Titre : Invictus

Résumé : Harry Potter a disparu alors qu'il n'avait que six ans. Que va-t-il se passer s'il revenait au bout de dix ans?

Auteur : opalish

Traductrice : Toujours moi, Falx Italica

Disclaimer : Et non, malheureusement je ne possède rien, Harry Potter et son monde magique appartiennent à J K Rowling et l'histoire à opalish, que je remercie encore pour m'avoir laissé traduire cette superbe fic!

Note : Coucou!Bien fantastique, j'imagine que vous avez oubliez l'histoire vu le temps que j'ai mis à poster. Je m'en excuse encore et souhaite aller plus vite pour la suite! J'espère que vous aller appréciez ce chapitre!Bonne lecture et gros bisous à tous!

Chapitre 4: Chance entre en scène et la comédie cesse

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Peu importe ce que le passé d'un homme a pu être, son futur est irréprochable.

-John R. Rice-

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Minerva, Pomona et les autres se retinrent jusqu'à ce qu'Albus et le garçon quittent la pièce, pour éclater en spéculations et conversations bruyantes. Severus, souriant avec mépris à leurs insipides jacassements, sortit d'un air furieux mais digne (N/T: traduction de mon dictionnaire pour stalked out!Je n'invente rien!) de la salle et retourna dans ses appartements. Il avait espéré, de Minerva du moins, qu'elle ait quelque respect pour elle-même...mais bien évidemment, elle était aussi paralysée que les autres quand il était question du Garçon-qui-a-Survécu.

Potter...et bien, on peut dire que le garçon n'était pas du tout comme son père. Non pas que Severus l'ait imaginé comme cela le peu de fois où il avait gaspillé son temps pour ce morveux.

Une fois en sécurité chez lui, lieu qui n'était pas aussi austère que l'on aurait pu l'espérer, il contacta par cheminée Chance Cassidy à l'auberge du Lantern dans l'Allée des Vertiges.

Semblant pressée et stressée, son tablier couvert de restes de nourriture et ses mains trempées de ce qui paraissaient être du vin, la jeune femme l'accueillit avec un ton surpris et prudent. «Professeur Rogue. Que puis-je faire pour vous?»

Les yeux de Severus se rétrécirent. «Harry Potter», lui-dit-il succintivement, observant avec attention ses réactions. Elle cligna des yeux mais réussit à rester relativement calme. Severus approuva- Chance avait toujours été une bonne Serpentard, capable de garder expertement cachées ses émotions.

«Qu'y-a-t-il à propos d'Harry Potter?» Demanda-t-elle doucement.

«Je l'ai rencontré il y a une demi heure», déclara Severus à son ancienne élève. «Il vous a mentionné.» Elle pâlit dramatiquement.

«Il - est-il -»

«Il va bien. Il est Poudlard en fait.»

La mâchoire de Chance se contracta. «Je suis neutre dans cette guerre, Professeur. N'espérez pas de moi que je vous dise tout sur Harry pour que vous puissiez aller le répéter à votre maître.»

«Vous appréciez ce garçon», nota Severus tout en ignorant sa déclaration. Chance le fixait à peine, les lèvres pincées et les yeux brillants. «Le Seigneur des Ténèbres ne sera pas content.»

«Comme je l'ai dit», grogna la jeune femme, «je suis neutre.»

Severus se décontracta légèrement. «Vous feriez bien de ne pas parler de vos liens avec ce Potter», l'avertit-il. «Prétendez l'ignorance et vous aurez une longue vie.»

Chance sembla brièvement surprise mais reprit vite le contrôle de son expression.»Je ne suis pas stupide, Professeur», dit-elle calmement. «Je le connais depuis, maintenant, plusieurs années, et vous êtes la première personne à qui je parle de lui.» Severus acquiesça.

Puis les yeux de la jeune femme se durcirent et elle sembla soudainement très menaçante. «Et je jure, Rogue», dit-elle lentement et pour la première fois autant qu'il s'en souvienne, en lui manquant de respect, «que je vous tuerais de mes mains si vous le blessé.»

Le brun souleva les sourcils. «Potter n'a pas mentionné que vous étiez si proches. Il a seulement déclaré qu'il avait fait 'plusieurs jobs' pour vous.»

