Titre : Correspondance

Autrice : Ayako

Genre : Romance… et euuuuuuuuh effet révisions sur une Ayako stressée…

Bases : Harry Potter 1 à 5

Disclaimer : Le personnage principal ne m'appartient pas… quoiqu'il pourrait…vous comprendrez pourquoi en lisant, mais à JKR le second personnage dont il est fait référence m'appartient lui.Je ne gagne rien pour cette fic.

Mirââââââcleuh ! Un disclaimer sérieux (c'est l'effet sept ans au Tibet… vive David Thewlis… Même si je préfère Alan Rickman…)

Pairing : sifflote en regardant son zozio préféré chanter (pas réussi à mettre l'adresse...).

Rating : G

Note1 : Ce n'est pas la suite de Floriade (j'ai dit que je ne la ferais pas… et je reste sur mes positions)mais comme elle est du même genre je l'ai mise à la suite…

Note2: les RaRs pour Floriade se trouve à a fin

Correspondance

Je recherche un lieu, calme et chaleureux, où je n'aurais plus à me soucier de rien, et où enfin je pourrais me reposer paisiblement.

Je n'en peux plus de cette atmosphère oppressante. Elle m'étouffe m'empêche de vivre, d'être enfin heureux.

Je recherche un lieu où mon esprit ne serait plus tourmenté, où mes mains seront enfin lavées de tous les crimes que j'ai du commettre, où l'on m'aura enfin pardonné.

Ces regards que je croise, chaque fois inquisiteurs, sont comme des lames qui transpercent mon âme. Comme si elle n'était pas déjà assez torturée, mais ils ne savent pas, ils s'en moquent. Trop rares étaient les personnes qui me comprenaient, et toi seule a su réagir en essayant de me sauver.

Mais je t'ai laissé partir, je n'ai pas su saisir l'occasion que tu m'offrais, je n'ai pas voulu prendre la main que tu me tendais, je pensais que c'était de la pitié.

Malgré les refus que je t'opposais, tu es restée, toujours pétillante, toujours souriante, à me tourner autour et à babiller des choses sans importances. Je te trouvais énervante, horripilante même – je ne me privais d'ailleurs pas pour te le répéter, mais tu ne t'en formalisais pas – je n'avais pas remarqué à quel point ta présence mettait du baume sur mon cœur pourtant trop meurtri pour pouvoir être totalement guéri.

Tu m'as aimé, à ta manière certes, mais tu m'as aimé. Et aujourd'hui c'est la seule certitude qui me reste, après ce ne sont que des souvenirs.

Moi aussi je t'ai aimé, je t'aime encore d'ailleurs, mais je m'en suis rendu compte bien trop tard, et aujourd'hui je suis seul avec mon amour débordant sur les bras…Il aurait fallu que je me rende compte a quel point je tenais à toi avant ta disparition et peut être que les choses seraient différentes, bien que j'en doute fort, je n'ai jamais été du genre à vivre au conditionnel.

Du coup je suis de nouveau seul, mais cette solitude m'est maintenant insupportable.

Tu me manques énormément, je veux te revoir me sourire de ce se sourire qui semblait t'illuminer et qui apaisait mon cœur. Entendre de nouveau ton rire si doux à mes oreilles. Revoir ton visage rougissant tandis que tu bafouillais à l'une des piques que je te lançais… Te revoir tout simplement.

Je voulais que tu le saches, que tu saches que je ne suis pas cet être insensible qu'ils n'ont cessé de te dépeindre, c'est seulement que je n'ai jamais su exprimer mes sentiments, et encore moins les comprendre…c'est seulement maintenant que j'y arrive, maintenant que j'en tirerais plus de peines que de joie…A croire que je me complait dans le malheur. Je suis pathétique.

Je voudrais partir à ta recherche, mais j'ai trop peur de ce que je pourrais trouver. Après tout, personne n'a jamais su ce qui t'était arrivé cette belle journée de juin où tu es partie le matin pour ne plus jamais revenir. Je préfère penser que tu es partie de ton plein gré, et que, lorsque tu le souhaiteras, tu reviendras me revoir.

Mais, cela fais des mois que j'attends ton retour, et tu ne me reviens toujours pas. As-tu délibérément choisi de partir ou t'es-tu éloignée contre ta volonté ? Je pense qu'il ne t'est rien arrivé de grave, sans cela j'aurais été prévenu.

