Chapitre 1 : Le retour.

Un bruit puissant se fit entendre au dessus de la piste d'atterrissage numéro 4, l'avion en partance des Alpes se posant doucement sur le bitume. A l'intérieur de l'appareil, les passagers s'éveillaient ou s'agitaient, pressé de débarquer. En première classe, un jeune homme à la chevelure blonde ramené en arrière et tombant sur ses épaules bailla et regarda l'homme dont la tête était appuyée sur son épaule. Il avait des cheveux noirs échevelé avec, ici et là, des mèches rouge feu. Son visage était serein, confiant, comme s'il se savait en sécurité. Le blond sourit et passa la main sur la joue un peu pâle avant de soulever le visage endormit et d'embrasser doucement les lèvres rouge du dormeur.

« Petit Gryffondor, souffla le blond. Il faut te réveiller…

- Mhmm ? fit le brun d'un air endormi en ouvrant difficilement les yeux. On est déjà arriv ?

- Oui, répondit son compagnon. L'avion vient juste de se poser… »

Le brun bailla et s'étendit doucement, les yeux du blond brillant en regardant le mouvement emprunt de sensualité et de félinité.

« Tu aurais du me réveiller plus tôt, Draco, grogna le brun.

- Je l'aurai fait avec plaisir, Harry, mais je viens tout juste d'émerger moi-même ! »

Le dénommé Harry sourit doucement et s'approcha de Draco pour l'embrasser doucement.

« Je suis content d'être de retour, dit doucement Harry en regardant par le hublot.

- Moi aussi, dit Draco. Même si j'aurai bien aimé que tu n'écourte pas ainsi notre lune de miel ! J'y tenais à ses deux mois ! »

Harry gloussa et prit la main du blond.

« Menteur ! dit-il en souriant.

- Mpfff », fit Draco en affichant un air supérieur.

Ils se levèrent tout deux après s'être mutuellement détaché et se dirigèrent vers la sortie. En passant devant certains hublots, Draco constata avec horreur qu'il pleuvait.

« Où allons-nous, exactement ? demanda Harry tandis qu'ils se dirigeaient vers la sortie de l'aéroport (leurs bagages étant rétrécit dans leur poche).

- Mhmm…, fit simplement Draco. Là, tout de suite, on va chercher un taxi… »

Harry grogna.

« Je m'en doute, dit Harry. Mais où ce Taxi va-t-il nous mener ?

- Bonne question, dit Draco en souriant. Nous verrons bien.

- Oh, non, encore une surprise ! s'exclama Harry. Bon très bien, avoue tout ! Qu'as-tu acheter ? Un hôtel ? Un yacht ? Un Bulding abandonné et rénové rien que pour nous ? Un manoir ??? Je sais ! Buckingham palace ! »

Draco éclata de rire.

« J'aurai du y penser, s'exclama le blond, riant toujours. Mais non, rien de tout ça, Petit Gryffondor. Viens, et n'essaye pas de savoir ! »

Bien que boudeur, Harry accepta et suivit son époux qui sautillait presque de joie. Harry allait faire une de ses têtes !!! Draco avait suivit à distance l'aménagement de leur maison et il n'avait qu'un envie, voir la réaction de son mari à la découverte de sa surprise !

Ils arrivèrent rapidement à trouver un taxi et dés qu'ils furent arrivé à l'intérieur, Draco sortit une petite carte qu'il montra au chauffeur. Celui-ci la lut, sourit en regardant Harry d'un air amusé et hocha de la tête en regardant Draco.

« Alors on y va », dit simplement l'homme.

Harry l'aurait bien tué. Fusillant Draco du regard, il croisa les bras et regarda la pluie s'abattre sur Londres. Pourtant, ils n'allèrent pas loin, mais s'arrêtèrent devant un magasin de voiture. Draco paya le chauffeur et sortit du Taxi, faisant le tour de la voiture rapidement pour aller ouvrir à Harry. Le brun soupira et sortit, prenant la main que Draco lui tendait.

« Nous aurions pu y aller en transplanant, dit doucement Draco à Harry. Mais il nous faut une voiture, alors j'ai décidé de l'acheter par téléphone et de venir la chercher tant que nous étions à Londres…

- Tu es désespérant ! grogna Harry. Même si je suis d'accord, tu es tout de même désespérant… Je crains juste le modèle de la voiture… »

Draco pouffa et pressa Harry d'entrer, la pluie devenant plus forte. Aussitôt eurent-ils passé la porte qu'un homme vêtu d'un costume trois pièces accourut.

« Bonsoir, Messieurs, dit-il. Que puis-je faire pour vous ?

- Potter-Malfoy, dit simplement Draco. Je viens chercher une voiture…

- Ah, oui, c'est vrai ! s'exclama le vendeur en souriant. Suivez-moi ! »

Harry et Draco se hâtèrent de suivre l'homme qui les mena à une voiture de couleur grise. Harry afficha un air perplexe en voyant qu'il s'agissait d'un modèle sportif, mais il soupira en remarquant le Luxe qui en transpirait.

« Tu es désespérant », marmonna Harry.

Draco sourit et s'approcha de la voiture. Il ouvrit la portière du côté passager et invita Harry à y entrer avec un sourire. Grognant et fulminant contre les hommes dépensiers, Harry alla s'installer dans la voiture, frissonnant en sentant le cuir du fauteuil sous lui. Draco discuta un instant avec le vendeur puis rentra à son tour. Il fit démarrer la voiture et mit sa ceinture, Harry l'imitant. Les portes du garage s'ouvrirent et Draco les mena vers l'extérieur. Il s'arrêta cependant sur le bas côté et regarda Harry.

« Tu es vraiment fâch ? » demanda-t-il.

Harry fit la moue et soupira.

« Non, dit-il. Seulement un peu… je ne sais pas… disons… que je culpabilise un peu…

- Tu culpabilise ? demanda Draco.

- Oui, avoua Harry en rougissant un peu. Tu n'arrête pas de me couvrir de cadeau et… Je ne t'en fais jamais… Oh, j'essaye, mais chaque fois que j'ai une idée, je m'aperçois que tu l'as déjà et que… enfin… Je n'aime pas que tu me fasse des cadeaux sans arrêt parce que je ne peux pas en faire autant, voil ! »

Draco eut un sourire attendri et se pencha sur Harry pour l'embrasser.

