salut chér(e)s lecteurs et lectrices aujourd'hui chez ns ( en belgique) il pleut des cordes-- super tps koi et c'est avec cette journée pluvieuse que je vous transmet ce dernier chapitre mais ne vous en faite pas il y a tjs mon autre fic a vivement les grandes vacances d'ailleur en parlant de sa je vous préviens ts de suite que je n'éditeré pas de chapitre pendant les grandes vac car je ne serais pas chez moi et oui je pars, je ne sais pas si je survivrai 2 mois snas pc mais il le faudras bien mais ce n'est pas pr autant que j'arrêterais de bosse je commencerais pt une nouvelle fic la bas bon je ne vous fait pas attendre + lgtps place à la fic bonne lecture


Chapitre14

– Nous l'avons eu ! Rallume la lumière ! cria sakura, le tabouret encore entre les mains.
L'ampoule nue leur dispensa de nouveau sa faible lueur, et l'euphorie de la jeune femme se mua en consternation quand elle constata son erreur.
– Mon Dieu, c'est sasu !
Laissant tomber ce qui restait du tabouret décrépit, elle s'agenouilla près de sa victime et la retourna sur le dos.
– sasu, dis quelque chose.
– Personne ne vous a jamais dit que vous êtes une femme redoutable, mademoiselle haruno ? maugréa sasuké en clignant des paupières.
– On ne pouvait pas savoir, invoqua ino, prenant la défense de son amie. Mais en tout cas, c'est gentil de venir à notre secours.
– ino, est-ce toi ?
– En chair et en os.
Dan esquissa une grimace et essaya de se redresser.
– Non, reste allongé le temps de reprendre ton souffle, lui conseilla sakura en lui caressant tendrement le front. Nous avons tout notre temps...
Mais la voix de Lester vint aussitôt la contredire :
– Vous avez tout gâché ! vociféra-t-il en attrapant la jeune femme par les cheveux pour la remettre debout.
sakura se figea en voyant le couteau qu'il pointait vers elle. La gorge sèche, elle essaya vainement de se remémorer les préceptes de son cours d'autodéfense.
– Lester ! s'écria ino. Posez vite cette arme avant d'avoir blessé mon amie.
Mais Lester ne l'écoutait pas.
– Tout est votre faute, dit-il à sakura sans lui lâcher les cheveux. Si vous n'aviez pas fourré votre nez partout, personne n'aurait rien su, et tout se serait bien passé.
– Ecoutez, Lester, laissez-nous sortir, et je ne porterai pas plainte, assura calmement ino. Je vous en donne ma parole.
– Menteuse ! Vous êtes tous des menteurs ! Vous faites croire à un homme que vous l'aimez et vous vous moquez de lui.
– Personne ici ne se moque de vous, affirma sakura, oppressée.
– Vous avez besoin d'aide, mon garçon, intervint sasuké. Je vous en procurerai, je vous le promets.
D'une brusque secousse, Perkins affermit sa prise sur sakura et lui appuya le couteau contre le cou, ignorant toute tentative de conciliation.
– Vous allez me suivre et subir enfin le sort que vous méritez.
– Lester, lâchez immédiatement cette dame, ordonna sasuké.
L'air encore un peu désorienté, il s'était tout de même assis.
– Je ne veux plus recevoir d'ordres de vous, monsieur sasuké.
Une main enfouie dans les cheveux de sakura, Lester entraîna sa proie hors de la cellule, claqua la porte et la verrouilla. Puis il la poussa devant lui dans le dédale de couloirs.
Certaine de n'être jamais passée par là, sakura sentit la panique l'envahir. En admettant que sasuké et ino pussent s'échapper, parviendraient-ils à les retrouver ? Encore faudrait-il que sasuké réussît à tenir debout, après le choc qu'il avait subi.
De violents coups de boutoir résonnèrent alors derrière eux, la rassurant sur ce point : apparemment, sasuké avait recouvré toute son énergie.
