Disclaimer : Les personnages d'HP appartiennent à JK Rowling.

Voilà le dernier chapitre.
J'ai arrêté le POV, question de praticité, j'espère que ce ne sera pas trop dérangeant par rapport au reste de la fic …
Bonne lecture !
(Pff j'en suis pas vraiment satisfaite de ce chapitre mais bon …)

Chapitre 6 : Dans mes bras

Fred rangea la dernière assiette dans le placard puis rejoignît George dans le salon.

- On monte ? lui demanda t-il.

George se leva et suivît son frère.

- Où sont les autres ? demanda Fred une fois entré dans la chambre.
- Dehors …
- Harry aussi ?

George hocha la tête en soupirant. Il se rapprocha de son frère et passa ses bras autour de sa taille.

- Tu crois qu'il va venir ?
- Je sais pas.

Ils se sourirent puis Fred prît une mèche de cheveux de George et joua avec.

- Je me demande si les cheveux d'Harry sont aussi doux que les tiens …
- Arg … question existentielle …, fît George en roulant des yeux.

Fred lui fît une grimace et voulût se détacher des bras de George mais celui-ci l'en empêcha.

- Je n'en ai pas fini avec toi …
- Oh vraiment ? demanda Fred d'un ton innocent.
- Vraiment.

Il posa ses lèvres sur celles de son frère pour l'empêcher de répliquer.
Fred se détacha brusquement, les yeux fixés sur un point derrière George.

- T'as pas fermé la porte ? chuchota t-il, le regard inquiet.

George se détourna pour voir la porte de leur chambre restée entrouverte.

- … Si, pourtant, je l'avais fermée …

Fred haussa les sourcils, puis alla fermer la porte.

- T'as dû oublier…
- Ouais, sûrement.

George haussa les épaules puis se rapprocha de Fred. Ils s'embrassèrent encore une fois, et Fred poussa George sur le lit.

- Quelle délicatesse ! se moqua celui ci.
- Pauvre petite chose …

Il se recula vers la tête du lit pour s'appuyer le dos contre le mur. Fred le rejoignît et s'assît sur ses genoux. Le sourire de George s'effaça un peu, et Fred songea qu'il serait facile de se perdre dans la tendresse de ce regard.
Pourtant, le doute surgît encore une fois et George la remarqua.

- Qu'est ce qu'il y a ? s'inquiéta t-il.
- Tu crois que c'est possible de … d'aimer deux personnes ?

George parût un peu surprît et ne répondît pas immédiatement.

- Eh bien … je crois que oui, finît il par dire.

Fred posa sa tête sur l'épaule de son frère qui passa ses bras autour de sa taille.

- Ca tombe bien alors, parce que moi aussi je crois que oui, murmura t-il.

George rigola doucement et resserra son étreinte.

- Tu crois qu'Harry a vu tout à l'heure ? demanda George.
- Dans la cuisine ? Je suis sur que oui.
- Ah …
- C'est de ta faute aussi ! maugréa Fred en relevant la tête. Tu contrôles jamais tes pulsions ! acheva t-il dans sourire.
- Pff … N'importe quoi.
- Si, c'est vrai, chuchota Fred avant de déposer ses lèvres sur celles de son frère.

George soupira.

- Bon de toutes façons, il n'a pas eût l'air trop choqué …, remarqua George.
- Ouais, c'est vrai. Juste un peu surprît.
- Et puis, il n'a rien vu de trop compromettant.
- Quand même, on était étroitement colées l'un à l'autre …
- La ferme, j'essaie de me rassurer, répliqua George.
- Oh pardon, ce n'est pas de ma faute si tu n'assumes pas tes gestes, se moqua Fred.
- Gnagnagna …

Fred pouffa et posa sa tête contre l'épaule de son frère. Quelques secondes plus tard, il sentît des mains s'infiltrer sous sa chemise. Il ronronna presque sous la caresse, puis il sentît les mains de George se faire plus entreprenantes et commencer à défaire son pantalon.

