Titre anglais : Revealed
Auteur : Sophie21011995
Rating : K
Pas de couple, seulement un beau Dadneto !
Tous les personnages appartiennent à Marvel et l'histoire appartient à son auteur. Je ne suis que l'humble traductrice qui a eu l'autorisation de vous partager son OS en français.
(Dans l'histoire, l'auteur écrit Peter, mais j'ai beaucoup plus l'habitude d'utiliser le vrai nom de Quicksilver, soit Pietro et pas sa version anglicisée des films X-men)
On y était. Erik allait de nouveau s'en aller. Et même si Pietro se demandait encore s'il avait vraiment envie de lui avouer toute cette histoire de relation « père-fils », tout ce qu'il voulait à ce moment là, c'était de le faire rester. D'apprendre à connaître ce père qui lui avait manqué durant toutes ces années et qu'il n'a eut l'occasion de rencontrer pour la première fois que ce jour où il le fit sortir de prison, il y a tant d'années. Mais comment faire ? Qu'est-ce qu'il pourrait lui dire ?
Bon, évidemment il pourrait tout simplement dire à Erik la vérité, mais sa peur constante du rejet était bien trop forte pour qu'il l'ignore. Le son soudain d'un klaxon tira Pietro hors de ses pensées. Une vérification rapide et il sût qu'il était temps de courir à nouveau. Mais cette fois, il ne sera pas en retard. Tout ce dont il avait besoin était d'un peu plus de temps. Du temps pour trouver une bonne façon de lâcher la bombe.
Hey, il ne peut pas partir sans ses affaires, n'est-ce pas ? Pensa Pietro et, dans la seconde, il se retrouva dans la chambre d'Erik. A sa grande surprise, elle était déjà vide. Aucun vêtements, pas d'effets personnels tels qu'une brosse à dents non plus... Est-ce que… ? Se pourrait-il qu'il soit déjà trop tard ? Une voix grave derrière lui fit se retourner le jeune homme.
« Y-a-t-il une raison pour que tu sois dans ma chambre ? » demanda Erik d'une voix irrité alors qu'il croisait ses bras sur son torse.
Merde ! Pietro se sentit étrangement comme un petit garçon prit la main dans le sac.
« Vous partez, n'est-ce pas ? J'ai vu la voiture dehors. Et de ce que je sais, tout le monde préfère rester dans cette école plutôt que de partir. Enfin, tout le monde sauf vous. Du coup, hum... je venais juste dire au revoir ! Donc… Salut ! »
Sur ce, Pietro parti, laissant derrière lui un Erik légèrement confus.
Bordel ! MERDE MERDE MERDE ! Comment a-t-il fait ? Se dit Pietro, une fois en sécurité dehors. Comment était-ce possible que quelqu'un réussisse à se glisser derrière lui sans qu'il ne le remarque ? LUI ! Pietro, Quicksilver, le mutant le plus rapide lui-même. Peut-être que c'était un truc de parents… Ou peut-être que Pietro était juste bien moins prudent en ce moment, bien trop inquiet à l'idée que son père ne le quitte de nouveau.
Pietro se laissa tomber sur l'herbe sèche. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Erik le détestait déjà… Sans mentionner que ça pourrait devenir encore pire s'il apprenait que Pietro était son fils. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Pietro n'arrivait pas à bien saisir la situation. Il avait toujours été une tête de mule, ne dépendant de personne, ne faisant que ce qu'il voulait quand il le voulait. Personne ne lui avait jamais fait ressentir tant de… de peur.
Allez Pietro, pensa-t-il. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer ? C'est juste un mec… Un mutant super puissant… mais bon. S'il réagissait mal, je pourrais juste courir et POUF ! Je serais en sécurité. Rah ! Mais oourquoi est-ce que j'agis comme ça, moi ? Agir comme un enfant, tentant de cacher les affaires d'Erik pour qu'il ne parte pas ? Pourquoi, putain ? Pietro était perdu. Essayant désespérément de trouver un moyen pour qu'Erik reste.