Soudain ils aboutirent dans un vaste local éclairé, et Lester s'arrêta brusquement.
– Tournez cette manette, dit-il en lui indiquant un compteur fixé sur un poteau.
Ils se trouvaient sur le plateau mobile du fond, le seul qui descendît jusqu'au dernier sous-sol. sakura s'exécuta, et le sol se mit à bouger sous leurs pieds.
– Que voulez-vous faire de moi ? demanda-t-elle, entamant la conversation dans l'espoir de distraire Lester de son projet.
– Vous le verrez bien.
– Lester, vous n'allez pas commettre une erreur que vous regretteriez, n'est-ce pas ?
– Ce ne serait pas la première fois. Ce jour-là, je n'ai pas pu l'éviter, mais aujourd'hui, je sais ce que je fais. Vous avez tout gâché et vous serez punie.
Ils venaient de dépasser le niveau du premier sous-sol en montant vers la scène. sakura entendit un bruit de course au-dessous d'eux. Si, comme elle l'espérait, quelqu'un venait à son secours, elle devait de son côté essayer de distraire Lester.
– Quel genre de faute regrettez-vous d'avoir commise, Lester ? Concernait-elle une autre femme ? Mia, par exemple ?
D'un mouvement brusque, Lester tourna la tête de la jeune femme à angle droit et la dévisagea d'un air féroce.
– Mia était une garce ! Elle a rompu avec M. sasuké, et puis elle m'a couvert de ridicule.
– Est-ce pour cela que vous l'avez tuée ? poursuivit obstinément sakura en dépit de sa terreur.
– Je voulais la faire taire ! Elle me riait au nez, m'insultait... Je n'avais pas l'intention de la tuer, pourtant. Je n'ai jamais voulu tuer personne. C'était seulement pour ne plus l'entendre.
Un sanglot ponctua les aveux du forcené. Partagée entre la peur et la pitié, sakura frissonna.
– Je ne vous ai pas ri au nez, Lester. Je ne me moquerais jamais d'un ami.
Le plateau venait de s'arrêter en douceur à hauteur de la scène.
– Mia a essayé de me faire croire qu'elle était mon amie, elle aussi.
– Je ne suis pas comme Mia, Lester.
D'une secousse, il la poussa du côté des coulisses, puis se dirigea vers un escalier à vis qui menait à une passerelle métallique utilisée par les éclairagistes. De là-haut, une chute pouvait être fatale. Malgré son angoisse, sakura s'efforça de parler encore, espérant en cette seule chance de tromper la vigilance de son tortionnaire.
– Je ne suis pas Mia, répéta-t-elle, mais sakura, la meilleure amie de ino. Vous vouliez la protéger de shino. Elle a de l'affection pour vous, et moi aussi, Lester. Laissez-nous vous aider.

– Personne ne peut plus m'aider ! hurla-t-il.
Néanmoins, il relâcha un peu la pression de sa main, et sakura ne sentit plus la lame frôler son cou.
– On m'emmènera loin d'ici, et j'en mourrai, poursuivit-il.
– Votre vie ne sera pas en danger, je vous le promets.
Le pauvre homme passerait toutefois le reste de ses jours au fond d'un asile, songea sakura.
– Ce sera la même chose, dit-il comme s'il devinait ce qu'elle pensait. Plus de plumes ni de paillettes. Plus de jolies filles, plus de sourires... Plus personne ne sera gentil avec moi. C'est pire que la mort.
Avait-il décidé de se suicider ? Ils venaient de s'engager sur la passerelle métallique qui culminait à près de dix mètres de la scène.
– Non, lui dit-elle avec conviction, craignant qu'il voulût se jeter en bas avec elle. Nous viendrons vous voir, ino et moi. Je vous le promets.
Elle l'entendit sangloter dans son dos. En bas, un mouvement furtif attira son attention.
sasuké ! Comment avait-il pu se libérer ?