Chance grogna avec une pointe d'amusement. «On peut appeler ça comme cela.» Severus fronça à nouveau de manière voyante ses sourcils quand elle ne développa pas sa pensée, mais son mécontentement ne semblait pas toucher le mois du monde son ancienne élève.

«Ecoutez», dit-elle, «Je dois aller; l'auberge ouvre dans moins d'une heure. Et je vous suggère de tenir compte de mes avertissements – il y en a d'autres, beaucoup plus dangereux que moi, qui feront pire que vous tuer si vous vous en prenez à Harry.»

Sur cela, elle tourna les talons et sortit à grands pas, s'arrêtant seulement pour prendre un vieux chiffon gris pour s'essuyer les mains.

Severus sortit doucement la tête de la cheminée, perdu dans ses pensées. Bien, songea-t-il, c'était définitivement étrange.

Il se rappelait très bien de Chance durant ses années à Poudlard. Elle avait toujours eu un nombre très important d'amis pour une Serpentard, en effet, mais il ne l'avait jamais vu aussi acharnée à protéger quelqu'un comme elle protégeait Potter.

Et sa déclaration de neutralité était vraiment étonnante. Peu de Serpentards avaient le courage de se refuser au Seigneur des Ténèbres, et devenir neutre était presque aussi mauvais que se joindre à Dumbledore, du moins aux yeux du Lord. Lui dire à lui, un mangemort réputé (du moins, réputé pour la majorité des Serpentards passés ou présents), qu'elle était neutre...c'était risqué. Pour ne pads dire idiot.

Albus sera aussi joyeux qu'un elfe de maison avec beaucoup de travail. Il l'était toujours quand il découvrait qu'un Serpentard s'était tourné du côté de la Lumière. Chance n'était pas exactement encore de leur côté, mais dans cette guerre, la neutralité était une première étape.

Spécialement si elle se souciait ne serais-ce que la moitié qu'elle semblait se soucier pour Potter.

A bien réfléchir, ricana Rogue, on lui avait refusé le poste de Préfète parce qu'elle était, selon certains enseignants, 'sur le point de devenir une sorcière pongée dans la Magie Noire'.

Ah, la prochaine fois qu'ils douteront de son jugement...il n'aurait aucun inconvénient à leur envoyer cette histoire en pleine tête.

Bougeant pour aller se faire du thé, Rogue laissa ses pensées se diriger vers le gosse Potter, puis vers Albus.

Que tu aimes cela ou pas, nous en avons besoin.

Albus n'avait jamais paru aussi détaché t froid, surtout envers un élève. Et spécialement pas envers quelqu'un pour qui il s'inquiétait, car il était évident qu'Albus s'inquiétait pour Potter, même s'ils ne s'étaient rencontrés que quelques heures auparavant.

Quand Albus avait dit ses mots, Potter avait paru étrangement ...satisfait. Ajoutez à cela le comportement défiant du garçon, on comprenait qu'il testait le Directeur...humeurs vives et changeantes.

Severus ne savait pas quoi faire d'Harry Potter et ça lui tapait sur les nerfs. Il détestait l'ignorance chez lui et les autres. Il n'aimait pas rester dans le noir à propos de quelque chose, et certainement pas à cause de la progéniture du fantastique James Potter.

Mais Harry Potter n'était pas vraiment comme son père. Comme sa mère non plus d'ailleurs, bien que Severus suspecte qu'il y ait plus de Lily Evans que de James Potter dans ce morveux.

Bien qu'il ait détesté la Sang de Bourbe Evans par principe, il l'avait respecté beaucoup plus que Potter et ses laquets. Et considérant qu'il était un Sang Pur de Serpentard, il pouvait en parlé du respect à propos de James Potter, et notamment de son manque de respect.

Bah. Les Gryffondors...c'est assez pour conduire un homme à boire.

Mais, à bien réfléchir, Potter ne ressemblait pas vraiment à un Gryffondor. En fait, il agissait d'un manière tout à faite serpentarde, avec seulement plus de hardiesse et moins d'artifice que la maison de Severus.

Et si Chance l'appréciait...Tellement de questions et si peu de réponses.

Potter en était une partie, et Severus avait bien l'intention de rectifier cela aussi vite que possible.

