Les Démons de Minuit
Auteur : Niea
Source : Harry Potter
Genre : Inclassable (mais un peu beaucoup passionnement Yaoi), Lemon, OOC.
Couples : Gniahaha (manifestation abrutie de l'auteur qui l'est tout autant).
Disclaimer : Bon, les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, mais à Mme JK Rowling, je ne me fais pas de fric dessus, et tout et tout (j'ai l'etrange impression de me répéter à chaque fois, non ?).
Commentaire : Bon … Oui, oui, j'ai honte, ce titre est ridicule (la chanson me fait bien marrer, mais, au fond, elle est bien ridicule aussi, avouons le), et la fic ne risque pas de voler bien plus haut. MAIS (il y en a toujours un), il est tard, je suis fatiguée, et, par dessus le marché, j'ai envie d'écrire un lemon … Donc … Je sais, à force, je ne suis plus pardonnable … (mais bon, ca me fait bien rire d'écrire des lemons).
Lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, lemon, bis, fois 2 même.
Reviews
Artemis : Merci ! Voila la suite !
Sandy : Ah, ici aussi, je creve de chaud, mais c'est peut etre pas pour les meme raisons (et non, c est pas non plus parce que mes petits camarades de classe japonais se mettaient des mains aux fesses pour s'encourager penant les matchs de volley, non, non, non). Merci beaucoup pour ton mail et voila donc la suite ! J'espere que ca te plaira aussi !
BadAngel666 : Non, non, c'est moi l'obsedee ici ! Hehehe. Quoique, tout le monde doit l'etre un peu, au fond de soi (et ainsi se referme la parole philosophique de la journee). Merci pour ta review !
Gred : Ah, merci beaucoup ! (non, je rougis pas, presque pas) Merci beaucoup pour ta review, ca rechauffe le coeur ! Je m'etais aussi d'essayer d'ecrire ca (pourquoi est ce que le premier mot qui me vient a l'esprit quand je parle de mes fics, c'est "ca " ?) avec un peu d'humour, mais j'ai plante sur les deux derniers chaps, c est trop lemoneux. Mais bon. J'espere que tu aimeras aussi le 3eme chapitre ! En tout, j ai bien aime ecrire ce slash sur Severus et Harry, a voir si je recommencerais (dit elle avec deja 2 idees pour des fics ...) Merci encore !
Petite grenouille : Merci ! Pour les sentiments de Severus, la suite est la !
Zaika : Vala la suiiite ! (huhu, Harry aussi est chaud) Merci !
Crackos : Pardon pour le jeu de mot, ca m est venu et j ai pas pu m en empecher ... Et merci beaucoup pour la review !
Jenni944 : Meu si l'est d'accord, c'est juste une tete de cochon (et c est vrai qui pourrait ne pas etre accro ?) Merci !
Tama : Ah, tu as le meme surnom qu une fille de ma classe :-) Ce qu'ils vont faire ... Mouahahahaha ! Merci beaucoup !
Vif d'Or : Merci beaucoup pour ta review !
Le Grand Mchant Mage Noir : Ah. Toute mes excuses alors, mais je dois dire que je ne connaissais pas le mot parme. Merci de m'avoir corrige ! C'est vrai que ca me fait plaisir aussi parfois de pas avoir a me manger des kilos de chapitres pour arriver au lemon (et je dis ca, et j ecris toujours des kilos de pages dans mes fics ...). Riry va se laisser faire, sinon ca aurait pas été marrant, et puis, j avais pas envie d'interrompre mon lemon, je m amuse bien (non, il n y a aucun signe de stupidite dans mes paroles, juste de la fatigue). Merci beaucoup pour ta review ! Ca m a fait super plaisir (et ca m a appris un nouveau mot)
Hisoka : Ouaaah, merci beaucoup ! J'espere que la suite sera a la hauteur de ton attente ! (merci aussi de me prouver que je ne suis pas la seule a perdre des litres de salive en lisant certaines fics)
Bouboutix : Tiens, une revenante. Et, s il te plait, n'implique pas Kato dans cette affaire, pauvre petite chose innocente (lisez Haru, c est troooop bien !) Draco, il va pas apparaitre dans cette fic (peut etre dans une autre je dis pas), et vala. Petite accro, va. Merci pour ta review, Boubouchi !
K'ai : Hoho, c est le suspens, c est plus marrant comme ca. Merci pour ta review !
Mickealle : Alors, ca ira tout seul dans ce chap ;-) (et puis j aime bien mettre ca dans mes fics, ca fait classe je trouve)(oui, c est stupide je sais) Merci pour ta review !
Eiliss : Merci !
