Kikou à tous et à toutes… après quelques temps sous silence voici le chapitre tant attendu.

J'espère que vous ne serez pas déçu parce que j'ai vraiment donné énormément de temps et d'énergie pour l'écrire ainsi que toute cette fic…

Bonne lecture…

Chapitre 18 : la fin ?

Tom était fou furieux mais cette haine avait du bon : elle se propageait à chacun de ses mangemorts et même des vampires présents.

Ils se retrouvèrent en face de Poudlard. Une simple pression de sa main et de ses pouvoirs sur le gigantesque bouclier qui protégeait le château suffit à le faire voler en éclat. Les Mangemorts se déployèrent dans le parc prenant par surprise les Aurors présents. Les sorts fusèrent de partout. Les deux camps étaient à égalité jusqu'à l'apparition de Florian et toute sa famille.

Tom se fraya un chemin parmi les combattants protégeant ses partisans d'un bouclier indestructible ce qui faisait ricocher les sorts lancés par leurs ennemis.

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Evan regarda un des vampires lui faire face. Il se sentait très exaspéré. Il était très pressé et cet imbécile remettait ses décisions en cause. Une simple lame d'eau bénite eue raison de l'importun qui disparut en cendres.

« Je ne vous force pas à me suivre. Je vous dis simplement ceci : Voldemort et Harry Potter sont une source d'énergie immense. Ils nous proposent une vie hors de la nuit. Nous en cacherons plus. Nous vivrons comme bon nous semble : à la lumière ou à la clarté de la lune et des étoiles. Vous pourrez… Choisir ! » Déclara-t-il. « Aujourd'hui, ils ont besoin de nous et je compte bien répondre à leur appel. Alors pour la dernière fois, je vous demande ce que vous décidez. Mais si vous refusez de me suivre, ne comptez plus sur moi pour empêcher la famille Néel de prendre le pouvoir. Et vu que tous ses membres sont de la trempe, à Fionie j'espère que vous êtes prêts. »

Quelques minutes plus tard, la plupart des vampires s'étaient agenouillés en face du trône qu'il occupait. Certains semblaient sceptiques mais ils purent se faire une idée de la force du Calice Unique quand le nouveau chef de la famille des Néel l'attaqua.

Evan se protéger d'un sort noir. Bastian s'écroula au sol sous le choc mais il se releva très rapidement.

« Bastian, jusqu'ici j'ai été très clément avec toi mais si tu continues, je n'aurai plus le choix. » Expliqua Evan d'une voix ennuyée.

Le vampire n'écouta rien et fonça une nouvelle fois sur Evan qui leva une main d'où sortit des volutes de magie blanche qui s'enroulèrent autour de l'homme qui crachotait comme un chat.

Les cerceaux de magie se refermèrent d'un coup autour du corps de Bastian qui hurla de douleur en sentant sa peau craquer.

« Je t'avais prévenu ! » Souffla Rosier d'une voix triste.

Les cerceaux se refermèrent sur eux même coupant des morceaux du corps emprisonné. La tête de Bastian roula jusqu'aux autres vampires qui avaient les yeux écarquillés de stupeur. Aucun de leur souverain jusqu'à présent n'avait été capable de faire une telle chose. Tuer un vampire sans le réduire en cendres était un exploit incroyable.

Cette fois-ci tous les vampires de l'immense salle s'inclinèrent avec respect et une certaine euphorie.

« Allons aider nos amis maintenant ! » Ordonna Evan en disparaissant.

Tous les vampires le suivirent.

Ils apparurent dans la plaine se mêlant aux combattants déjà présents et qui foncèrent sur les Aurors par ordre de leur chef.

Evan trouva Severus qui saignait abondamment de son bras gauche et Dorian qui le protégeait en faisant tournoyer sa faucille autour de lui avec une dextérité étonnante. Evan se pencha sur Severus et fit couler son sang dans la plaie qui se referma.

« Tu as réussi ! » Remarqua Dorian en aidant Rogue à se relever.

« En aurais-tu douter ? » Gronda faussement le vampire s'attirant des rires amusés de ses compagnons.