- George … Tu crois franchement que c'est le moment ? demanda t-il, faussement contrarié.
- Oui.

Fred sourît puis mordilla tendrement la chair de la gorge offerte.

- De toutes manières, avec toi c'est - …

Un bruit de chaise qu'on bouscule empêcha Fred de finir sa phrase.
Ils détournèrent leurs regards vers le bureau et ne virent personne. Les deux garçons échangèrent un regard intrigué.

- Depuis quand cette chaise bouge toute seule ? fît George.
- Le Terrier, taverne des gens invisibles …

Une fois que Fred eût prononcé sa phrase, ses yeux s'agrandirent sous le choc.

- Non …, souffla t-il.

George sembla réagir, et son cœur s'accéléra brutalement.

Ils échangèrent un regard, ne sachant que faire. Fred se leva brusquement, et s'avança prudemment vers le bureau. Les bras tendu en avant, il finît par trouver ce qu'il cherchait, et tira brutalement sur le tissu. Harry apparût, les yeux légèrement troublés.

- Tiens, Harry, quelle surprise … ! plaisanta Fred.

Ledit Harry rosît légèrement.

- Désolé …, balbutia t-il en se reculant un peu vers le bureau.
- Tu sais que ce n'est pas bien d'espionner les gens ? fît George en se levant du lit.
- Mais … je ne vous espionnais pas …
- Menteur, dît Fred en se plaçant derrière lui.

Harry leur lança un regard craintif.

- Fallait que je saches …, souffla t-il, pendant que les lèvres de Fred se glissaient dans sa nuque.
- Que tu saches quoi ? lui murmura celui-ci.
- Pour …vous deux, sourît Harry.

George hésita un instant, puis voyant le sourire taquin d'Harry, comprît qu'il n'en était pas choqué.

- Oh. Et tu as la réponse à ta question ?

Harry hocha la tête, toujours souriant, et fît :

- J'ai même eût une démonstration.
- Tu pourrais au moins faire semblant de regretter, fît George d'un ton espiègle.
- Oh mais je regrette ! s'exclama Harry, …de vous avoir interrompu au moment où ça devenait intéressant…
- Quel pervers ! s'exclama Fred en s'écartant du brun.

George eût un petit sourire puis attira Harry vers lui, posant ses deux mains sur ses hanches. Harry n'eût pas le temps de protester, il avait déjà scellé leurs deux bouches.
Fred les regarda un instant, puis songea qu'il ferait mieux de se dépêcher d'aller fermer la porte. Il verrouilla la serrure, puis se dît que finalement une serrure était facile à briser. Il lança un sort de verrouillage.
Il se détourna vers son frère qui avait finit par plaquer Harry contre le mur, et décida avec un petit sourire de lancer aussi un sort de silence.
Cédant à l'envie qui lui tiraillait le ventre, il rejoignît les deux garçons. Harry repoussa doucement George, s'avança vers Fred et l'embrassa avec hésitation. Fred sourît avant de s'en emparer plus farouchement.

Harry se recula brusquement.

- Heu je crois que je ferai mieux de retourner avec les autres parce que …

Il n'eût pas finît sa phrase que George l'attira vers lui fermement.

- Tu crois pouvoir nous allumer comme ça et partir ensuite ? - Mais je …

Deux mains l'attirèrent vers le lit et il se retrouva allongé sur les couvertures. La tête appuyée contre le torse de Fred, il sentît George lui enlever ses chaussures tandis que Fred caressait distraitement sa bouche.

- Non … on ne peut pas faire sa maintenant ! s'exclama t-il.
- Je te ferais remarqué que c'est toi qui est venu …, murmura Fred à son oreille.
- Mais j'étais censé venir quand tout le monde aurait été couché ! Ils vont pas savoir où je suis, ils vont s'inquiétez et…
- Mais quel bavard ! s'exclama George en riant. Fred, fais le taire.
- C'est vrai que ta bouche pourrait s'avérer plus utile, mmh ? enchaîna Fred.

