Lamento en la mineur pour un violon brisé...

Disclamer: Les persos ne sont toujours pas à moi... Mais bon, j'ai commandé les droits à Noël, alors p'tre qu'il y a un espoir????? oh, et pis je pense qu'il devrait y avoir par la suite quelques cadavres à moi, et rien qu'a moi!!!! gniak!

Je tiens à prévenir que je ne sais pas du tout où va la fic pour une fois... C'est bien simple, je n'ai qu'une très vague idée de ce qui arrivera dans le premier chapitre.... Par contre, je connais déjà l'épilogue! Lol!

Cain: Logique Nienna, logique....

Riff: Vous me direz my lord, pour son esprit perturbé, c'est déjà pas mal qu'elle est commencé par le prologue et non par l'épilogue....

cain: Hihihihihihihihi.... C'est clair...

Nienna: Qu'est-ce que vous mijotez encore vous deux, toutes façons, je vais tout faire pour la finir cette fic, quitte à reprendre le prologue!!!

Cain: Elle a remis ça....

Riff: Qu'allons nous faire? Entre Idril et elle, reste plus qu'a se suicider...

Cain: t'oublies juste qu'on est fictifs.....

Nienna: (regard plus sadik que ça tu meurs): z'allez souffrir......


Prologue: Tournent, tournent les violons...

Tournent tournent les violons
dans la danse maladives des masques funéraires

tournent tournent les violons

au rythme enivrant des valses mortuaires

tournent tournent les violons

et que leur musique pleurante aux portes de Londres

sanglote tristement sur la cité sans raison

enivrant de terreur la ville d'ombre

tournent tournent les violons

comme le chant désespéré d'un violoniste

tournent tournent les violons

dans la danse folle de l'artiste

valse de couleurs chatoyantes

le musicien se meurt en silence

tournent tournent les violons dans leur musique démente

jamais la mélodie maudite ne cessera sa danse

Dans une grande salle quelque part dans Londres, le jeu d'échec dormait paisiblement sur son lit de verre. Cavaliers et rois semblaient déjà en marche et, sur le côté de la table en ivoire, quelques pièces abandonnées se mourraient silencieusement sous leur linceul blanc de poussière.

Comme perdu dans le dédales de ses pensées, le maître des cartes se tenait la tête entre ses mains, fixant le plateau qui luisait d'une façon lugubre dans la lueur rougeâtre et vacillante des bougies. La nuit avait alors recouvert Londres de son voile noir, encore endeuillée ce soir par la mort du soleil. Désormais, seules les lumières artificielles des réverbères éclairaient encore de leur lumière effrayante le pavé londonien. Et devant le spectacle terrifiant de leurs ombres macabres dansantes autour d'eux au rythme insolent des lueurs de la ville, les quelques rares passants pressaient leurs pas martelant ainsi le pavé, et se réconfortant d'entendre encore le son de leur marche résonner dans les ruelles, leur rappelant qu'ils étaient encore bien vivants.

Et pendant ce temps, au milieu du tumulte des fiacres regagnant au trot leur demeures rassurantes, Alexis Hargreaves restait là, immobile telle une statue de marbre ornant un tombeau. Car, même alors, je pouvais la sentir, cette odeur de mort qui rodait autour de cet homme à l'âme aussi noir que cette nuit sans lune.

Dans le coin de son trône, le rideau pourpre se souleva légèrement malgré l'absence de vent. Telle une douce brise printanière, « Moon » s'était introduite dans cette pièce, l'air grave. Elle s'inclina devant Alexis qui sembla reprendre vie. D'une voix dénuée de toutes émotions, Moon la lunatique déclara alors:

« L'arcane mineur de l'as des épées à échouée... »

« Le croque-mort? »

« Oui, maître »

Alexis esquissa un sourire cruel à ses mots, et du revers de sa main, il envoya l'un des pions noirs rejoindre la bas-côté du plateau de la façon la plus méprisante et la plus insolente possible. Comme satisfait de lui même, il se recula alors sur son siège et contempla d'un air songeur le damier. Devant son silence, Lune se retira, sans un mot, sans un regard pour moi qui ne pouvais détacher mes yeux de sa silhouette gracieuse. Je m'apprêtais moi aussi à m'en aller lorsque la voix grave du comte m'interpella. Je me retournais alors, et je le vis debout, près de l'unique fenêtre de cette pièce par laquelle s'infiltrait la lumière agressive d'un réverbère.

Les mains derrière son dos, le maître des arcanes dit alors comme pour lui même:

« Voilà déjà près de cinq ans que cette partie d'échec a commencé. Cinq longues années durant lesquelles je n'ai fait que fixer cette échiquier sournois qui semble s'être totalement emparé de mon âme et de mon esprit. Mais ce soir, oui, ce soir, la partie commence vraiment. Les pièces vont se mettre en marche, et s'affronter enfin... Tout va bientôt finir, il est temps de mettre un terme à toute cette mascarade... »

Je fixais alors le plateau et fus un instant interloqué. Ce jeu d'échec était un jeu sans tours et sans reines, ces pièces étant déjà enterrées sous la neige morbide de la poussière accumulée depuis toutes ses années. Alexis suivit mon regard et répondit comme s'il avait lu en moi à cette question que je n'osais poser:

« Oui, plus de tours et plus de reines. S'en ai fini pour nous deux, de ces tours où l'on bâti les châteaux de sable de nos illusions de bonheur et de ces reines sur lesquelles nous pouvions nous appuyer... Ces même reines qui, traîtresses, conduisent à la perdition des sens et qui nous soumettent aux passions d'un désir interdit. Mon adversaire m'a pris mes reines et mes tours, et j'en ai fait de même pour lui. Désormais, seul deux rois s'affrontent avec leurs armées... Deux rois distraits qui seront emportés dans la tourmente tentatrice et apaisante des esprits perdus de leurs fous respectifs... Deux rois, qui osent encore s'appuyer sur l'équilibre incertain de leurs cavaliers montant des chevaux sauvages... »

Tout en disant cela, il avait caresser de façon affectueuse le fou noir et avait ensuite dévié sa main vers le cavalier blanc que ses doigts frôlèrent de façon presque... Sensuelle. Je ne comprenais pas ces paroles, mais mon instinct me fit clairement sentir que je comprendrais, hélas, bientôt...

Le comte Hargreaves se retourna alors vers moi en me souriant tendrement. Si je ne le connaissais pas mieux, j'aurais même pu dire qu'il y avait une sorte de lueur bienveillante à mon égard dans son regard de glace:

« Tu comprendras peut-être un jour, qui sait? Mais je suppose que tu n'es pas là pour écouter les délires d'un vieil homme déjà depuis trop longtemps enfermé dans sa folie et dans son désir de vengeance... Alors dit moi mon petit pendu, que vas-tu bien pouvoir nous jouer ce soir? Un requiem? »

Je souris distraitement en pensant à mon instrument qui dormait dans ma main. Ce violon était sans nul doute la plus belle partie de mon histoire... Que pourrais je bien jouer ce soir, sur les toits de Londres, errant comme une chouette à la recherche de sa proie?

Je m'inclinais respectueusement devant mon maître puis, je m'éclipsais derrière ce rideau où « lune » avait disparu quelques minutes plutôt...

Et maintenant, debout sur les toits de la ville dans la nuit obscure qui étreint Londres de sa folie, je contemple le tapis d'étoiles artificielles qui fleurissent à mes pieds. Les lueurs de la capitale sont si belles, dans les nuits d'hiver...

Non, ce soir, l'ambiance n'est pas au requiem... Non, ce soir, je jouerais un lamento pour moi, et pour tous ceux qui vont mourir.... Mon violon pleurera sur Londres et sur cette pluie de sang et de flammes qui va s'abattre sur la villes et ses habitants. Je pose alors mon archet sur l'instrument et tendrement, je fait pleurer le violon dans les sanglots mélodieux s'abattent sans merci sur la nuit silencieuse de Londres...

Et que joue l'âme perdue du violoniste sans nom

pour le bal de quelques fantômes égarés qui dansent

tournent tournent les violons

Et que dans la mort, le spectacle commence....



Nienna
Alors les garçons, vous en penser quoi?

Riff et cain (déséspérés): plus débile, tu meurs nienna....

Cain: c'est pas parce que tu rêve de faire du violon et que personne veut te prendre en cours que tu dois être obsédée par ça!

Nienna:oh, z'êtes jamais contents! Pis j'apprendrais toute seule! Je serais une prodige!!!

Riff:ouais, ben quand on est chez Idril alors, vous nous cassez déjà assez les pieds avec vos fics, my lordette, z'allez pas nous casser les oreilles avec votre violon!

Cain:(grand sourire) hihihihihihihihi......

Nienna: Grrrrrrrrr..... oh souffrance..... oh torture....... oh ouuuuiii.... je me vengerais de cet affront.....

La porte sonne.

Nienna:tiens, mes invités sont là!

Riff et Cain:Tes invités?!

NiennaBen oui, pour le réveillon!

Cain: gloups! Je crains le pire!

Nienna ouvre la porte, entre Alexis et Jézabel tandis que Cain rivalise de blancheur avec la neige et que Iiff lui fait de l'air avec une guilande de noël...

Riff:My lordette, vous voulez rire!!!!

Niennanon, un bon dîner de famille, rien de tel pour se réconcilier!

Alexis: fiston, tu m'a manqué

Cain (qui rivalise maintenant avec le rouge du manteau du papa Noël) Je vais la tuer, je vais la tuer, je vais la... je vais L'ETRIPEEEEEE!!!

Riff: (tente de retenir cain): de la diplomatie my lord, c'est elle qui a le clavier magique!

Jézabel:mon p'tit frère m'aime pas!!!!

Nienna: (consolant jézabel) mais non mais non, il est juste ému c'est tout.... tiens, pendant que j'y suis, que penserez vous d'inviter Idril pour Noël.

Riff et Cain (aussi vert que le sapin de noël à présent): Gloups!

Riff(lâchant cain): c'est bon my lord allez-y...

Nienna brandit son clavier! Mwouhahahahahahaha!!!

Riff et cainIdril! Help!

Voilà! Fini! Une ch'tit review pour la route svp? Et Joyeux Noël à tous!

Riff et Cain (déprimés) et Jézabel et Alexis, un verre de champagne à la main, l'air joyeux et balançant des boules de neiges avec de la glace aux deux autres: Joyeux noël!!!!!