« C'est toi, mon cadeau, dit-il simplement. Et ne t'inquiète pas. La voiture et la seconde surprise, ce sera pour nous deux… Pas juste pour toi… »

Harry afficha un air septique mais ne récolta qu'un sourire mystérieux. Résigné, il s'installa plus confortablement tandis que Draco faisait démarrer la voiture qui s'éloigna dans les rues humides de Londres.


Le voyage en voiture fut nettement plus long que celui en avion. Harry avait compté quatre heures de route lorsqu'il s'endormit, les yeux fixé sur le décors de la lande anglaise. Il se demandait sans arrêt ce que Draco lui réservait, mais la fatigue le saisit avant qu'il n'ait pu faire d'autre supposition. Quand la voiture s'arrêta, Harry se réveilla, surpris. Il papillonna des yeux et regarda autour de lui, mais il ne distinguait rien : la pluie sur le pare-brise flouait le décors.

« Tu t'es réveill ! s'exclama Draco. Parfait. Ne bouge pas ! »

Draco se lança un sortilège de repousse-pluie et sortit. Il fit le tour de la voiture et ouvrit la portière pour lancer un sort similaire à Harry et, à la surprise de celui-ci, le prendre dans ses bras.

« J'espère de tout cœur que ça te plaira, mon amour, souffla Draco. Je l'ai achetée pour toi, mais si elle ne te plait pas, dis-le moi, nous changerons ! »

Harry fronça les sourcils, perplexe. De quoi Draco parlait-il donc ? Harry se dégagea doucement de Draco et écarquilla les yeux. Un léger cri lui échappa et il fixa intensément l'immense demeure qu'il avait sous les yeux. C'était une assez belle maison, Harry ne pouvait le nier. De grandes fenêtres aux rideaux blancs laissaient entrevoir un intérieur déjà aménagé. Le jardin, devant la maison, était rempli de fleurs de milles couleurs. Une petite barrière blanche l'encadrait et sur le côté, une boîte aux lettres élégantes portait le nom de la maison : Godric's Hollow. Harry haleta et marcha vers le nom qu'il toucha de ses doigts, comme s'il n'en revenait pas.

« Ce n'est pas possible, dit Harry en fixant intensément les lettres d'or. Elle a été détruite ! »

Harry se tourna vers Draco d'un air perdu.

« Elle a été reconstruite, expliqua Draco. Sur les fondations de la maison, pour être exact… »

Harry frissonna et se retourna. Avec un peu d'hésitation, il poussa la barrière et s'approcha de la maison. Des escalier d'une pierre blanche et grise menait à une petite terrasse fait de la même pierre pour le sol et de bois pour le plafond. Une fois en dessous, Harry regarda la porte de chêne et le vitrail élégant. Draco le rejoignit et l'enlaça par derrière, posant sa tête sur son épaule.

« Si tu ne veux pas vivre ici, ce ne sera pas un problème, dit Draco. Un mot de toi et je la vends…

- La vendre ??? s'écria Harry, horrifié. Mais je ne veux pas ! Je veux y vivre !

- Vraiment ? demanda Draco.

- Oui, dit fermement Harry en se retournant pour lui faire face. Oui, j'en serai très heureux ! »

Des larmes pleins les yeux, Harry se blottit contre Draco qui le serra plus fort.

« Merci, dit doucement Harry. Je n'espérais pas, un jour, avoir la chance de voir cette maison… Et je ne parle même pas d'y habiter !! Merci ! »

Draco sourit et embrassa le front de son mari.

« C'était un plaisir, dit Draco. Et si nous y entrions ? »

Harry fit un énorme sourire et sécha rapidement ses larmes. Draco sourit à son tour et sortit les clefs de la demeure qu'il ouvrit doucement. Il empêcha tout juste Harry d'entrer et le souleva dans ses bras, lui arrachant un cri de surprise.

« Tu as vraiment été mal élev ! commenta Draco. Aucun respect pour les traditions !

- Et toi, tu es ridicule ! déclara Harry. Dépose-moi, tu vas te faire un tour de rein !

- N'importe quoi », dit Draco avec arrogance.

Et sans laisser le temps à Harry de parler davantage, il passa le seuil de la maison. Harry ne pensa plus du tout à râler ! Il eut un large sourire en admirant le vestibule de marbre blanc et les escaliers veiné d'or menant à l'étage. Il descendit péniblement de son perchoir et admira doucement le grand miroir accroché au mur, non loin de la porte du salon.

« Quand l'as-tu achet ? demanda Harry. Quand l'as-tu aménag ??

- Je l'ai acheté peu de temps avant notre mariage et l'aménagement s'est fait pendant notre Lune de Miel. Ce sont nos amis qui, par mes propres directives, s'en sont occup ! »

Harry sourit puis passa la porte du salon. Il regarda avec admiration la salle à manger avec sa table de chêne et ses douze chaises à sorties, de même que les nombreuses fenêtres au grand rideaux l'entourant. Il eut un sursaut en voyant les fleurs veiné de cristal entourant les murs et la boiserie.

« Ça, c'est signé Severus, dit Harry en caressant une rose blanche.

- En effet, dit Draco. Il a pensé que ça te plairait…

- C'est merveilleux, dit Harry en passant dans le coin salon. Mais qu'allons-nous faire de mes meubles ? demanda-t-il en regardant les fauteuils de cuirs entourant une table de verre, juste devant la cheminée.

- Ils seront très bien à Darens, dit simplement Draco.

- Darens ? dit Harry en cessant d'admirer la peau d'ours devant l'âtre. Mais…

- J'ai acheté ton ancien appartement, dit Draco avec dédain. Je ne pouvais tout simplement pas laisser un endroit remplis de tant de Souvenir à quelqu'un d'autre ! »

Un large sourire fendit le visage d'Harry et se fut avec un bond prodigieux qu'il sauta sur Draco.

« Merci !!! cria-t-il, serrant fortement son mari contre lui. Oh, merci, Draco, je t'adore !!! »

Draco sourit et embrassa doucement Harry.

« Et si nous visitions les autres pièces… ??

- Pour une fois, je suis d'accord !

- Tu ne culpabilise plus ? demanda Draco.

- Non, dit Harry. Comme tu l'as dit, ce cadeau est pour nous deux.. C'est notre maison ! »

Draco sourit et ils quittèrent le salon pour entrer dans la cuisine jaune pâle. Harry eut un large sourire en admirant la cuisinière et la petite table où ils pourraient prendre, ensemble, leur Petit déjeuné. Il regarda les armoires, déjà pleines de nourritures ou d'ustensiles de cuisine et se tourna vers Draco.

