Disclaimer : une longue série de romans pour enfants, avec des personnages tous résolument hétérosexuels, pour ce que l'on sait, et aucun citron... vraiment... vous croyez que j'aurais pu écrire un truc comme ça ? Quelle question ! Non, nous savons tous que l'auteur de cette saga géniallissime bien qu'un peu trop clichée a été écrite par la grande, la merveilleuse Mme Joanne K. Rowlings, qui par conséquent possède tous les droits d'auteur, et qui fort aimablement nous prête ses fabuleux écrits pour nos pauvres esprits tordus et pervers...

Avertissement : Vous me connaissez, maintenant... y a-t-il vraiment besoin d'un avertissement ? Cette histoire est un slash, ce qui veut dire qu'elle contient des relations homosexuelles masculines... donc, ceux qui ne supportent pas, allez faire un tour ailleurs. De plus, il y aura plusieurs scènes de sexe, des descriptions graphiques, alors les âmes sensibles, ceux que ça dégoute, ou ceux qui ne veulent simplement pas en lire, pareil, cliquez sur précédent et n'oubliez pas de mentionner G à PG-13 dans vos critères de sélections. Pour les autres, amateurs de sexe, de sublimes jeunes hommes en tenue d'adam, qui font des choses pas catholique du tout, bien venu dans votre univers !

Dédicace : cette fic est dédicacée entierement à ANAGRAMMES, une de mes plus fidèles lectrices, qui m'a littéralement fait exploser mon compteur de review pour Rien d'Autre que ma Haine... alors merci à toi, ma chérie ! De plus, elle écrit des fics qui commencent juste à être publié, allez la lire, c'est superbe !

Bonne lecture à tous !

Speed'

Histoire sans fin

Epilogue :

Family Affair

Je pousse un profond soupir et glisse derrière mon oreille la mèche collée à mon front. Jetant un coup d'œil au travail accompli, je me laisse tomber dans un fauteuil. C'est l'heure de la pause.

« Dobby ! »

L'Elfe appairait et lève ses grands yeux globuleux vers moi.

« Oui, Harry Potter, Monsieur le Directeur ? »

« Un bon whisky bien frais, s'il te plait. »

« Tout de suite Monsieur ! »

Il disparaît et je me permets un petit rire. Il y a des choses qui ne changeront jamais.

Des coups à la porte me font lever la tête. Sans attendre ma réponse, Drago entre et hausse un sourcil en me voyant.

« Dis donc, je croyais que tu devais, et je cite 'Tout finir aujourd'hui quitte à m'évanouir de fatigue' ? » fait-il, un peu sarcastique, un peu doux, comme lui seul sait le faire.

« J'ai visiblement surestimé mes capacités physiques, » réponds-je avec un sourire. « Ca doit être l'habitude de tout faire par magie qui me rend si mou. »

« Ah bon. »

« Oui, et d'ailleurs je pense que c'est un grave danger pour notre société, » continue-je sans me laisser perturber pas son approche lente. « Si les sorciers s'obstinent à rester assis pendant qu'un sortilège fait tout pour eux, nous allons finir par nous retrouver avec une population de gens obèses et stupides. Tu ne crois pas ? »

Mon cher amant lève les yeux au ciel et s'assoit sur mes genoux.

« Ta gueule Harry, tu me fatigues, » répond-il et, sans me laisser le temps de répondre, il m'embrasse avec une certaine sauvagerie.

Je me laisse faire quelques minutes mais quand sa main essaye de glisser sous ma chemise je me détache de lui.

« Non mais je rêve, tu me parles comme un chien et après tu espères que je vais te laisser profiter de moi ? » fais-je en haussant un sourcil à sa manière.

« Oui mon chéri, » me répond-il, « car je ne te parle pas comme un chien, plutôt comme une chienne à vrai dire, et tu sais très bien que c'est ce que tu es. Tu adores que je profite de toi, alors ne prétend pas le contraire. »

Ce discours est outrageant, mais son léger sourire un peu pervers m'empêche de le jeter par terre.

« Si tu crois que c'est comme ça que tu vas me dévergonder pour m'empêcher de finir ce rangement, tu te fourre le doigt dans l'œil, mon amour, » fais-je avec détachement.

Il se met à rire légèrement et finis pas se relever.

« D'accord, j'ai compris, je te laisse, » dit-il, le sourire toujours aux lèvres. « Je passais juste pour savoir si tu comptais t'enterrer ici ce soir… » un coup d'œil circulaire à la pièce me fait sourire « ou bien si je pouvais compter sur ta présence au Manoir pour dîner ? »

« Heu, très honnêtement, je ne sais pas, » lui réponds-je. « Si tu veux partir après-demain, il est possible que je sois obligé de passer la nuit ici pour finir…. »

« Tant pis, on retardera le départ, » dit-il, me coupant la parole. « Je tiens à ce que tu sois là ce soir. J'ai une petite surprise pour toi. »

Je le regarde avec curiosité. Ses yeux gris sont indescriptibles, toute son attitude est mystérieuse et je sais qu'il ne me dira rien de plus. Je hoche lentement la tête.