« Tu sais », se fit entendre une voix bien trop familière derrière lui, « Tu pourrais juste lui parler. Lui demander de rester. Que peut-il arriver de mal ?
- Charles ? Qu'est-ce que- ? Comment- ? Attendez ! Je croyais que vous ne pouviez pas lire mon esprit parce qu'il est trop rapide pour que vous puissiez le suivre ? » Pietro se redressa de nouveau, se retrouvant debout face au professeur.
« Il est vrai. Mais au cas où tu ne l'ai pas remarqué : Tu sembles assez angoissé en ce moment, ce qui rend tes pensées un peu plus lentes et ainsi plus facile à comprendre pour moi. Donc, pourquoi ne pas juste aller voir et parler à ton père ? »
Pietro ne savait pas trop quoi dire suite à ça. Pourquoi Charles agissait comme s'il s'agissait de la chose la plus facile au monde… Simplement aller le voir. Oui, bien sûr ! Comme si ça allait fonctionner !
« Vous n'avez pas l'air surpris. Genre, pas du tout. Vous saviez ?
- Non. Mais j'ai eu une intuition. Vous avez plus en commun que ce que tu ne peux penser. » Pietro roula des yeux.
« Bien sûûûûr, oui…. Parce que je suis un mutant terroriste, super cool et tueur de président ! » répondit Pietro, ce qui fit sourire Charles, amusé.
« Non. Mais tu réfléchis bien trop, tout comme lui. Pietro, Erik a traversé énormément de choses. Notamment ces dernières semaines. Il a perdu sa femme, sa fille, tout. Ne penses-tu pas qu'un fils serait une bonne surprise pour lui ?
- Je ne pense pas. Je veux dire… Et s'il- ? » Pietro nota que ses mains s'agitaient, alors il les cacha rapidement dans sa veste. « Et s'il pensait que j'essayais de les remplacer ?
- Il ne pensera pas ça.
- Vous ne le savez pas !
- Si, en fait, je le sais. Je suis un télépathe, tu te souviens ? » Charles sourit doucement « Écoute Pietro, ce n'est pas à moi de te dire quoi faire. Mais je pense vraiment que tu devrais lui parler avant qu'il ne s'en aille. Tu pourrais le regretter si tu ne le fais pas. »
Charles se retourna et retourna vers l'école, mais s'arrêta à mi-chemin.
« Je peux te promettre une chose ceci-dit. » La tête de Pietro se redressa et il regarda le dos du Professeur. « Erik ne te détestera jamais. Je sais pertinemment qu'il t'apprécie. Et quelque chose me dit qu'il sera réellement heureux de t'appeler son fils. » Une fois que ces mots eurent quittés la bouche du Professeur, celui-ci fit le chemin inverse jusqu'à l'école. Pietro était figé, quelque chose d'assez nouveau pour lui. Charles pourrait-il avoir raison ? …Il devait avoir raison. Il pouvait voir à l'intérieur de la tête d'Erik. Alors peut-être que… Oh, je dois l'arrêter. Dans un flash, l'endroit dans lequel Pietro s'était réfugié fût complètement vide.
« Es-tu sûr de ne pas vouloir rester ? Tu sais, tu pourrais nous être d'une grande utilité ici. » dit Charles à Erik, tentant désespérément une dernière fois de le garder ici.
« Tu sais bien que c'est faux Charles. Et ce n'est pas comme s'il y avait quelqu'un qui me retenait quelque part. Je suppose qu'il ne me reste plus qu'à trouver ma place dans ce monde. Trouver un moyen d'oublier. » Erik ouvrit la porte de sa voiture et fit un geste de la main à son vieil ami pour lui dire au revoir. Il avait l'air d'être aussi mal que Pietro. Bien sûr qu'il l'était, il venait juste de perdre toute sa famille, mais… l'avait-il vraiment perdu ?
« Attendez ! » Une main apparu dans le champ de vision d'Erik. Pietro l'attrapa par le poignet et le tira hors de la voiture.