Au demeurant, il était bien là, la tête passant dans l'entrebâillement d'une trappe. Il posa un doigt sur ses lèvres et disparut. Sans doute allait-il ressortir par une des issues plus proches de l'escalier. Derrière elle, Lester était au bord de la crise de nerfs. sakura rassembla son courage. C'était maintenant ou jamais.
Tout en empoignant le bras armé du couteau pour le maintenir écarté, elle lui écrasa le pied d'un bon coup de talon, arrachant un hurlement à Lester qui, de saisissement, lui lâcha les cheveux. Le retenant toujours par le poignet, les ongles enfoncés dans sa chair, sakura fit brusquement volte-face.
– Vous avez menti ! cria Lester. Vous n'êtes pas mon amie.
Ce n'était pas vraiment le moment de le rassurer. Prenant son élan, sakura lui assena un second coup de pied qui l'atteignit de plein fouet au tibia. Sous l'effet de la douleur, Lester fit un bond, et son arme lui échappa. Le couteau ricocha sur la rampe métallique avant de tomber dans le vide. Une fraction de seconde plus tard, il roula bruyamment sur le plancher de la scène.
En face d'elle, Perkins semblait anéanti. De grosses larmes ruisselaient sur ses joues, et ses bras pendaient, inertes, le long de son corps.
Haletante, mais toujours sur la défensive, sakura entendit courir en bas, dans les coulisses. Les yeux fixés sur Lester, elle devina ce qu'il s'apprêtait à faire en le voyant regarder en bas, l'air désespéré. Et quand il s'approcha de la rampe, puis entreprit de se faufiler entre les barreaux, elle se précipita pour le retenir, prise de pitié. N'avait-il pas tenté de protéger ino à sa manière ? Même si son cerveau était dérangé, il n'était pas foncièrement mauvais.
– Laissez-moi ! exigea-t-il.
Incapable de laisser ce forcené mettre fin à ses jours, elle l'agrippa par la ceinture à deux mains, s'arc-boutant contre les barreaux pour ne pas être entraînée par le poids du malheureux.
– Non. Les amis doivent s'entraider, Lester, affirma-t-elle, persuadée qu'il avait tué Mia accidentellement. Nous sommes là pour vous secourir.
Un pas ébranla soudain l'escalier derrière eux, et la voix de ino leur parvint d'en bas.
– Tiens bon, sakura ! sasuké va arriver.
– Personne ne peut m'aider, gémit Lester. Lester est un méchant garçon. Il faut l'enfermer. Lester ne veut plus aller au cachot.
Il s'élança brusquement en avant, et sakura fut projetée violemment contre la rambarde. Mais elle ne relâcha pas sa prise pour autant.
– sasu ! hurla-t-elle. Dépêche-toi !
Ses mains et ses bras raidis par l'effort lui semblaient se détacher de son corps. La tête en bas, elle se retenait aux barreaux par les jambes pour ne pas glisser. Un vertige la prit, et le théâtre se mit à tourner follement autour d'elle.
Dans son trouble, elle vit sasuké la rejoindre, se pencher au-dessus de la rampe et la décharger de son fardeau. Il hissa le désespéré jusqu'à eux, et sakura put enfin se remettre d'aplomb.
Hors d'haleine, ils se regardèrent, tandis que Lester s'écroulait en larmes sur la passerelle.

– Eh bien, as-tu réfléchi à ma proposition ? demanda M.Uchiwa à son fils au cours du dîner, le lendemain soir.
sasuké compta mentalement jusqu'à dix.
– Je n'ai aucune raison de réfléchir, répondit-il fermement. Mes propres affaires me suffisent. ayamé sera une bien meilleure élève que moi, je t'assure.
La jeune femme ouvrit de grands yeux.
– Je ne savais pas que je t'inspirais une telle confiance, sasuké.
– ayamé est une femme, maugréa M.Uchiwa.
