Me cache derrière Tanuki et s'explique un peu pour cette horrible retard. Je sais très bien que ca fait beaucoup trop longtemps que je n'ai pas updater et je m'en excuse vraiment. Moi qui pensait que j'aurais un petite session tranquille au cégep (collège), je me suis lourdement trompé. J'avais toujours par-dessus la tête des travaux à n'en plus finir à faire. Un qui disaparraisait à peine et hop un autre qui venait me tomber dessus. Alors pendant des mois, mon temps se résumait entre les cours et ses travaux et ainsi que ma job. Mais je vais vous épargner les détails qui je suis sûre ne vous intéresse pas du tout.

J'espère que vous me pardonnerez quand même.

Je pourrais même dédier ce chapitre à mon prof de droits... Qui grace à lui j'ai pu écrire la majorité de ce chapitre pendant son cours. Ben quoi? il faut quand même que je me tienne réveillé non? lolll Au moins c'était juste un cours complémentaire.

Bon puisque maintenant les RAR sont défendu dans les chapitres, je les ai faite avec leur nouveau système. Mais les reviewers anonymes qui n'ont pas laissé leur adresse de couriel, je n'ai pas pu vous répondre. Mais soyez sûr que j'ai apprécié chacune d'elle.

Auteur: Nymphodora Tonks. Nymphe pour faire plus court et surnommé par Ilys et AD vs AV; la Prêtresse du Sadisme. (je me demande bien pourquoi? Va voir c'est fin de chap et revient avec un sourire tout innocent….)

Disclaimers : Tout est à J.K.R. pour ce qui est des perso et de l'histoire en générale, mais cette fic et ses idées m'appartient.

Notes 1 : Je voudrais dire un gros gros merci pour tout à ma bêtaet que je la considère comme ma grande sœurd'amour, c'est-à-dire Tanuki Lady.

Notes 2 : Dans ma fic j'utilise les noms des repas de façon québecoise. Alors pour les Français etautre où que ce n'est pas comme ici, je tient à vous le précisser pour ne pas faire de trouble de compréhension. Donc, le déjeuner au Qc le petit-déjeuner en France. Le dîner au Qc le déjeuneret le souper au Qc le dîner. Bon maintenant que tout est clair, passont au nouveau chapitre et bonne lectures à tous.


Soudain, Sirius n'en pouvait plus et s'exclama sur un ton qui fit sursauter Remus, tout juste à ses côtés.

.- MERLIN ! Cela NE PEUT durer plus longtemps ! Nous devons remédier à la situation AU PLUS VITE, même si cela ne m'enchante guère…

Harry se retourna rapidement avec crainte devant cet éclat de voix, se préparant au pire…

-ooo-

UNE AUTRE VIE

chapitre 8

Magasinage

-ooo-

Harry se jeta sur Remus et s'accrocha à ses jambes avec force. Le haussement de ton de son parrain l'avait terrifié. Habituellement, quand il entendait quelqu'un crier, c'était toujours de sa ''faute'' et se faisait punir par ses relatifs.

Remus fut déstabilisé par cette soudaine prise sur ses jambes. Il avait faillit tomber, ne s'y attendant pas le moins du monde.

.- Sirius, calme-toi! Tu lui fais peur à crier de la sorte!

Se rendant compte que Harry était accroché à son ami, le regardant avec terreur, il se sentit coupable tout en se maudissant lui-même. Un enfant ne devrait pas avoir peur pour un rien comme le faisait son filleul !

.- Shhhhhhh! Tout va bien, Harry. Tu n'as rien à craindre ici. Nous ne te ferons jamais de mal, tenta-t-il de le rassurer tout en s'approchant doucement de l'enfant.

Mais malheureusement, Harry ne l'écoutait pas. Il était trop effrayé pour cela! Tout ce qu'il voyait,c'était cet homme qui avait hurlé s'approcher de lui. Il se cacha derrière les jambes de Lupin, cherchant de la sécurité. Seulement, Sirius continuait toujours à s'avancer vers eux.

Dans sa mémoire d'enfant, il revoyait son oncle, s'approchant de lui avec cette même lenteur. C'était à ce moment que les punitions étaient toujours les plus douloureuses.

C'était comme si son oncle se délectait de la terreur qu'il pouvait clairement identifier sur le petit visage face à lui. Juste avant d'en arriver au moment fatidique…

Ne voulant pas souffrir une fois de plus , il se précipita hors de la chambre. Il s'enfuyait de l'homme qu'il pensait lui vouloir du mal.