Chaya : Heeeeeein, qu il est beau Lucius ? (Draco, ca entre dans le domaine de Bouboutix, ma soeurette) Moi aussi, perso, je le prefere lui, mais Severus aussi a la classe ... Mais bon, Petit Harry soumis a Severus, c est bien a ecrire. Alors que Lucius soumis a Severus c est deja moins credible (et l auteur continue dans son delire, pardon ...) merci beaucoup pour ta review !
Chapitre 3 : Le feu dans le feu
Il dévisagea une seconde les lèvres carmins, avant de se pencher dessus pour s'en emparer avec délice.
Harry émit un étrange son contre sa bouche, confondant la surprise et l'envie. Cette même envie qu'il avait vu se refléter dans les yeux fuyants du garçon, mêlée à un peu de peur.
Mais cette peur semblait s'être envolée pour le moment, alors que le jeune homme répondait de son mieux aux assauts qu'enduraient ses lèvres sous celles de son enseignant.
Severus s'éloigna une seconde de lui, pour revenir aussitôt a l'assaut et honorer ses joues.
"Harry, je t'aime ... Je t'aime tellement ...
"Fermez la ... "
Les bras du Gryffondor se nouèrent alors timidement autour de sa nuque alors qu'il reprenait ses baisers. Le souffle commenca à lui manquer, mais son désir incontrôlable de garder son jeune compagnon contre lui le faisait se sentir invincible.
Surtout quand Harry répondait avec une telle fougue, une telle passion. Le garcon s'offrait à lui, sans retenue. Ce fut son tour de gémir.
Il le voulait tellement.
Il forca son élève à se lever de ses genoux pour pouvoir se dégager lui même de son fauteuil. Il sentait le goût de sa semence dans la bouche chaude de son futur amant, alors qu'il refusait de laisser ses lèvres lui échapper.
Il plongea ses mains dans la chevelure soyeuse du Survivant pour mieux l'embrasser, forcant sa tête à se renverser. Harry geint à nouveau, et se frotta lascivement contre son Maitre de Potions, qui sentit une nouvelle érection déformer le pantalon du Gryffondor.
Il tituba alors loin de son bureau, vers une porte qui menait à ses appartements personnels, tenant toujours Harry contre lui. Celui ci ne paraissait d'ailleurs pas envisager la possibilité de le laisser s'éloigner de lui, et se gardait fermement collé a son ventre.
Leurs lèvres ne se séparaient que pour reprendre leurs souffles, rompus par le besoin de ressentir l'autre.
Avec des gestes maladroits, le Maitre de Potions poussa la porte en bois et fit un pas en arrière dans le salon, voisin à sa salle de cours, entrainant le Survivant avec lui. La porte se referma derrière eux et Harry poussa de lui même son Professeur vers le milieu de la pièce, ses mains fermement posées sur son torse.
Il ne prit pas le temps d'admirer la pièce et se laissa attirer vers une autre porte, qu'il devinait être celle de la chambre de son hôte. L'homme ne perdait pas son temps en bavardages, et cela lui plaisait.
Ils entrèrent finalement dans la chambre de l'homme, plongée dans l'obscurite. Snape lâcha un instant son amant, pour prendre le temps d'allumer quelques bougies par ci par là. Puis, il se jeta à nouveau sur lui, tout aussi sauvagement. Harry l'accueillit avec un grognement frustré pour son plaisir interrompu.
Le jeune homme, la tête vide de toute pensée cohérente, passa ses bras autour des hanches de son Professeur, pour se coller à lui. Les mains de Severus se posèrent alors sur son visage, l'encadrant tendrement, tandis que les lèvres chaudes se posaient à nouveau sur les siennes.
Le Maitre de Potions sentit d'un coup les paumes chaudes quitter ses reins pour s'appuyer sur son ventre, et le pousser en arrière, la où il savait être son lit. Son lit king size avec son tube de lubrifiant sous un oreiller.
Quand ses mollets butèrent contre le matelas, il ne résista pas et s'y assit. Mais, Harry, un sourire charmant aux lèvres, le poussa davantage, afin de le faire s'étendre complètement, et être en mesure de le chevaucher. Severus faillit en avaler sa langue.
Sans se débarasser de son sourire adorable, le garcon frotta sensuellement son entre jambe gonflée contre celle de son compagnon, toute aussi douloureusement tendue. En le voyant fermer brièvement les yeux, son sourire s'élargit.
"Professeur Snape, grogna t il dans une voix qui n'était qu'un murmure assourdi par l'envie, est ce que vous me désirez ?
"Ou ... Oui ! "
Harry se redressa alors et, s'asseyant sur le bassin brûlant de l'homme, il se lécha les lèvres. Snape frissona violement, mais parvint a se maîtriser. Avant qu'il n'ai pu faire un geste, le Survivant était descendu de ses reins et s'éloignait vers le centre de la pièce, abandonnant ses chaussures et chaussettes sur le chemin.