Voldemort regarda les nouveaux arrivants avec une joie malsaine. Et ce fut pire quand les loups-garous s'en mêlèrent. Un ricanement sinistre sortit de sa gorge même s'il ne prit pas le temps d'admirer le spectacle. Il se précipita dans les couloirs de Poudlard avec rage, détruisant sans vraiment y faire attention tous les sorciers qui se présentaient devant lui. Il ne pensait qu'à une seule chose : retrouver Harry et leur enfant.

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Harry avait mal. Même si Madame Pomfresh avait fait du bon travail en pratiquant une césarienne.

Son petit garçon était magnifique.

Vraiment.

Il pleura moitié de joie et moitié de tristesse car Tom ne pouvait pas les voir.

Harry finit par s'endormir doucement, tenant son bébé dans ses bras. Ne voulant pas le quitter.

Pomfresh sourit, attendri. Si on lui avait dit qu'un jour, elle verrait le Survivant, celui qui avait presque eu droit à une carte de fidélité pour ces longues et répétées vacances dans son antre, accouché dans son infirmerie même, elle ne l'aurait jamais crû et l'aurait séquestré dans la chambre maladie grave pendant un bon moment.

Elle prit l'enfant et le déposa dans la petite couveuse juste à côté du lit d'Harry.

La porte s'ouvrit sur le directeur qui s'approcha des lits en silence.

Pomfresh se tendit, prête à défendre son patient et le bébé.

Elle vit Dumbledore se pencher au dessus de la couveuse et prendre le bambin dans ses bras. Ce dernier commença à crier mais Harry ne se réveillait pas. C'est là que l'infirmière se rendit compte que Harry avait trop puisé dans ses réserves magiques pour protéger son enfant.

« Que faites-vous ? Je n'ai pas terminé de le soigner. » Gronda Pomfresh.

« Taisez-vous. » S'écria Dumbledore en levant sa baguette et en lançant un sort sur l'infirmière qui se fracasse contre le mur derrière elle.

Pomfresh perdit connaissance.

Le directeur eut un sourire sadique en avisant le corps pâle dans les draps blancs.

Ce sera tellement plus facile de le manipuler et le faire haïr Tom à présent.

Il sortit de l'infirmerie.

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Harry se réveilla doucement. Il vit de suite qu'il se trouvait dans sa chambre au Manoir. Il se leva, s'habilla puis voulut sortir mais la porte restait obstinément fermée. De plus, son fils n'était plus là. Une panique sans nom s'empara de lui. Où était son enfant. Il tenta de percer les sorts sur la porte mais ils étaient bien trop forts pour lui. Surtout qu'il n'avait pas encore tout à fait récupéré.

Il s'intima l'ordre de se calmer. Tom avait dû penser que de cette manière, il serait protégé. Et puis leur enfant devait être en sûreté quelque part dans le manoir. Oui, il devait se calmer.

Tout allait bien à présent. Tom l'avait sauvé.

La porte s'ouvrit sur Voldemort justement. Il se rua sur Tom malgré le fait qu'il sentait que quelque chose n'allait pas.

« Où est notre enfant, Tom ? Il va bien ? Réponds-moi, Tom. Où est-il ? Je veux le voir.»

« Tu pensais vraiment que tu pourrais éduquer mon héritier comme tu le voulais ? » Ironisa Voldemort d'une voix cruellement froide.

Harry se recula, les yeux écarquillés.

« Doloris. »

Potter s'écroula sur le sol en hurlant de douleur. Pourquoi Tom lui faisait ça ? Il ne comprenait pas. Quand le sort prit fin, Harry se releva difficilement sur les genoux. Des larmes cascadaient le long de ses joues pâles.

« Pourquoi fais-tu ça ? Je ne comprends pas. »

« Tout ce temps à faire semblant de t'aimer… Même publier nos fiançailles a été ennuyant. Mais maintenant que j'ai mon héritier, tu ne me sers plus à grand-chose. » Railla Tom en s'agenouillant devant lui. « Peut-être que je te garderai juste pour pouvoir m'envoyer en l'air de temps à autre. Juste une petite pute… C'est tout ce que tu es. »

Il laissa le gamin pleurant au sol et partit.