« Je ne te remercierai jamais assez, dit Harry.

- Attend de voir les chambres », dit Draco.

Le sourire d'Harry s'étendit et, attrapant la main de Draco, il courut dans le vestibule pour gravir les escaliers menant à l'étage. Là, il s'arrêta dans le petit couloir menant à quatre porte.

« Laquelle est la nôtre ? demanda-t-il, curieux.

- Celle de droite », dit Draco en désignant la porte peinte en blanc.

Harry se hâta d'ouvrir le montant de bois et resta sur le seuil, ébahi. Tout dans la pièce était blanc, depuis les draps de lits jusqu'aux murs et aux armoires. Même la moquette était d'un blanc impeccable. Harry eut une exclamation de joie et enleva ses chaussures avant d'y entrer.

« C'est merveilleux ! dit-il gaiement. Je n'ai jamais vu une aussi belle chambre !

- J'ai pensé que le blanc te plairait, dit pensivement Draco. Je sais que tu aimes les espaces éclair »

Harry hocha la tête d'un air appréciateur puis, voyant une pièce jointe à celle de la chambre, il se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Ce fut pour découvrir une salle de bain de marbre gris et assez grande. La baignoire, qui occupait le centre de la pièce, aurait facilement pu contenir trois hommes de fortes carrure. La douche, qui était de taille normal, fut pourtant ce qui lui plut le plus, sans doute à cause de sa porte de verre dans laquelle était gravée un arbre aux feuilles étincelantes.

« Ça aussi, c'est Severus, dit Harry en riant. C'est vraiment splendide ! »

Draco se contenta de sourire en regardant Harry courir un peu partout, comme s'il était pressé de tout découvrir. Quand le brun découvrit la chambre d'ami et la salle de bain de ceux-ci, il fut tout aussi ravi. La chambre carrée avait été peinte en bleu ciel et le lit, pour deux personnes, bien que vide, était déjà prêt à accueillir des invités. La pièce suivante, que Draco destinait à de potentiels enfants adoptifs, n'était pas décorée. Peinte de vert, elle était aménagé de deux lits également fait. Harry regarda l'ensemble avec un certain étonnement.

« Nous avons deux chambres d'amis ? s'étonna-t-il.

- Oui, dit Draco. Il y avait quatre pièces à l'étage et je ne savais pas trop qu'en faire… Mais bon, cela nous permettra d'avoir plusieurs invités… »

Harry sourit doucement.

« Cela aurait du être une chambre d'enfant, n'est-ce pas ? demanda-t-il gentiment.

- Oui, répondit Draco. Mais nous avons tout le temps pour penser à ça, alors autant s'en servir de manière utile ! »

Harry sourit et alla embrasser Draco, se serrant contre lui.

« Et l'autre pièce ?

- C'est une salle de jeu, dit Draco. Ainsi, si nous invitons les Weasley, ils pourront y mettre les enfants… »

Harry sourit et posa sa tête sur le torse de Draco.

« Ou nous pourrons y mettre ceux que nous adopterons…

- Oui », dit doucement Draco.

Ils restèrent silencieux un instant, l'un contre l'autre. Bien sûr, ils n'ignoraient pas qu'ils ne pourraient pas avoir leur propre enfant, mais ça ne les empêchait pas d'en ressentir une certaine peine. Harry s'écarta brusquement de Draco et lui offrit un sourire rayonnant.

« En parlant de Weasley, dit-il, et si nous donnions un dîner, ce soir ?

- Ce soir ? dit Draco avec étonnement.

- Oui ! s'enthousiasma Harry. Ça fait longtemps que nous n'avons pas vu nos amis, ce serait bien de donner un dîner pour notre retour ! »

Draco fit une légère moue boudeuse.

« C'est obligé de faire ça aujourd'hui ? demanda Draco. J'aurai préféré qu'on reste seul un petit peu…

- Nous avons été seul pendant dix mois ! » répliqua Harry.

La moue de Draco s'accentua et il nicha son nez dans le cou d'Harry, soufflant doucement sur la peau du brun.

« Oui, mais ce soir, c'est notre première nuit dans notre maison… »

Harry eut un sourire câlin.

« Je ne te demande pas de les faire dormir ici, dit Harry. Juste de les invités à dîner ! Et comme c'est le jour de congé de Dobby, je vais tout de suite me mettre à cuisiner. Toi, tu préviens Blaise, Angus, Sept, Hermione, Ron, Sirius, Remus, Severus, Neville..

- Neville ? s'étonna Draco en suivant Harry qui redescendait au rez-de-chaussée.

- Sirius m'a dit dans une de ses lettres qu'il était devenu professeur de Botanique à Poudlard. Et Neville a toujours été une personne que j'estimais beaucoup, dit tendrement Harry. Je veux le revoir ! »

Draco soupira, mais hocha de la tête.

« Voulez-vous voir quelqu'un d'autre à votre banquet, Mon Seigneur Potter-Malfoy ? »

Harry pouffa.

« J'inviterai bien tout les Weasley, mais je pense que nous n'auront pas assez de chaise… Alors non, ça ira ! »

Draco leva les yeux au ciel mais son amusement était visible dans ses prunelles argentée. Il regarda Harry se précipité dans la cuisine pour préparer le repas et se dirigea vers le salon. Là, il jeta un sort à la cheminée où un feu joyeux se mit à crépiter doucement. S'asseyant sur la peau d'ours devant l'âtre, il souffla puis jeta un peu de poudre de cheminette dans les braises, disant clairement :

« Severus Rogue, Poudlard ! »

Aussitôt, les flemmes devinrent vertes et Draco se pencha en avant, sentant sa tête se déplacé sans toute fois quitté son corps. Il regarda avec amusement le bureau de son professeur où celui-ci, inconscient de sa présence, corrigeait des copies en grognant.

« On dirait un ours, se moqua Draco, faisant sursauter Severus. Sont-ils si nul ? »

Bien qu'un peu surpris, Severus afficha un léger sourire.

« Aussi nul que peuvent l'être des Gryffondors en potions, dit l'homme. Déjà de retour ?

- Et oui ! dit Draco. Nous avions le mal du pays !

- Tu veux dire Harry avait le mal du pays ! »

Draco fit une grimace éloquente.

« Et que me vaut cette visite ? demanda le maître en potions.