Severus, le souffle haletant, se redressa sur les coudes et observa le garçon, qui ne l'avait pas quitté des yeux.
Celui ci se tenait voluptueusement dehanché, de face, ses bras ballants le long de son corps. D'un geste lent, il retira ses lunettes et les envoya sur la table de chevet, avant de reporter son attention vers son amant.
Severus paraissait déjà au bord de la jouissance.
Le Survivant laissa échapper un ronronnement et, ses dents mordillant sa lèvre infèrieure, il passa sa main sous son tee shirt. Brièvement. Juste le temps de laisser l'homme espérer.
Puis il la retira. Pour la glisser à nouveau, soulever son tee shirt, et dévoiler un peu de sa peau bronzée.
Il était un poil gêné que l'homme ai decidé d'allumer des bougies, mais à présent, il le savait en son pouvoir. Les bougies avaient été allumées dans le but de montrer son corps à l'homme, et elles allaient remplir leur but.
Toujours aussi cambré, Harry éleva son tee shirt à peine au dessus de sa poitrine, pour dévoiler ses tétons bruns et durcis, quand il entendit un gémissement. Un gémissement enroué, désireux.
Il laissa tomber son tee shirt sur le sol, frissonant au moment où un courant d'air l'effleurait, puis porta une de ses mains à sa bouche.
Pendant ce temps, Severus ne l'avait pas laché du regard. Il savait parfaitement que le gamin allait le porter au bout de ses limites, peut être comme petite vengeance pour la scène de tout à l'heure.
Il regarda les doigts fins du garcon pénétrer dans sa bouche, comme son sexe l'avait fait un peu plus tôt, et ses lèvres les sucer, les humidifier, dans un geste tellement équivoque qu'il lachâ un nouveau grognement. Son membre durçi pulsait dans son pantalon, réclamant délivrance.
Les doigts quittèrent la bouche chaude pour se porter sur sa poitrine, et saisirent un téton, entre le pouce et l'index. Lentement, Harry le fit rouler, durcir, le caressa, le tira, tout en s'imaginant que c'était les doigts, la bouche, les dents de Severus qui le touchaient.
"Professeur ... Plus fort ... Plus ... C'est si bon ... J'en veux plus ... Plus ! "
Severus, tout rouge et tout crispé, fixait son élève dans son manège, élève qui avait fermé les paupières pour mieux se représenter la scène. Ses doigts couraient sur sa poitrine avec agilité, alors qu'il renversait la tête en arrière avec un gémissement rauque.
"Ne bougez pas !" lanca t il tout a coup, alors que l'homme faisait mine de se lever pour quitter le lit.
Severus ne protesta même pas et se reallongea sur le lit, toujours aussi fasciné par la scène.
Harry abandonna tout a coup son mamelon pour poser ses mains sur ses hanches, et tirer sur son jean. Le tissu se tendit pour dévoiler davantage la bosse qui le déformait, alors qu'il entreprenait de retirer les boutons. Ceux ci s'ouvrirent sur un boxer noir, encore humide de son récent orgasme.
Il fit glisser le jean sur ses fesses, qui tomba sur ses chevilles, puis l'envoya bouler dans un coin. Son corps musclé brillait de manière iréelle alors que les bougies éclairaient sa peau bronzée.
Il n'ignorait pas l'effet que cette vision devait avoir sur son compagnon, vu la tête salivante qu'il présentait à ce moment là. Il savait son corps attirant, grâce a ses nombreux entrainements de Quidditch, et savait aussi son Professeur non indifférent. L'homme ne se souciait même plus de cacher son désir et gardait ses jambes ecartées, ce qui decouvrait son membre dur à travers son jean.
Harry grogna, puis posa sa main à plat sur son propre sexe. La sensation poisseuse de son plaisir contre sa peau lui donna une raison de plus pour se débarasser de son sous vêtement au plus vite, et il s'avanca vers lui.
Alors que le jeune home marchait vers lui, de son pas souple et gracieux, Severus retint son souffle sans réelement s'en apercevoir. Les choses sérieuses allaient commencer. Ce qu'il attendait, ce qu'il rêvait depuis tellement longtemps, Potter les lui apportaient sur un plateau en or (voire rouge et or, pour l'occasion).
Le jeune homme grimpa à quatre pattes sur le lit et jeta un regard brûlant à son amant, prenant bien soin de se déhancher à nouveau, pour mettre en valeur la courbure de ses fesses.
"Professeur ... Déshabillez moi ... "
Severus étant trop choqué, et trop heureux pour réagir, il ne fit pas un geste, et Harry dut alors s'emparer de ses mains moites pour les poser sur l'élastique de son boxer, et lui faire comprendre concrètement ce qu'il voulait. Et Severus comprit.
