Titre: Théâtre

Genre: Drama, Horror, Shonen ai

Disclamer: Kaory Yuki

Rating: PG-13

Réponses aux reviews à la fin

Résumé du chapitre précèdent : De l'autre coté du miroir ; le jouet débarque dans une pièce peuplée de miroir dont il n'arrive pas à voir le visage des reflets. Mais bientôt les differents reflets s'animent et il se retrouve projeter de miroir en miroir jusqu'au dernier. La bas il profite de l'obscurité pour se réfugier dans un coin avant qu'un effrayant inconnu qui se révèle être l'un de ses reflets ne le rejoigne pour une étreinte pour le moins devantier

Note de l'auteur : I will survive ! nhhéhéhéhéhé on arrive à la fin du rêve ! mouhaha mais pas la fin des souffrance du jouet…chut voila enfin le perso tant attendu(par moi)

Tic tac, tic tac fait l'horloge perdue

Ceci ne serait qu'un malentendu ?

Alice, dis moi aurais-tu retrouvé

La clé des sens que j'avais égaré ?

Entre deux songes aux tourmentes étourdies

Le jouet ouvre grand les yeux dans son lit

Et découvre avec une étrange stupeur

Qu'il n'a que trop raison d'avoir peur

Il semblerait que le miroir se soit brisé

Quand enfin Alice a en vain découvert la vérité

Essoufflée, à peine eut-elle le temps de dire ouf

Qu'en d'autres eaux troubles elle due se résoudre à faire plouf

Rassures toi, Alice, car voila déjà venue la fin

Et s'en t'en être rendu compte, tu es totalement mien.

Comme un grand râle s'échappa des lèvres du jouet. Portant les mains à sa gorge il ouvrit les yeux pour découvrir que le décor n'avait absolument pas changé. Il était toujours dans cette affreuse salle sombre au miroir avec son double au dessus de lui et pourtant, il y avait quelque chose, quelque chose qui n'allait pas. Alice2 avait cessé tout mouvements et semblait figé. Et puis il y avait ce bruit, cette sorte de bourdonnement intermittent qui lui déchirait les oreilles.

De temps à autre le bruit cessait et il pouvait entendre des sons Et ces sons avaient pour particularité d'être à la fois présents et absent. Il était certain de les entendre tout prés de lui et pourtant ils n'appartenaient pas à ce monde. Serrant un peu plus ses doigts sur sa gorge qui lui semblait avoir soudainement prit feu il ferma les yeux pour les entendre plus clairement tout en étouffant les gémissements qu'il avait envie de pousser. Quelqu'un parlait. C'était certain, mais il ne parvenait pas à déterminer ce qu'il disait.

Et la douleur dans sa gorge se propagea lentement au reste de son corps. Sa tête d'abord qui résonnait sous els coups d'un marteau invisible, son ventre serré par un étau fantomatique et ses membres dont tout les nerfs le tirait, comme à vif. Il serra les dents tout en soupirant. C'était infernal. Et il s'étouffait. Etait-ce la fin du jeu ? Avait-il perdu ? Devait-il mourir alors ? Non ce serait injuste ! Supporter tout ça, toute cette folie pour finalement venir étouffer comme un poisson hors de l'eau ? Il en était hors de question. Mais il parvenait de moins en moins à respirer.

Le bourdonnement se faisait de plus en plus fort et lui apparaissait maintenant comme le bruit de bulle d'eau aux nombres important dans un liquide. Un peu comme quand il soufflait dans une baignoire. Il fronça les sourcils. Se rappelait-il seulement avoir jamais pris un bain ? La souffrance était de plus en plus invivable et les bruits de plus en plus audible.

« Il est hors de question que je te laisse mourir. Même à ma merci, tu ne peux pas t'empêcher de bouleverser mes plans Cain, mais je ne te laisserai pas gagner. »

Cain ? Il avait déjà entendu ce nom, il avait déjà entendu des lèvres le prononcer. Un instant, il entrevis en esprit ces lèvres qui dans leur mouvement en esquissait le son comme un crayon esquisserait un visage, visage qu'il voyait lentement se former dans sa tête comme s'il eut été en face de lui. Il vit se dessiner le nez en même temps que le menton, ce nez fin, un peu busqué, les joues, et ce regard, ce regard qui semblait voir en lui d'un bleu clair, si pur qu'il en fut transpercé. Et à peine se visage avait finit de se former qu'une foule d'autres images s'imprimèrent rapidement dans son esprit. Elles passaient si vite qu'il ne parvenait à les voir et furent bientôt suivies d'un déluge de souvenirs venant se tamponner douloureusement dans son cerveau.

