Auteur : Flojiro. Non, non, n'applaudissez pas trop fort, ça me gêne...

Base : Tsubasa Reservoir Chronicle (parce qu'il faut changer de temps en temps ! XD)

Kuro : Non, t'étais pas obligée de changer, non ! èé

Tous les bishou de Saiyuki dans un ensemble assez peu habituel : Hoooo, siiiiii !

Couples : Heu... en fait même si ça se voit pas tellement encore y'a du léger KuroxFye. Surtout sur la fin en fait... dans 5 ou 6 chapitres... #sifflote#
Pis c'est tout parce que (étrangement) le yaoi est pas le but premier de cette fic...

Doku : Oo elle est malade vous croyez..?

Kou : si ça pouvait être vrai...

Résumé : Vision tout ce qu'il y a de plus personnelle du passé de notre – MON #marque le bishou au fer rouge# – ninja favori, depuis son enfance jusqu'aux événements qu'on connaît. En gros, si vous n'aimez pas particulièrement Kuro-rin vous risquez de vous faire un peu chier à lire ça... Mais j'avais envie, moi, de savoir ce qui avait bien pu lui arriver, à Kuro-wanwan quand il était plus p'tit ! X3 D'où la fic que vous avez sous les yeux !

Warnings : Heu... Pas particulièrement de spoilers je crois... Tout ça vient de ma propre "imagination" (oui, entre guillemets parce que y'a vraiment rien de transcendant là dedans... #soupir#), vu qu'on sait rien mais alors strictement rien du passé de Kuro-mamour. T.T #évite un sabre avec la force de l'habitude#
Par contre pas mal d'effusions de sang (enfin, pas encore de suite, c'est plus loin que ça commence...) et pleins de grossièretés, forcément : on parle de Kurogane là, je pouvais pas faire autrement... #air angélique complètement OOC# D'ailleurs il faudrait que je revois un peu mon répertoire, je me répète beaucoup je trouve... èé

Le dico : (vue que ça se passe au Japon je trouve ça sympa de mettre certains mots en jap, juste pour faire joli ! X3 Et comme d'habitude je garantie pas l'exactitude des traductions...)

Kuro : noir.
Bakemono : monstre.
Kowai : effrayant. "Haaa, ça fait peur !" Ce genre de trucs quoi...
Abunai : au sens premier "dangereux". Quand c'est une exclamation on le traduirait plus par "Attention !" je pense...
Oni : une des façon de dire "démon". Comme c'est celle utilisée dans le pays de Outo je choisis de la garder là...

Et voilà ! Maintenant si ça vous dit, z'avez plus qu'à lire ! (Ce prologue est très court, tout simplement parce que le découpage de la suite collait bien en l'arrêtant là. J'essayerai de poster le premier chapitre assez vite pour la peine...)

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Bloody memory – Prologue : Nigeashi / Flight.

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- "Kuro !"

Noir ?

Oui, c'est vrai qu'il faisait sombre.

Où était-il ?

- "Kuro !"

Oui, oui, il était dans le noir, ça il avait compris... mais il y avait bien quelque chose autour non ? On ne flotte pas dans le noir au milieu de nulle part, pas vrai ?

Alors où ?

Et pourquoi... pourquoi avait-il aussi mal ?

Son bras, surtout. Il avait horriblement mal au bras...

Pourquoi ?

Et puis... d'abord... qui ?

Qui... était-il, au juste ?

Qui..?

- "Kuro..."

- "Bakemono !"

Il ouvrit grand les yeux à l'instant où une douleur fulgurante lui déchirait les tempes. Exactement comme ce mot venait de lui déchirer la poitrine...

- "Je ne suis pas un monstre !"

Il redressa farouchement la tête, son regard brûlant d'indignation malgré le sang coulant de son crâne et engluant désagréablement sa paupière droite. Malgré la douleur remontant son bras gauche, pendant à son côté.

A ce mouvement une vague de panique à moitié jouée parcourut le petit groupe d'enfants se tenant à quelques pas de lui, certains laissant tomber dans un sursaut les pierres qu'ils levaient déjà à nouveau dans sa direction, tandis que d'autres terminaient effectivement leur geste. Trop hâtivement. Il n'eut aucun mal cette fois à éviter les projectiles, rendus imprécis par la surprise. Mais les murmures, eux, l'atteignirent de plein fouet.

- "Vous avez vu ! Vous avez vu ses yeux !"

- "Kowai !"

Des petits rires fusaient, entre peur et excitation. Comme toujours...

- "Evidemment que c'est un monstre !"

- "Ouais ! Ma maman elle dit que des yeux comme ça ça existe pas !"

- "Hé, t'entend, le monstre ? Personne a des yeux comme le sang !"

- "Monstre aux yeux de sang ! Monstre aux yeux de sang !"

Leurs voix s'étaient faites chantonnantes alors qu'ils se déplaçaient, l'entourant lentement tout en restant à distance prudente. A un jet de pierre...

Il se tassa vaguement sur lui-même. Tentant de suivre des yeux leurs moindres mouvements. La colère et la peur noyant rapidement tout autres sentiments. Alors qu'une pierre lui frôlait à nouveau le bras il se retourna d'un bond, retroussant ses lèvres en un réflexe de bête traquée qui eut pour effet de briser la ronde, les quelques enfants se trouvant juste en face de lui s'éparpillant en hurlant, entre jeu et réel effroi.

- "Abunai ! Abunai !"

- "Il a des dents pointues, comme un animal !"

- "Tu crois qu'il mange des gens ?"

- "Bien sûr ! Les onis mangent tous des humains !"

