Sanctuaire

Diclamer : pas a moi pas pour moi, mais je vais y arriver un jour, oui, un jour je serais propriétaire de Bandaï !

Note : coucouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu dsl pour tout ce temps d'absence mais je n'étais vraiment pas motivée, j'espère que ce chapitre vous plaira, bonne lecture !

L'école de Predentia, havre de toutes les magies bénéfiques restait immortellement perchée sur les hauts monts. Malgré l'altitude, les différentes magies avaient réussi à créer un écosystème agréable et tempéré. Contrairement au reste des grandes branches magiques, le Bien n'avait pas besoin d'un grand territoire pour conserver son prestige et sa puissance. Le soutien de l'empereur qui était avant sa nomination par les archanges, le maître de ce flux, donnait à l'ordre une place privilégiée. Le Bien régnait donc sur tout l'Empire, et personne ne pouvait rien y changer.

La grande cascade était le lieu de prédilection pour un bain revivifiant, et le jeune homme venait à cet endroit tous les matins. Sauf que ce matin, une chose clochait. En effet ce matin là, l'adolescent se sentait observé et malgré bon nombre de coup d'œil à la dérobé, il n'arrivait pas à cerner l'endroit d'où venait la gêne.

Soudain, il remarqua le froissement d'un buisson à sa droite. Sans hésiter, il incanta à voix basse et l'eau l'environnant se modela en un immense aigle qui fondit en un instant sur l'indiscret. Les arbres ployèrent sous la masse aqueuse et un fracas colossal se fit entendre. Il y était allé sûrement un peu trop fort.

Il nagea avec empressement jusqu'au point d'impact pour trouver un jeune homme complètement assommé. Il enfila un pantalon et une chemise, puis se précipita sur l'inconnu. Mais avant même qu'il puisse faire un quelconque mouvement pour retourner le convalescent, que ce dernier l'avait déjà plaqué au sol.

Quatre.

Heero ! Que je suis content de te voir en si bonne forme !

Ce dernier repoussa son ami d'un mouvement de bras et se mit debout, essayant de garder un minimum de sang froid devant le dénommé Quatre. Celui-ci était un élève de Isertia, l'école affiliée au plaisir et à l'amour. Comme tout membre de cette branche de magie, il possédait un corps de luxure, faisant naître en chacun le plus profond de ses fantasmes, que l'on soit homme ou femme, ange ou démon, personne ne pouvait rester indifférent à ces mages. Quatre en était le stéréotype parfait, assez petit, chevelure blonde aussi lisse que la soie, grands yeux bleu respirant l'innocence. Un corps fin, sans musculature donnant ainsi la concrétisation d'un androgyne.

Ne s'attardant pas plus sur le corps désirable de ce petit voyeur, Heero commença a reboutonner sa chemise, tout en marchant vers le reste de ses affaires. Mais à peine s'était-il retourner que deux mains volatiles se glissèrent entre l'habit et sa peau halée. Un frisson le parcouru sans qu'il ne puisse rien faire pour se contrôler.

J'aurais pensé nos retrouvailles bien plus, hum…, chaleureuses.

Pour concrétiser son idée, l'ange blond s'attarda sur le bas ventre de son interlocuteur, mais ses mains se firent rapidement emprisonnée par celles du jeune homme.

Je ne veux pas de ça Quatre.

Il repoussa une nouvelle fois les avances de son ami et continua à se rhabiller entièrement. Contrairement à la dernière fois, aucune réponse ne se fit entendre, c'est alors que Heero commit la plus gros gaffe de l'année : Il se retourna.

Devant lui, se tenait un corps entièrement nu, recouvert au niveau du bassin par l'eau cristalline. La peau laiteuse était parcourue par quelques gouttelettes qui léchaient sensuellement le ventre plat du mage. La bouche de Quatre était légèrement entrouverte, comme haletante, en manque d'un imperceptible contact, et une larme de crocodile coulait le long de la mâchoire enivrante du jeune homme. Un gémissement de manque se fit entendre, et le bleu océan des yeux du garçon devinrent turquoise, marque de l'utilisation de la magie.

C'est à cet instant que Heero réalisa qu'il n'était qu'à quelques centimètres de son compagnon. Il ne bougea plus, essayant de lutter contre le désir qui lui rongeait les entrailles. Mais toutes ses barrières tombèrent quand l'ange de ses doigts fin lui caressa doucement la joue. Il avait perdu. Il était à présent à l'entière disposition de son ami.

Sans réellement sans rendre compte il fit tomber tout le tissu qu'il portait et commençait à se caresser sous les injonctions silencieuses de son maître. Ce dernier, arpentait lentement le corps musclé de l'asiatique, s'attardant sur les clavicules et les abdominaux. Puis, il se colla à lui pour lui susurrer tendrement :

Fais toi l'amour.

Malgré les apparences, Heero n'était pas du tout consentent, mais il était reclus derrière son désir, et il ne pouvait rien faire tant que Quatre usait de sa magie.

Sensuellement, le corps d'Heero obéit, faisant réagir son intimité qu'il serrait à présent pour avoir plus de sensation. Tandis qu'il se léchait son autre main, comme s'il s'agissait de son but ultime. Tout le long de ce rituel, il poussait des soupirs de frustration, ne pouvant prendre possession de celui qui était le fruit de son malheur. Bientôt il se sentit pénétré par ses doigts qui essayaient de se faire un passage entre ses fesses serrées. Il se pencha pour faciliter la tentative tout en accélérant le rythme sur son sexe, rouge de désir. C'est à cet instant précis qu'il retrouva le contrôle de ses membres, pouvant enfin mettre fin à se terrible supplice. Heero sans perdre une seconde se jeta sur le jeune mage qui glissa sous l'eau. Il dû concentrer toute sa volonté pour ne pas céder devant le corps de son ami. Et dans un grognement de mécontentement il le laissa tombé pour récupérer ses habits. Lorsque Quatre refit apparition il se reçut une vague en pleine figure le propulsant hors de l'eau.

T'es vraiment un sal pervers.

Hé, j'y peux rien, on m'entraîne pour ça.

Ouai ben quand même tu pourrais éviter de me faire subir ça.

Le jeune homme blond détailla son ami. Cela faisait depuis deux ans qu'ils ne s'étaient pas vus. Et en deux ans, Heero avait bien changé, pas du niveau caractériel, non pour cela il restait égal à lui-même, mais pour ce qui était du physique, il avait bien grandi, et grâce à son entraînement magique basé sur l'harmonie entre le corps et l'esprit, il avait acquit une constitution à violer sur place. Surtout qu'il était d'un naturel très beau, avec son regard cobalt et sa chevelure en broussaille, sa peau et son air légèrement boudeur. Oui, il avait bien grandit…

Quand tu auras fini de me mater, tu me le diras…

Le jeune homme rit à cette réplique sentant le feu monter aux joues. Pour réduire son embarras il répondit avec un sourire coquin.

Non, je me disais simplement qu'à présent tu as assez mûri pour qu'on te cueilles, petit péché mignon.

Il ne put en rajouter d'avantage qu'une autre vague le projeta une nouvelle fois contre la pelouse mouillée, lui faisant par la même occasion boire la tasse.

Je vois que tu as toujours du répondant ! Mais que vas-tu répondre à cela ?

Et ce fut le commencement d'une terrible bataille d'eau, qui attirèrent bon nombre d'élèves en manque de divertissement. C'est ainsi que les rires couvrirent les larmes des retrouvailles entre deux amis d'enfance.

A suivre….

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