Son plan marchait à merveille. Deux trois jours de ce traitement et le gamin lui remangerait dans la main quand il le sauverait.

Harry resta à même le sol en se demandant où la situation avait pu déraper. Il sentit quelque chose bouger en lui. Une impression bizarre. Il leva sa tête.

« Harry. Harry. » L'appela une voix traînante.

Draco se tenait en face de lui. Enfin ce n'était pas vraiment Draco mais une sorte de fumée dorée qui ressemblait au blond.

« Draco ? C'est toi ? Tom est devenu fou. Où est mon fils ? Il a pris mon fils. » Paniqua-t-il.

« Calme-toi Harry. Il ne s'agissait pas de Tom. Ce n'était pas lui. Ne le crois pas. Nous allons venir te chercher. Tom est fou furieux. »

« Non. Ce n'est pas vrai. Je viens de le voir. Il était là. Il m'a lancé un doloris et m'a enlevé mon fils, Draco. » Pleurnicha Harry proche de la folie.

« Harry, écoute-moi. » Gronda Draco. « Ce n'était pas Tom. Je te le jure. Tu sais quand je mens, n'est-ce pas ? Alors crois-moi. Ce type n'était pas Lord Voldemort. Dumbledore t'a enlevé, Harry. Il a réussit à entrer dans le manoir. Nous venons te chercher. Je te le promets petit frère, nous venons te chercher mais tiens bon. »

La fumée disparut laissant le Survivant dans le noir, seul avec ses pensés.

Une petite lueur s'alluma dans son cœur. Tom n'aurait pas pu lui faire du mal.

Jamais.

Ce n'était pas possible.

Il se traîna au lit. En plus, ce dernier ne portait pas l'odeur de Tom. Hors ils avaient toujours dormi dans ce grand lit.

Légèrement rassuré, Harry s'endormit profondément en pensant à son bébé quelque part dans la demeure où il était retenu prisonnier.

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En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il se retrouva devant la porte de l'infirmerie d'où sortait une légère énergie qui lui était familière. Il lança un sort sur la porte qui explosa d'un coup.

« HARRY ! » Hurla-t-il en voyant son prince couché à même le sol.

Le jeune homme se releva en vitesse après s'être réveillé et sauta dans ses bras.

« Tom ! »

Ils se serrèrent jusqu'à s'étouffer.

« Il a prit notre bébé, Tom. » Paniqua Harry en agrippant les manches de Voldemort.

Celui-ci hocha gravement la tête.

« Nous allons le retrouver. » Assura Voldemort en lâchant toute sa magie dans tout Poudlard.

Les murs tremblèrent même sous la puissance de magie noire qui la percuta de plein fouet. Tout à coup, Harry entendit des hurlements, des pleures d'enfant. Il couru à travers les couloirs suivi de Tom. Ils s'arrêtèrent devant un immense tableau représentant Poudlard au tout début de sa construction. Harry essaya de l'ouvrir mais sans succès.

« Si tu n'as pas le mot de passe, tu ne peux pas entrer. » Déclara un homme aux cheveux bruns courts et dans un ensemble très vieux rouge et or. « Godric Gryffondor pour vous servir, jeune homme. Et voici, Helga Poufsouffle et Rowena Serdaigle.»

« Laissez-moi passer, s'il vous plaît. » Supplia Harry qui entendait les cris de son bébé.

« Le mot de passe jeune homme. » Répéta Godric.

« Vous ne comprenez pas. C'est mon bébé qui pleure. Ouvrez-moi, je veux le voir. »

Les deux sorcières murmuraient de leur côté tandis que Godric campait sur ses positions.

« C'est votre enfant qui pleure ? » Demanda Helga en faisant taire Gryffondor.