Ahuris par cette soudaine fuite, Sirius et Remus restèrent figé quelques secondes. Assez longtemps pour laisser le champ libre à Harry qui alla se cacher à la vitesse d'un éclair.

.- Sirius! Pourquoi a-t-il fallu que tu hurles, bon sang! le gronda Remus. Tu sais très bien qu'il ne faut pas être trop brusque ni parler trop fort en sa présence. Il faut faire particulièrement attention. Surtout avec ce qu'il lui est arrivé chez son oncle. Il faut lui apprendre à nous faire confiance et à ne plus avoir peur sans arrêt.

.- Je sais bien tout ça, Remus! Je vais essayer de me tempérer à l'avenir. Tu crois qu'il voudra encore m'approcher? demanda-t-il en baissant les yeux au sol. Il avait un air et une voie où se mélangeait honte, culpabilité, tristesse et douleur à la simple pensée que son filleul s'est enfui de lui.

.- Ça, je n'en doute pas un seul instant! sourit Remus. Mais au fait, de quoi voulais-tu bien me parler tout à l'heure?

.- Ah ça! fit-il piteusement. Hé bien c'est juste qu'il faudra aller subir la torture du magasinage. Il faut lui trouver des vêtements ainsi que des jouets. Et moi aussi par la même occasion. J'aurais bien besoin d'une nouvelle garde-robe. Je ne peux quand même pas continuer de porter tes vêtements!

.- Tu parles d'une torture, soupira Moony en levant les yeux au ciel. Et tu peux porter mes vêtements aussi longtemps que nécessaire. Bon…et si on allait le retrouver maintenant? Il doit bien s'être caché quelque part dans la maison.

.- Et pour ça, il va nous falloir du flair! Patmol, le retour! s'enthousiasma Sirius.

À l'endroit où s'était trouvéSirius, se tenait à présent un gros chien noir. Il sortit de la pièce le nez en l'air et la queue frétillante. Il venait de trouver l'odeur d'Harry et le suivait à la trace. Remus le suivait, amusé par son comportement.

Il traversa le couloir pour se rendre à l'escalier et descendit en bas, le museau au sol, traquant sa proie´´. Ses pattes le conduisirent vers le salon. Au premier coup d'œil, on ne pouvait rien remarquer de plus. Mais, lorsque Patmol se dirigea vers un coin reculé et plus sombre, on put apercevoir une petite silhouette. Elle était toute tremblotante, recroquevillée contre le coin du mur. Sirius s'approcha doucement de son filleul effrayé et lui donna un petit coup de museau sur son bras. Harry sursauta et releva la tête. Son visage était en larme, ce qui brisa le cœur de Sirius, le seul responsable de son état.

Après s'être enfui de sa chambre, il avait cherché un endroit où se réfugier et se mettre en boule. Malgré toutes tentatives pour retenir ses larmes, il déversa toute sa peine dans un flot continu. Il avait cru qu'il avait enfin une famille à lui. Une famille qui l'aimerait, qui ne lui ferait aucun mal et qui ne lui crierait pas dessus. Il s'était lourdement trompé. À peine entré dans leur nouvelle maison qu'on lui criait dessus. C'était comme s'il se sentait mourir face à cette trahison. Ils lui avaient promis qu'ils ne lui feraient aucun mal. Ça commençait toujours par des hurlements et ça finissait avec les coup de poings et de pieds. Il ne voulait pas voir ça arriver. Il avait voulu faire confiance à Patmol et à Moony et au bout du compte, il s'était trompé. Et ça, plus qu'autre chose, lui déchirait son cœur d'enfant. Tout en ruminant ses pensées, il sursauta lorsqu'il senti quelque chose de froid et d'humide contre son bras.

Devant lui se tenait un immense chien noir. Il avait l'air triste avec ses oreilles baissées. Étrangement, il n'en avait pas peur, malgré sa taille imposante. Il s'approcha doucement de son visage, léchant chacune de ses larmes coulant sur ses joues humides. Harry commençait à rire tellement ça lui chatouillait, au plus grand soulagement et plaisir des deux hommes. Remus affichait son contentement par un énorme sourire et Sirius par les mouvements frénétique de sa queue.

Harry tendis sa main pour le caresser et se leva pour être à sa hauteur. Et à la surprise des deux autres, il entoura ses bras autour de son parrain/chien dans une étreinte en disant « Patmol ». Il s'était même agrippé à sa fourrure lisse et soyeuse, tout en enfouissant sa tête dans le cou du chien.

