Fallen

Auteur : black elf

Traductrice : feemusty

Alors le traditionnel : rien n'est à moi tout est à JKR. Il s'agit d'un slash alors si vous n'aimez pas.... De plus âmes sensibles s'abstenir.

Petite note avant de commencer.

Je suis tombée amoureuse de toutes les fics de black elf et elle m'a autorisée à les traduire. Donc après quelques cabrioles, je m'éclate et je me lance. Pour « dangerously in love » je compte mettre en ligne un chapitre chaque vendredi (et répondre aux revieuws). Et pour « fallen » ce sera le samedi. En fait, j'ai pris beaucoup d'avance dans la traduction de la première fic et j'ai envie d'en profiter pour en commencer une autre d'autant plus que je ne suis pas inspirée par ma propre prose.

Voili voilou, j'espère que cette fic vous plaira.

Chap. 1.

Harry se réveilla avec un mal de tête terrible. Il cligna plusieurs fois des yeux, essayant de se rappeler où il était et comment il y était arrivé. L'esprit embrouillé, désorienté il regarda autours de lui. Il était étalé dans une petite pièce où la lumière l'aveuglait. C'est là qu'il remarqua sa nudité. Il ramena ses jambes vers lui, tentant de couvrir ses parties intimes. Bien que cela soit inutile, puisqu'il était seul dans la pièce.

Quand ses yeux se furent enfin habitués à la lumière il examina la pièce. C'était sombre, lugubre... le genre d'endroit où vous pouviez imaginer de vous réveiller dans un cauchemar. Mais il ne rêvait pas. Les murs sombres semblaient sur le point de s'écrouler. Tout était effrayant.

Soudain Harry réalisa qu'il était en danger et que peut être personne ne viendrait le sauver. La panique l'envahit et il chercha désespérément une issue. Il ne trouva pas la moindre porte.... Seulement des murs froids, humides, gelés.

Il finit par comprendre l'inutilité de tâter chaque pierre et s'assit au milieu de la pièce, conscient de sa vulnérabilité. Il était complètement terrorisé.

Il essayait de se souvenir comment il avait pus s'empêtrer dans cette situation. Mais seulement des flashs, des impressions lui revenaient. Il se rappelait de toute sa vie sauf les dernières heures.

Voldemort. Il avait quelque chose à voir avec tout ça. Harry le savait mais quoi ?

Les heures défilèrent. Harry fixait la petite lumière qui disparaissait au loin. La nuit tombait sur lui, littéralement.

Jamais de toute sa vie, il ne s'était senti si.... Seul, effrayé et sans espoir. On lui avait souvent répété que perdre l'espoir était la pire chose qui pouvait vous arriver. Harry se battait de toutes ses forces pour garder une lueur d'espérance mais les murs qui l'encerclaient étaient si sombres... il pourrissait là depuis des heures et personne ne s'était soucié de lui.

Il savait que quelque chose était arrivé, quelque chose de mauvais. Il pouvait le sentir. Pourquoi était-il si désespéré ?cela ne lui ressemblait pas ! Il examina les contusions marquant son corps. D'où venaient-elles ?il n'en gardait aucun souvenir.

Soudain, une porte s'ouvrit. Harry fut soulagé. Au moins, il y avait une issue dans cette pièce. Il se recula contre le mur, permettant à son visiteur de rentrer. Seule une ombre lui fit face. Elle lui lança une sorte de couverture dans laquelle il s'emmitoufla rapidement. Il n'aurait pas supporté le froid plus longtemps.

« Harry Potter » dit la voix. Le jeune homme fronça les sourcils.

Il n'avait jamais entendu cette voix auparavant. Lorsque l'homme pénétra dans la pièce, il confirma qu'en effet, il ne l'avait jamais vu.

« Pourquoi suis-je ici »

« Pourquoi tu es là ? » rigola l'homme

Harry le détesta immédiatement. Cet homme avait un rire cruel.

« Toi, Harry Potter, tu es perdu et le monde sorcier pense que tu es mort. Le bon coté a perdu et tu sais la meilleure ? Nous t'avons », sourit l'homme satisfait

« Que voulez vous dire par vous m'avez », demanda Harry extrêmement mal à l'aise.

« Potter, puisque tu as été élevé par des moldus et ensuite lié avec de bons sorciers tu n'as jamais connu les coutumes du coté sombre. Toi, Potter, tu es maintenant officiellement de ce coté... en tant qu'esclave » l'homme sourit méchamment.

« Un esclave ? » Le brun sentit sa mâchoire tomber.

« Et oui, l'esclavage existe toujours chez nous. »

"Un esclave?" Harcelle demandé, sa mâchoire tombe. Tu ne pensais quand même pas que les sorciers sombres aimaient baiser leurs elfes de maison, n'est ce pas ? » demanda l'homme en arquant un sourcils

« Baiser ? » Harry sentit son souffle se raréfier.

« Il est temps de te montrer la réalité de notre monde. Tu as toujours vécut dans un conte de fée Potter. Il est temps de ternir cette image de ta jolie petite tête. »

« Vous n'etes pas sérieux. C'est une plaisanterie » dit Harry, complètement abasourdi.

L'homme recommença à s'esclaffer et Harry réalisa que c'était la pure et simple vérité. Il avait atterri en enfer. Il allait devenir esclave.

« Vous ne pouvez pas faire ça aux gens ! Vous n'avez pas le droit de décider de la vie de quelqu'un d'autre ! » S'écria le jeune homme avec colère.

« Oh mais si, j'ai tout pouvoir sur mes esclaves. D'ailleurs tu es déjà vendu. Quelqu'un t'as acheté pour son fils »

« Son fils ? »

« Et bien qu'est ce que tu pensais ? ». L'homme éclata soudain de rire, plus fort que jamais. « Tu espérais sérieusement être vendu à une femme ? Les femmes sont trop faibles pour contrôler les esclaves. Elles en tombent amoureuses et ce genre de foutaises. Les hommes ne peuvent permettre à leurs femmes de le faire. Cela coûte trop cher et en plus elles pourraient tomber enceinte de l'esclave. Les hommes ont trop de pouvoir et de fierté pour que cela arrive. »

Harry dévisageait l'homme refusant de le croire. Ce n'était pas possible. Ce qui lui arrivait semblait si irréel et injuste

« Tu as de la chance d'être amené sans formation. Il est particulièrement dur de mâter un garçon de dix sept ans. Normalement nous éduquons les esclaves vers 7-8 ans. Mais l'homme pense que son fils aimera te faire plier. »

Harry baissa la tête. Il avait tant de questions qu'il ne savait par laquelle commencer.

« Qui m'a amené ici ? »

« Ça ne te regarde pas ! » aboya l'homme. « Maintenant suis moi »

Le jeune homme obtempéra. Il ne saurait jamais qui l'avait précipité en enfer. Il allait être vendu.