Harry ouvrît la bouche pour protester et Fred en profita pour l'embrasser. George rigola, et Fred fît de même.

- Je … ne trouves… pas ça drôle, souffla le brun.

Fred s'arrêta de rire, et l'embrassa de nouveau, se reculant un peu à chaque fois qu'Harry voulait approfondir le baiser. Harry eût un grognement de frustration et se tortilla pour attraper les lèvres si tentantes et qui souriaient de façon mesquine.

- Harry, arrêtes de bouger comme ça ! s'exclama George en essayant désespérément d'ouvrir le pantalon du jeune brun.
- C'est pas de ma faute si ton frère veut ma mort, soupira t-il en abandonnant finalement. Il …

Il fût coupé par une bouche qui lui mordilla la peau du ventre. Il haleta et une langue se faufila contre la sienne. Une autre se glissa dans son nombril, puis remonta taquiner ses tétons.
Il gémit sourdement contre la bouche de Fred et tenta de bouger ses poignets, qui étaient fermement cloués sur la couverture par les mains de George.

Fred libéra ses lèvres, et glissa sa bouche dans sa nuque, ses mains descendant le long de ses hanches.

- En fait, vous voulez tous les deux ma mort … souffla t-il faiblement.

La bouche de George contre la sienne le fît taire, et il sentît les deux mains lui libérer les poignets et se saisir de son T-shirt. Il se releva un peu pour essayer de s'asseoir, et son T-shirt valsa au pied du lit. La bouche de Fred se déplaça jusqu'à son épaule, y laissant une marque rouge, et Harry passa ses bras autour du cou de George pour l'embrasser.
Les mains de Fred glissèrent le long de la ceinture de son pantalon puis défirent le bouton du jean, puis la fermeture, et effleurèrent rapidement le sexe durcit d'Harry.
Ce dernier relâcha dans un gémissement la bouche de George.
Il souffla un "encore…" et Fred pouffa, lui faisant frissonner la peau de sa nuque. Harry referma les yeux quand ledit Fred lui mordilla l'oreille, sentît George se reculer, puis son pantalon glisser le long de ses jambes et finir lui aussi au pied du lit.
Les doigts de George se posèrent sur sa cheville, remontèrent jusqu'au pli du genou qu'ils effleurèrent
Harry ouvrît les yeux, rencontra ceux de George qui lui sourît malicieusement, et il regarda avec appréhension la main du roux glisser le long de sa cuisse. Fred posa ses mains sur ses hanches, glissant le bout de ses doigts sous l'élastique du sous vêtement. Harry soupira et se laissa basculer en arrière sur l'épaule de Fred. Quand il comprît que Fred n'irait pas plus loin, il gémît un "s'il vous plait", et le roux lui mordilla l'oreille avant de finalement descendre son boxer. Harry n'ouvrît pas les yeux, mais soupira de contentement quand George lui retira complètement.
Fred caressa la bas ventre d'Harry, descendît un peu, puis remonta, arrachant un gémissement de protestation à celui-ci.
George sembla enfin avoir pitié de lui, eût un sourire, puis déposa sa langue sur le gland gorgé de sang. Harry eût un hoquet de plaisir

- Tu aimes ça ? lui murmura Fred à l'oreille.

Harry hocha la tête, et Fred porta deux doigts à la bouche du brun qui donna un coup de langue dessus, puis les mordilla en essayant de retenir ses gémissements. Il ne retînt plus rien quand George le prît entièrement dans sa bouche et il se cambra.

- Tu as envie de lui ? chuchota la voix chaude de Fred à son oreille.

Harry sentît une autre vague de plaisir déferler en lui.

- Oui, gémît il en cherchant la main de Fred à tâtons et en ondulant légèrement des hanches. Il voulait que George aille plus vite …

- Et de toi aussi, souffla t-il à Fred avant d'amener ses doigts à sa bouche encore une fois.