Il tira tellement fort sur le tissu que celui ci se déchira entre ses doigts.
Harry gloussa et l'aida alors à le débarasser des restes de son sous vêtement déchiqueté, alors que les mains désireuses de Severus couraient déjà sur son corps offert.
Puis, les lèvres rejoirent les mains pour découvrir sa peau, se hisser à nouveau vers son visage. Ils échangèrent un nouveau baiser, tout aussi passioné que les précédents, alors que Snape faisait vibrer le garçon sous ses caresses.
Suivant la trace des mains de son amant, il happa un téton et se mit à le sucer fortement, sous les cris de Harry. Le goût qu'il découvrait alors éetait celui de la passion, de la sueur, et de l'envie. Il avait chaud dans ses vêtements, et il se débarassa rapidement de sa chemise.
Alors qu'il s'attaquait au second téton, l'autre étant déjà trop dur et trop douloureux pour qu'il poursuive ses cajoleries, il sentit les mains de Harry s'attarder sur son torse, par effleurements.
Il avait à peine le temps de les sentir, qu'elles s'effacaient aussitôt.
Il se redressa et captura à nouveau la bouche de son amant, qui profita de ce répit pour déboutonner le jean de Severus. Le tissu fut tiré vers le bas, et Harry se confirma ce qu'il avait remarqué un peu plus tôt dans la soirée, l'homme était nu sous son pantalon.
Tandis que Severus faisait de son mieux pour retirer son jean, à genoux, ce n'était pas forcément évident, Harry suivit des yeux et des doigts la ligne de poils sombres, qui couvraient l'aine de l'homme, puis se dispersaient en une toison noire et drue.
Il observa avec gêne et émerveillement le sexe dressé et rougi qui se présentait à lui, se rappelant difficilement qu'il l'avait tenu dans sa bouche. Il se rapprocha alors du corps chaud de l'homme et se colla à lui, ses mains autour de son cou.
Bien qu'il fut deconcerté une seconde, le Professeur lui rendit son étreinte, enfouissant son visage contre la gorge du garcon. Il sentait leurs deux érections se frotter l'une contre l'autre, lui faisant tourner la tête de plaisir.
Le jeune homme s'accrochait à lui avec tellement de force et de passion que sa vie semblait en dépendre. Et Severus était prêt à donner corps et âme pour lui rendre hommage, et le satisfaire.
Tout doucement, veillant à ne pas le brusquer, Severus le força à s'allonger sur le matelas, et s'étendit sur lui. Il le sentit remuer sous son corps, soudain effrayé par ce poids et toute cette chaleur, et il posa ses mains sur son visage.
"Harry ... Harry ... Regarde moi ... "
Il l'embrassa à nouveau, après que le garçon ait levé vers lui un visage apeuré. La frayeur revenait, il le sentait et le voyait. Il déposa une nuée de baisers sur le visage tendue de son amant, ses mains débutant des caresses expertes sur son torse.
"Harry ... C'est ... ta première fois ? "
Avec un rougissement craquant, le Survivant hôcha la tête, tout en se demandant comment il avait fait pour s'en sortir jusque là sans rougir et sans faire une connerie. Mais l'homme allait être patient et doux, il le savait, bien diffèrent de son comportement lors de ses cours. Il fallait dire que la situation était légèrement diffèrente.
Quand il le sentit calmé, Snape abandonna ses lèvres pour descendre sur sa gorge, et la lécher, la mordiller comme il avait toujour rêvé de le faire. Et Harry gémissait comme il avait toujours rêvé qu'il gémisse.
Le jeune homme se livrait à la caresse de ses doigts avec tellement de désinvolture qu'il ne paraissait même plus effrayé par ce qui allait suivre. Mais tant mieux, ca se passerait mieux s'il etait détendu et confiant, que effrayé et braqué.
Il prit à nouveau un téton dans sa bouche, mais s'en sépara bien vite quand il réalisa que son amant en demandait plus. Il lécha alors toutes les parcelles de peau qui se présentaient a lui, les enflamma, et arrachant des cris passionés a l'adolescent.
Les mains de celui ci etaient plongées dans ses cheveux et cherchaient à le faire descendre vers son bas ventre, mais sans succès. Snape prenait son temps dans la decouverte de ce corps, et il ne comptait nullement précipiter les choses.
Tout d'abord, car il ne voulait pas bousculer le jeune homme dans sa première expèrience avec un homme, même si celui ci le pousser pour, et ensuite, car il souhaitait profiter de ces instants. Il ignorait si cela allait se reproduire, et même si Harry n'allait pas porter plainte pour abus sexuels. Dans ce cas , plus de Potter, plus de Professeur Snape, et bonjour les Détraqueurs. Ne pas penser trop fort aux Détraqueurs, c'est un coup à débander en quatrième vitesse.