Au bout d'une minute, il se retira de cette douce étreinte. Patmol se baissa soudainement le devant de son corps, ayant seulement le derrière en l'air et la queue bougeant plus que jamais, comme tout bon chien voulant jouer. Et d'un coup, il se jeta sur Harry, tout en se donnant comme tâche de le lécher abondamment partout, le faisant tomber à terre. Harry se débattait et riait plus que jamais face à cette ''attaque'' des plus mouillante…

Harry ne se souvenait pas d'avoir autant rit de se vie et il va sans dire qu'il adorait ça ! Toutes ses lugubres pensées fondaient comme neige au soleil. Il réussit tant bien que mal à se relever et pour se venger, il sauta à son tour sur le chien. Ils roulèrent sur le sol à l'impact. Patmol s'enfuit en courant avec Harry à ses trousses. La maison était devenue un véritable terrain de jeu avec les rires et les cris de joie de l'enfant, sans oublier les aboiements joyeux de Sirius.

Remus était fort heureux de tout cela. Harry pourrait revivre avec l'aide de Sirius et agir comme n'importe quel enfant. Inversement, Sirius aussi pourrait surmonter les épreuves et les horreurs de ses années passées à Azkaban. Il avait désormais des responsabilités qu'il n'avait pas autrefois. Il devait s'occuper du petit , ce qui le ferait rapidement oublier son emprisonnement.

Après cette course effrénée où Harry essayait toujours d'attraper la queue de Patmol, ils s'effondrèrent lourdement au sol, Harry couché par dessus son parrain, haletant.

Au bout d'un certain temps, quand ils eurent repris leur souffle, Patmol se releva. Harry dû se cramponner à sa fourrure pour ne pas perdre l'équilibre et tomber. Sirius était passé du mode chien à celui de «cheval». Tout en gambadant un peu partout dans le salon, on pouvait entendre les rires d'Harry résonner dans toute la maison.

Sirius et Remus pouvaient le voir pour la première fois s'amuser et être réellement heureux. Voyant que l'heure avançait, Remus les laissa jouer ensemble et parti faire le repas du soir. Par contre, il était anxieux en songeant à Sirius, à savoir quand il reprendrait sa forme humaine. Il avait peur de la réaction que le gamin pourrait avoir. Il espérait seulement que tout se passerais pour le mieux.

Sentant de bonnes effluves parvenir jusqu'à eux, les deux gamins, après s'être jetés un bref regard espiègle, se précipitèrent vers la cuisine. Ils firent sursauter Remus par leur brusque arrivé, ne s'attendant pas du tout à leur entré fracassante d'énergie.

Jetant un coup d'œil à Patmol, il le vit lorgner la nourriture avec un intérêt non dissimulé. En effet, on pouvait apercevoir un filet de bave se formant de chaque coté de ses babines. Tout cela sous le regard exaspéré, mais amusé de Moony. Sorti des pensées du ''chien'' pour l'instant, Harry en profita donc pour lui sauter dessus. N'étant pas préparé , Sirius s'effondra au sol, roulant par terre avec Harry. Cela se termina avec un Patmol couché sur le dos et Harry sur lui, lui faisant face. Il usa de ses pattes avant pour les poser sur les dos d'Harry en une sorte d'étreinte.

Sachant qu'il était temps pour lui de reprendre sa forme humaine, il se retransforma avec appréhension. Harry se tendit immédiatement, perdant son sourire puisqu'il se trouvait''prisonnier'' des bras de l'homme. Celui qui lui avait fait si peur par ses cris un peu plus tôt. Cependant, en regardant le visage qui lui faisait face, il ne vit aucune colère, mépris ou intimidation, bien au contraire ! C'était un visage calme et souriant qui semblait dire «pardonne-moi».

Juste en regardant son expression faciale témoignant ses sentiments, il su immédiatement qu'il n'avait rien à craindre de lui. Et que comme la magie existe –comme on le lui avait expliqué- il pensait que le chien et son parrain ne faisait qu'un. Quelques instants plus tard, il était entre les bras de son parrain. Sans trop sans rendre compte, il l'avait appelé « Patmol » . En plus, il s'était beaucoup amusé avec le chien, donc avec l'homme. S'il aurait voulu lui faire du mal ou le punir, il n'aurait jamais été s'amuser si longuement avec lui, n'est-ce pas?

