amour, enfin.

OoOoO

Quand ils auront fini, peut-être dormiront-ils ou peut-être pas.

Puis ils sortiront de leur chambre et seront heureux de retrouver leurs amis.

Tous ensembles, ils iront, transplanant, dans la ville côtière la plus proche pour se mêler aux touristes Moldus.

Ils se rendront à la fête foraine pour faire des montagnes russes dans ses ridicules wagonnets de bois et sans doute que Draco transplanerait encore, juste avant la terrible descente auquel il ne souhaitait pas confier sa vie - en balai, oui, quand ils voulaient, il les prenait tous un pas un, etc, etc… Mais sur cet échafaud, sans doute mal boulonné, non, jamais, plutôt crever.

Ils poursuivront alors la soirée avec le plus sûr mais ridicule train fantôme puis ils mangeront des barbes à papa et des pommes d'amour en riant.

Peut-être iront-ils ensuite dans des bars, des magasins, un cinéma ou une boîte de nuit ? Ils boiront, danseront et joueront aux jeux de hasard dans ces lieux huppé et lumineux.

Mais peut-être ne feront-ils rien d'autres, qu'ils resteraient dans leurs chambres et que les autres partiraient en les laissant seul, comme ils le faisaient souvent.

Peu importe, puisqu'ils avaient tous l'été pour s'amuser, alors pourquoi s'en faire ?

OoOoO

Pour l'heure, le soleil était encore haut et lumineux et Hermione sortit une petite feuille cartonnée et rose d'entre les pages de son terrible volume. Elle ajouta une petite coche en plus en souriant sadiquement devant les six lignes de petits traits barrés tous les groupes de cinq, avant de reprendre sa lecture.

C'était des vacances parfaites, songea-t-elle en aspirant une bonne goulée de granité glacé. Comme elle venait de finir son chapitre et qu'elle était plutôt en avance sur son emploi du temps personnel, elle décida enfin à rejoindre son rougissant petit copain entre la brune et la blonde Serpentardes - au moins pour une demi-heure, pas plus.

OoOoO

Pendant ce temps, Harry haletait et posait son front couvert de sueur contre celui de Draco. Il se retint de gémir trop fort en se mordant la lèvre inferieure mais le blond n'en avait cure.

Avait-il vraiment posé le sort de silence ? Il ne savait plus vraiment. Et Draco venait, de toute façon, c'était bien trop tard pour y penser.

« Je veux qu'on habite ensemble, touts seuls et tous les deux. » murmura le brun, bien plus tard.

« Bien sûr, bébé. » grommela Draco quasi-endormi.

« Non mais sérieusement. »

« Sérieusement. » répondit l'autre, toujours aussi somnolent.

Harry en déduisit que le blond Serpentard utilisait ce stratagème Serpentaresque pour ne pas se montrer trop enthousiaste mais qu'il était réellement d'accord et très emballé par sa proposition.

Aussi, Harry fut tout content et il nicha amoureusement son nez dans le cou de Draco pour le chatouiller. Le blond se tortilla en essayant de ne pas rire. Il se défendit. Ils se bagarrèrent à leur nouvelle manière pour retomber, inéluctablement, dans les bras l'un de l'autre.

« Je voudrais bien un chien, aussi. » reprit le Griffondor.

« Tout ce que tu veux, R'ry. » minauda Draco.

« Un grand chien blanc, style Patou des Pyrénées comme dans Belle et Sébastien. »

« Peu importe, tant que je ne m'en occupe pas et qu'il n'envahisse pas mon espace vitale avec ses gros poils. » soupira Draco replongeant des les affres du sommeil - ne se demandant même ce que ça pouvait bien être : Belle et Sébastien.

« Et combien on aura d'enfants ? »

« Quoi ? » tiqua Draco, soudain alerte.

« Une fille en premier et des jumeaux ensuite, ça serait pas trop cool ? »

Draco s'étouffa littéralement et Harry éclata de rire.

OoOoO

Vraiment…

C'était des vacances parfaites…

FIN

Totale et irrémédiable cette fois

ooO BONNES VACANCES Ooo

NDA : Voilà, heu… C'était le très court épilogue, hem. C'est bizarre… Dans ma tête, il paraissait bien mieux que ça et nettement plus marrant, mais bon… c'est la vie ; parfois, ça sert à rien !

Donc, le mot de la toute fin ; je vous remercie énormément, vous tous qui m'avez lu et reviewé. Vous ne pouvez pas imaginer combien les reviews sont encourageantes pour les auteurs de fanfics tel que nous et vous m'en avait littéralement comblé chapitre après chapitre, alors je vous embrasse tous très chaleureusement, avec amour, oui oui, et je vous encourage à laisser le plus souvent possible un petit commentaire à tous les chapitres de toutes les fics que vous lirez sur FF - c'est pas si long que ça, si ? Le Dieu du Yaoi vous le rendra, bonnes âmes ! (lol)

Je vous donne rendez-vous dans mes autres fics en cours et une toute nouvelle fic toute fraiche que je vais faire paraître incessamment sous peu ! (re-lol)

Gros bisous, les gens que j'aime et bonnes vacances à vous !

Levia qui vous adore, si si !