Chapitre 1 : Le réveil.

Ginny se redressa sur son séant, et s'étira en baillant, avant de remarquer qu'elle n'était pas là où elle avait l'habitude d'être :

-Hein ? L'infirmerie ? Mais pourquoi ?

-Ha, vous êtes enfin réveillée ? J'avais bien dis à Dumbledore que vous seriez réveillée pour la rentrée. Vous avez encore une semaine de repos.

-QUOI ! UNE SEMAINE ! MAIS ALORS… CA VEUT DIRE QUE J'AI LOUPE TOUTES LES VACANCES !

-Allons, Mlle Weasley, ce n'est pas si grave… Ginny se renfrogna, prenant un air : " je n'en suis pas si sûre ".

-Bon, je vais aller chercher votre famille, elle n'a pas arrêté de s'inquiéter pendant tout l'été, je dois dire que vous avez rendu ce château bien morose cet été.

L'infirmière sortit de son antre.

Peu à peu, les souvenirs revenaient à Ginny :

Oui… J'étais en Histoire de la Magie… C'était pendant les Buses… Et puis… Cette douleur… Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression qu'elle était liée à Harry… Mais c'est vrai ! Il est partit depuis plus d'un an maintenant… J'espère qu'il va bien.

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Ti'Fall se releva et s'étira. Ses patients allaient mieux. A présent, ils dormaient d'un sommeil récupérateur. Il avait quand même mis un mois à les reconstituer, car c'était bien une reconstruction. Le travail avait été phénoménal : toutes les cellules à réarranger, ou presque, puis raviver leur magie, sans pour autant la modifier…

Heureusement qu'il avait été aidé. Ils se réveilleraient sûrement dans la semaine. Restait à prévoir où ils pourraient aller ensuite.

Pour Norbert, c'est assez simple, il va retourner parmi les siens. Les dragons ont besoin de lui. Par contre, je suppose que mes deux élèves voudront continuer à s'améliorer. Malheureusement, il ne leur reste plus grand chose à apprendre… Et ils me connaissent. Les elfes n'ont plus rien à leur apprendre. Bien…

OUI ! Cela pourra même relancer les liens entre nos deux peuples… mais je me demande si…

Oh, mais oui, forcement. Tout DEVRA bien aller.

Mais ? Harry ? Pourquoi s'agite-t-il comme ça ?

Ti'Fall se précipita aux côtés de son élève humain, et plaqua ses mains contre ses tempes. Il renvoya l'attaque mentale qu'il percevait, et se mordit la lèvre inférieure :

-Mince. Ses défenses mentales ne tiennent plus. Heureusement que l'attaquant est si faible… D'ailleurs, je ne sais même pas si cette attaque était voulue. Peut-être n'était-ce qu'un réflexe…

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-Alors, Severus ! Qu'attends tu pour le réveiller ?

-J'ai la dernière potion en main. Il sortira du coma aujourd'hui, mais il dormira encore un peu. Notre Maître est encore bien trop faible.

-NOTRE MAITRE ! FAIBLE !

-Allons, allons, nous savons tous deux qu'il sort d'une épreuve peu commune.

Lucius Malfoy déglutit en repensant au château des ténèbres. Ce qui l'inquiétait encore plus, c'était ce qui l'avait détruit. Quelle chose au monde avait pu être assez puissante pour détruite cette monstruosité ?

La seule réponse qui lui tournait dans la tête ne pouvait être bien sûr que fausse, mais c'était aussi la seule possible : RIEN.

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Les Weasley suivis des Granger s'engouffrèrent dans l'infirmerie. La présence des Granger au complet était due à leurs congés d'une semaine avant la rentrée des classes. Saint Mangouste n'était pas aussi bondée qu'ils l'avaient redouté en premier lieu, et ceci était bien sûr du au fait que la guerre redoutée n'avait pas eut lieu. Voldemort s'était éclipsé de la circulation. Et pour l'instant, il n'était pas encore revenu. Bien que, selon Dumbledore, cela n'allait pas tarder à arriver.

Ginny fut embrassée par toute sa famille, heureuse qu'elle aille finalement bien. Cependant, Hermione lui souffla un petit message alors qu'elle l'embrassait elle aussi :

-Ne t'inquiète pas, je n'ai rien dit à propos de la raison pour laquelle tu es ici. Ce sera à toi de leur dire. Et … toutes mes félicitations.