« Ouvrez-moi. Je veux le voir. »

Les deux femmes se consultèrent du regard avant d'hocher la tête. La douleur au fond du regard de ce jeune garçon était bien plus importante qu'un simple mot de passe surtout quand elles avaient vu Dumbledore avec le bébé.

Le tableau s'ouvrit enfin. Harry ne prit même pas garde au fait que son mari ne le suivait plus depuis un moment. Il entra en trombe dans la pièce et se rua sur le berceau d'où sortaient les cris.

« Viens là toi ! » Murmura-t-il en soulevant le petit garçon dans ses bras.

Son bébé s'était tu quand il était apparu dans son champ de vision et il s'endormait déjà.

« Tom, regarde… »

Mais Harry fut coupé dans sa phrase en voyant le corps de Voldemort tomber en face de lui, son visage d'habitude si pâle couvert de sang. Harry serra son enfant contre lui, le protégeant malgré le choc que lui avait causé la vision de son époux s'effondrant à ses pieds. Ses yeux devinrent entièrement vert foncé presque noirs, sa magie crépita autour de lui. Le bébé remua, légèrement mal à l'aise avant de s'endormir encore une fois. La magie d'Harry emplie la pièce, sortit sur le champ de bataille pour soulager les combattants de son camp.

« Vous allez le payer très cher. » Murmura-t-il d'une voix atrocement calme.

Dumbledore eut un sourire sarcastique en l'entendant. Sa propre magie commença à se battre contre celle de son ancien élève. Harry reposa son bébé dans le berceau, le fit disparaître d'un simple mouvement de la main pour l'emmener près de Draco au Manoir. Il s'agenouilla aux côtés de Tom pour voir comment il allait. Il était en vie et c'était déjà ça.

Harry se releva mais remarqua que le Vieux Fou n'était plus là. Le mur qui donnait sur la cour où se déroulait les combats éclata. Les vêtements d'Harry se changèrent par l'uniforme que lui avait fait Tom : un pantalon noir serrant, des bottes hautes tout aussi sombres, une chemise vert comme ses yeux, une cape noire légère mais surmontée de nombreux sorts de protections et comme touche finale, l'épée de Salazard Serpentard lui-même que ce dernier lui avait confiée. Harry ordonna à un Guérisseur de s'occuper de Tom dans la chambre. Ce dernier s'inclina respectueusement avant d'obéir à l'ordre. Le jeune sorcier entouré d'un pouvoir gigantesque et ressemblant étrangement à des serpents s'enroulant autour de son corps et de ses serviteurs se planta en face du camp ennemi ; Evan se plaça à sa droite avec Dorian et Rogue, Lucius à sa gauche avec Narcissa, Molly Weasley et ses enfants (les jumeaux, Ginny et Bill qui venait juste de les rejoindre), Florien de Médicis lévitait au dessus d'eux suivi de toute sa petite famille donc à peu près sept cent hommes et femmes de races différentes, Remus Lupin et Sirius Black étaient un peu plus loin aux côtés de Fenrir Greyback et les membres d'autres clans de loups-garous, des anciens et toujours élèves de Durmstrang se tenaient derrière Victor Krum et tous les Mangemorts. Dumbledore remarqua immédiatement que son propre camp ne valait pas celui d'Harry mais il n'abandonnerait pas de cette manière.

La bataille commença à faire rage.

Harry et le Vieux Fou se battaient à coup d'épées.

« Tu es encore très bon malgré ton grand âge Vieux Croulant. » Ricana Harry en lui tailladant la joue.

Dumbledore ne répondit rien concentré sur son combat même s'il sentait bien qu'il n'avait pas du tout le dessus. Tout à coup, Harry fut saisie de voir avec quelle rapidité effarante Dumbledore venait de le couper sommairement au bras droit. Quel genre de magie utilisait-il donc pour obtenir une vitesse pareille en si peu de temps ?

L'épée de vieillard devint jaune et verte, et striait l'air de traînées rougeâtres. Harry fit contraint, bien malgré lui à la défensive. Dumbledore fut ravie de voir que le jeune homme, comme tous ses anciens adversaires, n'arrivaient plus à riposter et devait garder ses défenses.