Il les lécha, les yeux toujours fermés, la bouche de Fred soufflant contre son oreille, puis les fît descendre sur la peau de son torse. Fred caressa doucement un téton dressé et Harry fît échapper un gémissement.

Il n'y tînt plus, et passa ses doigts dans les cheveux de George et lui fît suivre le rythme dont il avait envie.
Il n'eût pas besoin de plus pour jouir dans la bouche de George, les mains de Fred fermement crispées autour de ses hanches. George se releva, puis déposa ses lèvres sur celles d'Harry encore étourdi.

- Déjà fini ? fît George d'un ton moqueur en soulevant le menton d'Harry.

Le concerné ouvrît ses yeux voilés, et se blottît un peu plus dans le cou de Fred. George rît et embrassa son frère, d'abord doucement, puis plus voluptueusement.
Harry releva un peu la tête, regardant ses deux futurs amants s'embrasser, et sentît son corps réagir.
Il laissa sa joue glisser contre le torse humide de Fred, puis passa sa langue autour de son nombril.
Les jumeaux échangèrent un regard et Harry sentît un frisson lui traverser le corps. Il posa sa langue sur le membre dur du roux.

Harry sentît la langue de George venir courir le long de sa colonne vertébrale, puis derrière son oreille. Il frémît encore une fois, puis deux mains se posèrent dans ses cheveux. Il prît le sexe de Fred entièrement dans sa bouche et se laissa guider, attentif à chaque bruit qu'il faisait, sentant son excitation le regagner.

Dans un dernier soubresaut, Fred se répandît dans sa bouche. Harry sembla satisfait du résultat et eût un grand sourire.

George le regarda comme un prédateur prêt à fondre sur sa proie et Harry eût un frisson d'appréhension et, quand le roux passa derrière lui et effleura longuement sa hanche, il ferma subitement les yeux.
George se colla contre lui et il pût sentir à quel point il le désirait. Il fît un mouvement du bassin afin d'aller à la rencontre du sexe de George qui eut un halètement. Deux mains s'agrippèrent brutalement aux hanches d'Harry. Ce dernier eût un petit rire.

- Ca t'amuse ? lui chuchota George d'une voix qui le fît frémir.

Harry voulût se tourner vers lui, mais il l'en empêcha en lui saisissants les poignets.

- Ca va se payer …, continua George.

George glissa une main entre les cuisses du brun, remonta jusqu'à l'entrée son anus qu'il caressa lentement du bout des doigts.
Harry gémît doucement et se mordît la lèvre. Il vît du coin de l'œil Fred aller chercher quelque chose dans le tiroir de la table de nuit, mais n'y prêta plus attention quand George accentua sa caresse. Harry s'entendît supplier.
Puis, Fred se plaça face à lui, lui effleura la joue.
Un doigt mouillé s'enfonça en lui, et il eût un petit cri de surprise.

- Ca va ? lui chuchota George.
- Oui …

George bougea son doigt et Harry s'habitua peu à peu à cette présence. Le roux mît un deuxième doigt, et Harry serra les dents pour ne pas hurler. Fred lui déposa de petits baisers sur tout le visage et Harry se détendît un peu.
Après quelques instants, George se retira. Harry allait protester mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, George le pénétra. Harry ferma les yeux, des larmes coulèrent le long de ses joues. Fred s'empressa de les effacer. George attendît, en lui suçotant le cou, les épaules. Puis Fred posa ses doigts sur son sexe, et partagé entre le plaisir et la douleur, Harry donna presque involontairement un coup de rein.

La douleur s'amplifia, mais il continua. George haleta à son oreille. Quand tout s'effaça soudainement, il se demanda si ce n'était pas mieux d'avoir mal.
George bougea en lui, et Harry libéra ses mains pour s'agripper au cou de Fred.

George posa ses mains sur ses hanches, et amplifia son mouvement. Harry gémissait à chaque coup de boutoir sans même penser à se retenir et quand Fred reprît sa caresse lancinante, il se demanda s'il n'allait pas s'évanouir tellement c'était bon. Il se pencha un peu en avant et embrassa Fred, laissant sa langue lécher la mâchoire, le menton, et lui dévora passionnellement les lèvres, plus vraiment conscient de ses gestes.