« D'accord. Je serais là. »

Un beau sourire éclaire son visage et il se penche vers moi pour m'embrasser.

« Formidable. Alors je te dis à tout à l'heure. »

Quelques secondes après, il est parti. Je sirote calmement mon verre en réfléchissant. C'est très curieux qu'il soit soudainement près à partir plus tard que prévu. C'est lui qui a insisté pour que l'on prenne ce mois dans les îles, après qu'il ait appris que je devais reprendre le poste d'Albus à la rentrée prochaine. Il tenait vraiment à partir. Alors pourquoi ce revirement ?

C'est d'ailleurs à cause de ces vacances que je devais me dépêcher de m'installer dans le bureau du Directeur. Petit détail qu'Albus a oublié de me préciser : Il faut que je trie toutes les archives qu'il a accumulées au cours des ans – et vue sa façon de ranger, cela représente une masse de travail gigantesque – et cela sans magie (trop de perturbations magiques provoqueraient une faille dans les barrières de l'école).

Je pousse un nouveau soupir et pose mon verre vide sur la table basse avant de me relever. Il vaut mieux que je m'y remette. Sinon le départ ne sera pas retardé, il sera simplement annulé.

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« Drago ? » fais-je en poussant la porte du Manoir. « Je suis là ! »

« Dans la salle de Réception, Harry ! » me répond-il un peu plus loin.

Cette histoire de surprise m'a trotté dans la tête toute la journée. De plus en plus curieux, je rejoins la salle où m'attends mon amant. Aussitôt la porte ouverte, j'entends un cri enfantin, et moins d'une demi-seconde plus tard une petite fille d'environ quatre ans s'accroche à ma jambe.

« Salut papa, » me dit-elle en levant de grands yeux sombres vers moi.

« Meredith, » dis-je dans un souffle en m'accroupissant pour me mettre à son niveau. « Mais qu'est-ce que tu fais déjà ici ? Je croyais que tu devais arriver le mois prochain ! »

Le grand sourire qu'elle affichait s'efface aussitôt.

« Tu n'es pas content de me voir? » fait-elle, l'air désespéré.

« Si, si, bien sur que si ! » dis-je aussitôt en la prenant dans mes bras. « Je suis juste surpris, mon dieu, ma petite fille, laisse-moi te regarder, » fais-je en posant mes mains sur ses épaules. « Par Merlin, tu es encore plus belle que sur toutes ses vidéos… »

Mes mains glissent sur ses joues et je sens une larme rouler sur ma joue alors que je la serre à nouveau dans mes bras. Je n'arrive tout simplement pas à le croire. Ma fille est là. Ma fille que nous avons eue tant de mal à adopter est là !

« Pa m'avait dit que tu allais sûrement pleurer en me voyant et que je ne dois pas m'inquiéter, » dit-elle de sa voix enfantine dans mon oreille. « Mais papa, faut pas pleurer comme ça ! »

Je ris à travers mes larmes.

« Je suis juste tellement heureux de te voir, tu ne peux pas savoir à quel point, » réponds-je, des sanglots dans la voix.

Je me relève en la prenant dans mes bras et remarque alors la présence de Drago juste face à nous. Il me sourit et passe ses bras autour de nous deux pour nous serrer contre lui.

« Alors elle te plait ma petite surprise ? » me chuchote-t-il à l'oreille.

Je lève les yeux vers lui en embrassant la tempe de ma fille.

« L'agence d'adoption a appelé ce matin pour me prévenir de son arrivée, » m'explique-t-il en posant une main sur la tête de Meredith pour lui caresser les cheveux. « Notre merveilleuse petite fille ne pouvait visiblement pas attendre de nous voir, » ajoute-t-il alors qu'elle lève les yeux vers lui.

Je me mords la lèvre en sentant de nouveau les larmes envahir mes yeux.

« Papa il pleure plus que moi ! » s'exclame la petite fille en voyant ça.

Drago et moi éclatons de rire.

« Ca ma chère fille, il va falloir t'y habituer, » répond Drago en me regardant avec tendresse. « Ton papa est quelqu'un de très sensible. »

Je souris faiblement et Drago pose son autre main sur ma joue avant de passer ses bras autour de moi pour nous enlacer, notre fille blottie entre nous, le soleil estival éclairant notre famille de ses rayons chauds.


voilà c'est fini... tout ça pour ça vous allez me dire, oui mais ! cet épilogue marque vraiment la fin de Rien d'Autre que ma Haine et Histoire Sans Fin.

Je vous embrasse tous très fort et vous remercie pour l'attente, j'espère que vous n'êtes pas trop déçu par cette fin.

à très vite pour la suite de Aube et Crépuscule !

speed'