« Alors Harry, combien de temps tiendras-tu encore à ce rythme-là ? » Se moqua-t-il.

Il était, à présent, certain de sa victoire.

Harry respira un bon coup avant de se concentrer uniquement sur son ennemi, oubliant ainsi son enfant et Tom. Il devait comprendre les méthodes de Dumbledore. C'est là qu'il compris : la technique du vieux ne différait pas de celle de Salazard quand ce dernier l'entraînait. Il y avait bien quelques petites notes différentes mais rien d'insurmontable. Même si Dumbledore était plus rapide, Harry savait qu'au moment voulu, il serait incapable de stopper ses mouvements. Le sort ou quoi que ce fut ne lui permettrait pas d'arrêter ses mouvements pour parer une attaque surprise.

Bloquant un coup haut, il pivota pour dévier le coup prévisible de la seconde lame apparut dans les mains du vieil homme et bien entendu, dans la sienne.

Au coup suivant, Harry avait déjà plongé à genoux, une épée levée. De son autre lame, il toucha le cou de son adversaire qui plongea en arrière pour éviter de se faire dessiner un second sourire. Enragé, Dumbledore revint à la charge, obligeant Harry à relever ses défenses mais celui-ci avait la très bonne faculté de s'adapter vite et bien. Puis il su ce qu'il devait faire. Comment Dumbledore pourrait-il soupçonner que Salazard Serpentard l'avait entraîné à ce genre de bataille maintes et maintes fois ?

Les lames de plus en plus hautes et fortes de Dumbledore lui faisaient gagner du terrain sur Harry. Mais pour celui-ci, l'objectif n'était pas de céder ou non du terrain mais bien de parader en attaquant en bas : il fallait donc forcer l'adversaire à adopter une garde haute puis reculer et de plonger les lames en parallèles au niveau de l'abdomen.

Reculant rapidement en arrière, Harry croisa ses lames, fit porter son poids de son corps sur sa jambe d'attaque puis de la balancer dans la figure de Dumbledore qui se retrouva le nez en sang et il dû reculer vivement pour éviter un autre coup. N'ayant plus l'avantage, ce fut lui qui du adopter une stratégie de défense contre les assauts du jeune homme qui ne savait pas combien de temps il tiendrait à un régime pareil mais tout ce qu'il savait c'est que laissé le temps au Vieux Dingue de se rétablir signifierait sa mort assurée.

Dumbledore soutenait les attaques tant bien que mal, esquivant les épées qui le trompaient et arrivaient parfois à entailler sa peau. Harry finit par remarquer un collier au cou du vieillard qui brillait fortement. Une de ses lames plongea dessus et l'arracha.

Un cri de victoire faillit lui échapper quand il vit que Dumbledore perdait de la vitesse dans ses mouvements mais il avait bien retenu ses leçons : ne jamais baisser sa garde tant que l'ennemi n'est pas définitivement mort. Tout à coup, la lame d'Harry mordit sa poitrine au niveau de son cœur. Il flanqua un coup de pied au bras droit de Dumbledore qui lâcha la lame puis coupa l'autre main d'une torsion de bras.

« Je t'avais dit que tu finirais pas mourir. » Ricana-t-il en voyant le vieil homme à genoux se tenant le bras d'où coulait son sang.

Harry plongea sa lame dans le cœur de Dumbledore puis lui coupa la tête d'un mouvement vif et précis de son épée.

Le jeune homme se retourna ensuite vers le champ de bataille. Aucun membre de son camp ne faisait de prisonniers, tous les ennemis étaient tués les uns après les autres.

« Tu l'as vaincu. » Murmura une voix derrière lui.

Voldemort se tenait en face du cadavre de Dumbledore qu'il fit brûler d'un mouvement de doigts.

Harry s'approcha de lui et se blottit dans ses bras.

« Pardonne-moi d'avoir douté de toi. » Souffla-t-il.

Tom ne répondit rien mais ses bras qui se refermèrent sur lui parlèrent bien plus que des mots.

