Bonjour,

Voici un OS que j'ai écrit pour m'amuser et sans prétention.

Bonne lecture et attention de ne pas vous endormir. ;)


Je m'avance dans la chaufferie, respirant comme un bovin au milieu des vapeurs chaudes du sous-sol qui me font suer.

-Avec ce pull rouge à rayures verts tout râpé et dégueulasse, c'est un vrai sauna. J'aurais dû brûlé vif en portant un débardeur. Avec ma peau boursouflée, très rosée, pouvant compter par centaines des cratères gros comme des billes, ça l'aurait fait ressortir. Avec ma gueule de terreur. Oh! Que j'aurais été beau!

Je m'approche ensuite de ma collection de gants que j'ai moi-même confectionné. Il y en a de toutes sortes. Griffes d'acier, longs, courtes, rétractées ou ornées de bagues à tête de mort. Mes jolies grigriffes! Laquelle vais-je choisir pour le prochain cauchemar? Encore!

Je vais m'asseoir ensuite sur ma chaise plus que rouillée, grinçant à faire éclater la tête d'un adolescent.

-Qui je vais faire, faire dans son froc cette nuit? Voyons, mes petits mignons!

J'étale des photos de jeunes plus ou moins paumés, qui souffrent d'insomnie régulière grâce à mes visites intrusives. Je les connais déjà. Je me fends la poire rien qu'en imaginant les misères que je leur ai fait subir antérieurement. Les enfants me donnent de la force. Leur âme surtout. Un jour j'ai cogné à la boîte crânienne d'un et tout ce que j'ai entendu était ses dernières pensées.

"J'aurais dû aller manger au Mc Do. Je me taperais bien un big mac maintenant avec des frites extra-larges, un coca, un milkshake à la fraise …"

Et bla et bla et bla. J'ai mis fin à ma souffrance en l'écrasant comme un œuf. J'ai alors changé d'avis à propos de ces petits cons. Leur bocal qui leur sert de tête en sort bien du jus. Ca ne sonne pas si creux. En planifiant mon grand sadisme très tranchant, dans cette scène, on a inclus du rock au son puissant. Dans les films d'horreur où on zigouille, il y en a toujours. Ca montre à quel point nous, on est méchants. Là par exemple, c'est Linkin Park d'après ce que je sais; Somewhere I Belong. Comme je n'ai aucune idée dans quelle année nous nous trouvons, on écoute ce que l'on veut. Ils envoient du lourd, comme on dit, ces enfoirés!

J'aimerais bien lacéré sur In The End ou Numb. Une série de chansons défile sur le mur grisâtre et en appuyant sur un extrait, ça me branche bien comme ces jeunes petits cons disent encore. Si tu me réponds que c'est ringard de dire ça, tu goûteras à mes lames de rasoir qui enflammeront tes entrailles. Bande de petits merdeux!

En parlant de merdeux, en voici un.

-Qui c'est qui va se chier dessus dans son sommeil cette nuit? Mais oui. C'est lui.

Je bêtifie à présent quand je m'adresse à mes futurs victimes. Je reprends du service dès que ces ados s'assoupiront. Je vous aurais mes mignons et votre petite âme aussi. Je suis de retour! Tremblez car votre peur alimente mon énergie que je maintiens invincible et éternelle. Revoilà le père fouettard, le vilain, vilain croque-mitaine! Hahahahah! Qu'est-ce qu'on rigole, n'est-ce pas?!

Un mois plus tôt.

-J'en peux plus.

Je me fous à chialer, mon visage caché derrière mes gants tueurs, en plein surmenage. Jamais j'aurais cru me plaindre et dire que ces ados me font royalement chier. Pour une fois, j'aimerais bien qu'ils réussissent à ne plus pioncer. Je suis crevé à force d'aller m'amuser avec eux et les entendre hurler de frousse. J'ai l'impression que je commence à être dur de la feuille en plus. N'est-ce pas Carlos?!

