Voilà la suite et la fin de mon OS. J'espère que cela vous plaira.

Rappel : aucun personnage n'est à moi, ils sont à Kazuma Kodaka et à JKR sniff… m'y ferai jamais…

Attention : yaoi et lemons (en fait, cet OS est un pur lemon !) donc, histoire d'amour et de cul explicite entre mecs. Vous êtes prévenus… Tous ceux que ça choque déjà pour une raison ou pour une autre, restez pas là !

Juste un merci à Elrienne et Kimmy Lyn, mes premières lectrices qui m'ont encouragé à publier, et qui, même si elles connaissent déjà la suite et la fin de cette histoire reviewent aussi, je vous adore les copines, surtout continuez !

Bonne lecture !

Deuxième et dernière partie : Où les surprises sont réciproques.

« Quand je pense qu'il rougit comme une jouvencelle quand je veux le regarder pendant l'amour… j'arrive pas à croire qu'il puisse écrire des scénars pareils ! Mais ça me plaît grave et je vais le lui montrer ! »

Sur ces bonnes résolutions, Kei éteint l'ordinateur, le range et prend Ran dans ses bras, en faisant attention de ne pas le réveiller, pour le poser sur leur lit. Il le déshabille, s'installe entre ses jambes et se met à le caresser doucement, jusqu'à ce que son désir s'éveille. Ranmaru gémit, ouvre un peu les jambes, mais ne se réveille pas. Kei se penche et laisse courir sa langue tout le long du le sexe de son amant, avant de le prendre délicatement en bouche. Ran gémit plus fort, ses yeux papillonnent, et ses mains se posent sur la tête de Kei, tandis qu'il se cambre pour entrer davantage dans la bouche de son amant.

- « Mmm… c'est bon », murmure Ran d'une voix encore endormie. « Kei ? », souffle-t-il en fourrageant dans les cheveux bruns de son amant.

- « Chut, mon amour », dit son ami en s'interrompant, « laisse-toi faire et profite de ce que tu ressens. »

- « Mais… »

- « Tu ne veux pas que je continue ? », l'interrompt Ran.

- « Si… »

- « Alors tais-toi ! », conclut Kei en reprenant où il en était.

Ran se laisse retomber sur le dos et gémit à pleine bouche. Il est dorénavant incapable d'aligner deux pensées cohérentes, tant les caresses de Kei le bouleversent et tant le fait que ce soit Kei qui le caresse ainsi et lui fasse une gâterie est surprenant.

- « Kei… »

- « Hummm ? »

- « Je… vais… oh… Kei… », gémit Ran.

Kei a bien compris que Ran voulait lui laisser la possibilité de le finir à la main, mais il veut goûter son amant pour une fois et il accélère donc encore son mouvement et se réjouit de sentir Ran se rendre.

- « Ha ! J'ai senti mon cœur s'arrêter de battre ! Oh Kei ! », dit Ran en embrassant son amant avec émerveillement. « Quelle merveilleuse façon de me réveiller ! »

- « Cela t'a plu, si je comprend bien ? »

- « Plus que ça. Mais toi… tu n'as pas pris ton plaisir. », dit Ran en se serrant plus fort contre Kei.

Comme celui-ci reste silencieux, Ranmaru, rouge comme une pivoine, fait s'appuyer Kei contre les oreillers et, sans oser le regarder dans les yeux, commence à le caresser. Puis, à 4 pattes au-dessus de lui, il guide la main de Kei vers le bas de son dos et se cambre au maximum…

(Il s'offre à moi. Mon Dieu, c'est si rare !)

- « Tu es sûr, Ran ? », dit Kei d'une voix hésitante.

- « Kei prends-moi. Embrasse-moi, serre-moi dans tes bras, et fais-moi tien. », murmure Ran, les yeux brillant de larmes.

- « Ne pleure pas nom amour », supplie Kei, « ne te sens pas obligé… »

- « Non », le coupe son ami, « je pleure de joie d'oser te dire que je te veux en moi. Viens, j'ai envie de toi. Viens ! Maintenant ! »

Kei, bouleversé par cet aveu, ne peut résister très longtemps, d'autant plus que son amant, ainsi offert à ses regards, est d'une beauté époustouflante. Il s'enfonce en lui, plus facilement, plus profondément que jamais. Kei essaye de rester immobile, mais (c'est décidément la soirée des surprises !) Ran commence à bouger de lui-même sur un rythme lent qui exacerbe leur désir. Puis, il murmure sur les lèvres de Kei, avant de lui ouvrir sa bouche passionnément :

- « Mon amour, plus vite, s'il te plaît, prends-moi plus vite, plus fort. Je veux… je veux… oh oui, comme ça, continue chéri… »

Kei, transporté par le désir si puissant qu'il entend dans la voix de Ran, sent son plaisir monter plus haut que jamais et crie le prénom de son amant au moment où il se répand en lui.