Après cette courte réflexion, il se blottit contre le torse de son parrain, sur lequel il reposait toujours. Il nicha son visage au creux de son cou et l'encercla de ses bras. Tout ceci avec un soupir de bien-être. Il voulait se donner une chance d'être enfin heureux et aimé par d'autre, sans jamais être constamment sur ses gardes pour sa propre sécurité, tout le contraire de quand il était chez son oncle. Il fit tout cela à la surprise des deux amis qui relâchèrent leur souffle.

Après s'être repris, Sirius se releva en tenant bien fermement le petit tout contre lui. S'assoyant sur une chaise, il défit son étreinte pour regarder Harry face à lui, placé sur ses genoux.

.- Harry, je suis tellement désolé pour ce qui s'est passé. Je ne voulais pas t'effrayer et encore moins te faire le moindre mal. Il faut que tu comprennes que nous ne voulons que ton bien et ta sécurité. Peu importe comment on peut réagir, cela ne seras jamais pour te faire peur ou te blesser. Nous t'aimons plus que tout, soit-en certain et nous ferons tout pour te rendre heureux. N'est-ce pas Remus?

.- Tout à fait mon cher Sirius, sourit le concerné.

.- Vous m'aimez vraiment ? demanda timidement Harry.

.- Mais bien sûr mon cœur ! Qui ne pourrais pas t'aimer ? répondit Remus.

.- Oncle Vernon et tante Pétunia ne m'aimais pas et Dudley était méchant avec moi, leur dit tristement Harry après avoir tiqué contre le « mon cœur ».

.- Ne t'en fait pas avec ça. Ils ne voient pas le petit garçon merveilleux et absolument adorable que tu es, le rassurait gentiment Sirius avec un sourire tendre.

Rassurer et heureux de ses paroles, Harry se blotti une fois de plus contre son parrain, au plus grand plaisir de celui-ci qui le lui retourna aussitôt.

Pour les faire revenir sur terre, Remus leur rappela que le souper était prêt. En un seul mouvement, les deux autres se retournèrent avec un regard affamé qui voulait en dire long. Moony éclata de rire à leur vu. Sirius ne changera jamais et il semblerait que Harry ait un autre point commun avec son père, autre que la ressemblance physique : la nourriture.

Sirius le plaça sur la chaise au bout de la table, lui étant face à Remus, tout juste à coté du petit. Le châtain les servit avant de le faire pour lui-même. Il s'agissait d'une assiette de steak avec de la purée de pommes de terre et carottes bouillies.

.- Alors Sirius, comment comptes-tu t'y prendre pour demain ?

Avant qu'il n'ai eu le temps de lui répondre, Remus vît Harry avoir de la difficulté à couper son steak. En fait, il s'apprêtait presque à prendre la tranche de viande dans ses mains et la dévorer tel quel. Avec les Dursley, il n'avait jamais eu ce genre de problèmes puisqu'il n'avait pas le droit de manger ce type de nourriture. Selon eux, c'était trop bien pour les monstres tel que lui.

.- Attend Harry, je vais te le couper.

Il le fit donc devant un Harry très gêné. Jamais les Dursley n'aurait fait quoi que ce soit pour lui. Il devait toujours se débrouiller tout seul. Mais cela ne l'empêcha pas de remercier timidement celui qui se trouvait à sa gauche. En dehors de cela, le repas se déroula parfaitement bien. Sirius expliquait ce qu'il avait prévu pour le lendemain. En fait, il voulait se rendre au chemin de traverse, histoire de mettre la main sur tout ce qu'il aurait de besoin en terme de robes et objets magiques, entre autre. Mais avant tout, il devait aller à Gringotts se chercher suffisamment d'argent et en changer une partie en argent moldu. L'après-midi, serait consacré aux boutiques moldus pour tout ce dont aurait besoin Harry tel que vêtements et jouets.