Donc, autant en profiter tant qu'il le pouvait. Après ça, il pourrait mourir en paix.
Il arriva sur le nombril et le pénétra avec sa langue. Harry grogna alors que la tête brûlante de son sexe frottait contre la gorge de son amant, et serra ses genoux autour de ses côtes.
Severus se sépara lentement de son nombril, se redressa légèrement et, évitant soigneusement le membre tendu, parti sur les cuisses. Harry poussa un cri de frustration.
Il lécha tendrement le genou, la peau tendre à la plissure du genou, puis s'aventura le long mollet. Il poussa un léger soupir en découvrant la peau presque imberbe, tout comme celle du torse lisse du jeune homme. Son corps lui hurlait de le prendre sur le champ, sans plus attendre, mais il se calma à nouveau.
Il s'allongea sur le matelas et sur le ventre, et prit le gros orteil de son amant dans sa bouche, pour le sucer lubriquement. Comment diable un doigt de pied pouvait-il être aussi sexy ? Le garcon poussa un cri du surprise, son corps secoué d'un sursaut, et il baissa des yeux suppliants sur l'homme.
"Harry ... Tu es tellement beau ...
"S'il vous plaiiit ...
"Quoi ?
"Je vous en prie ...
"Dis le. "
Harry rougit encore un peu plus et détourna les yeux, incapable de soutenir le regard brûlant de son amant. Mais quand il sentit celui se remettre a suçoter son pied, il gémit et se cambra.
"S'il vous plaiiiiit ...
"Dis le.
"P ... Prenez le ... dans votre bouche ... "
Severus eut un sourire satisfait et revint à hauteur des hanches de son amant. Le jeune homme était secoué de tremblements et remuait vaguement les reins à l'appel des lèvres de son Professeur.
Snape, indulgent (comme peut l'être un Snape, soyons précis), se pencha sur le sexe rougi et en embrassa la tête, goûtant aux premières gouttes de semence qui s'y étaient déposées. Puis, ses mains posées à plat sur l'intérieur des cuisses frémissantes, il les força à s'écarter davantage, et plongea la tête entre celles ci.
Du bout des lèvres, il embrassa les testicules, les cajola avec sa langue, avant de revenir sur la hampe dressée.
Harry était agité de tremblements incontrôlables alors qu'il voyait le visage, la bouche de son amant, se déplacer autour de son membre, sans pour autant le toucher. Ni faire un seul geste pour sans occuper.
De temps à autre, les lèvres entrouvertes s'en approchaient, mais s'éloignaient aussitôt dès qu'il montrait un signe de soulagement.
Puis, d'un seul coup, Snape le prit en entier dans sa bouche sans crier gare ("GARE!!"... Pardon...).
Harry fut soudainement entouré d'un écrin de chaleur tellement délicieux qu'il poussa un cri sauvage et s'aggripa des deux mains au drap blanc du lit, manquant de l'arracher au passage.
Puis, aussi rapidement qu'elle l'avait prise, la bouche disparut, pour revenir à nouveau et démarrer un brusque mouvement de va et vient sur son sexe.
Harry crut tout bonnement qu'il allait devenir cinglé tant ce qu'il ressentait était merveilleux, à la limite du descriptible avec le peu de vocabulaire que lui laissait son cerveau en ébullition.
La bouche de l'homme, sa gorge, ses lèvres, étaient d'une moiteur étouffante et possessive, tandis que son Professeur se déplacait sur son membre, tantôt d'une lenteur à peine supportable, tantôt à une vitesse trop grande qui n'était pas plus supportable pour autant.
Son pauvre cerveau lui envoya un signal lui indiquant qu'il n'allait pas tarder à se libérer, et Snape dut le sentir également car il se redressa et se détacha du membre rougi. Harry crut hurler de frustration, mais se contenta de s'acharner un peu plus sur les draps, le souffle haletant.
Snape l'observa alors, étendu de tout son long sur le lit, et les jambes ecartées sans honte. Tellement beau. Il l'avait laissé sur le bord de la jouissance intentionnellement, afin de pouvoir atteindre la jouissance avec lui. En lui.
Il lui adressa un petit sourire rassurant, et un poil frustré également, auquel le jeune homme répondit par un regard sombre, et tout aussi frustré.
Le Professeur plongea alors sur son lit et sa main sous son oreiller, pour s'emparer de sa boite de lubrifiant (si, si, c'etait vrai), et revint se positionner face aux cuisses largement ouvertes du garcon, qui se retenait pour ne pas exploser de rire.
Ce fut à son tour de lui jeter un coup d'oeil un peu morne pour lui ordonner de se calmer, et glissa une main entre ses jambes. Cette fois ci, l'adolescent etait parfaitement détendu, et leva lui même les hanches pour lui faciliter l'accès.