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Quand vous êtes confronté à un problème difficile, vous pouvez le résoudre facilement en le réduisant à la question suivante: 'Comment Lone Ranger aurait-il agit?'

-La première loi pour résoudre les problèmes de Brady-

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Chance fixa ses mains à présent propres pendant les quelques instants qui suivirent l'étrange conversation qu'elle venait d'avoir avec son ancien professeur.

Donc, Harry était à Poudlard. Pendant un moment, tout ce qu'elle pu ressentir fut un grand amusement en pensant aux enseignants – Harry n'allait certainement pas être comme ils l'avaient espéré. Tout du moins pas au départ, mais elle ne doutait pas qu'ils finiraient par voir par delà l'extérieur et réaliser que Harry était parfaitement le héro qu'ils cherchaient.

Chance connaissait très bien Harry. Il était ce qui ressemblait le plus à un frère et puis n'était-il pas le parrain de Shay? – et elle arrivait expertement à lire en lui. Il pouvait insister autant qu'il voulait en disant qu'il n'était pas un héro, qu'il ne s'intéressait ni à la famille, ni à l'honneur, elle le connaissait mieux.

Harry désirait plus que tout être accepté et aimé, même s'il le niait, et était malgré ses airs rudes, un homme honorable. Il ne blesserait jamais quelqu'un qui ne pouvait pas se défendre, et ne pouvait nuire à quelqu'un si celui-ci ne l'avait cherché en premier. Il payait toujours ses dettes et ne mentait jamais – du moins pas sur les choses importantes.

Bien sur, il trichait et volait quand il pensait pouvait le faire sans être attraper, mais personne n'est parfait, n'est ce pas?

Et quand à être un héro...et bien Harry s'inquiétait réellement pour les gens. Il pouvait se tromper lui-même en pensant qu'il n'était qu'un bâtard froid, mais ses actions démontraient l'inverse.

Pour tout dire, bien qu'il ait un esprit très Serpentard, Harry avait un cœur de Gryffondor. Et Chance savait de toute son âme qu'il e ferait un très bon.

Soupirant, elle couru, une main passant dans ses cheveux coupés courts en se demandant se qu'elle devait faire. Harry pouvait prendre soin de lui tout seul, mais il ne savait pas que Rogue était un Mangemort, et ne saurait donc pas qu'il devait prendre garde à lui. Même le Survivant pouvait être pris par surprise.

Ses lèvres se pincèrent à ces sombres pensées. Chance jeta le chiffon qu'elle tenait encore et cria «Bongo!»

Un elfe de maison apparut dans la cuisine, semblant plein d'appréhension. «Oui, Maitresse Cassidy?» Grinça-t-il d'une voix aigue. Quelle dégoutante petite créature...Chance ne comprendrait jamais pourquoi Harry les aimaient tant.

«Shay dort-il encore?» Demanda-t-elle, les mains sur les hanches. Shay était son fils de six mois, le résultat d'une soirée en ville trop arrosée.

«Oui, Madame», répondit Bongo en hochant avec enthousiasme la tête.

«Bien», dit-elle. «Je pars quelques heures, alors surveilles le. Si tu as un problème, va à la boutique de la vieille Mrs Gregor et demande lui de venir. Compris?»

«Bongo a compris», répondit l'elfe en s'inclinant.

Satisfaite, Chance attrapa son manteau sur la patère près de la porte et l'enfila. Elle traversa rapidement la pièce vide et sortit en s'arrêtant seulement pour fermer la porte en gribouillant «Fermée» en lettres d'or sur la vitrine. Il était certain que les clients seraient furieux, mais elle était plus que bien équipée pour s'occuper de quelques alcooliques déçus.

Elle fut vite en dehors de l'Allée des Vertiges et dans celle des Embumes. Ses pas s'allongèrent et elle sortit avec force sa baguette de son manteau. Elle doutait que quelqu'un s'embête à l'attaquer, pour être franche, elle n'était pas très importante, mais ça ne faisait pas de mal d'être sur ses gardes.

Elle s'arrêta et pris une profonde inspiration voyant qu'elle se trouvait devant la boutique recherchée, un lieu délabré appelé le Bloody Mary's. BM's était, d'où le nom approprié, un bar pour vampires. Un humain serait fou d'y entrer, surtout seul.