– Une femme qui a davantage hérité de ton... astuce que tes deux fils.
Fronçant les sourcils, sasuké jeta à sa cadette un regard foudroyant.
– Les informations à mon sujet que tu t'emploies à distribuer me sont d'un grand soutien, reprit-il, ayant reconnu l'écriture de sa sœur sur les enveloppes pleines de coupures de presse que sakura lui avait montrées. Tu vas cesser immédiatement ce manège. Compris ?
Leur père les dévisagea d'un air intrigué.
– De quoi s'agit-il ?
ayamé prit un air faussement embarrassé.
– Je souhaitais t'épargner une seconde expérience aussi désastreuse que la première, sasuké.
– Tu souhaitais surtout éliminer tout ce qui aurait pu me détourner de la famille, assura-t-il. Je vous aime tous les deux, mais ne comptez plus sur ma coopération en affaires. Je ne reviendrai pas là-dessus.
– Enfin, sasuké...
Il l'arrêta d'un geste.
– ayamé ne manque pas de bon sens, affirma-t-il en se tournant vers son père. Tu peux te fier à son jugement pour faire de gros bénéfices.

– C'est ce que m'a dit itachi.
– Aurais-tu des nouvelles de itachi ? demanda ayamé d'un ton soudain plus animé.
M.Uchiwa haussa les épaules.
– J'ai engagé un détective pour le retrouver.
Décidément, son père ne changerait jamais, songea sasuké. Pour sa part, il s'était évertué à assainir et légaliser la plupart des affaires dont il avait pris la succession. Mais, en sortant de prison, M.Uchiwa n'avait pas achevé le travail commencé, sans doute pour l'obliger à se sentir toujours concerné en vue d'une succession définitive. sasuké se refusait toutefois à entrer dans ce jeu.
– En définitive, tu as peut-être raison, sasuké, reprit son père. Je ne serais pas fâché de te voir poursuivre tes propres objectifs, comme te marier et fonder une famille, par exemple. Sakura haruno serait une mère idéale pour mes petits-enfants. C'est une charmante fille, grande et saine...
Le rire de sasuké l'interrompit au beau milieu de son discours.
– Je n'ai pas choisi ma femme comme on sélectionne une jument pour la reproduction, souligna le jeune homme en posant une main sur celle de son père, manifestement froissé par son hilarité.
Il consulta sa montre et posa sa serviette sur la table.
– A présent, je dois regagner l'hôtel.
– Nous poursuivrons cette conversation la prochaine fois, affirma M.Uchiwa.
sasuké se félicita d'avoir réussi à le faire changer de sujet.
Mais sakura allait-elle accepter de poursuivre leur liaison ? se demanda-t-il en descendant le Strip vers le Caraïbes. De retour du commissariat où ils s'étaient rendus pour la seconde fois, cette nuit-là, après l'arrestation de Lester, elle n'avait pas quitté ino une seconde, le regardant sans rien dire comme si elle attendait quelque chose de lui.
A présent, désemparé, il regrettait d'avoir remis à plus tard leurs explications. L'idée de perdre la femme qu'il aimait lui était intolérable.

– Comptes-tu rester ici, finalement ? demanda ino tout en s'habillant tandis que sakura lui tenait compagnie, étendue sur le lit.
Après avoir dormi douze heures d'affilée au retour de l'hôpital où les deux amies avaient subi un examen complet, sakura se sentait encore épuisée. Sans aucune nouvelle de sasuké, elle éprouvait aussi un profond découragement.
– Je ne suis pas vraiment en forme pour travailler, en ce moment.
– sasuké te laissera certainement le temps de récupérer, répliqua ino en fouillant dans son coffret à bijoux.
– Il n'est pas question que je prenne ta place. J'effectuais simplement un remplacement. Quoi qu'il en soit, j'ai envie de changer de métier. Je n'ai plus l'âge d'une danseuse de revue. Le moment est venu de faire d'autres choix. Et je n'ai plus peur de prendre des risques, désormais.