Du bout de son pouce, Severus frôla son anus, le vit se tendre quelques secondes, avant d'avancer la tête pour aller le cueillir avec sa langue.
Nouveau gémissement étouffé de Harry, qui avait brusquement plaqué ses deux mains jointes sur sa bouche pour s'empêcher de crier.
Le jeune garcon sentait avec volupté la langue, tantôt taquine, tantôt débordante de luxure, s'acheminer sur sa peau sensible, encore vierge de ce genre de caresses. Les mains de Snape, encore pures de lubrifiants, étaient posées sur ses reins, et les massaient avec douceur.
Tout en Snape n'etait que douceur et attention.
Amour, même, s'il en croyait les paroles prononcées plus tôt par l'homme.
Quand il commença à remuer les hanches contre la bouche du Maitre de Potions, celui ci se retira à nouveau, pour s'emparer cette fois ci du pot. Il enduit rapidement ses doigts de la crème poisseuse et grasse, et avanca sa main entre ses fesses.
Ses yeux se portèrent a nouveau vers ceux de son jeune amant, qui lui adressa un sourire confiant, débordant de désir.
Son index frôla doucement son entrée, puis s'y glissa. Harry couina, mais ne tenta pas de se dérober.
Doucement, le doigt se fraya un passage au travers de ses muscles serrés et tendus, s'arrêtant quand celui ci montrait le moindre signe d'inconfort. Puis, il s'arrêta, et commenca à le prendre. D'abord doucement, puis plus franchement, plus activement.
Harry n'en finissait plus de crier, cette fois ci, les yeux clos sous la volupté nouvelle qu'il ressentait. Le doigt de Snape était divin. Tout bonnement divin. Et tout plein d'expérience, ce qui n'était pas à refuser.
Puis, un second le rejoint dans sa course, et Harry commenca a l'accompagner par des mouvements de hanches amples, souples.
Snape, de son côté, était fasciné par l'image même de la débauche que lui offrait le garcon, qu'il failli une nouvelle fois jouir avant le bon moment. Harry lui criait, le supplier à présent de le prendre sur le champ, et il était bien tenté de le faire.
Après tout, le gamin semblait plutôt bien supporter le traitement, la pénétration allait peut être s'avérer un peu douloureuse sur le coup , mais le plaisir prendrait vite la place.
Il retira ses doigts, grognement du Gryffondor, puis entreprit de lubrifier son sexe tendu, sur toute sa longueur, pour être sur de le heurter le moins possible.
Puis, il se présenta devant son entrée vierge, dégoulinant de sueur et tremblant d'excitation. Et Harry était dans le même état que lui, nouant fébrilement ses doigts à ceux de l'homme accrochés à ses cuisses pour les tenir levées.
Il croisa à nouveau les grands verts de son élève, qui n'étaient à présent que plaisir et envie.
"Professeur, bafouilla le garcon, d ... dites le moi ... encore ... "
Severus se pencha doucement sur lui et s'appropria ses lèvres une seconde, a peine.
"Je t'aime, Harry. "
Puis, se concentrant sur sa tâche, il guida son sexe brûlant sur l'anus du jeune homme, et le pénétra.
Harry cria de douleur, et ses doigts griffèrent, arrachèrent la peau des poignets de son Professeur, qu'il tenait toujours serré. Puis il se détentit a nouveau, quelques larmes aux coins des paupières.
Severus, après avoir attendu qu'il ne s'habitue à la pénétration, commença à bouger, subjugè par l'étroit fourreau de chaleur dans lequel il venait d'entrer.
Il était conscient que Harry devait encore souffrir, qu'il aurait dû patienter encore un peu, mais il ne pouvait pas. Pas davantage.
Ses coups de hanches se firent amples et réguliers, et Harry se mit a nouveau à hurler sous lui, mais de volupté.
Toute douleur avait disparu, ou alors elle se mêlait tellement bien à la jouissance qu'il ressentait qu'il en prenait à peine conscience. Cette souffrance faisait tout simplement parti du plaisir, et il répondit bien vite aux puissants coups de butoir.
La tête de Severus était toute vide, ou toute remplie de trop de chose pour qu'il réussisse à penser à autre chose qu'à ce qu'il faisait. Au diable Dumbledore, Poudlard, son métier, les Potions, Voldemort et tout le tintouin, il était là, avec Potter, et il était bien. Il débordait de bonheur.
"Uhn ... Uhn ... P ... Plus fort ! "
Et le morveux aussi, alors, à quoi bon se soucier du reste ? Il aurait peut être un peu de temps après tout ça pour y penser, avant que le fourgon magique venu tout droit d'Azakaban ne vienne le chercher. Et encore, s'il en avait le courage. Et surtout l'envie.