Au matin, Kei se réveille avant Ran et le sourire qu'il voit sur son visage endormi le laisse sans voix. (Il a l'air si heureux, si apaisé… J'ai retenu la leçon. Je vais essayer d'être moins entreprenant pour laisser à Ran le loisir d'exprimer son désir à lui, que j'ai découvert au moins aussi puissant que le mien…).

Mais, malgré sa volonté de ne pas prendre d'initiatives, Kei éveille Ran d'un baiser… Et on est dimanche, ils n'ont rien de prévu, alors, une fois Ran sous la douche, il ne peut s'empêcher d'aller se rejoindre, tant la scène entre Harry et Drago écrite par son amant l'a excité. Il n'espère rien tant que Ran veuille la réaliser avec lui. Mais il désire par-dessus tout que ce soit Ran qui mène la danse. Par conséquent, il le rejoint sous l'eau, mais se force à ne pas sauter sur son amant dont le corps lisse, ferme et musclé met pourtant ses nerfs à rude épreuve. (Maudit soit-il d'être si beau ! Pas étonnant que j'ai tendance à dominer, il dégage une telle sensualité ! Et il ne s'en rend même pas compte !) Il se contente de se laver, tout en essayant de montrer son désir à Ran, sans pour autant le lui imposer. (Dur, dur d'aguicher sans en avoir l'air ! C'est là qu'on voit le désavantage d'avoir trouvé son amour dans un dojo, et à peine ado en plus. J'ai jamais eu l'occasion de draguer, môa, j'ai pas l'habitude. En même temps… je m'y prend pas si mal que ça si j'en crois ce que je vois du corps de Ran !) Kei se rapproche alors très légèrement et frôle Ran comme par inadvertance. Celui-ci frissonne et regarde Kei qui lui répond d'un sourire suffisamment explicite pour le faire rougir. Mais voyant que Kei ne tente rien de plus, Ran, perplexe, se rapproche lui aussi de son amant et fait glisser sa main le long de son dos, déclanchant à son tour des frissons chez Kei qui ne se dérobe pas à la caresse, mais ne tente rien non plus pour la prolonger. (Cela ne lui ressemble pas, se dit Ran, et pourtant il me désire, ça se voit… Il aurait déjà dû me sauter dessus.) Et la perplexité se lit sur son visage, Ran se fait transparent, lui qui est d'habitude si apte à cacher ses émotions. C'est pourquoi, le voyant à ce point décontenancé, Kei décide d'éclairer quelque peu sa lanterne.

- « Je ne savais pas que tu étais fan d' Harry Potter. »

- « Si, et depuis longtemps », répond Ran, sans vraiment voir la raison de cette question, mais sans pouvoir s'empêcher de rougir en pensant que si Kei savait comment son amour pour Harry Potter s'exprimait...

- « Et ça fait longtemps aussi que tu t'es mis aux fanfics ? », continue Kei d'un air dégagé.

- « Euh… oui, ça fait plusieurs mois déjà. », dit Ran en tournant le dos à son ami pour tenter de cacher sa rougeur.

- « Et tu en as écrit ? »

- « Quelques unes. », murmure Ran.

- « Pourquoi tu me les as pas fait lire ? », demande Kei en cessant de faire comme si le sujet était sans importance. « Tu es gêné ? », ajoute-t-il en voyant Ran écarlate, « il y a pas de quoi, j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu… »

- « Tu as lu mes fics ? Sans mon accord ! », s'exclame Ran en lui coupant la parole, sa gêne ayant fait place à de la colère.

- « Tu dormais hier, quand je suis rentré, et l'ordinateur était allumé… alors, j'ai lui 2, 3 passages… ceux en gras. »

- « Ah… », fait Ran en regardant intensément ses pieds. « Et… euh… tu n'es pas choqué ? »

- « Non, bien sûr que non. Surpris oui… mais j'aime ce que tu écrit. Et », ajoute-t-il en prenant Ran dans ses bras et en le forçant à le regarder, « tes scènes d'amour m'ont beaucoup excité… »

- « Ah », refait Ran, avant d'ajouter, ayant eu une soudaine révélation, « mais la dernière scène que j'ai écrit… C'est pour ça que tu es venu te laver avec moi ce matin ! », ajoute-t-il dans un murmure.

- « Je dois dire que ça m'a paru une idée à creuser… »

- « Mais », dit Ran en essayant de reprendre contenance, « dans cette histoire, c'est le blond qui est aux commandes. »

- « Tu as sûrement remarqué que je n'ai encore rien tenté. »

- « Mais tu veux… alors, je peux… »

- « Embrasse-moi au lieu de bégayer », dit Kei, se sentant lui aussi rougir en prenant conscience de ce à quoi il venait de s'engager.

