Bonjour, bonjour! Voilà mon nouveau chapitre tout frais tout chaud! Dites moi se que vous en pensez que vous avez aimé ou pas! Avant d'oublier, BONNE ANNÉE 2005!!

Chapitre 4

- Papa, c'est moi. Désolée du retard, je me suis trompée de rue. Je suis allée sur Desconifères à la place de Descerisiers. Papa, t'es là ?

« Dire qu'il m'a demandé d'être à l'heure. »

Entrant dans le salon, Hermione se figea. Deux ombres se dressaient près de la cheminée. La plus grande s'avança, une aura d'horreur l'entourant. C'était un homme et chacun de ses pas était gracieux, délicat, d'une félinité sans nom... Arrivé à la hauteur de sa proie, il flaira son odeur, humant son pouvoir, sa puissance. La jeune femme ne bougea point, trop effrayée de se qui pourrait se passer si elle osait. Elle supporta l'examen minutieux sans ciller, gardant son nouveau livre serré contre sa poitrine. Après un moment, il releva la tête, la fixant de ses yeux rouge poison.

- Je suis impressionné., siffla l'intrus à la manière d'un serpent.

- N'est-ce pas maître., dit une voix provenant du fond de la pièce.

- Qu.que. quoi ? bafouilla Hermione.

- Ta puissance est surprenante, tu le sais ça ? Tu pourrais me faire gagner.

- Je ne comprend pas ce. ce que vous dites., déclara la Gryffondor. Qui
êtes-vous ?

Le rire glacial de l'homme aux yeux rouges résonna dans la pièce silencieuse. Un rire horrible qui vous enlève toute pensé heureuse. Un rire méprisant, sans joie, aucune.

- Qui je suis ? Mais, n'as-tu jamais entendu parler de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ?

- Volde. mort..., sa voix mourut dans sa gorge.

Celui qui éprouvait un plaisir sadique à tuer, l'être qui avait tué les parents de son meilleur ami, l'homme immonde qui avait fait pleurer tant de gens, cette créature se tenait devant elle ?

- Tu es bien courageuse de prononcer ainsi mon nom. Dis-moi, sang-de-bourbe, connais-tu les Verdant ?

- C'est le nom de. de la famille à ma mère, répondit Hermione en sentant son coeur se serrer. Que lui voulez-vous ?

- À elle? Rien du tout. Comme pour ton père.

- Où est-il ? Que lui avez-vous fait ?

- Il est enchaîné au second étage. Je ne lui ai encore presque rien fait de mal. Il est simplement évanoui. Tous aussi faibles, ces moldus.

- Que faites-vous ici alors ? dit Hermione, préférant oublier le sarcasme du monstre qui se tenait devant elle.

- Je viens pour toi.

- Mais que me voulez-vous ?

- Tu vas m'aider à le vaincre.

- Qui?

- Tu es bien sure d'être la meilleure élève de Poudlard ? Tu ne me sembles pas très intelligente pourtant. Tu n'as même pas une petite idée de qui je te parle ?

Le nom « Harry » vint s'inscrire telle une lame brûlante dans son esprit.

Voldemort sourit au visage blanc de la jeune femme.

- Je suppose que tu sais de qui je parle maintenant.

- Qu'est-ce que tout cela veut dire ?

- Tu es la fille d'une alliance Granger/Verdant. Ne connais-tu pas cette légende ?

- Non... murmura Hermione, qui commençait à se sentir mal.

De quoi était-il entrain de lui parler à la fin ?