Chance n'était certainement pas folle. Elle était l'amie d'Harry, ce qui voulait dire qu'elle n'avait pas à craindre la majeure partie des vampires se trouvant l'intérieur. Il ne lui avait jamais dit comment il avait fait, mais quelques années auparavant, Harry avait réussit à se faire des amis parmi les plus influentes des créatures de la nuit et les avaient convaincu, il y a longtemps, de ne pas blesser les personnes auxquelles il tenait.

S'armant de courage – elle s'inquiétait des quelques vampires qui n'étaient pas des amis de Harry – elle prit une position très droite et pénétra à l'intérieur, sa poigne sur sa baguette plus forte que jamais.

Le bar était presque plein, mais quasiment plongé dans le silence. Les vampires n'étaient pas vraiment des créatures très sociales; comment Harry avait-il réussit à s'en faire des amis, Chance doutait de jamais le savoir. En fait, elle n'était même pas sure de vouloir le savoir.

«Et qu'est ce donc? Une humaine?»Murmura un vampire au fond du bar se tenant droit et montrant les dents. Chance recula de quelques pas, prête à s'enfuir si les choses devenaient hors de contrôle.

«Assis, Rolf», ordonna un autre vampire plus proche de Chance. «Elle est intouchable». 'Rolf' hésita puis fit ce qu'on lui demandait.

Chance se relaxa légèrement, bien qu'elle soit toujours prête à fuir au moindre problème. Elle savait brièvement que les vampires avaient une hiérarchie, dominée par le roi: les vampires les plus bas dans cette hiérarchie devaient obéir aux plus importants qu'eux. Il semblait que Rolf n'était pas très haut dans cette échelle.

«Qu'est ce qui vous amène ici?» Demanda doucement un troisième vampire. La jeune femme, notant qu'il était très attrayant avec sa minceur, ses traits réguliers et ses yeux hypnotiques, prit un moment pour se reprendre et répondre.

«Harry a été trouvé.»

La réaction fut instantanée. Le premier vampire, Rolf, cligna seulement des yeux. Quelques autre sifflèrent; l'un serra son verre si fort que celui-ci explosa; deux se levèrent, comme pour attaquer. Le beau vampire lança un regard profond autour de lui et les autres se calmèrent, même s'ils semblaient toujours tendus.

«Continuez», ordonna ce séduisant vampire qui semblait être un dirigeant. Son air remarquablement calme paraissait assagir ses semblables.

Décidant que ce n'était définitivement pas le moment de commencer à débattre sur la psychologie vampirique, Chance obéit à la tache qui lui était assignée. «Je viens de parler par cheminée interposée à Severus Rogue – savez-vous qui –»

«Nous savons», la coupa le chef vampire, comme elle s'était décidée d'en référer.

Chance sursauta – peut être que ces ridicules rumeurs comme quoi Rogue était un vampire étaient vraies – mais haussa les épaules et laissa cette idée passer. «Harry est à Poudlard. Il va être en danger – si ce n'est du Professeur Rogue, du moins d'attaques extérieures. Je pensais que vous deviez le savoir.»

Le chef vampire ronronna légèrement dans un souffle, son regard bleu se faisant pensif. «Je vois. Mes remerciements; vous pouvez partir.»

Quelque peu irritée de cette mise à l'écart brutale, mais ne voulant pas risquer d'offenser un groupe de créatures qui pouvait la broyer sans le moindre effort, Chance hocha la tête et partit. Elle prit une profonde inspiration une fois à l'extérieur du bar, son cœur cessant de battre à grande vitesse à cause de l'anxiété.

Elle rentrait dans sa propre boutique. Celle, au moins, était seulement modérément dangereuse.

Elle devait vraiment avoir une petite discussion avec Harry quand à son choix d'amis. Des vampires, vraiment!

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Nunquam lamiae morde me dice – Ne dites jamais 'mordez moi' à un vampire.

-Anonyme-

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«Et bien, qu'allons-nous faire?»

Leander, le séduisant vampire qui, comme l'avait deviné Chance, dirigeait le groupe, fronça les sourcils en se concentrant. «Sondra et Vic sont sortis chasser McNair», dit-il doucement. «Normalement, je les aurais envoyés pour surveiller Poudlard...mais ils ne seront pas capable de se concentrer sur leur tache s'ils n'ont pas trouvé leur proie.»