Ran s'empare de sa bouche, forçant ses lèvres avec une détermination qui ravit Kei qui lui laisse, pour une fois, décider du rythme, de la durée de leur baiser. Il se contente de lui ouvrir sa bouche et de s'abandonner en gémissant. Ran sent sa maîtrise augmenter en proportion de l'abandon de Kei. Savoir que Kei veut, demande que lui, Ran, prenne les choses en main lui donne une audace inédite.

Il colle Kei au mur en se plaquant tout contre lui, sans lâcher ses lèvres. Ses mains dessinent, lentement, délicatement, le torse, les jambes, les fesses de son amant. Kei sent son corps sensible comme jamais au toucher de Ran. S'abandonner à la volonté de l'autre et se concentrer sur ses sensations lui fait découvrir une volupté nouvelle.

- « Tu veux… être… à… moi… Kei ? » murmure Ran à l'oreille de son amant, en entrecoupant ses mots de baisers.

- « Que… veux-tu… dire ? », laisse échapper Kei dans un souffle, frissonnant sous la caresse de la voix de son amant, impérieuse et plus sensuelle que jamais.

- « Tu le sais bien ! Est-ce que tu veux que je te prennes ? »

- « Euh… Ran… d'habitude… »

- « Oui, mais aujourd'hui c'est pas comme d'habitude. Tu m'as laissé tout pouvoir.», le coupe Ran d'une voix tendue. « Or, j'ai envie de toi. », continue-t-il en affolant Kei de caresses et de baisers, « J'ai envie de te sentir en moi bien sûr, mais j'ai envie d'être en toi aussi pour une fois. Et ton corps le veut aussi… Vois : tu te cambres, tu m'offres à mes caresses… Mais je veux que tu me le dises, que tu me le demandes ! Sinon… j'arrête ! »

- « Non ! Ran, continue… »

- « Alors, dis-le, dis que tu me veux en toi ! », ordonne Ran en faisant courir ses doigts et sa langue sur le sexe dressé de Kei.

- « Oh Ran… je… je… oui, je te veux… maintenant ! Viens… je veux… je vais bientôt… oh viens ! »

- « Je suis là, Kei ! », dit Ran, entrant en lui d'un seul mouvement fluide.

Et, conscient que sa voix met son amant dans tous ses états, il continue à lui parler tout en parcourant le visage de Kei de baisers passionnés et en allant et venant assez brutalement en lui, de plus en plus vite :

- « Tu aimes ça, n'est-ce pas ? Tu aimes me sentir tout au fond de toi ? Dis-le, oh mon amour, dis-le moi. »

- « Oh oui, Ran… je t'aime ! », hurle Kei en s'abandonnant.

Ran se répand alors en lui, en étouffant son cri sur les lèvres de son amant qui l'embrasse violemment et se cambre pour le sentir jusqu'au bout en lui.

Ils se laissent glisser à terre, mais Ran n'a pas oublié la deuxième partie de son projet. Il installe Kei dos au mur et s'assoit sur ses genoux. Il l'embrasse, encore et encore et encore, jusqu'à sentir le feu qui le consume se transmettre au beau brun responsable de ce feu qui court dans ses veines. Puis, il s'empale lui-même sur le sexe de son amant, se cambrant au maximum, enlaçant Kei et nouant les bras du brun autour de sa taille, pour se coller encore plus à lui, pour qu'ils soient le plus imbriqués possible. Et, le rouge aux joues, mais de l'amour et de la fierté dans les yeux qu'il se forçe à ne pas détourner, il bouge, lentement d'abord, puis avec un mouvement de plus en plus accentué ensuite, emmenant Kei avec lui de plus en plus haut jusqu'à l'extase.

Enfin comblé, il se laisse complètement aller dans les bras de Kei et… s'endort au son de la voix de son amant qui murmure en boucle :

- « Oh Ran, si tu savais comme je t'aime. »

Kei, bouleversé par son abandon, sa confiance, son attitude, ce qu'il lui a fait, la façon dont il l'a pris et dont il s'est donné tout de suite après, prend tendrement Ran dans ses bras et le couche dans leur lit. Puis, se pelotonnant près de lui, il s'endort à son tour, la tête à l'envers mais plus amoureux que jamais, avec une dernière pensée avant de sombrer : « Whaou Ran… J'ai tellement hâte de recommencer ! Je vais tout faire que ce soit toujours comme ça ! »

FIN

Voilà voilà… en fait, je pourrais enchaîner les lemons pratiquement sans fin, mais bon… En même temps, si vous le voulez vraiment, vous savez ce qui vous reste à faire… Oui, là le bouton à gauche en bas de la page…

De toute façon, une petite review n'a jamais fait de mal à personne et ça me ferait tellllllement plaisir…