Hein ? Mais de quoi ? … NON ! Mais … Il faudra absolument que je lui parle plus tard, elle a l'air de savoir précisément ce qui s'est passé. Plus précisément que moi en tout cas.

Un peu plus tard, Ginny rencontra totalement par hasard une Hermione Granger dans un couloir de Poudlard, désert totalement par hasard.

-Dis, tu pourrais m'en dire plus ?

-Quoi ? Tu veux dire que tu n'as pas tout compris ?

-Et bien, à vrai dire, pas totalement. Tu m'a couvert, ça, je sais. Mais qu'est-ce que j'ai fait pour atterrir à l'infirmerie. La dernière fois, ce n'était qu'un léger coup de fatigue très vite passé.

-Laisse moi deviner… Cette dernière fois ne date pas d'avant Noël dernier.

-Non, c'est vrai, c'était en début d'année, mais comment le sais tu…Tu veux dire… Ce serait…

-Oui, tu as compris, tu as réalisé une magie d'un très haut niveau avec ce collier…

-C'était donc ça, tes félicitations ?

-Oui… et non… Il y a autre chose. Mais, là, je suppose que tu as compris de quoi je voulais parler.

Hermione lança un clin d'œil à Ginny. Mais avant que celle-ci puisse répondre un " Non, désolée, mais je ne vois vraiment pas de quoi tu veux parler ", une voix retentit dans le couloir.

-Ah, vous voilà enfin ! Ginny, Dumbledore m'envoie te chercher. Il veut te demander si tu as une idée de ce qui a bien pu se passer.

-C'est vrai, ça… Tu as une idée, toi ? Parce que s'évanouir comme ça… Et perdre toute son énergie... C'est vraiment louche. Hermione faisait tout pour paraître intéressée et au courrant de rien.

-Surtout que j'ai entendu dire que tu avais déjà eut des problèmes… Ce doit être quelque chose de bien compliqué. Je me demande si ce n'a pas un rapport avec les perturbations de magie qui ont eut lieu juste en même temps… Ca ne te dérange pas si je vais faire des recherches à la bibliothèque ?

- Oh, non, pas du tout. Je vais voir Dumbledore, alors. Préviens moi si tu trouves quelque chose, moi, je n'ai vraiment aucune idée. -Pas de problème. Ron, tu viens ?

-Eh, mais… -Bon, tu viens, oui ou non. -Oui, oui, j'arrive…

Merci, Hermione, je ne tenais pas à avoir grand frère sur mon dos… Mais maintenant, je ne connais pas le mot de passe…

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Harry se releva brusquement, et prit sa tête à deux mains : la voix de Voldemort résonnait dans sa tête.

-Oh… Tu es réveillé ? Dommage, j'aurais bien voulu détruire tout cet esprit…

-Tu n'en auras pas l'occasion, en plus, tu ne dois pas être en si bon état que ça… Je me trompe ?

-Tu peux toujours parler Potter. Je pari que dans moins d'un an, je serai tout puissant, et tu ne peux rien pour m'arrêter. Sache que j'ai acquis d'énormes connaissances, au contact du Diable. En fait, je devrais même te remercier. Tu m'as sauvé de ses griffes…

-SORS IMMEDIATEMENT DE MON ESPRIT !

-Bien, bien, je m'en vais… Oh, une dernière chose… Ma toute puissance passera évidemment par la destruction totale de Poudlard… Dans dix mois, j'aurai rassemblé assez de forces pour raser ce château minable.

-Je me trouverai sur ton chemin, tu peux en être certain. Et tu te repentiras d'avoir voulu attaquer Poudlard…

Sous les invectives de Harry, Voldemort avait cessé son intrusion, et relevé ses barrières d'esprit.

-Harry?

-Oui? Ah… Ti'Fall… Merci. Je crois que j'ai du te donner du travail.

-Oui, oui, Ton'Lowass et Norbert se réveillent aussi peu à peu. Tu es sûr que ça va, tu t'es levé d'un coup…

-C'était Voldemort. Il est aussi réveillé. Et projette de détruire Poudlard.