Toujours est-il que tu es absente et que je n'ai pu avoir aucune nouvelle de toi, mais qui aurais su me renseigner ? Je vis dans un monde confiné depuis trop longtemps et je n'ai jamais côtoyé ceux qui avaient des nouvelles de chez vous. Le seul qui aurait pu me renseigner a décidé de se rester silencieux à ton sujet, me répétant sans cesse que tu vas bien, que je devrais cesser de m'inquiéter, et me concentrer sur mon travail.

Mais pourquoi ne veut-il pas me dire ce que tu es devenue ? Cela me ferait tant souffrir ? Il a oublié que cela fait longtemps que je suis insensible aux coups durs, depuis que compris que celui que j'ai tant admiré était un monstre, et qu'à sa suite je n'ai guère été plus reluisant, depuis que j'ai choisi de me réparer mes erreurs passées.

Ce que je n'ai jamais supporté c'est l'attente. Elle enlève toutes les certitudes, fissure les masques que je me suis façonné par le doute, laisse flotter l'inquiétude autour de moi… Elle m'angoisse.

Voilà pourquoi j'ai décidé de t'écrire, j'ai bien trop patienté et je n'en peux plus de rester sans nouvelles.

C'est la première lettre que je t'écris, et j'espère que tu me pardonneras de ce geste si infantile, mais je ne peux plus me nourrir d'illusions, elles me déchirent maintenant.

C'est certainement la dernière lettre que je t'écris également. Si tu ne me réponds pas c'est que tu es passée à autre chose, et qu'il me faudra tourner la page.

Je ne veux pas te ronger de remords en t'écrivant une lettre aussi désespérée, si tu as choisi ta voie et que tu es heureuse là où tu es, cela me suffira, je ne te demande rien d'autre.

Je t'aime.

Sans signer, l'homme en noir posa sa plume. Sans relire sa lettre, il alla chercher une enveloppe. Il savait très bien que s'il relisait, il déchirerait le parchemin. Il n'avait jamais été homme à exposer ses sentiments, et même sur un simple bout de papier, ces quelques lignes lui avaient coûté un effort surhumain. Après avoir écrit le nom du destinataire, il cacheta rapidement la lettre et l'accrocha à la patte du hibou, qu'il avait préalablement été chercher. S'il avait trop réfléchi la lettre ne serait jamais partie…

Il regarda l'hibou s'envoler porter sa missive à qui de droit, et déjà il regrettait son geste. Enfin, ce qui est fait et fait, il ne pouvait plus revenir en arrière. Il espérait simplement que son acte ne serait pas trop mal accueilli, qu'elle ne s'en voudrait pas de l'avoir ainsi abandonné sans lui laisser un mot pour s'expliquer. Il avait tout fait pour qu'elle ne le prenne pas ainsi, c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'avait pas réellement mis tout ce qu'il ressentait. En effet, comment lui expliquer qu'il aurait voulu la voir le soutenir durant la bataille finale qui s'approchait maintenant à toute vitesse ? Comment lui dire qu'elle était sa seule raison de vivre après la bataille ? Il avait toujours su ce qu'il ferait une fois les combats terminés. Si par hasard il était encore en vie, il comptait disparaître à tout jamais. Personne n'avait plus besoin de lui, et lui savait qu'il ne saurait supporter trop longtemps le lourd fardeau qu'il était devenu pour lui-même. Mais elle était arrivée dans sa vie et avait chamboulé tous ses plans de mort programmé. Même quand elle le rendait fou par son flot de paroles incessantes, il savait au fond de lui qu'il n'aurait rien pu qui l'aurait rendue malheureuse. Déjà à cette époque il tenait trop à elle pour lui faire subir une telle chose.

Mais comme elle était partie, il ne se voyait pas accumuler ainsi toutes les peines en l'attendant désespérément. Il irait quelque part où enfin il connaîtrait le repos, où il oublierait le monde, où le monde l'oubliera, enfin, si ce n'était pas déjà fait, on ne connaît pas la gloire lorsque l'on agit dans l'ombre…

Observant toujours l'oiseau qui n'était devenu plus qu'un point dans l'horizon, il espéra un bref instant qu'elle recevrait la lettre – ce qui était loin d'être gagné vu qu'elle pouvait se trouver n'importe où dans le monde – et qu'elle comprendrait les non-dits. Il lui avait fallu édulcorer au maximum pour ne pas se trahir lui-même au cas où la lettre serait interceptée.