Après avoir fini de souper, les adultes remarquèrent le peu de nourriture qu'avait avalé Harry. Il avait pourtant l'air si affamé si on se fiait sur comment il s'était jeté sur la nourriture. Sirius regarda Remus avec inquiétude mais son vis à vis lui fit signe de ne pas en rajouter. Le petit en avait assez vu pour aujourd'hui. Ils montèrent donc coucher Harry, épuisé de sa journée. Ensuite, ils parlèrent de lui et de son comportement influencé par les Dursley et de son manque de confiance envers les adultes. Au moins, ils avaient fait un grand bout de chemin avec lui aujourd'hui. Ils l'avaient rendu plus confiant simplement en le faisant rire Suite à cette discussion. ils allèrent eux-mêmes se coucher.Une grosse journée les entendait le lendemain et ils devaient se lever tôt.

oOOOo

Malgré un réveil difficile, où Remus veillait à ce que chacun soit prêt à l'heure, tout se fit dans la bonne humeur. C'est à dire, avec un Sirius tout excité et un Harry pleins d'appréhensions. Sans qu'ils ne s'en rende compte, ils étaient devant la cheminé, prêt à partir pour le Chemin de Traverse.

Le seul petit problème était qu'Harry fixait bêtement la cheminé sans rien comprendre. Il se demandait pourquoi ils devaient rester planté là, devant une cheminé qui abritait un feu en plein mois de juillet. Pourquoi ne pas partir magasiner tout simplement puisqu'ils étaient tous fin prêt ?

.- Rem's je crois qu'on a négligé un léger détail, nota Sirius qui venait de s'apercevoir du trouble de son filleul. Il le fit remarquer à Remus avec un signe de tête en direction du petit.

.- Oh, je vois ! Il va donc falloir lui expliquer le fonctionnement de la poudre de cheminette.

.- Harry, je suppose que tu te demandes ce que nous faisons devant la cheminé au lieu de partir n'est-ce pas ? demanda Sirius.

Harry ne fit qu'acquiescer à la question après s'être retourné vers celui qui l'avait interpellé.

.- C'est que vois-tu, ce sera notre moyen de transport, commença-t-il à expliquer devant l'air perplexe d'Harry. Tu vas voir, c'est très simple. Tu jettes un peu de poudre dans le feu et une fois à l'intérieur, tu dis clairement ta destination. Et en seulement quelques secondes, tu te retrouves à l'endroit voulu. Mais tu es encore trop jeune pour voyager seul, alors je vais te prendre avec moi. D'accord ?

.- Oui Pady !

Pendant un instant, le cœur de Sirius se serra douloureusement. C'était ainsi que l'appelait James à l'époque. C'était le diminutif de Patmol en anglais. Et maintenant, c'était au tour de son fils de le surnommer ainsi... Il ne put s'empêcher d'avoir un sourire attendri et nostalgique à son égard. Surmontant ses émotions , Sirius pris le petit dans ses bras avant d'entrer dans la cheminé et de crier « Chemin de Traverse », rapidement suivi de Remus.

Se sentant tirer de tout bord et voyant voler à une vitesse folle des images de différentes cheminés, il resserra sa prise sur son parrain. Il ferma les yeux et enfoui son visage dans le cou du chien pour ainsi éviter d'être malade.

Ils arrivèrent au chaudron baveur dans un coin sombre et passèrent inaperçus. Les clients, trop habitués à voir sans arrêt des gens arriver ou partir par ce moyen, n'y accordèrent pas d'importance. Une fois remis de ce mode de transport, Harry commença à regarder autour de lui.

Puis, rassurés de son état, les deux hommes se mirent à avancer. Quand ils furent à mi-chemin de la sorti vers le Chemin de Traverse, un sorcier se mis à crier « MAIS C'EST SIRIUS BLACK ! ». Harry sursauta et cacha son visage tout contre son parrain en resserrant sa prise.

Puis, le silence vint envahir les lieux aussi vite que la mort. Tout le monde du bar le fixait avec de la crainte. Ne venait-il pas de sortir de prison? Même s'il s'était avéré innocent, les gens ne s'arrêtait pas à ce simple détail. Puis, la pièce plongea dans une véritable cacophonie et tout le monde le pointait du doigt. Sirius serrait les dents, ne sachant pas trop comment réagir à tout cela. D'ailleurs, il n'en eu pas le temps lorsqu'une sorcière, remise plus rapidement que les autres, se mit à parler tout bas.

.- Sirius Black ? Alors le gamin dans ses bras doit être Harry Potter !

Incrédule, ceux se trouvant à proximité remarquèrent enfin le petit que Black transportait. Et tel un échos, la nouvelle se répandit aussi vite que l'éclair, se répétant sans cesse en une boucle interminable : « Harry Potter ». Ce ne fut pas long avant que les clients du bar ne commencent à s'approcher en voulant le toucher tel un Messie. Le statut du Survivant passa outre mesure leur peur du « prisonnier d'Azkaban ».