- Harry a décidé de donné un petit dîner, dit Draco. Et bien entendu, tu es invité. Si tu pouvais juste prévenir Sirius Black, Rémus Lupin et Neville Londubat qu'ils sont invité, ça m'éviterait un déplacement inutile dans les cheminées de Poudlard…

- Je le ferai, dit simplement Severus.

- Bien, dit Draco. Venez dans deux heures, ça devrait être prêt ! »

Et sans attendre de réponse, Draco revint dans le salon de Godric's Hollow. Il lança une seconde poignée de poudre dans les flemmes et dit :

« Casino Zabini ! »

Et de nouveau, il voyagea. Ce fut pour atterrir dans une cheminée élégante dans une pièce au tapis rouge. Un bureau massif était situé devant la cheminée et Blaise, qui était assis dans le fauteuil directorial, était visiblement en grande conversation avec un jeune homme à l'air timide.

« Vous n'avez pas la carrure pour travailler ici, grondait le jeune directeur. Bien qu'excellent aux jeux de carte, votre visage exprime bien trop de sentiment et en moins d'une semaine, pratiquement tout mes clients ont gagné contre vous ! Je suis désolé, mais je n'ai pas d'autre choix : Vous êtes vir ! »

Le jeune homme eut l'air catastrophé.

« Oh, non, je vous en prie, Monsieur ! J'ai besoin de ce travail !

- Ça, je m'en moque comme de mon premier chapeau ! dit Blaise avec froideur. Personnellement, j'ai besoin d'argent ! Avec le ministère qui ne cesse de me harceler vis à vis de mon ancienne association avec les mangemorts, je ne peux me permettre de jeter l'argent par les fenêtres ! Hors, c'est exactement ce que je ferais en vous gardant !

- Je vous en supplie ! dit le jeune homme. Je peux faire plein d'autre chose !!! »

Blaise eut l'air septique.

« Je vais réfléchir à ce que je pourrais vous faire faire, dit-il. Mais en attendant, rentrez chez vous et ne vous approchez plus de mon casino avant que je ne vous appel ! »

Le jeune homme se leva et fit une respectueuse révérence avant de sortir pratiquement en courant.

« Il fait pitié à voir », dit doucement Draco.

Blaise releva la tête de ses dossier et sourit à Draco. Il avait toujours les cheveux argenté et ceux-ci étaient toujours coiffé en pics, mais une agréable et séduisante petite moustache était venue s'ajouter. Habillé avec une classe épatante, Blaise passait sans difficulté pour un homme d'affaire.

« Draco ! s'exclama le jeune homme en se levant pour aller s'agenouiller devant la cheminée. Je suis si heureux de te revoir ! Mais ça ne fait pas un an !!

- Je sais, dit Draco. Nous étions impatient de rentrer ! Et pour fêter le grand retour, on donne un dîner… Dîner ou Sept, Angus et toi êtes invité… Tu saurais les prévenir ???

- Bien sûr ! répondit Blaise. Je n'aurai pas de difficulté à le faire, ils vivent ensemble !

- Ensemble ?? s'étonna Draco. Mais je pensais qu'Angus et toi…

- Oh, ce n'était qu'une passade », dit Blaise en souriant difficilement.

Draco fit une légère moue, comprenant que son ami préférait cacher sa douleur.

« Depuis quand sont-ils ensemble ? demanda Draco avec douceur.

- Deux mois, répondit simplement Blaise.

- Tu te sens capable de faire face pendant une soirée ?

- Bien sûr ! répondit le jeune homme. Même si j'étais amoureux d'Angus, ils restent mes meilleurs amis ! »

Draco sourit.

« Alors à dans deux heures », dit-il.

Et il disparut de la cheminée. Il restait encore Ron et Hermione à prévenir, mais il ignorait l'endroit où ils vivaient. Pour faire plus simple, il se rendit au Terrier où sa tête fut accueillie par un cris de surprise de Molly Weasley.

« Draco ! s'exclama la mère de la tribu rouquine. Que fais-tu l ?

- Je cherche Ron et Hermione… Pouvez-vous me dire comment se nomme leur cheminée ?

- Mais bien sûr ! répondit Molly. C'est l'âtre Simple.

- Simple ? s'étonna Draco.

- Ron ne savait pas comment l'appeler », répondit Molly.

Draco pouffa et remercia la dame pour ensuite disparaître. De retour chez lui, il lança une poignée de poudre et se retrouva dans le salon de Ron et Hermione. Celle-ci était dans le divan juste devant la cheminée, occupée à lire paisiblement.

« Hermione Granger Weasley dans toute sa splendeur, ricana Draco, la jeune femme sursautant. Je ne te dérange pas trop ? »

Hermione sourit.

« Non, pas du tout !, dit-elle. Mais je pensais que..

- Le mal du pays, dit simplement Draco, devinant le reste de la phrase. On donne un dîner dans deux heures… Tu es invité, de même que Ron et ta fille ! »

Hermione sourit.

« Nous serons là, promit-elle.

- Alors à bientôt ! » dit Draco.

Et il revint dans le salon.

« Tu as fini de prévenir tout le monde ? Demanda Harry en passant avec une nappe dans les mains.

- Oui, dit Draco en allant l'aider à installer le tissu blanc sur la table. Ils ont tous répondu présent.

- Bien, dit Harry. Le dîner est entre les mains de Dobby… Il est revenu il y a cinq minutes et en me voyant aux fourneaux, a décidé de m'aider.

- Voilà qui me laisse le temps de profiter de mon époux, alors…

- Oh, non, dit Harry. Je dois mettre la table, ranger les valises, prendre une douche, me changer… »

Draco le fit taire par un baisé.

« Dobby peut s'en charger, dit-il.

- Il ne peut pas être partout, dit doucement Harry. Et puis, tu dois rentrer la voiture dans le garage ! »

Draco grogna et resserra ses bras autour de la taille d'Harry.

« Draco, dit Harry d'un air tendre. S'il te plait… J'aimerai que tout soit prêt avant leur arriv »

Le blond fit une moue enfantine.

« D'accord, dit-il. Mais je veux prendre une douche avec toi ! »

Harry leva les yeux au ciel et embrassa son mari.