Les halètements de George à son oreille ne firent qu'augmenter son excitation, et il se répandît dans la main de Fred, dans un long gémissement, suivît presque aussitôt de George.

Harry posa sa tête sur l'épaule de Fred et reprît sa respiration. George, agréablement essoufflé aussi, posa sa main sur la taille du brun qui se retourna. Il lui sourît et l'embrassa tendrement.

- Tu n'as pas eu trop mal ? demanda George en lui caressant la joue.
- Non …c'était très bien …

Il l'embrassa encore une fois et se retourna vers Fred.

- Encore …, souffla t-il à l'oreille du roux avant de lui dévorer le cou. Mais Fred le repoussa gentiment.

- Quoi, déjà ? Je ne sais pas si c'est une bonne idée …

- Si, c'est une très bonne idée ! fît George en s'installant contre les oreillers, bien décidé de profiter du spectacle.

Fred lui dira la langue, puis demanda à Harry :

- Tu es sûr que ça va aller ?
- Oui…

Il le ré embrassa.

- S'il te plaît, supplia t-il.

Fred se sentît incapable de résister plus longtemps et fît basculer Harry sous lui.

- Dans ce cas, dît il en souriant.

Harry lui rendît son sourire et tendît ses lèvres pour un nouveau baiser. Fred s'exécuta et lui écarta tendrement les cuisses.

George observa d'un œil repu la scène devant ses yeux, se demandant vaguement si Fred avait aussi ressenti cette chaleur plaisante, cette douce plénitude en le voyant faire l'amour avec Harry.

Quand ils eurent atteint l'orgasme, Harry déposa un dernier baiser sur les lèvres de Fred, puis rejoignît George contre les oreillers. Il se blottît dans ses bras et ferma les yeux. Fred les rejoignît, le cœur battant encore la chamade. George lui fît un sourire auquel il répondît.

Fred aperçût les marques rouges qui ornaient les hanches, les bras et le dos d'Harry. Il soupira et caressa une petite griffure sur le poignet.
Harry ouvrît les yeux.

- Ce n'est rien, murmura t-il.

Fred lui sourît, et l'embrassa sur le front. Harry sembla sur le point de dire quelque chose, mais se ravisa.

- Qu'est ce qu'il y a ? s'inquiéta Fred.
- Est-ce que c'était juste pour une nuit ? demanda Harry en baissant les yeux.
- Est-ce que tu veux que ce ne soit juste pour cette nuit ? répondît George en se relevant un peu, essayant de dissimiler la crainte dans sa voix.
- Non, bien sûr que non …
- Alors, ça ne le sera pas. Dors maintenant.

Harry lui sourît, puis l'embrassa, et se coucha finalement.

Harry se réveilla lentement, se frotta les yeux avant de se rendre compte qu'il n'était pas dans la chambre de Ron, et que le bras posé sur sa taille ne devait pas être non plus à Ron. Il porta son regard sur les silhouettes couchées de chaque côté de lui et les souvenirs de la veille lui revinrent en mémoire. Un sourire étira ses lèvres.
Il se leva doucement pour ne pas réveiller ses deux amants et il enfila le premier pantalon qu'il trouva, sûrement à Fred, ou peut être bien à George, et il descendît dans la cuisine.

Le soleil était à peine levé, et le silence pesait sur la maison. Il avait l'habitude d'être réveillé avant tout le monde.
Il se servît un verre de lait, le bût, et passa un doigt sur ses lèvres.
Des pas se firent entendre dans le couloir et il se força de cesser d'afficher ce sourire béat, et espéra que ce ne soit pas Ron qui arrivait. Parce qu'il se voyait mal lui expliquer le fait qu'il portait le pantalon d'un des jumeaux et qu'il n'avait pas dormi dans sa chambre.
Ce fût Bill qui passa la porte, en étouffant un bâillement.