Ils se séparèrent ensuite pour éliminer les derniers survivants.

« C'est un tel gâchis. » Déclara Lucius en regardant les corps dans le parc.

« Parfois, c'est nécessaire de tout détruire pour mieux reconstruire. » Rétorqua Florien qui rangea ses cimeterres dans leurs étuis.

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Draco vit un berceau apparaître dans sa chambre. Il se rua dessus et découvrit un magnifique petit garçon avec une touffe noire sur le sommet de son crâne.

Il fit appeler un mangemort guérisseur qui l'ausculta.

« Ce bébé est en parfaite santé, monsieur. » Déclara le guérisseur en remettant le bambin dans son berceau qui lévita et vint se poser juste à côté de celui des jumelles. « Ils vont vous en faire voir de toutes les couleurs. »

Draco rigola doucement en tendant un biberon au bébé qui chercha la tétine puis but le lait maternel dedans. Heureusement qu'Harry lui avait indiqué quel genre de lait aller chercher chez les moldus parce que sinon, il serait entrain de paniquer pour trouver une nourrisse quelconque dans le monde sorcier. Et sachant qu'il existait de moins en moins de nourrisses, il serait entrain de paniquer comme jamais à l'idée que ses jumelles puissent mourir de faim. Comme quoi, les moldus n'avaient pas que des tords mais mieux valait les garder à l'œil avec leurs inventions de malheur.

Un petit loup en peluche apparu dans le berceau suivit d'une réplique exacte du collier des Malefoy.

Draco soupira légèrement amusé quand même. Il n'osait pas imaginer ce que ces garnements seraient capables de faire d'ici quelques années. Ca allait lui donner des cheveux blancs avant l'âge, il le sentait bien.

Il se rassit dans sa chaise berçante et s'endormit profondément.

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Harry ne laissa à personne le temps de lui parler car il fonçait déjà droit vers le Manoir Jedusor suivit de son mari. Ils entrèrent dans les appartements de Charlie et Draco puis dans la chambre de celui-ci le réveillant en sursaut.

Tom se précipita sur le berceau vert et sourit en voyant son enfant dormant à l'intérieur.

« Il est superbe. » Souffla-t-il pour ne pas le réveiller.

Harry sourit, ému puis remercia Draco d'avoir veiller sur leur fils.

Il suivit Tom qui emmenait leur bébé dans leurs propres appartements.

« Comment va-t-on l'appeler ? » Questionna le jeune homme en se couchant sur leur grand lit, leur bébé entre eux.

« Je pensais à Lyssandre « Sal » Orion Potter Jedusor ? » Proposa Tom. « Avec comme parrain, Remus Lupin et marraine,… »

« Pourquoi pas Cathay Malefoy, la tante de Draco ? Tu sembles proche d'elle nan ? »

« Cathay est une femme formidable. Elle m'a énormément aidé quand j'étais jeune mais ne penses-tu pas qu'elle est un peu âgée pour être la marraine de Lyssandre ? »

Harry réfléchit.

« Molly ? »

« Et voir ce petit bout entouré de coton de la tête aux pieds ? »

Harry fit une moue en réfléchissant.

« Vedes alors ? » hasarda-t-il.

« Pourquoi pas… C'est une amie à Lupin et Black, elle est parmi mes meilleurs mangemorts, est responsable et rapide. Oui, Vendes sera un bon choix. »

« Pour les protecteurs j'avais pensé à Severus, Siri, Molly et Narcissa. » Ajouta Harry. « Tu m'avais dit que tu préférais qu'ils soient quatre. »

« Très bon choix. Mais j'ai réfléchis et sept sera mieux et c'est un chiffre porte bonheur donc j'ajouterai Lucius, Evan et Dorian. »

« Les trois vampires ? » S'étonna Harry.

« Justement. Ils sont puissants et bien protégés. S'il nous arrive quelque chose, Lyssandre sera entre de bonnes mains. »

Harry n'aimait pas penser que quelque chose de grave pourrait leur arriver à l'un ou à l'autre et au pire aux deux. Laissez leur enfant seul était inconcevable car il ne savait que trop ce qu'il subirait au fond de lui.