« Ok, fit-il. Donne-moi tes valises que j'aille ranger tout ça ! »

Draco s'exécuta, déposant dans les mains d'Harry de minuscules malles. Le brun s'en alla rapidement, grimpant quatre à quatre les escaliers. Laissé seul, Draco alla s'affaler dans le divan en poussant un soupir à fendre l'âme. Harry étant occupé avec les valises et Dobby avec le repas, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pourrait bien faire. Il aurait bien mit la table, mais il savait pertinemment qu'Harry préférait s'en occuper seul. Le jeune marié poussa un second soupir et se leva doucement, s'approchant de la petite bibliothèque du salon. Il y avait encore pas mal de trou, certains volumes se trouvant dans leurs valises, mais le livre qui intéressait Draco était présent. Il le saisit et s'installa dans un des fauteuils.

Un sourire aux lèvres, Draco passa doucement son doigt sur la couverture où le nom 'Tobias Evans' était écrit. Il avait été le plus surpris en découvrant l'épopée fantastique que son mari écrivait avec un talent remarquable. A peine avait-il finit le premier volet qu'il réclamait un deuxième. Ainsi, bien qu'ils soient en Lune de Miel, quatre heures par jour, Draco forçait Harry à s'installer à son ordinateur portable et à écrire. Peu de temps après leur retour et profitant de leur voyage aux Etats-Unis, le blond avait proposé à Harry de porter son livre à une maison d'édition. Aussitôt, ce fut un succès. L'éditeur, ravit, leur avait prit le livre pour le répandre dans le monde entier et, bien qu'Harry soit septique, le livre avait été accueillit avec les honneurs. Mais le plus grand Fan d'Harry restait indubitablement son mari ! Plongé dans le roman, il ne se rendit même pas compte de l'arrivée d'Harry. Celui-ci eut un sourire attendrit et s'approcha de lui doucement. Doucement, il referma le livre, faisant sursauté son mari.

« On va la prendre, cette première douche ? » demanda Harry.

Draco sourit et hocha de la tête. Il prit la main d'Harry et se leva, rangeant d'abord le livre avant de le suivre. Ils gravirent rapidement les escaliers et Harry le poussa dans la salle de bain où des vêtements propres les attendaient, de même que des serviettes éponges aussi blanche que leur chambre. Comme à chaque fois depuis un an, ils procédèrent au déshabillage de leur amant. Ils entrèrent dans la douche en même temps et fermèrent les yeux en savourant l'eau chaude sur leur deux corps.

« Tu ne crois pas qu'on exagère ? demanda soudainement Harry.

- A quel sujet ? demanda Draco en prenant le savon et un gant de toilette.

- Au sujet de tout, dit Harry. Nous faisons tout ensemble ! On se douche ensemble, on cuisine, on s'habille… se déshabille, aussi… »

Draco le fit taire en passant le gant savonneux sur son visage.

« Je ne trouve pas, dit-il en lavant le dos d'Harry. Nous avons bien le droit de profiter l'un de l'autre tant que nous pouvons, non ?

- Oui, répondit Harry. Mais… Je ne voudrais pas que tu te lasse… »

Draco eut l'air étonné et shampouinant les cheveux d'Harry d'une main, lui montra la seconde.

« Que vois-tu sur cette main ? Demanda-t-il.

- Heu… fit Harry avec hésitation. Des doigts ?

- Et ? insista Draco. Sur ses doigts ?

- Une alliance…

- Bien, dit Draco. Et sais-tu ce que veut dire cette alliance ?

- Que tu es marié, répondit Harry.

- Moui, fit Draco. Mais cela veut aussi dire que jamais… JA-MAIS, je ne serai lassé de toi… C'est clair ? »

Harry se retourna vers Draco, ses cheveux lui tombant un peu sur les yeux tandis que le shampoing et le savon glissait le long de son corps par la force de l'eau cascadant sur sa tête.

« Très clair, dit-il.

- Bien, dit Draco. Maintenant que la leçon est terminé… Lave-moi ! »

Harry pouffa en secouant la tête d'un air agacé et entreprit de laver Draco. Il s'exécuta doucement, caressant la peau de Draco avec amour tout en le savonnant. Quand il eut terminé, il le rinça comme le blond l'avait fait et profita des quelques minutes qu'ils avaient pour l'embrasser.

« Dépêchons-nous, dit finalement Harry. Le temps presse… »

Draco sourit et arrêta l'eau chaude pour ensuite sortir du compartiment de douche. Il tendit une serviette à Harry et en prit une pour lui. Il ne leur fallut pas dix minutes pour se sécher et s'habiller, tout deux se hâtant de descendre. Quand ils arrivèrent au salon, ce fut pour découvrir que la table était déjà mise. Les deux époux restèrent stupéfié par la beauté de la décoration.

« Dobby ! appela Harry, éblouit.

- Monsieur Harry Potter-Malfoy m'a appel ? demanda l'elfe en apparaissant.

- Dobby, Tu… La table est magnifique ! »

Dobby rougit doucement et s'inclina.

« Merci, Harry Potter-Malfoy, Monsieur, dit l'elfe avec bonheur. Dobby est ravi que son travail plait à son maître ! »

Harry sourit et sursauta quand on frappa à la porte d'entrée.

« Déj ! s'exclama Harry. Je vais ouvrir ! »

Et il se précipita vers la porte.

« Vite, dit Draco à Dobby. Les petits fours sur la table basse et les verres à champagne ! »

Dobby claqua des doigts et ce que Draco avait demandé apparut à l'endroit désiré. Le blond sourit et hocha de la tête avec déférence. Dobby s'inclina puis disparut de nouveau. Au même moment, Angus, Blaise et Sept lui sautèrent dessus, suivit d'un Harry souriant.

Draco regarda tout d'abord Angus. Le jeune homme n'avait absolument pas chang ! Ses cheveux était toujours aussi long, toujours aussi beau et toujours aussi ondul ! Il était habillé d'une robe de sorcier élégante et une boucle d'oreille pendait à l'une de ses oreilles.

« Pour remplacer l'anneau, dit simplement Angus. J'aime bien les boucles d'oreilles… »

Draco sourit. Angus était bisexuelle, tout comme Harry et lui, mais il avait tout de même des manières d'homosexuelle ! Sept s'avança après Angus. Elle sourit à Draco, d'un sourire carnassier. La jeune femme était toujours aussi belle, ses cheveux fauve nettement plus long qu'un an avant. Ses yeux myosotis brillaient d'un bonheur que Draco ne lui avait jamais vu. Et comme toujours, elle était habillée d'une robe moulante d'une couleur bordeaux.