Un adolescent maltraité qui portait un appareil auditif grâce à sa putain de mère. Bravo maman! En l'attirant dans mon cauchemar, j'ai rigolé avec en lui ayant fait exploser la cafetière. Vous savez comment? En faisant grincer mes coupantes grigriffes sur un tableau. J'ai transformé son appareil en un mutant. Je me suis éclaté comme un petit fou.

Faut toujours préparer le terrain en jouant avec leurs nerfs, encore et encore jusqu'à ce qu'ils emmagasine le plus de frayeur possible. Et là, je plante le décor en les surprenant même dans leur lit. Ces petits pervers qui s'envoient en l'air pendant que les parents n'y sont pas.

Tina … Tina …. .

Ma langue caressant langoureusement le prénom de l'une de mes victimes de 1984. Salope!

Je commence à faire l'imbécile dans le jardin en me cachant derrière un arbre. Puis quand elle me découvre après être sortie courageusement pour voir qui l'appelle, je sors de ma cachette. Coupe, coupe coupe mais ça repousse. Du pseudo sang de couleur verte que je fais gicler en me tailladant quelques doigts d'une seule lame. Leur flanquer un pleine dose de peur. Voilà le secret. Je ne vais pas jouer du pipeau. Le balancer sur la tronche et assommer en un unique coup. But! Ca irait plus vite.

-Attends, une seconde. Je note.

-Bon! J'ai pas que ça à foutre.

-Merde! J'ai plus d'encre dans mon stylo.

Cette merdeuse râle. Comment je pouvais prévoir? Même tout Freddy que je suis, je ne suis pas à l'abri d'une erreur. Avec son sang ça serait terminé.

-Je vais en chercher un. Bouge pas.

Lorsqu'elle me ramène le stylo, je note vite fait, lui redonne et cours ensuite après, Tititi ..Na comme un débile mental. Qu'est-ce qu'elle gueule! Je la pourchasse rapidement dans une allée partiellement sombre, pour la poursuivre à nouveau. Qu'est-ce qu'elle gueule encore! Ah! Autant pour moi. Il faut intervertir les deux scènes. La première est en deuxième et la deuxième en premier. Faudrait que je dorme!

Bon! On est dans le jardin, après que j'ai noté et maintenant je la coince vers la porte arrière de la maison, tentant de l'en écarter. Elle se retourne et pour essayer de se défendre; Elle rêve! Tititi Na m'arrache la peau du visage. Etant immortel, je me marre comme un psychopathe. Je lui saute peu après dessus, ayant tenté encore de me résister. Et on se retrouve sous les draps dans la chambre de sa maman, son petit ami dormant. Avec ce remue ménage, rien ne le réveille à part quand il se retrouve le cul sur le sol.

Pendant ce temps, la garce se débat en criant comme une chanteuse d'opéra. Elle a du coffre!

-Oh! La ferme!

Merci au petit connard qui lui sert de copain; Rod. Désolé! J'injure souvent. Hihihihihi! Heheheh! Hahahahh!

Tina Gray a beau l'appeler au secours dans son sommeil éveillé, la petite frappe comme les policiers le surnomme, celui-ci ne capte rien à ce qui se déroule dans la pièce. Je me redresse brièvement sous le drap, jouant les fantômes; Boooooo! Ayant coincé l'une de mes griffes dans le matelas à ressort.

-Putain de putain de putain!

-Qu'est-ce qui se passe?

-A ça y est! Non rien. C'est résolu.

On recommence la scène, elle se débat comme une hyène puis quand vient le moment ultime, calmement, Tititi Na, me demande si ça va faire mal. Je prends un air plus humain, lui répondant que oui. Elle grimace et mes griffes lacèrent sa poitrine avant de la faire flotter au-dessus du lit et ramper au plafond comme dans La Mouche.

-Oh! Oh! J'ai envie de gerber.

Je la fais tourner comme un manège, normal!