Ses hanches frappaient de plus en plus fort, de plus en plus vite, sur les fesses dodues de Potter, et celui ci les accueillait avec des cris de plaisir, eux même de plus en plus forts et rapprochés.
D'une main, Severus maintenait les reins de son élève en place, et de l'autre, il le masturbait énergiquement, la main de Harry s'étant mêlée à la sienne dans ce travail.
Il rejeta alors le visage en arrière, les paupieres closes, son cerveau se fit à nouveau tout vide (ou tout plein de blanc) et il jouit profondèment dans la corps de son élève, qui faisait de même de son côté.
Puis, il s'affala sur le corps étendu et l'écrasa, à bout de souffle et de force. Les bras de Harry vinrent tout de suite se nouer autour de ses côtes alors que leurs lèvres se cherchaient a nouveau.
Severus les dégusta avec paresse, tout en goûtant encore un peu à la chaleur de l'intimité du garcon, dans laquelle il etait toujours enfoncé.
L'intimité meurtrie.
Il se redressa brusquement, sous le regard étonné et épuisé de Harry, puis se retira aussi précautionnesement qu'il le put, pour tenter de ne pas le blesser davantage. Un filet de sang s'échappa en même temps que son sexe, et il ne put retenir un grognement d'inquiètude.
Les doigts chauds et tremblants de Harry vinrent se poser sur sa joue et il se tourna vers lui.
"Rallongez vous sur moi ... C'était bon ... "
Severus obéit, mais lui lanca tout de même un regard soucieux.
"Ca va ? "
Il passa sa main sur le visage du garçon, qui lui adressa un hochement de tête paresseux. Un sourire doux vint renforcer sa réponse. Puis, il força l'ancien Mangemort à s'allonger à nouveau sur lui.
Severus ne protesta pas et se cala contre le corps chaud et poisseux de sueur, qui s'embriqua parfaitement contre le sien. La respiration de Harry se faisait déjà plus lente, plus regulière, et les battements de son coeur prenait la même voie.
Le sien gardait un rythme toujours aussi affolé, encore débordant de son orgasme et du bien être qu'il éprouvait à être dans les bras de son amant. De son aimé.
Un sourire de béatitude, très bête, s'afficha alors sur son visage, et il se mit à caresser gagateusement les cheveux soyeux du garcon, tout en grognant d'une satisfaction profonde. Tout contre lui, Harry ronronnait presque.
Quelques minutes passèrent dans un silence complet, sans aucun bruit autre que leurs respirations, puis Severus devina que le gamin etait complètement calmé. Il se redressa et l'embrassa, sur les lèvres, sur les joues, sur le nez. Le Survivant gardait les paupieres fermées et attendait la prochaine caresse avec patience, ses mains effleurant la nuque tendue de son amant.
"Harry ... "
Snape plongea alors sa tête contre le cou fragile et y enfouit son visage, enserrant le corps fin dans ses bras. Il ne voulait plus le laisser partir, le laisser sortir de cette chambre pour que d'autres le voient à nouveau.
A présent, il lui appartenait entièrement, et il allait le garder jalousement et férocement a l'abri des autres. Sur le moment, si Harry le lui avait demandé, il serait parti égorger Lord Voldemort avec un coupe papier sans se poser de question.
Le jeune homme remua legerement, puis appuya ses bras autour de la nuque de son amant, comme pour le retenir de se relever.
"Professeur ... Je suppose qu'il est inutile pour moi de vous demander pourquoi ...
"En effet, je ne répondrais pas.
"Je m'en doutais. "
Harry replongea dans ses réflexions et garda le silence pendant quelques instants.
"Et ... Je peux vous demander ... S'il y aura ... d'autre fois ? ...
" ... Uniquement si vous le désirez, Mr Potter, je ne veux pas vous forcer en quoi que ce soit. "
Harry omis alors de lui rappeler son précédent marché concernant ses activités noctures et externes à son dortoir qui lui avaient valu cette petite partie de sport et soupira. Puis il remua à nouveau.
"Dites, la prochaine fois, je pourrais être au dessus ? Pas que ce soit désagréable, mais ça fait un peu mal, tout de même ...
"N'espérez même pas. "
Harry poussa un petit gloussement et ferma les yeux, pour les rouvrir quand il sentit la bouche de Snape sur la sienne. Un sourire ravi étira ses lèvres.
"Potter, je peux vous demander à mon tour pourquoi est ce que vous vous masturbiez devant la porte de ma salle de Potions ?
"Je préfèrais quand vous m'appeliez Harry, c'était plus intime ...
"Dans ce cas la, Harry, qu'est ce que tu...
"J'attendais que tu viennes me rejoindre.