« Pietro ? » dire qu'Erik était confus aurait été l'euphémisme du siècle. Il retira sa main de la poigne de Pietro. « Qu'est-ce que tu fais ? »
La main de Pietro retomba sur le côté de son corps et il lança un regard de chien battu au Professeur qui disait Aidez-moi !
« Erik, je crois que nous devrions retourner à l'intérieur. Il semble que Pietro a besoin de te dire quelque chose. » dit Charles, faisant profondément soupirer Erik qui tentait de rester calme et qui tourna la tête vers Pietro.
« Eh bien, dis-le moi ici. Je me rendais à l'aéroport. Alors, qu'est-ce qu'il se passe ? »
Pietro était perdu. Pour la première fois de sa vie, il ne savait pas quoi dire. La seule chose auquel il pouvait penser était :
« Restez.
- Pardon ?
- Restez. S'il vous plaît, restez. Ne partez pas. Ne me laissez pas encore.
- Pietro ? Qu'est-ce qui ne va pas ? » Une main forte atterri sur l'épaule de Pietro. Quand il osa enfin lever les yeux vers lui, il sentit quelque chose couler sur ses joues et avant qu'il ne puisse s'arrêter, d'autres larmes quittèrent ses yeux. La main réconfortante sur son épaule était toujours là et il pouvait sentir des cercles apaisants sur celle-ci. Pietro finit par se rendre compte que cette main n'appartenait pas à n'importe qui. Son père se trouvait face à lui et pour une raison obscure, le Professeur était parti.
« Pietro ? Que se passe-t-il ? Pourquoi veux-tu que je reste ? » demanda Erik, doucement. Plus doux que ce qu'il en avait l'intention. Il y avait juste quelque chose à propos de ce gosse qui faisait ressortir ses instincts paternels.
Quand Pietro baissa de nouveau la tête et que de nouvelles larmes coulèrent, Erik retourna vers la voiture et dit au conducteur qu'il avait changé d'avis. Quand la voiture s'en alla, Erik reposa toute son attention sur le jeune Pietro, au bord d'éclater de nouveau en larmes.
« Allez, viens. » Le poids familier de la main rassurante se plaça de nouveau sur l'épaule de Pietro. « Allons à l'intérieur. Ensuite tu pourras me dire ce qu'il se passe, d'accord ? »
Erik prit son sac et passa son bras droit dans le dos de Pietro. Le pauvre garçon n'avait toujours pas parlé et semblait complétement dévasté.
Erik amena Pietro jusqu'à sa chambre et le fit s'asseoir sur le lit. Quand il alla pour se chercher une chaise, une main attrapa le devant de sa chemise. Erik posa sa main par-dessus celle d'Erik et le fit lâcher prise. « Ca va aller Pietro. Je ne pars pas. Je vais juste récupérer cette chaise. »
Pietro lâcha instantanément sa prise et commença enfin à réaliser ce qu'il se passait. Qu'avait-il fait ? Oh non, il n'y avait plus aucun moyen de revenir en arrière maintenant, n'est-ce pas ? Il allait devoir le dire à Erik maintenant. Comment était-il supposé expliquer son acte irrationnel sinon ?
Un chaise atterrit devant Pietro, puis une main tapota légèrement son genoux.
« Bon. Maintenant, vas-tu me dire ce qu'il t'arrive ? » commença Erik, calmement.
C'était étrange la façon qu'il avait d'être aussi rassurant. Peut-être que le Professeur avait raison après tout.
Pietro prit de grandes inspirations. Allez. Tu peux le faire. Tu es Quicksilver pour l'amour du ciel !
« J'ai euh… Je dois vous dire quelque chose. » dit-il finalement, d'une voix tremblante.
Un léger rire vint de la part d'Erik « Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre. Peux-tu me donner plus de détails ?
- Mais… avant que je ne vous le dise. Pourriez-vous me promettre quelque chose ? » Les yeux de Pietro voyageaient entre ses jambes et son père. N'osant pas encore regarder son père dans les yeux.
« Je pense que tout dépend de ce que tu veux me faire promettre. » répondit Erik, calmement, bien qu'il soit prêt à tout promettre au garçon pour arrêter ses pleurs. Pietro avait l'air horrible.