-Ah, je vois… Et je parie que tu as dis que tu l'en empêcherais.

-Euh… Oui, pourquoi ?

-Et bien… Tu as encore du chemin à faire, si tu veux vaincre une armée entière.

-Eh… ?

-Oui. Tu lui as dis que tu l'en empêcherais, mais il ne se gênera pas pour lever une armée.

-Mais je ne veux tuer personne, moi !

-C'est justement pour ça que je dis que tu as encore du chemin à faire. Si tu améliores encore ton niveau magique, tu pourras contrôler tes sorts… Et limiter la casse.

-Bien, je suppose que je vais donc encore rester là pendant une dizaine de mois.

-Oh… Non, moi, je ne pense pas.

-Quoi ! Mais vous avez dis…

-J'ai dis que tu devrais apprendre… Pas forcément ici. Je connais quelqu'un qui…Et puis, pourquoi me vouvoies tu ? Tu viens de me tutoyer, c'était beaucoup mieux ainsi.

-Mais… Vous êtes quand même mon maître… Et puis…Euh…

-Je suis plus vieux ? Et alors, Si tous ceux qui étaient plus jeunes que moi me vouvoyaient, il n'y aurait pas tellement de monde qui me tutoierait. Et puis ta seconde affirmation est fausse. Je ne suis plus ton maître. Je t'ai appris assez de chose, tu vas aller apprendre ailleurs. Bien sûr, je suis toujours un ami sur lequel tu peux compter. Si tu as besoin d'une aide quelconque pour apprendre quoi que ce soit, demande moi.

Harry était stupéfié. Un ami… Comme c'est bizarre de penser comme ça…

-Maintenant, reposes toi, et attendons le réveil de tes amis, ca ne devrait plus être long.

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-Entrez, entrez, Mlle Weasley. Nous vous attendions.

La porte s'ouvrit toute seule, et Ginny pu pénétrer dans le bureau du directeur.

-Le professeur McGonagall a tenu à nous écouter, j'espère que ça ne vous dérange pas ?

Ginny eut un sourire forcé. Elle aurait préféré parler seule au directeur… Mais bon. Ce souhait lui paraissait futile, maintenant qu'elle y pensait. Il n'y avait aucune raison à vouloir cacher qu'elle n'avait aucune idée sur ce qui c'était passé. Même si certains semblaient en savoir plus qu'elle.

Hermione, par exemple.

-Je vous en prie, asseyez vous, on est bien mieux assis… Un bonbon au citron ?

Ginny pensa à ses parents et à sa directrice de maison, et, avec un sourire en coin, accepta :

-Mais avec plaisir !

Les yeux de Dumbledore pétillèrent de plaisir : enfin, quelqu'un avait accepté un bonbon de sa part. Il lui tendit un des bonbons qui se trouvait dans le tiroir le mieux protégé de son bureau.

-Bien, nous nous demandions si vous auriez par hasard su ce qui aurait pu vous plonger ainsi dans le coma.

-Moi ? Non, je ne sais absolument pas. Hermione a émit l'hypothèse que ce pourrait être avec les étranges perturbations magiques ayant eut lieu pendant. Mais je ne sais pas… Ca me semble bizarre.

Le directeur semblait intéressé :

-Et… pourquoi cela vous semble-t-il bizarre ?

-Euh… Disons que le matin, j'avais eut un petit coup de fatigue… Enfin, pas tout a fait de fatigue, mais, je ne sais pas, c'était vraiment bizarre. Et puis, en même temps, j'avais un mauvais pressentiment.

-Hmm hmm ?

-Ben… Oui. C'était juste avant d'entrer dans la salle d'examen de potion, ce devait être dans les huit heures du matin.

Dumbledore eut en sourire encore plus fort. Il ne faisait aucun doute qu'il pensait avoir compris bien des choses, et que cela l'amusait fortement.

-Et, est-ce tout ce qui influence votre jugement ?

-Et bien… en début d'année… Oui, c'est ça. C'était bien le premier février, en plein après midi… Je m'en souviens, j'étais en plein cours, bon, heureusement, c'était de l'histoire… Euh, je veux dire… Euh…

-Ne vous inquiétez pas, Mlle Weasley, nous savons tous ici que M. Binns a parfois une attitude assez détachée quand au comportement de ses élèves.