« Splendide, Sept, comme toujours, dit Draco en lui baisant cavalièrement la main.

- Merci », dit-elle en souriant.

Et enfin suivait Blaise qui se contenta d'un sourire douloureux à Draco. Le blond lui fit un clin d'œil encourageant.

« Nous ne t'en voudront pas si tu repars tôt, lui dit Draco.

- Merci », se contenta de dire Blaise.

Harry jeta un coup d'œil étonné à Draco et celui-ci mima sur ses lèvres :

« Je t'expliquerai ! »

Harry hocha de la tête et se hâta d'aller ouvrir la porte, la sonnette retentissant de nouveau dans la demeure. Ce fut Sirius, Remus, Severus et Neville qui entrèrent. Harry se jeta au coup de son parrain dont les longs cheveux brillant arrachèrent un grognement appréciatif à Angus.

« Il est très mignon, pour un quinquagénaire », souffla Angus, recevant un coup de pied de Sept.

Draco pouffa et regarda Harry serré contre lui un Remus Lupin souriant. L'homme avait les cheveux plus gris que châtain et l'inquiétude brilla dans les yeux du blond. Si Remus Lupin devait s'éteindre, la peine qu'aurait Harry serait dévastatrice ! La surprise fut sur tout les visages quant Harry se jeta sur Severus Rogue, le serrant contre lui. Draco, lui, plissa les yeux de jalousie ! Bien qu'Harry lui ait assuré ne ressentir qu'une profonde amitié pour l'homme, Draco ne pouvait pas s'empêcher de se méfier. Quand vint le tour de Neville, Harry garda bien son ami une dizaine de minutes. Draco regarda le maladroit Gryffondor avec étonnement.

Neville Londubat n'avait plus rien d'un garçon joufflu. Il gardait une certaine lourdeur dans son visage, mais semblait plus fin, plus adulte. Son visage avait prit une légère couleur hâlée, sans doute dût au travail extérieur sur les plantes. Ses cheveux était élégamment coupé, de petites mèches tombant doucement sur un front autrefois suant d'inquiétude, mais à présent plus que volontaire. Neville sourit à Harry et s'écarta de son ami pour le regarder.

« Harry, tu es resplendissant, dit-il d'une voix de basse étonnante.

- Toi aussi, Nev, dit Harry. Je suis si heureux de te revoir ! »

Neville sourit et serra fort Harry dans ses bras avant de le lâcher. Les quatre hommes étaient habillé d'une manière assez formelle due à leur emploi, mais Draco était tellement habitué à voir Severus, Sirius et Remus dans cette tenue qu'il n'en fut pas surpris. Par contre, cela transformait totalement Neville qui avait l'air encore plus mâture qu'autrefois.

« Ne restons pas dans l'entrée, dit Draco, faisant sursauter tout le monde. Allons au salon où un apéritif vous attend. Cependant, ne mangez ou ne buvez pas tout… Il y a encore deux convives ! »

Les invités rirent et se rendirent au salon, chacun parlant avec un des deux époux. Harry et Draco se montèrent bons hôtes. Et quant, une demi-heure plus tard, Ron et Hermione arrivèrent, tout deux les saluèrent avec entrain. Harry serra contre lui Hermione, la complimentant sur sa beauté croissante et quant vint le tour de Ron, il affirma que son ami avait la carrure d'un ours et qu'il était sans aucun doute capable de soulever une voiture ! Ron éclata de rire et, ni une ni deux, souleva Harry dans ses bras comme s'il s'agissait d'une plume.

« Les voitures, je sais pas, dit Ron. Mais toi, c'est du gâteau ! »

Les autres invités rirent – sauf Severus – et tous reprirent leur conversation. Ce fut Hermione qui supplia les deux époux de parler de leur Lune de Miel et Draco laissa la place de compteur à Harry qui, non seulement avait un talent incroyable pour ça, mais en plus, qui était si excité de parler de son voyage de dix mois que, même en l'ayant voulu, Draco n'aurait pu parler plus de deux secondes.

« Les Bahamas sont de loin ce que j'ai le plus aimé, dit Harry, tout sourire. Tu aurais du voir ça, Hermione ! J'avais l'impression que le sable était de la soie et la mer était si clair ! Une vrai merveille !!

- Les Bahamas, dit Hermione d'un ton rêveur. J'aurai aimé voir ça…

- Oh, tu pourras ! Draco a acheté une villa, là-bas, dit Harry. Si tu veux, nous irons ensemble en fin d'année ! N'est-ce pas, amour ? »

Draco sourit au surnom et à la grimace de dégoût de Ron.

« Bien sûr, répondit Draco. Je ne l'aurai pas acheté, si non.. »

Le regard d'Hermione se fit rêveur, mais elle se reprit rapidement.

« Et où êtes-vous allez, après ?

- Un peu partout, dit Harry. Nous avons visité certaine ville d'Italie, de France, d'Espagne… Et nous sommes allé en Belgique, aussi… Draco m'a fait visité là-bas un charmant petit village nomm 'Marchin'… (NdA : Non, j'ai pas honte…et oui, c'est mon village !) Il y a eu la Grèce… Le Japon.. La Chine… Et les Etats-Unis… Nous sommes allé faire du Ski en Alaska, avons fait un tour en montgolfière, traversé l'atlantique en sous-marin… J'ai adoré voir les Orques qui nageaient près des côtes… Puis qu'est-ce qu'il y a eu… ?

- Le Safari en Afrique, dit Draco.

- Ah ! Oui, s'exclama Harry. Oh, Hermione, c'était merveilleux !!!

- Je n'en doute pas, dit la jeune fille, ébahie par tous les endroits cité. Tu n'as pas du t'ennuyer…

- Pas une seconde, avoua Harry. Mais c'était un brin épuisant… Toujours voyagé… se déplacer… Je ne suis pas mécontent d'être enfin stable ! »

Hermione sourit.

« Vous avez prit des photos, au moins ?

- Oui, dit Harry. Je te montrerai quand je… enfin.. Quand j'en aurai enlevée certaines…

- Pourquoi vouloir en enlever ? » demanda Severus, un sourire narquois sur les lèvres.

Harry rougit brusquement et balbutia quelque chose. Draco rit franchement et se leva.