- Hey, bonjour Harry ! s'exclama t-il.
- Salut Bill, répondît le concerné avec un sourire.

Le regard du jeune adulte descendît jusqu'au pantalon qu'Harry portait, sourît imperceptiblement, puis se dirigea vers un placard.
Harry s'assît sur une chaise, et tenta de dissimuler la gêne qui l'envahissait.

- Bien dormi ? fît Bill en s'asseyant en face de lui.
- Heu, oui …
- Ron s'est demandé où tu étais passé hier soir. Je lui aie dit que tu étais parti faire un tour.
- Oh … merci, répondît Harry en rosissant légèrement.
- De rien.

Bill avait juste l'air amusé, et Harry se détendît un petit peu.

- Bon, je crois que je vais remonter … fît il en se levant de sa chaise.

Bill hocha la tête et Harry lui adressa un petit sourire. Il remonta rapidement les marches, puis poussa le plus silencieusement possible la porte.
Les jumeaux étaient blottis l'un contre l'autre, les yeux toujours clos. Harry sourît et s'approcha du lit. Il s'assît au bord, et caressa distraitement la joue de Fred. Celui-ci ouvrît aussitôt les yeux.

- Salut, chuchota Harry.
- 'Jour …

Fred se releva légèrement et embrassa délicatement la bouche d'Harry. Ce dernier lui rendît son baiser en le repoussant contre l'oreiller, et sans lâcher ses lèvres, monta à califourchon sur son ventre. Fred le fît basculer entre George et lui et il eût un petit cri étouffé. Fred lui libéra la bouche et se blottît dans le creux de son épaule.

- Vous allez faire quoi en septembre ? demanda soudainement Harry.
- On va essayer de trouver quelque chose à Pré Au Lard …
- Vraiment ? s'exclama le brun.
- Oui, une boutique ou quelque chose comme ça. On a déjà une petite idée de ce qu'on va acheter, d'ailleurs …
- Mais c'est génial ! s'écria Harry.

Fred se redressa un peu en souriant, et l'embrassa.

George remua un peu, et fît, d'une voix ensommeillée :

- Pourriez pas faire un peu moins de bruit ?

Harry rigola et se rapprocha de lui.

- Désolé, murmura t-il contre sa bouche avant de clouer leurs lèvres.

Fred contempla le spectacle d'un œil attendri, puis Harry se détacha et se rallongea.

- Tu n'as pas perdu notre carte ? demanda George en ouvrant les yeux.
- Celle où il y a le passage secret pour aller à Pré au Lard ? fît Harry en souriant.
- Oui …
- Bien sûr que je l'ai gardée.
- Oh. Et tu crois que tu pourras t'en servir souvent ? renchérît Fred en laissant ses doigts effleurer l'épaule d'Harry.
- Je ne sais pas, ce sera difficile avec les profs, mes amis, les devoirs et …

Harry ne pût terminer sa phrase, la bouche de George fermement collée à la sienne, et les mais de Fred étant en train de descendre bien trop bas pour qu'il puisse garder son calme.

- D'accord je viendrai tous les week-end, tous les soirs, toutes les nuits …
- Je vois qu'on est bon en persuasion, hein Fred ? fît George, un grand sourire sur les lèvres.
- Je vois ça aussi.
- Vous êtes rien que des … pervers … qui profitent de moi … et de mes…ah arrêtez … faibl -

La phrase s'acheva dans un balbutiement incompréhensible et le brun ferma brutalement les yeux et se laissa aller au plaisir que lui prodiguaient les caresses de ses deux amants sur lui.

Harry ouvrît les yeux, et rencontra le visage de Fred encore endormit, et s'assît en se frottant les yeux. George, de l'autre côté de lui, dormait aussi. Il se leva en songeant qu'il devait bien être midi, et sortît de la chambre.
Harry sortît de la maison, le soleil l'éblouît un peu et il vît rapidement Bill, allongé dans l'herbe.