Lorsque le volatile disparu de son champ de vision, il retourna à ses occupations habituelles. Il avait fait le premier pas. Maintenant… Advienne que pourra !

Après une dure journée de labeur, elle se reposait tranquillement près de la terrasse. Les rayons du soleil diffusaient une douce chaleur sur sa peau, tandis qu'elle commençait à lire pour se divertir un peu l'esprit. Elle adorait ces moments où elle s'asseyait sur les pierres qui avaient chauffé toute la journée et regardait le soleil, rougeoyant se coucher à l'horizon ou lisait, selon son humeur. Lâchant son livre, qu'elle n'était pas décidée à commencer, elle ferma les yeux pour sentir une dernière fois les rayons du soleil caresser sa peau. Elle les ouvrit brusquement lorsqu'elle entendit un cri. Ce n'était pas un cri humain, mais un cri d'oiseau. D'hibou ou de chouette à ce qu'elle pouvait en juger. Mais c'était bien la première fois qu'elle voyait un tel volatile par ici. Elle fut encore plus surprise lorsqu'elle vit l'oiseau s'approcher d'elle. Avant qu'elle n'ait pu faire le moindre mouvement l'hibou s'était posé et lui présentait une lettre. Elle prit doucement l'enveloppe et la regarda sur toutes les coutures avant de l'ouvrir. Il n'y avait pas d'erreurs possibles, cette lettre était bien à son nom. Fébrilement, elle la décacheta, et commença à la lire.

FIN

Note de fin : Comme vous avez pu le remarquer, le personnage principal est très inspiré de Sev. Je citerais d'ailleurs ma coautrice à ce propos (juste après qu'elle m'ait dit qu'elle avait corrigé mes fautes) " Et pas la peine de siffloter l'air de rien, j'ai parfaitement capté que le perso principal c'est Snape ou à la limite en a été majoritairement (c'est à dire à 135) inspiré. Du Snapou pur arabica quoi…"

Par contre il se peut que je la modifie quelque peu pour en faire une histoire originale (un jour… si je suis motivée, et que j'arrive à écrire de la romance "normale" sans m'arracher les cheveux)

Mais tant que ça n'est pas fait, on peut considérer que le perso principal c'est Sev

La fille c'est à vous de voir…

RaR:

Chimgrid : Bin quoi, il a un ptit cœur le Sev, comme tout l'monde !

Pour les pitis Sev…Je pense que MacGo aurait demandé sa retraite un an avant que le premier n'arrive à Hogwart…

Caraman : °Tend son paquet de Kleenex° Je suis contente que cette fic t'aie autant plue.

Par contre pour ce qui est de la découverte de l'âme sœur de Sev (selon toi), disons que euuuuuuuuuuuh… voilà quoi (Ayako… l'éloquence même), tu comprendras dans quelques temps cette réaction si tu continues à suivre noir, prômis.

Bulrog : Merci de tes compliments ça m'a fait très plaisir ! Pour ce qui est de l'identité de l'âme sœur de Sev, ne me remercie pas, de toute façon mon imagination refuse catégoriquement de l'esquisser !

Sushiland : J'avoue que ça m'a fait très plaisir de me retrouver dans les pensées de Sev… mais crois-moi si tu veux… il m'y a délogée, telle une malpropre (Ayako choked)… Plus sérieusement, j'avais envie pour une fois de faire une fic sur Sev (on se demande pourquoi) qui, sans être dans le genre habituel coautricien, ne soit pas non plus dans mon autre genre, le dépressif. Par contre je ne sais pas si tu arriveras à avoir une Floriade, j'ai moi même essayé, en la commandant au papa noël…je ne l'ai pas eu. Tant pis! Je retente pour mon anniv (moins long à attendre que pour Noël).

Allaupi : Je ne suis pas d'un naturel trop sérieux (et Mephie non plus), donc il y aura encore beaucoup de fics couillonnes comme celle qu'on a écrit jusque là, et pour ce qui est d'une fic plus sérieuse, ce ne sera pas avant la fin de noir pour moi… sauf pour ce genre de One-shots, mais peut être qu'un jour avec Mephie on fera dans le plus sérieux…