« Pouvez-vous me promettre de ne pas me détester ? » Erik écarquilla les yeux, se demandant si Pietro n'était pas devenu fou.
« Pourquoi penses-tu qu- » mais avant qu'Erik ne puisse finir sa question, Pietro reprit la parole, à sa vitesse normal… Peut-être même plus vite.
« Je veux dire- Je sais, le Professeur m'a dit que vous n'allez pas me détester mais ! Ah ! – Je ne sais pas. Je sais que je ne pourrais pas vivre en sachant que vous me détester parce que- Juste parce que ! Et même si d'une façon ou d'une autre vous ne me détestez pas après ça, peut-être que vous allez quand même partir et- et ça ne peut pas arriver. J'ai attendu 10 ans déjà et dieu seul sait quand ou si vous allez revenir si vous partez maintenant. Alors – Ah ! Merde ! Je ne sais pas. Je ne veux pas traverser ça à nouveau ! » Pietro commença à hyperventiler et de plus en plus de larmes coulèrent sur ses joues, finissant sur ses jambes.
« Pietro. Pietro ! Hey ! » De nouveau des mains sur ses épaules, le retenant. « Voyons, calme-toi, veux-tu ?! Pietro ? »
Voyant que Pietro ne se calmait toujours pas, Erik fit la seule chose qui faisait sens pour lui. La même chose qui avait toujours calmer Nina lorsqu'elle se réveillait d'un mauvais rêve. Ses mains quittèrent ses épaules et passa dans le dos du garçon en pleur, le ramenant contre le torse de son père.
« Shh. Pietro. Calme-toi. Tout va bien. Je suis là, d'accord ? Je ne pars pas. Tu as gagné, je reste. Je resterai ici pour toujours, mais seulement si tu arrêtes de pleurer. S'il te plait. »
Pietro ne savait pas ce qu'il se passait. Il n'arrivait pas à se souvenir de la dernière fois où il s'était sentit aussi dévasté, désespéré. Il ne pleurait que très rarement et quand ça lui arrivait, c'était contrôlé et silencieux, pas.. pas ça. Mais, lentement, sa respiration se calma et il réalisa alors qu'il se trouvait dans les bras de son père. Son père lui faisait un câlin. Les émotions qu'il ressentait était écrasantes. Il ne put contrôler ses actions plus longtemps et les deux mauvaises syllabes quitta sa bouche.
« Papa. »
Pendant une seconde, tout se retrouva figé. Pietro n'avait pas encore réalisé ce qu'il venait de dire jusqu'à ce qu'il ne sente Erik se tendre.
Oh merde. Non !
Inquiet à l'idée qu'Erik ne le quitte, Pietro leva ses mains et attrapa le devant de la chemise d'Erik.
S'il te plaît. Ne pars pas. Ne me quitte pas. « Ne me déteste pas. »
Alors que Pietro continuait de lutter pour comprendre ce qu'il venait de se passer, Erik procédait à toutes les conversations qu'il avait eu avec le garçon pleurant dans ses bras.
« Le coup du lapin. Craaaaaac »
« A ce qu'on m'a dit, tu contrôles le métal. »
« Y avait un pote à ma mère qui pouvait faire ces truc-là aussi. »
« Moi je suis- Je suis venu pour ma famille aussi. »
L'esprit d'Erik s'arrêta. Ce n'était pas possible, se pourrait-il ? Après avoir perdu sa femme et sa fille, Erik était sûr qu'il ne ressentirait jamais de nouveau ce sentiment – ce sentiment d'être 'aimer' par quelqu'un. Mais maintenant… Et ici, avec Pietro dans ses bras. Pietro. Cette pensée fit reprendre pied à la réalité à Erik. Le pauvre enfant continuait de sangloter sans retenue dans ses bras, toujours accroché à Erik, comme s'il avait peur que son père ne disparaisse pour toujours.