« Si vous avez terminé de torturez mon mari, dit-il. Passons à table ! »

Aussitôt Draco eut-il prononcé ses mots que les plats des petits fours et verres utilisé pour l'apéritif disparurent. Les invités se levèrent et allèrent s'installer à la table où les conversations menaient bon trains. Draco, entouré de ses amis et anciens 'collègues', discutait de politique tout en regardant les verres de vins se remplirent et les assiettes de potages apparaître. Harry, de son côté, parlait avec ses amis de Poudlard et autre frivolité. Cependant, les conversations furent stoppé par Remus qui tapotait doucement son verre avec sa cuillère. Tout les autres se turent et le regardèrent.

« Bien que l'ambiance est agréable, dit Remus, je pense qu'il serait bon, avant de commencer le repas, de porter un petit Toast… »

Les autres sourirent et Remus regarda tour à tour Draco et Harry.

« Je tiens d'abord à signaler que je déteste que tout le monde me regarde et donc, que je vais laisser Sirius se charger de ça ! »

Les autres éclatèrent de rire et se tournèrent d'un même mouvement vers Sirius.

« Sympa, Lunard, grogna l'animagus. Bon.. Qu'est-ce que je vais raconter… ? Je souhaite d'abord à souhaiter la bienvenue aux Messieurs Potter-Malfoy qui nous ont beaucoup manqué durant ses dix mois… Et je leur souhaite d'être heureux dans cette superbe maison qui… qui est pour moi… très importante ! Puisse-t-elle être le témoin des jours heureux de mon filleul… et surtout, pendant très longtemps ! »

Les autres applaudirent et burent leur verre d'un même mouvement. Des 'bon appétit' se firent entendre et tout le monde se mit à manger, parlant de temps en temps. Rapidement, les conversations redevinrent aussi entraînante et bruyante qu'avant l'interruption de Remus, bien que parfois interrompue, les divers interlocuteurs étant occupé à manger. Quant l'entrée fut finie, le repas apparut après quelques minutes et tous se mirent à savourer le poulet, la salade et les pommes de terres sautées préparé avec maîtrise par Dobby. Quand ils eurent fini, tous soufflèrent.

« Je n'ai plus mangé comme ça depuis… et bien, depuis ton mariage, dit Ron, souriant. Je pense que tu m'as remplis, Harry !

- Si Weasley est plein, ça me rassure, dit Blaise. Je comprends pourquoi je ne peux plus rien avaler ! »

Ils éclatèrent de nouveau de rire – Sauf Severus et Ron – pour finir par faire totalement silence.

« Il vaut mieux attendre un peu avant le dessert, alors, dit Harry en souriant.

- Excellente idée, Potter, commenta Severus.

- Potter-Malfoy, dit le concerné.

- Je vous emmerdes ! lâcha froidement Severus.

- Ça faisait longtemps, dit Draco, riant.

- Dix mois », répliqua Sept.

Il y eut des ricanements, puis les conversations reprirent. Cependant, elles se turent de nouveau quand tous constatèrent que les yeux de Neville était obstinément fixé sur la bibliothèque.

« Qu'est-ce que chose ne va pas, Neville ? » demanda Hermione.

Le susnommé sursauta et regarda Hermione avec un petit sourire.

« Non, c'est rien, dit-il. J'ai juste vu mon livre préféré et… Comme un idiot, je n'arrive pas à le quitter des yeux !

- Ton livre préfér ? demanda Hermione, regardant le bibliothèque avec curiosité. Lequel est-ce ?

- Merle Pin, répondit Neville. De Tobias Evans… J'adore ce livre…

- Je ne l'ai pas lu, dit Hermione. De quoi parle-t-il ? »

Neville eut un petit sourire.

« Oh, je ne veux pas vous ennuyé avec ça…

- Ça ne nous ennuis pas, dit Draco qui se mordait la langue pour ne pas rire tandis qu'Harry essayait de trouver un moyen pour disparaître.

- Oui, pas du tout ! dit Blaise, intéressé. Raconte ! »

Neville rougit et joua un instant avec sa serviette.

« Et bien, dit-il avec un peu d'hésitation, Merle Pin est un tout petit garçon élevé dans un monde où le soleil n'est jamais apparut. La pluie tombe sur le pays et cela depuis si longtemps qu'on en a presque oublier ce qu'était l'astre de vie. Les plantes sont mortes, emportant dans leur sillage la moitié des animaux herbivores… Quant aux carnivores, ils survivent tant bien que mal, mais commencent à manquer, les hommes les tuant pour se nourrir. Tout comme bien des enfants, Merle est élevé par 'Beau Monsieur'. 'Beau Monsieur' est possesseur d'un château et c'est le seul souvenir des enfants qui lui vouent une confiance aveugle. Ils font exactement tout ce que leur demande 'Beau Monsieur', sans se rendre compte que celui-ci fait peu à peu d'eux de vrai soldats. C'est ainsi qu'à l'âge de cinq ans, la plupart des enfants savent déjà manier l'épée, sans toutefois comprendre le but de ce qui est pour eux un jeu. »

Neville fit une courte pose pour boire un peu de vin et repris.

« Un jour, cependant, arrive dans le château un jeune mage nommé Vogan. Vogan est celui qui a demandé à 'Beau Monsieur' de réunir tout les enfants qu'il trouvait pour les élevé car une prophétie dit qu'un jour, un enfant nés de l'ombre fera renaître la lumière. Les sorciers de ce monde ont un pouvoir plus contraignants que le nôtre, car seul la lumière du soleil leur donne l'énergie de faire de la magie. Sauf un sorcier, nommé Laroc, qui lui, se sers de la nuit.. C'est ce sorcier qui a fait apparaître les nuages, pour ainsi privé les autres de leur pouvoir et dominé le monde. Cependant, cette prophétie dit qu'un enfant sera capable de se servir de l'obscurité de nouveau, et c'est pour cela que Vogan, un des derniers sorciers, veut le trouver. Et bien entendu, ce sorcier est Merle Pin. »

Hermione eut un sourire.

« Ça m'est familier », dit-elle en regardant Harry qui rougit.

Draco pouffa et Neville sourit.