– Même avec sasuké ? demanda ino.
– Avec sasuké, c'est peut-être différent, avoua sakura.
ino lui adressa un clin d'œil.
– Allons, un peu de courage, ma grande.
La voyant jouer avec son rang de perles, sakura hocha la tête.
– Ce collier est ravissant. Je te l'ai emprunté, un soir.
– Je n'ai jamais eu l'occasion de le rendre à celui qui me l'a offert.
– C'est neji hyuuga, n'est-ce pas ?
Surprise, ino se tourna vers elle.
– L'aurais-tu rencontré, par hasard ?
– Bien sûr. Il m'a demandé d'espionner sasuké pour son compte.
– As-tu accepté ?
– J'ai dit que j'allais y réfléchir.
– Moi aussi. A présent, je regrette de ne pas l'avoir envoyé au diable, lui et ses perles. Et toi ? Qu'as-tu décidé ?
sakura soupira.
– Il m'a fallu du temps pour accorder ma confiance à sasu. Désormais, il l'a gagnée tout entière. Mais je crains qu'il en doute encore.
La sonnette de la porte d'entrée la fit tressaillir. Décidément, songea-t-elle, exaspérée par sa propre nervosité, ses réactions étaient un peu excessives, ces derniers jours. Prenant une profonde inspiration, elle se leva.
– J'y vais.
– Merci, lança ino, occupée à chercher une robe dans la penderie.
sakura alla ouvrir en boitillant. Sur le seuil, un livreur lui tendit un énorme bouquet de fleurs exotiques. Après avoir remis un pourboire au jeune homme, elle sortit la carte de son enveloppe. Au même instant, ino fit irruption dans la pièce.
– De la part de sasuké, je suppose ?
Cette fois, en effet, le bouquet lui était adressé par l'homme qu'elle aimait, avec ce simple message : Je pense à toi.

Il pensait à elle, se répéta sakura en entrant dans le casino, le cœur battant. C'était déjà bon signe. Serait-ce suffisant, toutefois ? Elle avait passé l'âge des aventures futiles et n'avait pas la moindre envie d'être considérée comme un divertissement provisoire par l'homme qu'elle aimait plus que tout au monde.
Pourtant, Dan l'avait un jour avertie qu'il n'avait pas l'intention de fréquenter sérieusement une autre femme, depuis son expérience malheureuse avec Mia. Qui aurait pu l'en blâmer ?
Mais une vie sans risque valait-elle la peine d'être vécue ? se demanda sakura avec un regain d'espoir.
Décidée à ne pas passer à côté du bonheur sans tenter sa chance, elle poursuivit son chemin en le cherchant des yeux, et le découvrit enfin tout au fond de la salle, en compagnie de naruto. Sa haute silhouette en costume clair avait toujours une allure folle, et elle eut envie de courir se jeter dans ses bras sans réfléchir davantage. Il avait vraiment un physique à couper le souffle... dans le bon sens du terme.
Comme si son intuition l'avait averti, sasuké se tourna vers elle. Leurs regards se rivèrent l'un à l'autre, et elle sentit son cœur se gonfler d'amour, aussi émue qu'une collégienne à son premier rendez-vous.

Il fit quelques pas pour la rejoindre et la détailla de la tête aux pieds tandis qu'elle s'approchait. Elle portait l'ensemble de soie qu'elle destinait au mariage de ino, et avait camouflé ses blessures par une application de fond de teint corporel.
sakura discerna dans les yeux qui l'enveloppaient la même admiration qu'au premier jour.
– Aurais-tu besoin de me parler, sasu ? susurra-t-elle, inversant délibérément les rôles pour dédramatiser la situation.
– J'en meurs d'envie, saku.
– Dans ce cas, je t'accorde une audition.