- Alors je vais te la raconter. En Afrique, il y a de cela plus d'un millénaire, le continent était gouverné par les deux familles les plus puissantes du peuple sorcier et chaque souveraineté régnait sur une partie de ce territoire. Les Granger occupaient le Sud et les Verdant la partie nord. Les deux peuples étaient constamment en guerre, chacun voulant s'approprier les terres de l'autre. Le roi et la reine Verdant eurent une fille, Anne, qui fut mariée au prince d'Italie dès sa naissance. Mais malgré ce pacte de fidélité, Anne, qui avait atteint l'âge adulte, était tombée désespérément amoureuse de Vincent, fils des Granger, qui lui vouait, lui aussi, un amour éternel. Ils se voyaient la nuit, loin des regards indiscrets. Un jour, lorsque le prince italien faisait un voyage en Afrique, Anne tomba enceinte. La fille qu'elle avait enfanté avait une force magique extraordinaire, fabuleuse, qui avait le don d'en faire rêver plus d'un... Tout le monde crut durant seize longues années que l'enfant, Laurence, venait du prince italien et de la princesse des Verdant. Anne, par contre, savait que sa fille n'était pas de lui. La puissance de Laurence ne pouvait être que le fruit de l'amour interdit qu'elle entretenait avec le prince des Granger. Elle n'en pipa mot à personne, voulant protéger sa progéniture qui serait probablement assassinée par sa famille si ses parents venaient à savoir que son enfant venait d'un Granger. Seul Vincent était au courant de son secret. Lorsque Laurence atteignit l'âge adulte, elle eut une fille avec le riche roi d'Amérique, Richard Snobe. Laurence mourut dans d'atroces souffrances, quelques années plus tard, transférant ainsi à sa fille toute sa puissance magique. Mais puisque son père n'était pas un Granger, l'aura de sa mère s'endormit au fond de son âme. Elle a rôdé ainsi de génération en génération, attendant de pouvoir sortir. Ta mère l'avait en elle lorsqu'elle est morte il y a quelque jours, et elle t'a légué toute la force magique endormie au fin fond de son être. Lorsque tu l'as reçu, elle s'est réveillée car tu es la fille d'une alliance Granger/Verdant pure souche.

Un silence de mort accueillit le monologue du Maître des Ténèbres. Alors qu'Hermione réfléchissait aux conséquences de cette alliance, Voldemort avait transplané avec elle au second étage de la maison. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit la plainte douloureuse de son père qu'elle releva la tête, s'apercevant à qu'elle point il était massacré. Ses vêtements étaient trempés de sang et son corps était totalement mutilé. Poussant un cri d'horreur, elle accourut auprès de son père, enchaîné magiquement au mur.

- Papa., l'appela-t-elle doucement. C'est moi, Hermione, tout va bien se passer.

- Seulement un doloris et voilà à quoi il ressemble. pathétique., dit Voldemort d'un air méprisant. Revenons à la raison de ma visite, continua-t-il, tu vas rejoindre ma cause.

- Pourquoi voulez-vous du sang-de-bourbe de la pire espèce comme moi dans vos rangs ?

- Ce n'est pas toi que je veux petite sotte, mais ta force magique. Je me passerais bien du reste si je le pouvais ! vociféra le mage noir en fixant Hermione. Tu vas me suivre, maintenant, je n'ai pas que cela à faire.

- Il n'en ai pas question ! explosa Hermione. Jamais je ne m'allierai à votre cause. Plutôt mourir !

- Tu n'as peut-être pas peur de la mort, mais si tu refuses, c'est ton père que je tue, dit Voldemort, pointant déjà sa baguette sur le père d'Hermione.

La Gryffondor ferma les yeux, retenant les larmes qui lui brouillaient la vue. Son père ? Pour sûre, il n'hésiterait pas. Un moldu de plus, un moldu de moins, quelle était la différence pour lui ? En aucun cas Hermione ne laisserait son père mourir. Comment pourrait-elle vivre sans lui puisqu'elle n'avait déjà plus de mère ?

- J'accepte., murmura si bas Hermione qu'on ne l'entendit point.

- Pardon ?

- J'accepte, redit-elle en levant la tête. J'accepte, mais à une condition. Si jamais mon père meurt, cela ne doit avoir aucun lien directe ou non avec vous.

- Très bien, acquiesça Voldemort, une lueur démente éclairant son visage.