Un cri de douleur s'échappa de ses lèvres.

« Non, Cain, je ne te laisserai pas mourir ! Reviens ! »

Des larmes se formèrent aux coins des yeux du jouet.

« Reviens… »

Ce visage, il ne connaissait que trop bien ce visage. Et ses lèvres s'ouvrirent en silence pour former le nom de son propriétaire. Il se rappela sa voix. Mais avant qu'il n'ait pu les refermer, ses yeux s'ouvrir et l'air lui revint. Un nouveau visage aux traits fins lui apparu au travers d'un filtre verdâtre et se superposa à l'autre dans ses songes pour ne plus en former qu'un ; et plus que jamais il sentit la douleur dans tout ses muscles. La douleur se fit plus forte dans son bras droit et sa vue se brouilla doucement.

« Rendors toi Cain, il est bientôt l'heure … »

Tout devint de plus en plus lumineux jusqu'à ce qu'enfin tout fut d'un blanc éclatant. Il n'y avait rien, rien autours de lui, juste cette lumière qui l'aveuglait. Et il chutait. Il n'aurait su dire comment il le savait n'ayant aucun repère autours de lui. Et aucun vent n'agitait ses cheveux ou ses habits. Mais il chutait et cela le terrorisait. Il tombait encore et encore, sans fin, pendant ce qui lui parut une éternité à une vitesse qui lui sembla infinis dans ce qui tait pour lui le néant.

Mai quand enfin, comme un ange déchu dont on aurait brûlé les ailes il s'écrasa lourdement sur un sol invisible et impalpable il comprit que c'était en lui-même, au plus profond de lui-même qu'il disparaissait là ou personne ne pouvait venir le chercher. Il avait fuit le pays des merveilles pour se cacher dans le seul endroit sur qui lui restait. Ici, ici il voulait bien mourir.

Mais pourtant une ombre se posa sur lui et quand il leva les yeux il l'aperçut enfin. Lui qui avait tant couru après lui, il le trouvait là ou il l'attendait le moins. Doucement, l'ange se baissa vers lui et lui tendit la main.

« C'est finit, Alice, c'est finit maintenant… »

Il n'existait pas de voix plus douce que la sienne. Et fermant à moitié les yeux, le jouet se laissa bercer par les tonalités graves qui la composaient. C'était une voix comme le bruit d'un torrent qu'on entend alors qu'on est perdu dans les bois et qui à autant de valeur à vos yeux qu'il signifie la délivrance.

Il se laissa soulever et porter, bercer maintenant par le mouvement de balancier des ailes alors qu'ils s'élevaient par là même ou il était tombé. Dans un néant qui n'avait pourtant ni sens ni ordre. La fin avait dit l'ange. Allait-il mourir maintenant ? Ici il voulait bien, là avec cet ange qui le serrait tout contre lui et pansait silencieusement ses plaies. Tout était lent, lent et doux.

« Non, tu ne vas pas mourir, pas encore. Il faut que tu comprennes d'abord, il faut que tu comprennes pourquoi »

Fuuuuuhh enfin finit ce chapitre ! Il était dur ! J'ai remarqué aussi que j'avais oublié la poésie la dernière fois….Gnnnn il faut que je la fasse alors :'( bouhouu. Je rajouterais ça quand je pourrais. J'ai déjà eut tellement de mal à faire celle de ce chapitre là. C'est un peu court par contre j'ai l'impression. Mais si je mettais plus le prochain chapitre serait ridiculement petit (il risque déjà de ne pas être bien grand)

Vous vous souvenez peut-être qu'au premier chapitre j'avais mis que le jouet aurait 13 cases à parcourir. Mais en fait j'espérais faire ½ cases par chapitre…c'est pas trop le cas alors j'ai du abréger. On à qu'a dire qu'il a tiré au dés à la fin de chaque case…ce qui lui fait sauter quelques une…Au prochain chapitre (dans vingt ou trente ans au train ou j'avance !)

Réponse aux reviews :

Nelja : ben la voila :D (j'adore comment je dis ça après tellement de temps)

kyoko-kun : huhu ouiiii c'est un homme cette fois ! et non, c'est pas jez qui le viole mais un des reflets enfin…d'une certaine manière c'est jez mais…chuuuuut (les prochains yaoi seront encore plus amusant hihihi)

Saria Romane : j'ai pas fais vite, désolée, mais j'ai fais quand même