« Ne t'inquiètes pas. Maintenant que Dumby est mort, nous ne risquons plus rien. » Le rassura Voldemort.

Harry lui sourit faiblement avant de s'endormir tranquillement. Tom plaça Lyssandre dans son berceau, il ne voulait pas qu'il lui arrive du mal lorsqu'ils dormiraient puis il plaça un sort très puissant de protection contre tout étranger extérieur tout autour.

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Evan pleura presque en se laissant retomber sur le grand lit aux draps froissés.

« Déjà fatigué ? » Railla Severus à son oreille provocant un rire chez Dorian juste à leur droite.

« Continuez comme ça et vous aurez trouvé une nouvelle technique pour tuer un vampire. » Haleta-t-il à bout de souffle et pourtant les vampires en avaient.

Une bouche affamée se glissa au creux de son épaule et de la gorge pour taquiner la peau devenue sensible.

Des mains n'appartenant pas à la bouche se faufilèrent sur ses jambes et ses hanches lui tirant des frissons de plaisirs. Pourtant il était éreinté.

« Vous allez me tuer. » Marmonna-t-il avait de se faire ravir sa bouche pour un baiser brûlant et passionné.

Un cri de plaisir s'égara hors de sa gorge en sentant Severus aller et venir en lui avec fougue et des doigts froids parcourir sa poitrine. Des larmes coulèrent le long de son visage à cause de sa fatigue et de son plaisir qu'ils n'arrêtaient pas de lui apporter depuis le début de la soirée. C'est-à-dire il y avait de cela quatre heures. Ils avaient bien trop d'endurance pour lui.

Son corps se crispa et se décrispa alors que la jouissance monta en lui pour exploser littéralement.

Sans force, l'esprit vide, Evan sanglota dans les bras rassurant de ses amants qui souriant tendrement.

« Ca a vraiment un drôle d'effet sur toi de t'envoyer en l'air. » Rigola Severus à son oreille en le couchant lentement dans les draps blancs.

Evan entendit ses mots mais fut incapable de répondre, son corps secouer de sanglots hystériques.

« Je crois qu'il va falloir attendre qu'il se calme pour qu'il puisse te répondre, Sev. » S'amusa Dorian qui le consolait tant bien que mal.

Quand il eut finit de pleurer, les deux vampires remarquèrent qu'il s'était endormi.

« Tu crois qu'il est malade ? »

« Je pense plutôt que nous y sommes allés un peu fort. Lui prendre du sang et le mener à l'orgasme aussi souvent en si peu de temps, l'a complètement achevé. » Ricana Dorian en remontant les couvertures sur eux.

Severus ne dit rien mais son regard brillant et son sourire machiavélique parlait pour lui.

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« Tout ira bien maintenant, non ? » S'enquit Narcissa qui se coiffait les cheveux devant sa coiffeuse.

« Sans doute. Dumbledore n'est plus là donc plus personne ne peut se mettre sur le chemin de Voldemort et Potter. » Répondit Lucius dans le grand lit noir et vert.

La sorcière se coucha à ses côtés.

« Je l'espère bien. Une autre bataille serait vraiment énervante et ennuyante. »

« Ne pense donc pas à des évènements qui n'arriveront sans doute jamais. » Railla Lucius en se couchant correctement.

Narcissa eut un sourire froid avant de sentir une main froide glisser sur sa peau.

« » « « « »

« Tu penses qu'ils vont nous laisser longtemps dans cette cellule ? » Demanda Hermione.

Sa compagne haussa les épaules signe de son ignorance.

« J'espère quand même bien que non. »

FIN….

Lili : nif ! (Ecrase une larme) et voilà, Amour Interdit tourne une page de ma petite vie ! (Eclate en sanglot) c'est affreux ! (Grand sourire innocent) Mais nan, cette fin n'est pas sadique ! Mouhahahaha !

J'espère recevoir plein de petites reviews pour dire au revoir à Amour Interdit… Moi saussi ze suis némuseuh !