-Tu veux que je ralentisse la vitesse?

-Non. Trop tard.

Et splash! Au moins les murs sont repeints.

Le petit voyou au casier judiciaire se relève et en me voyant, traverse carrément la vitre de la fenêtre avant de pousser un inaudible cri et exprimer ses derniers mots.

-Oh! La gueule qu'il a! C'est horrible!

Je sais. Je fais peur à mourir. Hahahahh! Hiiiiiiihiii! Hooooooho!

Je disparais, entendant Nancy Et Glen accoururent. Ouais, je connais leur prénom. Je sais tout sur mes victimes. C'est pour ça que je les manipule brillamment. L'autre là, il sera massacré dans son lit, emportant sa télé, chaîne hi-fi, bureau, téléphone, réveil automatique. Tout y passera. Qu'est-ce qu'il hurlera en appelant sa mère! Et un grand jet rouge de je ne sais combien de litres jaillira comme une fontaine, repeignant le plafond. Quand ta petite-amie te voit en train de te faire massacrer à l'autre bout de sa fenêtre, ça provoque forcément une crise d'hystérie.

Je vais même tenter de l'attirer au fond de la baignoire quand elle prendra son bain. La dernière fois que j'ai essayé alors que Nannan Cy était sur le trône, la chatouillant avec les pointes de mes griffes, ça a provoqué là un déluge torrentiel et immonde de diarrhée. La répugnante petite connasse! Quand j'ai senti ma manche, je me suis évanoui, l'estomac retourné, enfin ce qu'il m'en reste. C'était pas une bonne idée d'avoir voulu jouer les mauvais blagueur. En parlant de blague, en voilà une au téléphone plus tard faite avant que son petit-ami n'éclabousse tout.

Nancy Thompson vient de décrocher, croyant que c'est son Glen. Ce paresseux s'est endormi. Je l'ai intitulé; Il y a t-il une langue au bout du fil? Poilant, n'est-ce pas? N'est-ce pas!

Je fais aussi grincer les pointes de mes lames ce qui la conduit à débrancher le fil du téléphone très brutalement.

-Et si il veut m'appeler maintenant.

Désespérée.

Après que le cordon ait été enroulé autour, le téléphone reposé sur le lit, je le fais sonner alors qu'elle s'apprête à sortir de la chambre. Oh! Stupeur et frayeur! Elle s'avance prudemment, n'en croyant pas ses yeux et oreilles. Et lorsque NANANAN CY décroche je lui annonce que maintenant c'est moi son petit copain. J'essaye de lui rouler une pelle mais elle m'étouffe presque en m'enfonçant un chew gum dans la bouche et en employant un ton menaçant.

-Tiens, mâche ça! Ton haleine schlingue!

-Haaaaaaaa! Ca pique!

Notre idylle n'a jamais été plus loin que ça.

Dans mon délire, je suis une marionnette, je bouge juste mes mains tueuses et tout le monde dégage en en me voyant rappliquer devant eux. Les paroles ne servent à rien et c'est ma manière de leur courir après et de les trancher comme une pastèque. Essayer de m'échapper, je vous rattraperai. Dans mon délire je vous chante cette comptine mais ça sera plus direct d'aller au bois mais pas pour cueillir des cerises. Hehehehehhe!

Après on s'est retrouvés, étudiant la psychiatrie, travaillant comme stagiaire dans un service pour ados largués. Et j'en ai fait des meurtres. Une attaque m'est quand même restée en travers de la gorge quand j'ai voulu avaler Kristen Parker. Jolie petite blonde aux yeux clairs de chat. Vous connaissez peut-être Patricia Arquette? La série Médium? C'est elle. Et d'autres films faits avant.