Sirius et Remus essayèrent de leur échapper, mais en vain. Ils étaient entourés, sans aucun échappatoire possible. Et bien que leurs baguettes étaient sorties en guise de menace, ce ne fut guère efficace. Ils ne pouvaient pas vraiment tenter quelque chose, par risque de blesser quelqu'un. Ils désespéraient que les sorciers et sorcières reprennent leur bon sens et qu'ils voient les effets de leur actes sur un enfant de seulement trois ans. Il fallait que quelqu'un vienne à leur secours pour qu'ils puissent sortir de là, aussi vite que possible. Cette aide fut finalement venue, mais de façon impromptue à tous.

En effet, elle fut donnée par nul autre qu'Harry. Il voulait tellement s'éloigner du troupeau qui s'agglutinait autour de lui et qui ne cessait de le toucher du bout des doigts, qu'il fit venir à lui sa magie accidentelle. Comme tout jeune enfant ne la contrôlant pas encore. Il voulait se sentir protégé comme dans un cocon munit d'une douce chaleur réconfortante. Et c'est ce qu'il se fit, inconsciemment. Une sorte de dôme doré était apparu autour de lui et il repoussait les sorciers indésirables, c'est-à-dire tout le monde sauf deux personnes : Sirius et Remus. Harry les avaient englobés avec son bouclier, puisqu'il savait au fond de lui que les deux adultes prendraient soin de lui et que, par-dessus tout, ils l'aimaient. Il avait aussi senti que Remus et Sirius voulaient à tout prix s'éloigner d'eux, mais qu'ils ne pouvaient pas faire grand chose, étant pris au piège.

Voyant qu'ils pouvaient se déplacer vers la sortie du bar miteux, ils en profitèrent, repoussant doucement les sorciers devenu hébétés par ce qui se passait sous leurs yeux. Rendu dans la ruelle, devant le mur de brique, on pu entendre des soupirs de soulagement. Au même moment, la bulle protectrice s'évaporait dans une légère voûte de fumée.

.- C'est fini, Harry. Ils ne sont plus là. Est-ce que tout va bien ? s'enquit Sirius tout en lui frottant le dos.

À sa plus grande surprise, l'enfant se détacha de lui pour pouvoir le regarder en face tout en faisant un magnifique sourire à son parrain et ainsi qu'à Moony. Le bouclier avait eu d'autre fonctionnalité pour lui que de seulement éloigner les personnes.

.- Remus, est-ce que tu sais d'où vient ce bouclier ? Je n'en ai jamais vu de semblable.

.- Je crois que c'est Harry qui l'a créé. J'ai pu rapidement remarquer que c'est sorti de son corps pour venir ensuite nous englober. Et tu as sans doute remarqué la douce chaleur qui s'en dégageait?

Sirius ne fit qu'hocher d'un signe de tête.

.- Et bien, je crois que c'était un dérivé du sortilège d'Allégresse.

Devant le regard un peu perdu de son ami il s'expliqua.

.- Regarde Harry. Il semble heureux et aller très bien, comme si rien ne venait de se passer à l'instant. On sentait comme une légère et douce caresse réconfortante. Et on dirait aussi qu'Harry l'a ressentit encore plus que nous même, devant son état de béatitude si je puis-je dire. Je crois même que cela a pu affecter les clients du Chaudron Baveur, vu leurs états qui étaient devenu assez passif.

.- Dans tous les cas, on peut dire qu'il sera très puissant, vu ce qu'il arrive déjà à faire à son âge. Il va falloir lui apprendre la magie et s'en servir avant même qu'il ne soit à Poudlard. Si non, il risque de se blesser, lui et son entourage, sans parler des dégâts occasionnés.

.- Tu as raison Patmol, il va falloir faire attention et lui apprendre à se servir de sa magie graduellement, sans le pousser à bout.

.- Bon et si nous allions faire ce pour quoi nous sommes venu à présent que tout est réglé.

Mais avant d'ouvrir le passage et de le franchir, Remus fit apparaître une légère cape pour eux deux. Puis, il mit son capuchon, ainsi que celle de Sirius. Pour Harry, il déplaça juste l'une de ses mèches pour cacher sa cicatrice.

.- Voilà qui est mieux ! Je ne tiens pas à subir une autre scène comme à l'intérieur. Mais il ne faudra quand même pas trop flâner.

Sirius ne fit qu'un signe de tête avant de taper le mur de brique de sa baguette.