-Oui, bien… euh... Ah, oui, donc, j'étais en plein cours, et j'ai ressentit cette même fatigue que j'avais ressentit quelques minutes avant de m'évanouir. C'est comme si je perdais tout d'un coup toutes mes forces… Enfin, cela s'est passé bien avant ces perturbations, et il n'y en a pas eut de telles à ce moment là. Non ?

-Non, non, c'est vrai… C'est vraiment très étrange… Mais le directeur ne semblait pas du tout être en train de penser ce qu'il disait, et le sourire qu'il affichait n'avait pas décru.

-Bien, je ne voies vraiment pas ce qui a bien pu se passé… Vous avez une idée ? Il s'était tourné vers les autres adultes qui étaient dans la pièce et qui affichaient un air totalement perdu :

Pourquoi le directeur leur demandait leur avis ? S'il n'avait pas comprit, ils n'avaient aucune chance de comprendre le phénomène magique qui avait bien pu se passer.

-Bien, je pense donc que nous pouvons retourner à nos occupations normales, je ne vais pas vous retenir plus longtemps…

Cependant, Ginny sembla collée à sa chaise un instant, pendant lequel tous les adultes s'étaient dirigés vers la sortie. Enfin libre, Ginny pu se lever et sortir la dernière. Elle fut donc la seule à entendre un murmure venant de la part du directeur :

-Et… toutes mes félicitations…

Elle était entrain de fermer la porte, et, après un instant d'hésitation, la ferma en fronçant les sourcils :

Pourquoi on tient tant à me féliciter. Après Hermione, Dumbledore. Mais qu'est-ce qu'ils ont pu déduire de ce que j'ai dis que je n'ai pas compris. Ca m'énerve, à la fin…

Dans son bureau, le directeur murmurait pour lui même : elle possède un pouvoir vraiment très très grand… Je me demande si elle s'en rendra un jour compte.

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Disclaimer une fois pour toute : (idem que pour ma dernière fic :

Cette histoire appartient tout d'abord :

-James Kahn (le retour du Jedi) et donc à George Lucas

-JRR Tolkien (SDA)

-dragonwing4 pour sa ffic changer le pass

accessoirement J K Rowling pour son œuvre un peu connue (Harry Potter)

ET BIEN SUR MOI !

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Réponses aux reviews : Je suis content que vous avez apprécié cette petite blague. Vous avez pu lire comme prévu le premier chapitre ce dimanche, si vous aviez un ordi.

flapoune Toujours là, toi ? Merci, en tout cas de me reviewer.
Pour le fiat qu'on ne me comprend pas... Promis, j'essaierai de m'améliorer. (Oui, oui, je sais, y-en a encore un qui va me dire agit ou n'agit pas, essayer ne veut rien dire...)

Ah... le grèves... C'est qu'ils ont raison dans le fond de n'être pas content... Mais ils ne seront jamais écoutés... Il faudra malheuresement attendre un ou deux ans que tout ce système se casse la gueule tout seul (en espérant qu'il se casse la gueule... Désolé pour ceux qui trinqueront.)

Bien sûr les profs jouent beaucoup. Moi, en allemand, je suis un peu dans ton cas... Et j'adore ce que dis ma prof cette année :

" Là, depuis deux ans, ca ne vas plus, les deuxièmes années arrivent vraiment avec un gros retard...(en technique) Il faut absolument que je reprenne les premières années " Quand j'entend ca, je suis mort de rire, toute la classe la soutient, sans lui dire, mais, c'est vrai, la prof de l'an dernier était PIRE QUE NULLE !
Quand à " Dimanche qui arrive dans deux minutes... " Ne compte pas non plus sur moi pour poster à minuit... Surtout un Week-end ! Nuit de samedi à dimanche nuit ou l'on peut dormir tranquillemnt.

eiliss Allons, allons, deux jours, ce n'est pas la mort... Je suis Ravis que tu ais aimé, en tout cas.

Zabou Je suis content que tu aies un sens de l'humour dévelopé. A la prochaine.

Thamril
Eh ! Je tiens mes promesses, moi, le 3, c'est le trois... (et puis, je n'ai pas envie de mourir tout de suite...)