– En privé ? s'enquit-il en lui indiquant l'ascenseur.
sakura lui emboîta le pas, les nerfs à vif. Ils n'échangèrent pas un mot pendant quelques instants. Soudain, à mi-course, sasuké appuya sur le bouton « arrêt ». Comme il l'avait fait quelques semaines plus tôt, il plaça ses deux mains contre la paroi, de chaque côté de la tête de sakura. Son souffle tiède lui caressa la joue, et elle leva les yeux sur lui, frémissante.
– Maintenant, dis-moi. Que veux-tu vraiment ?
Elle allait prendre le plus gros risque de sa vie, mais le jeu en valait la chandelle.
– Toi, répondit-elle sans hésiter.
– Ce n'est pas difficile, dit-il d'une voix rauque en effleurant ses lèvres des siennes. Je t'appartiens déjà.
– Vraiment ? Dans quelle mesure ?
C'était là tout ce qu'elle souhaitait savoir.
– Totalement : corps... cœur et âme.
Subitement libérée d'un grand poids, sakura le prit par le cou.
– Oh, sasu, je regrette tant...
– Si tu savais comme je regrette...
Ils avaient parlé en même temps et s'interrompirent en riant. sasuké la regarda au fond des yeux, le visage rayonnant d'amour.
– J'ai appris très jeune à me méfier de tout le monde, expliqua-t-il. Je n'imaginais pas qu'il pût exister une femme comme toi.
– S'il n'est pas encore trop tard, je voudrais te dire combien j'ai confiance en toi, sasu...
La serrant brièvement contre lui, il lui coupa la parole.
– Mon père m'a conseillé de t'épouser et de fonder une grande famille.
sakura esquissa un sourire.
– Obéis-tu toujours à ton père ?
– Rarement. Mais cette fois, il a joué gagnant, dit-il en mordillant l'oreille de la jeune femme. Seulement...
Elle s'écarta légèrement.
– Seulement, quoi ?
– Ma famille représente-t-elle un obstacle à tes yeux ?
– Ton père me plaît. Tu peux peut-être le remettre dans le droit chemin.
– J'essaie depuis des années. Que penses-tu de ma sœur ?
– Aïe ! dit sakura en grimaçant. Suis-je tenue de l'apprécier ?
Elle ferma les paupières, tandis qu'une pluie de baisers se déversait dans son cou.
– Penses-tu être capable de la supporter ? murmura-t-il avant de s'attaquer à l'oreille.
– A petites doses, répondit-elle avec un soupir.
– A très petites doses, je te le promets, souffla-t-il. C'est moi que tu épouses, pas elle.
– Vraiment ? Tu ne m'as pas officiellement demandé ma main, il me semble.
– Hum, où avais-je la tête ?
Reculant d'un pas, il s'inclina d'un air solennel.
– sakura haruno, acceptez-vous de m'épouser ?
– Oui, sasu, répondit-elle sans l'ombre d'une hésitation. Oui, oui, oui !
Le troisième « oui » fut étouffé par un baiser qui faillit lui couper le souffle. Quelques secondes plus tard, sasuké la libéra, approcha une main du bouton de remise en marche, puis parut se raviser.
– As-tu jamais fait l'amour dans un ascenseur ? demanda-t-il.
– Non, mais je n'ai rien contre les nouvelles expériences.
– Même quand elles ne présentent aucun danger ?
– D'où te vient cette idée que je ne cours aucun risque avec toi ? demanda sakura, malicieuse.
Une lueur amusée dansa dans les prunelles noirs de sasuké. Puis son regard se fit plus intense, tandis qu'il la plaquait contre la cloison et l'embrassait à perdre haleine.
Dans un élan de passion, sakura s'abandonna totalement, avec la sensation exquise que la cabine d'ascenseur les emportait vers le septième ciel.

ta dam FIN

bouh ouh ouh déjà fini et oui il le faut bien mais je ne vs quitte pas pr autant car je reviendrais avec de nouvelle fic lol a+