« Vogan se met à appeler à lui tout les enfants et tentent de trouver qui est le bon, mais il désespère rapidement : aucun ne semble douer pour un quelconque dons, sauf une petite fille qui est capable de faire apparaître des plantes qui, malheureusement, disparaissent immédiatement. Cependant, quant vient l'entretien de Merle, Vogan ne doute pas un instant qu'il n'est pas l'enfant. Merle est trop indifférent, trop calme que pour être celui qu'il cherche. Cependant, tandis que 'Beau Monsieur 's'apprête à faire sortir Merle, voilà que le petit garçon arrive à faire venir à lui un livre avec des illustrations en disant : 'J'aime bien ces images. Je garde le livre ! Au revoir !'. Vogan arrive à peine à en croire ses yeux ! Aussitôt, il rappelle Merle et l'interroge sur ses capacités, mais de nouveau, Merle semble se moquer totalement de ce que raconte Vogan… Celui-ci fini par de nouveau croire que Merle n'est pas le bon, mais celui-ci dit alors : 'J'aime bien vos vêtements ! Je veux les mêmes !'. Et aussitôt, les vêtements de Merle deviennent comme ceux de Vogan. Celui-ci comprend alors que Merle est si peu intéressé à cause de son jeune âge ! Il faut lui apprendre à se concentrer, lui apprendre à faire attention aux choses. Ainsi, Vogan prend Merle sous son aile, priant pour qu'il soit le bon. Il décide de prendre également la petite fille, qui se nomme Celle et de voir ce que son dons peut faire. Commence alors quatre années d'apprentissage et de voyage.

- C'est une histoire captivante, dit Hermione. Est-ce que Merle va réussir à tuer Laroc ?

- On ne sait pas, dit Neville. Il faut attendre le troisième, pour ça… A la fin du premier, Merle est parvenu à faire partir les nuages et part à la recherche de son bâton magique, bâton que chaque sorcier possède mais doit chercher durant un long exode… Il part en compagnie de Celle qui est pour lui une bonne amie, sans plus… Il ne se rend pas compte de l'attachement de son amie.. Durant tout le deux, il lui arrive plein d'aventure tandis qu'il cherche ce bâton, notamment à cause de Laroc qui essaye de le tuer… Le deux se finit d'une manière horrible !

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Hermione.

- Merle et Celle reviennent de leur voyage au château et là, Celle se voit demander dans une caste très fermée d'invocateur. Normalement, seul les hommes peuvent faire partie de ce groupe, ainsi, cet honneur ne peut être refusé. Cependant, elle ne veut pas partir pour ne pas quitter Merle, mais celui-ci lui dit que ça lui est égal. Blessé, elle s'en va avec les invocateurs et le deuxième livre se finit avec Merle, perché dans un arbre, qui regarde les montures des invocateurs et de Celle s'éloigné en pleurant…

- L'art du sadisme, dit Angus. Je lirai ce livre ! Ce n'est pas la première fois qu'on m'en parle et avec ce résumé, me voilà tent

- Moi aussi, dit Hermione. Tu peux me répété le nom de l'auteur ?

- Tobias Evans », dit Neville en souriant joyeusement.

Hermione fit apparaître un calepin et un crayon et écrivit le nom du livre et de l'auteur. Cependant, elle ne le rangea pas et le regarda fixement.

« C'est bizarre, dit-elle. Neville, tu sais la nationalité de l'auteur ?

- Heu, fit le concerné. Je pense qu'il est anglais, pourquoi ?

- C'est le même nom que celui de la mère d'Harry… »

Tout le monde se tourna d'un coup vers le concerné qui rougit jusqu'à la pointe des cheveux.

« Ce…ce n'est sans doute qu'un hasard, dit-il, mal à l'aise.

- Etrange hasard, dit Blaise d'un ton sournois. Il s'appelle Tobias… exactement comme toi quant tu habitais à Darens… »

La rougeur d'Harry s'accentua et il laissa lourdement tomber sa tête sur le bord de la table.

« Je savais que j'aurai du m'appeler Martin, à la place », grogna-t-il.

Hermione eut un large sourire.

« Par Merlin ! s'exclama-t-elle. C'est toi, n'est-ce pas ?? Tu es Tobias Evans !? »

Harry marmonna quelque chose puis hocha difficilement de la tête.

« Wow ! fit Neville, souriant. Tu écris foutrement bien, Harry, s'exclama-t-il.

- Mais pourquoi avoir changé de nom ? demanda Sirius qui regardait son filleul avec amusement.

- Et bien, fit Harry, gêner. Parce que je savais que, si je publiais ce livre en tant qu'Harry Potter, on ne l'achèterait pas pour son histoire, mais pour mon nom… Ce n'est pas quelque chose que je veux… Je veux qu'il soit vendu pour mon talent, par pour une réputation surfaite… »

Severus siffla au mot 'surfaite', ce qui fit rire certains.

« Vous avez juste tué Voldemort, pas de quoi en faire un tintouin, je suis assez d'accord avec vous », dit-il.

Les autres rirent et Harry sembla se détendre.

« Bon.. Et si nous prenions le dessert ? proposa Draco.

- Bonne idée, s'exclama Ron. J'ai de nouveau de la place !

- Oh, alors si Ron a de la place ! » fit ironiquement Sept.

Tout le monde éclata de rire et, au grand soulagement d'Harry, les conversations se détournèrent de son livre, le dessert se mangeant dans la joie et la bonne humeur.

##########################################################################

NDA IMPORTANT : Le premier qui utilise l'histoire ou même le nom de Merle Pin aura sur la conscience ma disparition totale du sit ! C'est ma propriété et comme dirait Draco dans mon OS 'Petits verres entre amis' : Pas touche ou je cogne !

###########################################################################

BONJOUR !!!!! Ou Bonsoir, comme vous le voulez ! J'avais dit mi-août… Nous sommes le 17, ça peut aller… Je m'étais dit 'Samedi'… Et nous sommes mardi : je peux pas résister… C'est parti pour la suite qui, je l'espère de tout cœur, vous plaira. Le prochain chapitre viendra sûrement le mardi suivant…. Pq un mardi ? Je ne sais pas…

Je vous avoue que je n'aime vraiment pas ! Mais absolument pas les trois premiers chapitres ! Enfin, je dis les trois premiers, mais le troisième n'est pas terminé… C'est juste que… Je ne sais pas, quelque chose cloche… Je n'aurai p-ê pas du prévoir cette suite mais… Bon, je vous l'ai promise et j'ai moi-même envie de découvrir ce que ça va donner… Seulement, je vous promets pas de publier chaque semaine… L'avenir nous dira quoi !

Je remercie toutes les personnes qui m'ont reviewé pour 'Cœur de Cristal'. J'ai été très touchée de lire tout ses commentaires et j'espère en avoir autant pour cette suite !

Bisous à tous et… à Mardi !