«Qui est ce Harry, de toute façon?»Demanda Rolf en jetant des regards furieux.

«Silence», ordonna Leander. Rolf s'exécuta mais les regards continuèrent. Ce vampire devenait vraiment un ennui.

Finalement Leander se décida. «Jareth Akhala», dit-il, «vous allez retourner à la Cité et informer mon père de la découverte d'Harry. Thom, tu vas m'accompagner à la Forêt Interdite, ce soir. Vous autres, faites passer le message – Harry doit être protégé à n'importe quel prix. Tous les traitres sont à éliminer.»

«Rogue?» Demanda avec curiosité Jareth. Il est connu parmi les créatures de l'Ombre et sorciers noirs du monde sorcier, que Rogue était un Mangemort. La plupart des sorciers sombres ne recevaient pas autant d'attention, mais Rogue était aussi le meilleur Maître de Potions d'Europe, et peut même du monde entier. Il était donc dangereux.

Leander, lui, en savait plu sur Rogue – comme le fait qu'il était très possible que ce professeur de Poudlard soit un espion d'Albus Dumbledore. Si c'était le cas, ce serait une grosse erreur pour la cause d'Harry que l'homme soit tué.

«Il doit être laissé tranquille», décida-t-il. «Vous avez compris?»

Il y eut un léger murmure d'assentiment, puis le bar se vida peu à peu. Leander sourit froidement et se tourna vers un Rolf renfrogné.

«Tu as oublié ta place. Il est temps que tu t'en souviennes.»

Rolf sembla, soudainement, très, très effrayé.

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Une Commission: Un groupe de personnes qui, individuellement, ne peuvent rien faire mais qui, réunies, décident que rien ne peut être fait.

-Fred Allen-

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Albus observait silencieusement la Grande Salle se remplir des membres de l'Ordre. Harry était absent, enfermé dans sa chambre, et les enseignants ne faisant pas parmi de l'Ordre n'étaient pas là non plus.

La Salle avait été beaucoup modifiée comparé à son état habituel. Il n'y avait qu'une seule table à présent, une grande ronde qui prenait la moitié de l'espace, lui aussi réduit. Le plafond avait été transformé pour montrer en détail une carte de l'Angleterre au lieu de la nuit noire; les maisons et cachettes des présumés Mangemorts étaient marquées en rouge, alors que les lieux des récentes attaques de Voldemort et de ses partisans étaient indiqués en vert.

Il attendit patiemment que chacun s'asseye et arrête de discuter. Ils le firent avec un empressement tellement inhabituel que Albus supposa que Nymphadora ou Kingsley (ou l'in des professeurs) avaient mentionné la réapparition d'Harry.

Sa théorie se confirma quand, quelques secondes seulement après que tout le monde se soit installé, Sirius Black demanda, «Où est-il?»

L'ancien Maraudeur était penché en avant sur sa chaise, ses mains s'agrippant désespérément à un coin de la table. Son visage maigre et hanté montrait son urgence peinée, et ses yeux bleus brillaient d'impatience. Remus posa une main sur l'épaule de son ami, mais ce contact ne calma pas l'animagus.

«Dans sa chambre, en train de dormir», répondit Albus. «Il a eut une journée difficile.»

Sirius commença à se lever, mais la main de Remus et le regard réprobateur d'Albus le firent rester à sa place. «Il a besoin de se reposer, Sirius», dit le Directeur avec sévérité. «Tu pourras le rencontrer demain; en fait, j'aimerais que vous le rencontriez tous.»

«Demain!» Protesta fortement Sirius, tandis que les autres membres de l'Ordre murmuraient entre eux, plein d'excitation de rencontrer enfin leur prodigieux héro.

«Juste un jour, Sirius», dit rapidement Remus sentant son meilleur ami prêt à exploser. Le brun se calma quelque peu, bien que son regard meurtrier reste incrusté sur son visage autrefois séduisant. Albus observa avec un léger soulagement que Sirius se détendait peu à peu et que les traits de son visage se décontractaient pour paraître moins prononcés.