" ... Pardon ?
"J'avais envie de voir ta réaction ... Juste comme ca ...
"Petit crétin.
"Et j'en avais envie aussi ... C'est vachement flippant, les cachots comme ambiance, un peu comme se branler, ou s'envoyer en l'air dans un cimetière.
"Tu as déjà fait l'amour dans un cimetière ?
"Non, grimaça alors le jeune homme, c'est trop glauque, je préfère tes cachots ... Et puis, les rencontres sont plus intéressantes ...
"Ca aurait pu être Rusard.
"Dans ce cas la, je me serais immédiatement jeté dans le lac pour aller rendre visite au poulpe. "
Ce fut au tour de Snape de rigoler, doucement, et de frotter son visage contre celui de son amant.
"Mais, franchement, murmura alors le Survivant d'une voix presque timide, je pourrais revenir ?
"Bien sur, tu seras toujours la bienvenue ici ...
"Vraiment vraiment ?
"Vraiment vraiment. Et si tu me le fais répéter encore une fois, je sens que je vais perdre mon sang froid. "
Voyant son jeune amant ouvrir les lèvres pour recommencer, il bloqua ses paroles dans sa gorge d'un baiser brûlant, cherchant sa langue à l'aide de la sienne. Harry répondit de son mieux, un peu epuisé par leurs précédents ébats mais tout de même prêt pour un second round.
Prêt à s'offrir à lui, une nouvelle fois, et encore une, et encore une, s'il le demandait.
Pourquoi pas, après tout. Le plaisir qu'il s'était offert ce soir dépassait tout ce qu'il avait vécu jusque là, et il n'allait pas s'en priver encore, ce serait trop con.
Son petit mensonge lui pesait un peu sur le coeur, mais il se dit qu'il valait mieux cela plutôt que la verité sur sa veritable présence en ces lieux, en cette heure tardive. La réalite, il allait l'enfouir au fond de son coeur, et l'oublier.
Son amant paraissait plus que sincère sur ses sentiments, et il se disait qu'il arriverait peut être, sans doute, à y répondre un jour. Cela prendrait probablement quelques temps, mais les fougeuses étreintes dans le lit moelleux et accueillant de son enseignant allaient y aider.
Il se sentait déjà à l'aise dans ses bras, contre sa bouche vorace. Il voyait Severus Snape sous un autre jour et cet aspect de sa personnalité faisait chavirer son coeur. Il voulait tenter le coup, et essayer de connaître, et de découvrir l'homme.
Peut être que ca pourrait marcher.
Il s'abandonna dans l'ardeur de ses bras, tandis que la voix vibrante de Severus l'embrasait en lui murmurant tout son amour au creux de l'oreille.
Au creux béant de son coeur.
Fin (?)
Sports Taikai Otsukareeeeeeeeee ! (l'auteur pousse un soupir exténué)
Alors, c'est toute meurtrie, toute pleine de courbatures et toute crevouillée que j'ai écrit ce chapitre, donc je sais pas trop ce qu'il vaut ... J'aimerais grandement votre avis, ainsi que j'aimerais savoir si vous désirez une suite. Ou si vous préférez que je plie bagages pour m'exiler au fin fond du Zimbabue. Et sans pc.(shblarf, un moustique en moins sur les terres japonaises) Donc voilà. Si vous voulez, une suite, je ne cracherais point sur quelques idées, mon cerveau overdosé de riz et de ocha a quelques trucs, mais pas très fameux. Alors si une gentille personne a quelque chose à proposer ... Marchi !
Pour continuer, un très grand merci à toutes les personnes qui ont lu cette fic, ca m'a fait très plaisir de voir que des gens passaient voir sur mon adresse ! Ca m'a d'ailleurs beaucoup motivé pour écrire le plus vite possible (personne ne ricane, s'il vous plait) , entre mes journées pleines de japonais, de riz (non je ne fais pas de fixation la dessus), vides de nutella (sur ça non plus) et pleines pleines pleines de ... Yaoi ! Hohohoho ! Braf …Oui, je ne fais rien d'intelligent de mes journées, mais bon, la France et ses petits habitants commencent à me manquer, faut être indulgent (retour, moins d'un mois ...). Et en plus, là, j'ai mal partout et j'ai le coude tout dechiqueté parce que j'ai joué au foot (si, si, vous marrez pas) sous un soleil crevant. Bon, tout le monde s'en fout, mais c'est pas grave. Ce sera pas la première fois qu'on me dira que je parle pour rien dire ...
Bref, je vais donc fermer ce grand monologue (après le peu de paroles dans ce chapitre, je papote ici, je devrais avoir honte) et vais encore une fois remercier très très fort tout le monde ! Je vous aiiiiiiimeuuuuuh !
Niea.