Hello !
J'espère que vous allez bien, en cette période de confinement ! Personnellement, la vie à la maison me convient tout à fait.
Je devrais peut-être travailler, commencer mon travail de psycho, réviser mes examens, ou… En fait, non. Ecrire un OS (ou deux, ou cent), c'est bien plus fun !
Bonne lecture !
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Résumé : Sora et Shiro, aidés des autres espèces, ont vaincu Teto. Ils ont ainsi gagné le titre de dieu, et le pouvoir de rester éternellement dans cette dimension-là. Cependant…
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Disclaimer : "No Game, No Life" ne m'appartient pas. En postant cet OS, je ne gagne rien, si ce n'est le plaisir de partager ma passion pour les animes comme pour l'écriture avec d'autres.
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cCc
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Un dernier pour la route !
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Shiro inclina la tête, et sa couronne glissa légèrement sur ses cheveux blancs. Ses prunelles ennuyées balayèrent la pièce d'un regard vague, survolant les piles de coussins et les assiettes vides, s'attardant un instant sur le paysage magnifique qu'offrait la baie vitrée, pour revenir enfin se poser sur son frère. Ou, plus précisément, sur les longs doigts de Sora, qui jouaient avec une pièce de race en forme de fou. Lorsque les derniers rayons du soleil la frappaient selon un certain angle, elle étincelait. Elle paraissait si précieuse, alors, qu'on ne pouvait que la supposer utile.
La fillette soupira.
Les mains de Sora s'immobilisèrent. La pièce, délivrée de l'ouragan qui la retournait sans ménagement, sans trêve, perdit l'équilibre et s'effondra sur la table de verre. Shiro la suivit du regard tandis qu'elle roulait, roulait, roulait, puis chutait, chutait, chutait, jusqu'à se perdre dans le tapis.
Son frère s'appuya au dossier du canapé qu'il occupait, et laissa partir sa tête en arrière. Puis, lançant un regard en coin à la plus jeune, il constata :
— Il est temps.
Elle acquiesça mornement.
— Steph !
Des pas précipités se firent entendre, et Steph déboula dans le luxueux salon, ses couettes rebondissant sur ses épaules. Lorsqu'elle tourna les yeux vers Sora, qui tripotait la couronne à son épaule, ses pommettes se teintèrent de rose.
— Qu'y a-t-il ?
— Amène-nous une carte, s'il te plait. Et préviens qu'on ne veut plus être dérangés avant demain matin.
— B-bien sûr. Tout de suite.
Elle se retira en trottinant, et Shiro laissa échapper un deuxième soupir. Sora, quant à lui, attendit d'avoir le plan entre les mains pour se lever. Il vérifia que la pièce était vidée de tous, eux deux exceptés, et que la porte était fermée. Lorsqu'il passa derrière sa petite sœur, il prit le temps de lui caresser les cheveux, et la couronne alla rouler au sol. Juste avant d'atteindre son objectif – une armoire garnie de manteaux –, il retira la sienne également, et répéta :
— Il est temps.
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Au matin, le château fut réveillé par un cri strident. Les gardes, affolés, se précipitèrent en direction de sa provenance : le salon où Shiro et Sora, leurs souverains tout autant que leurs dieux, désormais, avaient élu résidence.
Dans la pièce, nulle trace des jeunes dirigeants. En revanche, leur fidèle assistante, Stephanie Dora, se dressait au milieu de la pièce, un service à thé brisé gisant à ses pieds. Les mains posées à plat sur la table qui lui faisait face, elle écumait de rage. Ses yeux ne quittaient pas le morceau de parchemin qu'elle avait trouvé en leur apportant le déjeuner. Elle le relut une deuxième fois, puis une troisième, hésitant entre l'indignation et le déni.
« Hey Steph ! La vie de dieu, ce n'est vraiment pas fait pour nous. Nous reviendrons lorsque nous aurons affronté un adversaire de taille. Nous te faisons confiance pour gérer l'univers en notre absence. Jibril pourra t'aider. – Sora et Shiro »
Ayant fini sa dixième relecture, elle quitta des yeux le message et prit une profonde inspiration. Ses mains se crispèrent si bien sur le plateau de bois que les gardes l'entendirent craquer. Puis ils tressaillirent, et portèrent en catastrophe leurs paumes à leurs oreilles, tentant de supporter le hurlement bestial de Steph.
Sora et Shiro étaient déjà loin.
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cCc
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Voilà ! J'espère que ça vous a plu.
Que ce soit le cas ou pas, une review me fait toujours plaisir, bien sûr.
Je souhaite bon courage à tous ceux pour qui le confinement commence à peser, et je souhaite bon courage à tous ceux qui, comme moi, angoissent et dépriment à l'idée de quitter leur forteresse. J'espère de tout mon cœur que vous et vos familles vous portez bien, et j'adresse tout mon courage à ceux pour qui ce n'est pas le cas.
J'espère vous retrouver une prochaine fois sur une nouvelle histoire !
C.