.- Bienvenu au Chemin de Traverse Harry !

Celui-ci fut immédiatement émerveillé par ce lieux si magique. On ne pouvait mieux décrire l'endroit par ce simple mot. Les gens vêtus de robes et de chapeaux pointus, les balais, les hiboux, les chaudrons… Tout ceci paraissait tellement irréel à ses yeux. C'est comme s'il était en plein rêve éveillé. Tout ce qu'il n'aurait même pas pu s'imaginer s'il était encore chez les Dursley se déroulait sous ses yeux grand ouvert.

Il ne remarqua même pas qu'ils étaient arrivés à la banque Gringotts, ni qu'il était dans les bras de Remus pendant que Sirius alla chercher son argent. Il fut encore moins attentif lorsqu'on lui dit que les créatures bizarres qui se trouvaient derrière les comptoirs étaient des gobelins.

Il se trouvait dans un autre monde à l'instant, déconnecté de la réalité devant toute cette nouveauté et cette enchantement des plus magique. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait extrêmement bien et heureux. En gros, il se sentait dans son monde, celui qu'il n'aurait jamais dû quitter à la mort de ses parents.

Sirius et Remus était au comble du bonheur devant l'enthousiasme et le sourire béat d'Harry. Ils avaient réussit à le rendre heureux et à gagner se confiance.

Ils firent donc leurs courses dans la bonne humeur, achetant ainsi robes, objets magiques dont ils en auraient besoin et ainsi que des jouets sorciers auquel Harry avait l'air de s'intéresser le plus. Auparavant, il n'avait pas le droit de jouer. Patmol avait également remarqué son intérêt vers les balais de la boutique de Quidditch, ainsi qu'à un oisillon qui deviendrait une magnifique chouette des neiges. Il ne perdait pas une miette des regards curieux et intéressés que son filleul posait sur tel ou tel chose. Sirius voulait tout faire pour le rendre heureux et lui faire oublier sa vie chez les moldus.

Une fois leurs courses du côté magique terminé, et avec leur paquets rétrécie dans leurs poches, ils retournèrent au Chaudron Baveur pour dîner. Ils prirent une salle à part pour être tranquille et surtout pour éviter les effusions comme celle plus tôt dans la matinée. Heureusement, personne d'autre ne les avait reconnus et ne leur portèrent attention avec leur capuchon qui leur cachait le visage.

Ils dînèrent assez rapidement, puisqu'ils avaient encore leurs courses à faire du côté moldu. Cependant, Remus remarqua encore le peu qu'Harry mangeait, même malgré son jeune âge. Il commença à s'inquiéter un peu. C'est une chose auquel lui et Sirius devraient porter attention à l'avenir.

.- Et maintenant, boutiques moldue, nous voilà ! s'exclama Sirius sous le regard exaspéré de Remus qui roula des yeux. Le pauvre n'était pas au bout de sa peine.

.- Euuh…Remus, tu ne connaîtrais pas par hasard des boutiques moldues pour enfant ? demanda-t-il tout penaud avec ses yeux de chien battus.

.- Idiots ! le frappa le concerné de sa baguette, pour faire disparaître sa cape alors qu'il franchissait la porte pour l'extérieur du bar.

.- Alors ?

.- Oui Sirius, j'en connais une. Et en plus on peut tout retrouver dans le même magasin, souffla-t-il.

Ils se dirigèrent vers le magasin en question qui était heureusement pas très loin de là. Remus, qui portait dans ses bras le fils de James, le fit descendre, n'ayant plus de danger pour lui. Il poussa un petit soupir de soulagement. Harry bien que très léger, pesait tout de même son poids à la longue.

Il était passé de bras en bras, entre Patmol et Moony, tout au long de la matinée. Ils ne pouvaient risquer que quelque chose arrive. Mais jamais il ne s'était plaint ou débattu pour aller par terre. Il aimait beaucoup mieux se tenir dans les bras de l'un deux. Comme ça, il se sentait aimé, sécurisé par la douce chaleur des bras protecteurs serrés autour de lui. Par contre, il apprécia tout de même d'être à terre et de pouvoir marcher un peu pour se dégourdir les jambes.Le petit était entre les deux adultes, en leur tenant chacun une main.

Le petit groupe arrivèrent assez rapidement au magasin pour enfant. Il était d'une taille assez conséquente puisqu'il contenait tout ce que les enfants ont besoin, en passant par les berceaux, les couches, les jouets, les vêtements, etc.