Je me suis transformée en avale tout, une sorte de chenille géante, rampante et gluante. Je l'ai attirée dans la bibliothèque d'une baraque abandonnée, celle de Nannanan Cy Thomthomp Son. Elle habitait ici dans le premier volet du film, ado. J'ai pris donc par surprise Kristin, surgissant du dessous des lattes en piteux état et en un coup de bouche, la moitié de son corps était à l'intérieur. Au fur et à mesure que je l'avalai, j'ai senti que j'étais en train de frôler l'indigestion et je l'ai recraché comme un vulgaire gros mollard tout visqueux. Sa seule réaction fut assez déconcertante.

-C'est malin!J'ai plus qu'à me doucher à nouveau! T'avais qu'à m'avaler toute crue et on en parlait plus!

Pas contente cette autre petite garce. Il y en a eu tellement que j'ai attaqué! Et j'en passe et j'en passe. Je suis lessivé à force. Si bien qu'au marionnettiste amateur, Phillip, doué également, le petit con, je lui ai demandé de se transformer lui-même en marionnette. Il a fait du bon boulot sanguinolent en pratiquant une très longue incision le long des jambes et des cuisses. Tout ce merdier à l'intérieur s'est dressé comme un fil afin de le faire marcher comme ses poupées. Il a morfler sacrément.

Taryn, la brune canon, rock dans sa combinaison de cuir sado sur les bords, m'a devancé en plantant toutes les seringues dans les trous vivants de ses bras. Ceux-ci réclamant seulement leur dose.

-Donne-moi ça, donne-moi ça.

Comme une primate en manque. Quel pied! Elle a fait tout le travail aussi. Je juge mal ces gamins. Ils ont de la volonté quand ils le veulent. Pas fainéant. Je les injure trop. Je suis injuste envers eux. Faut pas oublier Jennifer Caulfield. L'une de mes préférées. Désireuse de devenir actrice quand elle sortirait de cet hôpital de fou, j'ai exaucé son voeu alors qu'elle regardait la télé en salle de télé. Après la chute de son ami Phillip dont j'avais coupé les fils qui le retenaient en équilibre en haut de l'église condamnée, celle-ci n'arrivait plus à dormir. Du moins en pisser de trouille.

Alors qu'elle regardait une émission, Zaza Gabor, invitée, je me suis glissé dans la peau du présentateur et la phrase de fin fut; On s'en fout de ce que tu dis! Et coup de griffes.

Effrayée, Jennifer adepte de brûlure de cigarette pour combattre la fatigue, se leva du canapé de couleur menthe. Elle s'avança prudemment, effarée et courageusement aussi puis frappa sur le téléviseur vissé au mur. Mes bras de robot sortirent brusquement de chaque côté, ma tête antenne suivie, apparaissant au sommet. Quelle gueularde!

-Voici ta chance de passer à la télé. C'est l'émission la plus regardée, Salope.

Je lui ai dis ça avec pas du tout d'entrain, lassé. Ca ne l'a pas empêchée d'être terrorisée. Tout en criant, Jennifer a obéi à mes ordres.

-Va chercher la chaise là-bas, revient et fous-toi toi-même la tête dans l'écran. Ca explosera etc etc.

Elle a l'a fait. Ne cessant de crier. Et je disparu encore.

Celui en fauteuil roulant qui rêvait d'être magicien, Will, a foncé dans celui que je lui avais préparé dans ce cauchemar, allant s'écraser plus loin. J'ai assisté à un feu d'artifice aux mille éclats. Je ne croyais déjà pas à toutes ces bêtises de magie, j'allais pas m'emmerder à le regarder faire ses tours de passe passe. Bon vent!

A présent que je suis reposé, j'ai hâte de les persécuter dans leur rêves ces gentils petits salopiauds. Je renfile ma paire de gants qui blesse méchamment et je suis paré pour un nouveau voyage nocturne. A tout à l'heure Kyle qui va me permettre de retrouver ma fille qui s'est retrouvée à l'orphelinat après que j'ai tué sa sxxxxx … Bon, un dernier juron. Connasse de mère. On va bien rigoler! Heheheheh! Hihihihihi!