« Pietro. Hey. Shh. Ça va aller. Ne t'inquiètes pas. Je ne te quitte pas. » Erik renforça sa prise, gardant le garçon encore plus proche de lui. « Je ne quitterai plus jamais. Je te le promets. Pietro, fils calme-toi. Shh. »
Quoi ? Pietro venait-il de l'imaginer ? Ou est-ce qu'Erik venait juste de dire, ce qu'il venait de dire ? Même s'il savait ? Quand Pietro réalisa à quel point il était proche d'Erik, il réussit enfin à arrêter ses larmes et sa respiration retourna lentement à la normale. Ils restèrent ainsi, se tenant l'un à l'autre, pendant encore quelques secondes de plus. Attendant que l'autre soit prêt à lâcher prise.
Quand Erik se recula, il passa ses mains sur les yeux de Pietro, effaçant toutes traces des larmes qui avaient coulé alors qu'il enlaçait son fils. Le silence tomba sur la chambre à nouveau. On pourrait entendre une mouche voler, jusqu'à ce qu'Erik ne reprenne la parole.
« Je suppose que c'est ce que tu voulais me dire, hum ? » dit Erik avec un léger rire, faisant attention à ce que Pietro n'interprète aucun de ses gestes comme étant un rejet. « Pietro ? Allons, regarde-moi. »
Les yeux de Pietro étaient fixés sur ses jambes. Il ne pouvait relever le regard. Et s'il avait juste imaginer ces dernières minutes ? Peut-être qu'il avait rêvé... Mais une légère pression sous son menton le fit relever doucement sa tête, le faisant regardant directement vers les yeux émus de son père.
« O-Oui. » Commença Pietro « Je suis désolé. J'aurais dû le dire plus tôt. Mais je- Je ne savais pas comment.
- Tout va bien. J'ai compris. Je suis tellement désolé que tu aies dû grandir sans moi, mon enfant. Crois-moi, si j'avais su, j'aurais été là.
- Je le sais. C'est juste que- je ne sais pas. » La tête de Pietro s'abaissa de nouveau, comme s'il avait encore peur de perdre son père.
« Pietro ?
- Mmh ?
- Pourquoi voulais-tu que je te promette de ne pas te détester ? » Erik tentait de paraître aussi compréhensible qu'avant, bien qu'il ait assez de mal. Pourquoi son fils aurait-il aussi peur de sa haine, alors qu'Erik ne pourrait jamais ressentir ça à son égard ?
« Pietro. » Une nouvelle fois, la tête du garçon se fit redresser par deux doigts « Tu peux me le dire, tout va bien.
- Je ne voulais juste pas que vous pensiez que je voulais remplacer votre fille.
- Comment ? » Erik était choqué. Il devait avoir mal entendu « Pourquoi penserais-tu ça ? Rien ne pourrait remplacer ma famille, mais.. Pietro, Nina était Nina et tu es toi. Et crois-moi, en ce moment, je suis juste tellement heureux d'avoir encore une famille dans ce monde. Il y a quelques semaines, j'étais si perdu parce que je savais – je pensais que je resterai seul jusqu'à la fin de ma vie, mais tu viens de changer ça. Pietro, tu n'as aucune idée d'à quel point je suis ravi de t'avoir avec moi. Dire que j'étais à deux doigts de m'en aller sans le savoir. Dieu merci, tu t'es décidé à me dire la vérité.
- Vous… Vous le pensez vraiment ? Vous êtes heureux de… ça ? » demanda Pietro, tout bas, alors qu'il séchait ses joues.
« Bien sûr que oui. » Répondit Erik « Je t'aime, mon fils. »
Une nouvelle larme coula en dehors de l'œil de Pietro avant qu'un pouce ne la récupère et qu'il ne se jette dans les bras de son père, passant ses bras autour de son cou.
« Je t'aime aussi, papa. »
Le cœur d'Erik manqua un battement. Dieu que ces mots lui avaient manqué. Il tira Pietro contre son torse de nouveau, embrassant tendrement ses cheveux argentés. Il avait de nouveau une famille et il mettrait un point d'honneur à ne plus jamais la perdre.
J'espère que cet OS vous aura autant plus qu'il m'a plu !
Et merci d'avoir lu jusqu'ici