- "Les onis ?"

Un cri presque unanime, dans lequel la peur n'était pas feinte cette fois. Bien que les attaques soient rares dans cette région, les onis y restaient craint comme les pires ennemis des hommes.

- "Sûr, les onis." Plus grand que les autres, le gamin carra les épaules, fier d'étaler ses connaissances face à ses cadets. "Mon père il dit que c'est rien qu'un sale bâtard ! Et que sa mère elle s'est faite sauter par un démon ! Et même que c'est de ça qu'elle est morte ! Que c'est sa punition parce que les femmes et les onis y z'ont rien à faire ensembles ! Et aussi que si elle était pas crevée ben on l'aurait sûrement lapidée, comme la pute qu'elle était ! Pis brûlée, parce qu'une pute de démon c'est forcément une sorcière !"

Ils écoutaient, fascinés par ces mots d'adultes dans la bouche de l'un des leurs. Les plus petits ne comprenaient pas vraiment. Mais leurs aînés ricanaient, alors ils les imitaient. C'était sûrement drôle ce qui venait d'être dit...

L'enfant aux yeux rouges était jeune, lui aussi. Mais ça ne l'empêchait pas de reconnaître une insulte. Ni de comprendre qu'on parlait de tuer. Sa mère... Pour lui elle était un vague souvenir. Quelque chose de chaud et de doux. Une des seules bonnes choses qu'il ait connues dans sa courte vie. Et la colère prit le pas sur la peur. L'annihila. Il s'élança, se surprenant lui-même autant que sa cible. Les gosses s'égaillèrent dans toutes les directions tandis que le beau parleur tombait lourdement à terre sous son assaut féroce.

Il n'entendait plus rien autour de lui. Ni les appels au secours stridents des enfants, ni les cris, les sanglots paniqués de sa proie. Il mordait, frappait, griffait. Sentait à la fois le goût métallique et l'odeur enivrante du sang. Et il n'en attaqua que davantage.

Peut-être aurait-il tué sans aucune raison pour la première fois de sa vie, ce jour-là. Sûrement. Si on l'avait laissé faire. Si une main ferme n'avait agrippé son col, l'arrachant à sa victime et le soulevant de terre aussi facilement qu'un jeune chiot. Et, comme tel, il se débattit. Griffant le vide. Tâchant d'atteindre de ses crocs la poigne qui le maintenait impuissant. Plus aucune pensée construite qu'une violence aveugle. Et la soif de sang. Un brouhaha de voix s'élevait autour de lui. Il n'en comprenait que quelques mots, traversant le brouillard de sa rage. "Monstre" "enfermer" "aurait jamais du être libre." "tueur" "danger". Il se débattit de plus belle et le mince tissu recouvrant ses épaules se déchira, restant entre les doigts de l'homme tandis que lui-même se recevait souplement à terre. Il ne prêta pas attention à la vague de hurlements féminins, non plus qu'aux jurons de dizaines de voix beaucoup plus graves. Aussitôt ses pieds au sol il se mit à courir. Droit devant lui. Évitant les mains qui se tendaient pour le saisir. Y plantant parfois ses dents au passage. Savourant autant les cris de douleur que le liquide épais passant ses lèvres juste avant qu'il ne retire ses crocs de leur chair.

Impossible de dire combien de temps dura sa fuite aveugle. Peut-être bien des heures. Il ne reprit conscience que lorsque son pied buta contre un obstacle, l'envoyant violemment embrasser le sol froid. Il resta immobile de longs, très longs instants, tremblant de tous ses membres. De fureur. De peur. D'épuisement. D'incompréhension... Est-ce qu'il était vraiment un monstre alors ? Est-ce que les enfants normaux mordent les gens ? Est-ce qu'ils aiment... le goût du sang ? Il retint les sanglots lui montant dans la gorge. Après tout... les onis ne pleurent pas, hein ? Il se retourna sur le dos, contemplant les branches sombres et les feuillages agités auxquels le vent arrachait des murmures inquiétants. Un bâtard. Un... oni. Est-ce que c'est vraiment ce qu'il était ?

Un faible sourire, carnassier, remonta le coin de ses lèvres encore rougies. Très bien. Si c'est ce qu'ils voulaient qu'il soit...
Plus personne n'oserait le traiter de monstre. Du moins, pas sans ce ton de respect horrifié qu'engendre la peur...
Il deviendrait fort. Plus fort que quiconque. Et il leur ferait ravaler leurs paroles. Leurs insultes.
On ne se moque pas de ce qu'on craint...

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To be continued...

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Alors, heu, juste comme ça : non, hein, y'a absolument rien dans le manga qui dit que Kuro-chi soit un demi ou quart ou ce que vous voulez de démon ! Ça c'est juste du fantasme de fangirl basé sur quelques détails... Les yeux rouges bien sûr (ce qui est déjà assez bizarre en soit, vous en conviendrez... Surtout si on rajoute le fait que bien souvent les pupilles en semblent fendues je trouve...). Les crocs pointus (oui, oui, vous pouvez vérifier : dès qu'on voit ses canines elles dépassent plus que chez les autres persos ! Bon après c'est peut-être juste un effet graphique allant avec son caractère de merde, huhu... Mais on s'en fout : les fics c'est fait pour hypothéser à partir de n'importe quoi, na ! Xp)). Ha pis y'a quand même Shaolan qui, vers la fin de l'arc de Outo, trouve que Kurogane a une aura différente de celle des autres humains... Bref ! A moi ça me suffit pour divaguer ! X3

Bon, je sais que c'est court et pas terrible mais vous avez le droit de reviewer quand même !