«Comment est-il?»Demanda avec curiosité Bill Weasley. Sa mère le fit taire, mais le briseur de sorts roula des yeux. Et oui, Molly Weasley prenait souvent ses enfants pour des nourrissons.

«Il est...» Albus s'arrêta se demandant comment décrire avec exactitude son nouveau protégé. «C'est un garçon différent des autres. J'oserais dire que vous comprendrez quand vous le verrez.»

Sirius grogna et murmura quelque chose à propos d'imprécision. Remus lui donna un coup d'épaule en avertissement.

«Où était-il?» Demanda poliment le loup garou, comme s'il ne venait pas de réprimander avec violence, mais en silence, son meilleur ami.

Albus soupira, quelque chose qui paraissait beaucoup lui arriver ces derniers temps. «Il semblerait qu'après s'être enfuis de chez sa famille – oui il m'a assuré qu'il avait quitté l'endroit de sa propre volonté – il ait vécu dans la rue. Comment est-il arrivé à entendre parler de la magie, je ne l'ai pas encore découvert. Harry n'est pas très expressif. Je ne sais pas non plus comment il a réussit à survivre dans à rue dès l'âge de six ans.»

«Oh le pauvre enfant», murmura Molly Weasley, totalement horrifiée.

«Pauvre garçon, en effet», grogna Nymphadora. Kinsley semblait moins amusé. L'auror noir avait une idée de ce qui avait pu arriver au petit enfant dans les rues, tandis que Nymphadora, malgré son statu d'auror, était restée très naïve. «Madame Bones s'intéresse beaucoup à lui, surtout après la bêtise de l'Allée des Embrumes.

«La bêtise de l'Allée des Embrumes?» Répéta quelqu'un avec curiosité. Nymphadora grimaça puis expliqua.

«Il est allé dans l'Allée des Embrumes et s'est retrouvé à se battre contre deux Mangemorts – Avery et Jugson, d'après ce qu'il a dit. Il les a capturés et envoyés au bureau de Fudge – nous ne savons pas très bien comment, et Fudge était sorti à ce moment là, alors il n'a pas non plus d'indice. Non qu'il aurait trouvé mais on ne sait jamais.»

Quelques personnes remuèrent, mais la majorité resta immobile et silencieuse en réalisant que Harry Potter, un Harry Potter vivant, respirant avait vaincu à lui tout seul deux des élites des Mangemorts de Voldemort. Et il n'avait que seize ans!

«Il y a plus Mr le Directeur», ajouta Severus en lançant un regard méprisant à Sirius et Remus qui écoutaient avec intérêt. «J'ai contacté Miss Cassidy par cheminée interposée, et elle a admis avoir fréquenté Potter à plusieurs occasions. En fait, elle a affirmé le connaître depuis plusieurs années, puis m'a menacé au cas où je blesserais le garçon. Elle a aussi ajouté que Potter avait d'autres amis qui le protégeront.»Cassidy?» Demanda Maugrey Fol-Œil suspicieusement, son œil magique roulant dans son orbite. «Chance Cassidy? Elle est suspectée de sympathiser avec les forces occultes.»

«Elle m'a informé qu'elle était neutre», rétorqua Rogue, souriant avec méprit à l'auror à la retraite.

Les sourcils d'Albus se haussèrent de surprise, et quelques membres de l'Ordre semblèrent, eux aussi déconcertés. La neutralité était aussi bonne que s'engager du côté de la Lumière, tant que Voldemort restait au second plan. Et autant que Cassidy sache, Severus était l'in des partisans les plus loyal de Voldemort.

Alors qu'une part de lui se demandait s'il était possible de recruter Cassidy, Albus raconta les événements de la journée, incluant la réponse de réponse sur la Prophétie (dont Sirius connaissait les détails) et sa conduite face à Fudge.

Sirius retrouva le sourire.

«C'est parler comme un vrai Maraudeur», se vanta fièrement l'ancien détenu quand Albus raconta le chantage de son filleul au Ministre.

Severus ut un rire méprisant. «Comme un Serpentard, tu veux dire», corrigea-t-il doucereusement. Albus chassa de son esprit la brusque envie de lever les yeux en l'air tandis qu'il se demandait, et ce n'était pas la première fois, si quelqu'un n'avait pas lancé aux deux hommes un sort permanent de testostérone.