- Bill ?
- Harry ! fît Bill en ouvrant les yeux. Tu sais que Ron et Hermione t'ont cherché ?
- Oh non …, gémît Harry.
- T'inquiètes pas, je leur ait dit que tu étais partis te balader avec les jumeaux.

Harry soupira et s'assît par terre à côté de lui.

- Hé Harry, t'en fais pas, personne ne se doute de rien …, dît Bill en s'asseyant.
- Tu es sûr ?
- Oui. De toute façon, qui pourrait bien imaginer ça ? fît Bill un sourire en coin.

Harry eût un sourire puis dît :

- Mais toi, tu l'as su …
- Oui, mais moi, ça fait longtemps que je sais …
- Tu veux dire que tu savais qu'ils avaient une relation … spéciale ? demanda Harry.
- Oui, depuis pas mal de temps. Mais ne leur dis rien.
- Ok, de toute façon, ça ne me regarde pas…
- Oh si, ça te regarde. Tu sais, je les aie protégé depuis qu'ils sont tout petits... C'est ton tour maintenant, répondît Bill en souriant.

Harry lui rendît son sourire et Bill lui ébouriffa les cheveux.

- Bonne chance …, lui dît avant de se relever. Je vais aller aider maman. On se voit au déjeuner…

Harry le regarda s'éloigner.

- Au fait, Bill !
- Oui ? fît l'intéressé en se retournant.
- Merci … pour tout.

Bill lui adressa un sourire et passa la porte d'entrée.

Harry finît par se relever, entra à son tour et remonta les escaliers, en réfléchissant aux meilleures façons de réveiller ses nouveaux amants.

FIN

Voila, merci à tout le monde de m'avoir lu et de m'avoir reviewé !

RAR. J'ai l'impression d'avoir oublié du monde, alors j'espère que ce n'est pas le cas sinon je m'en excuse !

onarluca : merci ! Voila la suite

Lalouve : lol, vi j'appelle ça une fin pas sadique ;-) merci !

Ariane Maxwell-Shinigami : merci ! Voilà la suite, j'espère qu'elle ne te décevra pas :

Jo Lupin : Oui le pauvre Harry, mais j'aime bien le torturer moi (gentiment bien sur !), c'est mon côté sadique qui ressort ça ;-)
Je connais la grève de l'esprit créateur, c'est terrible quand ça arrive ! lol

LILI : merci ! Voilà la suite...

Melysandre : Lol, si c'est bon signe ça va alors. Bon j'espère que tu vas survivre quand même ;-) merci à toi !

Zick : Lol, voila la suiiiite ! (et le lemon ;-) merci !

Dame Lune : Heu oui c'était un peu salaud ;-) je suis désolée pour mes retards, je sais ce que ça fait d'attendre impatiemment une fic en tant que lecteur, mais j'ai du mal à imaginer qu'on attende impatiemment MA fic (va savoir pourquoi : ) Merci bien pour tous ces compliments !

Grosse marmotte : Oui chez moi aussi, ffnet merde de temps à autre, c'est chiant ... merci !

BoB Chiri : Lol, oui oui c'est bientôt le fred/georges/Harry ;-) voila la suite ! Merci à toi !

Vif d'or : eh bien merci beaucoup : (39 ans ce n'est pas vieux ! lol) bisous à toi.

Fliflou : merci beaucoup ! Voila la suite ;-)

Anonyme-girl : Merci beaucoup! en espérant que ce dernier chapitre te plaise ... biz ;-)

Kamy1 : oui ça se concrétise ;-) merci !

Héloïse : Lol, donc voilà le lemon ;-) merci !

Mab202 : Merci ! Ah moi aussi je suis une maniaque, c'est pour ça que je fais très attention ;-)

Aurelia : oui, chez moi les 2-3 jours c'est en fait 2-3 semaines ;-) non, mais j'avoue que là, je suis VRAIMENT en retard ! voilà donc enfin la suite

Sweetsun : merci, voila la suite !

Prune : Merci beaucoup :-) voilà la suite !