Ils passèrent ainsi presque tout l'après-midi à l'intérieur, où Remus devait essayer de retenir Sirius. Celui-ci voulait pratiquement dévaliser le magasin tellement il gagatisait.

.- Regarde Moony comme c'est trop chou ce petit pyjama avec des lions. Aller je le prend, ajouta-t-il avant de le mettre dans le panier qui commençait sérieusement à déborder.

.- Voyons Sirius, sois un peu plus sérieux. Il n'a pas besoin de tout ça. Et en plus il n'aura même pas fini d'en faire le tour que ça ne lui fera même plus. Ça grandit vite des enfants tu sais. Et nous n'aurons jamais assez de place pour ranger tout ça dans sa chambre.

.- Mais…commença le chien avant de se faire couper la parole.

.- Il n'y a pas de mais qui tienne !Vient allons à la caisse payer et trier par la même occasion.

Il du presque le tirer par le bras pour l'entraîner vers les caisses. Harry, lui, les suivait bien docilement à leur côté. Tout cela, sous les rires discrets des femmes aux alentours qui trouvaient la situation des plus comique.

À la caisse, ils ne cessaient de se disputer sur chaque articles sous la patience et les bons conseilles de la vendeuse. Ils ne remarquèrent même pas qu'Harry s'était éloigné d'eux, à force d'ennui. Comme tout jeune enfant, il avait besoin d'une distraction quasi constante.

Harry se promena un peu plus loin parmi les jouets. Malheureusement, il n'avait pas remarqué les petits yeux porcins le suivre du regard et s'approcher lentement… Jusqu'à ce que le gamin soit acculé dans un petit coin, caché aux yeux des autres.

.- Toujours en vie, sale monstre ! rugit la grosse voie bourrue.

-oOOOo-

Sirius et Remus avait finalement trouvé entente et payé la vendeuse, épuisée par ses deux énergumènes que sont les hommes parmi des choses pour enfant.

C'est à ce moment là que les lumières au plafond du magasin explosèrent bruyamment, laissant la noirceur envahir les lieux.

.- Harry? appela Sirius.

Mais il ne le voyait nul part.

.- Où est Harry Remus? paniqua-t-il.

.- Il doit être à côt… commença le concerné avant de s'apercevoir que le petit n'était plus là.

Ils regardèrent autour d'eux comme des fous, mais en vain. Ils étaient rongés d'inquiétude et de peur. Harry n'était nul part au environ.

.- Oh Merlin non, tout mais pas ça…

.- Harry? tenta encore une fois Sirius.

Il n'obtint toujours aucune réponse de sa part. Et un peu plus loin, une explosion eu lieu, laissant place à un feu destructeur. On pouvait entendre un cri de terreur bien reconnaissable venir de là.

.- HARRYYYYYYYY! Crièrent-il ensemble avant de se mettre à courir vers l'origine des flammes.

À suivre…


Alors vous avez aimé, malgré cette fins des plus sadique... ?

Je sais je ne peux pas m'en empêcher de finir mes chapitres comme ça, j'aime trop ça, dsl. C'est que j'ai une réputation à tenir moi en tant que Prêtresse du Sadisme...

Mais on ne tue pas l'auteur, à la rigueur on la torture un peu... Mais qu'est-ce que je dit là moi? J'ai pas plus envie de me faire torturer lol. Alors c'est pourquoi j'ai emprunter l'armure améliorer de Tan pour me protéger un tant soit peu.

Alors maintenant au review! Ben quoi, c'est quand même notre ti gagne-pain à nous pauvre auteur martyrisé par les lecteurs avide de suite et de vengeanges, parfois sanglantes contre certaine fin de chapitre...

Vous vous doutez sûrement à qui appartient ces petits yeux porcins non? Alors c'est maintenant l'heure de me faire savoir vos mille et une tortures pour les Dursley et de comment vous voulez que je me veange sur eux, enfin plutot Sirius et Remus, parce que si c'était moi, il n'en resterait plus rien...lol. Tout ca, se seras pour le prochain chapitre. Alors répondez!

Envoyez-moi une belle petite review sur comment vous avez trouvé ce chapitre avec vos impressions, attentes ou tout autre chose, tout en répondant à la petite question de la veangeance des Dursley.

Gros bisous à tous et à toutes! Et un gros merci encore d'avoir lu et surtout de votre patience à attendre les chapitres.