«La ferme, Rogue.»

«Oh, très original, Black.»

«Espèce de pauvre...!»

La réunion, comme la majorité des réunions de l'Ordre quand ces deux là étaient impliqués, dégénéra très vite.

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Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal aujourd'hui, ou est ce que le Monde a toujours été comme cela et que j'étais trop replié sur moi-même pour m'en apercevoir?

-Douglas Adam-

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Harry ne fut pas particulièrement surpris quand, vers minuit, un vampire vint se glisser dans sa chambre en passant par la fenêtre. Il n'aurait probablement pas du la laissée ouverte, mais il avait laissé Hedwige sortir pour aller chasser et il voulait qu'elle puisse rentrer si elle revenait avant le matin.

Avec la lueur de la lune, il lui fut simple d'identifier son visiteur.

Harry s'assit calmement dans son lit, ses draps rejetés aux mollets. Il était torse nu mais portait un boxer – il n'appréciait pas trop l'idée de Dumbledore entrant dans la chambre et le trouvant nu. Ca aurait été come s'exhiber devant son grand-père, s'il avait toujours un grand-père en vie, ce dont il doutait.

«Leander», accueillit-il le susnommé.

«Harry», lui répondit Leander, en examinant le jeune homme d'un regard lubrique et de façon flagrante. Harry roula des yeux. Pourquoi donc les vampires devaient-il tous être bisexuels? (N/A: Et non, ce ne va pas être u Harry/Leander! N/T: bouhou! Mais pourquoi?Ok, je sais commentaire inutile!)

«Pourquoi es-tu là?» Demanda Harry de sa voix la plus sérieuse en haussant un sourcil inquisiteur. Il se recoucha en ne s'appuyant que sur les coudes et sourit en voyant que Leander était déstabilisé. Ce n'était pas tous les jours qu'il avait le dessus sur le vampire.

«La jeune Miss Cassidy est venue au Bloody Mary's aujourd'hui. Elle s'inquiétait pour toi. Et elle avait de bonnes raisons – je dois dire que tu as l'air de t'être battu contre un géant.»

Les yeux de Harry s'élargirent, et il se redressa vite pour se rasseoir, toutes ses pensées focalisées sur ce que le vampire venait de dire de l'une de ses plus vielle amie. «Chance est allée où? Elle est totalement folle! Elle aurait pu être tuée! S'il te plait, dis-moi qu'elle n'avait pas emmené son fils?»

Leander rit tout bas, puis s'adossa au mur près de la fenêtre. «Tu n'as pas beaucoup d'estime pour nous, Harry. Nous savons qu'elle est ton amie, et nous ne blesserions jamais tes ais. Sinon, j'aurais tué le jeune Malefoy depuis longtemps. Et non, elle n'a pas emmené son fils. Elle est venue seule.»

Harry ne fit que soupirer à cette dernière information. Il ne voulait pas avoir une autre dispute à propos de Drago. Il secoua la tête et continua à tempêter. «Satanée femme complètement stupide», murmura-t-il. «Pourquoi s'inquiétait-elle pour moi?»

«A ton avis?» Demanda sèchement Leander.

«Au fait que j'ai été retrouvé», répondit Harry après avoir réfléchi quels instants. «Voldemort. Rogue.»

«Exactement. Et elle n'est pas la seule à s'inquiéter, Harry. J'ai discuté avec les créatures de la Forêt et elles ont accepté de te surveiller. Thom est là-bas en ce moment, gardant tout sous contrôle. J'ai aussi envoyé un message à mon père.»

«Ton père?» Répéta Harry, ses paupières clignant à plusieurs reprise sous le coup de la surprise. «Pourquoi cela?»

«Nous avons une grosse dette envers toi, Harry» dit Leander avec un ton formel qu'on lui voyait peu utiliser. «Maintenant, nous commençons à la rembourser.»

Harry fronça les sourcils. «Tu peux être plus vague?» Demanda-t-il sarcastiquement. «Et que quelle dette tu parles?»

«Tu m'as sauvé la vie», lui rappela Leander d'un ton légèrement irrité. «Ainsi que celle de ma sœur. Tu te souviens?»

«Oui, bien sur», répondit Harry, «mais ce n'est pas une raison d'en faire une telle affaire. Ce n'était pas si exceptionnel, je retournais juste la faveur.»

«Peut être, mais cela annule difficilement la dette, pas dans la loi des vampires. Et c'était exceptionnel», dit Leander. «Vraiment exceptionnel.»

«Très bien», céda Harry avant de changer de sujet. Il n'aimait pas parler de dettes et d'héroïsme. «Et comment as-tu convaincu les créature de la Forêt d'accepter?»

Leander eut un sourire en coin. «Nous, les vampires, avons une certaine influence sur les autres créatures de l'Ombre. Et les créatures de la Lumière ont accepté immédiatement car tu es, après tout, celui qui doit combattre le Seigneur des Ténèbres.»

Les yeux d'Harry se rétrécirent dangereusement. «Qui doit combattre le Seigneur des Ténèbres?»Répéta-t-il.

«C'est ta destiné, après tout. Oh, ne sembla pas surpris, c'est sacrément évident que tu es celui qui doit le tuer.»

Harry débattit brièvement quand à parler à Leander de la Prophétie, mais décida de rester silencieux. Moins de personnes le savent, mieux c'est. Il avait confiance en Leander, du moins à un degré plus élevé que les autres, à part Chance et Drago, mais il doutait que son ami supporte les tortures que lui ferait subir Voldemort s'il suspectait que le vampire connaisse la Prophétie.

«Comment as-tu réussis à faire accepter les Neutres?» Demanda Harry, repoussant ses pensées peu plaisantes – du moins, pour le moment.

«Les centaures, tu veux dire?» Dis Leander d'une voix trainante. «Ils ne sont pas fous, Harry. Ils savent ce qui se passera si Voldemort gagne. Au mieux, ils deviendront des esclaves. Au pire, ils seront chassés et exterminés pour être des hybrides. Ils ont acceptés assez vite de te protéger en cas d'attaque. Mais», et à présent, le vampire semblait légèrement embarrassé, «ils veulent te rencontrer avant de se rallier entièrement à ta cause.»

«Ma cause?» Demanda Harry, étonné.

«Oui, ta cause», affirma Leander avec une étrange intensité, ses yeux se fixant dans ceux d'Harry. «Ce ne peut pas être la cause de Dumbledore, Harry, ou tu ne deviendras rien d'autre qu'un pion. Tu ne dois pas devenir sa figure de proue.»

Harry hocha doucement la tête, assimilant tout ce que son ami venait de lui dire. «Ouais, je sais. Mais je déteste cela. Ca ne fait qu'un jour et je suis déjà en train de tout changer.»

«Tu ne seras pas seul», dit calmement Leander, «je reste avec toi à partir de maintenant.»

«Quoi?»

Le vampire aux cheveux noirs eut un grand sourire qui découvrit ses crocs seyants. «Il est certain que le grand Harry Potter ne peut pas être laissé sans garde du corps, pas vrai?»

Harry resta bouche bée d'incrédulité. «Tu dois plaisanter. Dumbledore ne permettra jamais...»Il se tut au froncement de sourcil désapprobateur du vampire, lui rappelant ce qu'il venait de lui dire. Fermant les yeux, il fronça à son tout les sourcils et dit, «Mon combat, c'est ça?»

«Exactement», répondit Leander avec un léger hochement e tête, semblant satisfait. «Permet à Dumbledore de t'aider, mais ne le laisse pas te contrôler.»

«Et bien, ça devrait être amusant», gémit Harry en se recouchant sur son lit. «Oh, est ce que McNair a- »

«Pas encore», répondit Leander avec regret. «Mais nous l'aurons. Retourne dormir, Harry. Tu auras besoin de tout le repos possible.»

Harry eut un petit rire et leva la tête pour regarder tendrement son ami. «Dumbledore a dit à peu près la même chose, tu sais.»

Leander leva les yeux en l'air. «Et bien, oui, Dumbledore peut, à l'occasion, faire quelque chose de sensé. Dors.»

Grommelant plus pour la forme que pour un réel ressentiment, Harry fit que qu'on lui dit.

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Ouf, c'est fini, j'ai le dos en compote! Et bien, j'espère que vous avez appréciez, n'hésitez pas à ma faire part de vos avis!

Prenez soin de vous!

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