Note de la traductrice, Sloe Balm :

Voici le dernier chapitre de cette histoire.

Bonne lecture !

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Chapitre 4

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Derek était un peu inquiet que Noah* fasse toute une affaire de son fils ayant finalement trouvé quelqu'un, mais ce ne fut pas le cas. Il sembla réaliser que cela ne ferait qu'embarrasser tout le monde. Il posa beaucoup de questions à Derek, sur sa famille, sa vie passée à L.A., sur ce qu'il aimait à Beacon Hills. Mais c'était simplement des questions standards du manuel 'apprendre à connaître le petit ami de son fils'. Ils allèrent voir un match de baseball et firent griller des steaks ; ils passèrent de bons moments tous ensemble.

Il partit le lundi après avoir serré son fils dans ses bras pendant cinq bonnes minutes, annonçant qu'il reviendrait dans quelques semaines. Derek manqua leur dernier dîner parce qu'il fut appelé pour travailler sur une affaire, mais Stiles et son père étant aussi policiers, aucun d'eux ne s'en offusqua. Ils se reverraient tous bientôt.

Lorsque Derek rentra ce soir-là, il était tard, près de minuit, et son estomac criait famine. « Hé, ton père a réussi à avoir son vol ? »

« Ouais. » répondit Stiles. « Il y a des restes de bouffe chinoise si tu veux. »

« Génial. » Avant d'aller au frigo, Derek s'arrêta pour embrasser Stiles, ce qui était bien plus important que de dîner. Le baiser le détourna instantanément de son envie de nourriture et sans trop savoir comment, ils se retrouvèrent sur le canapé, à se peloter.

Ce n'était pas vraiment nouveau, et Derek faisait toujours attention à ne jamais aller trop loin, mais cette fois, Stiles semblait exigent, frottant ses hanches contre lui et enroulant ses mains dans ses cheveux. Il était à tomber, la tête rejetée en arrière et les yeux fermés, se délectant simplement des sensations de plaisir. Derek se cramponna à ses hanches, laissa ses mains glisser sur son dos et ses fesses, et une certaine satisfaction l'envahit lorsque le sourire de Stiles s'agrandit. Derek se nicha dans le cou de Stiles et suça sa peau, faisant gémir faiblement ce dernier.

« Est-ce que… tu veux que j'arrête ? » se força à demander Derek.

« Mon Dieu, non. » répondit Stiles, plongeant son front dans le creux de l'épaule de Derek avant de continuer de se frotter contre lui avec passion. Quelques instants plus tard, il frissonna, alors que ses doigts s'enfoncèrent dans les biceps de Derek si fort qu'ils en laisseraient des marques. Puis, lentement, son corps se détendit et il laissa un léger gémissement s'échapper d'entre ses lèvres. « Bien. C'était. » Il laissa échapper un souffle lent. « C'était anti-orgasmique. »

« En fait, je crois que c'était totalement l'opposé. » répondit Derek, caressant les cheveux de Stiles

Stiles ricana. « OK, ouais. J'peux pas le nier. Mais j'ai toujours imaginé que ma première fois avec un mec serait vraiment intense et spéciale. Pas que je viendrais juste dans mon pantalon comme un ado, tu vois. »

« Est-ce que tu y as pris du plaisir ? » demanda Derek.

« Ouais, putain. » répondit Stiles. « J'ai même quasiment envie de le refaire, genre, tout de suite. »

« Alors tout va bien. » déclara Derek.

« Sauf ça. » dit Stiles, se balançant légèrement en avant contre l'endroit où l'érection de Derek était toujours dure dans son pantalon. Derek grogna un peu malgré ses efforts pour se retenir. « On devrait s'occuper de ça. »

« Tu n'es pas… tu n'es pas obligé. » haleta Derek, essayant de ne pas saisir les fesses de Stiles à nouveau.

« Je sais, mais en fait, j'en ai vraiment envie. » répondit Stiles, défaisant la ceinture de Derek, puis déboutonnant son pantalon. « Et… je suis surpris de voir à quel point j'en ai envie. » ajouta-t-il, en retirant le sexe de Derek de son carcan. « Je suis à cent-dix pour cent motivé là. »

« Ahhhh. » haleta Derek, laissant sa tête reposer contre le dossier du canapé.

« En fait, je dirais même cent-cinquante. » reprit Stiles, le caressant gentiment, frottant son pouce contre le sommet de son sexe et lui arrachant un autre gémissement. Il se pencha pour embrasser Derek dans le creux de son cou, ce qui se transforma en quelque chose de bien plus chaud et langoureux. Lorsque Derek jouit enfin, il céda à ses pulsions et attrapa les fesses de Stiles avec ses mains. « 'fait du bien ? »

« Ouais. » Derek se détendit, et attira Stiles à lui pour un autre baiser. « Beaucoup de bien. »

Ils s'embrassèrent encore plusieurs fois et Derek s'assoupit pendant quelques minutes, mais il réussit plus tard à s'extirper du canapé pour aller manger.

Les choses allaient très bien entre eux. Il se passait rarement une nuit sans que Stiles n'aille chez Derek ou vice versa. Derek avait envie de demander à Stiles s'il voulait emménager avec lui, sans oser lui demander, dans l'idée peut-être de trouver un nouvel appartement à mi-distance entre Beacon Hills et Red Bluff. Finalement, Stiles le surprit avec une liste d'appartements qu'il avait déjà sélectionnés. Ils emménagèrent ensemble le mois qui suivit, et prirent un deuxième chat. Ils organisèrent une pendaison de crémaillère où ils reçurent un nombre surprenant de personnes.

Le sexe entre eux était génial. Ce n'était pas du sexe avec pénétration – Derek savait que ça prendrait du temps -, mais il y avait énormément de masturbation et de fellations faites avec enthousiasme, et ils passaient vraiment du bon temps.

Pour être honnête, si Stiles n'avait pas été un oméga, Derek aurait totalement pu se contenter de ça. Il ne pensait pas que c'était nécessaire de le pousser davantage. Ils avaient tous les deux de nombreux orgasmes, ils prenaient tous les deux leurs pieds. Et puis la possibilité que Stiles soit celui pouvant le pénétrer était quelque chose qui émoustillait beaucoup Derek.

Mais Stiles était un oméga, ce qui signifiait que lorsqu'il était en chaleur, rien d'autre qu'un alpha en lui ne pouvait être suffisant. Cela signifiait qu'ils devaient continuer de travailler là-dessus s'ils voulaient un jour venir à bout de l'agonie que Stiles subissait à chaque fois.

Lorsque Derek tenta d'aborder le sujet, il s'attendait à moitié à ce que Stiles l'envoie bouler. Même après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble, il ne savait pas si Stiles voudrait un jour avoir des relations sexuelles en période de chaleur. Mais quand il le mentionna, Stiles acquiesça, pensif. « Peut-être qu'on pourrait commencer doucement. J'ai entendu dire que l'ajout d'un doigt pouvait vraiment pimenter une fellation. »

Derek rit malgré lui. « T'as lu ça dans Cosmo ? »

« J'ai des meilleures sources que Cosmo, crois-moi. » répondit Stiles.

« Je te crois sur parole. » Derek secoua la tête. « Est-ce que tu es sûr de vouloir faire ça ? Ce n'est pas grave si tu ne veux pas. »

« Non, j'en ai envie. » déclara Stiles. « Je veux dire, pas que tes pipes ne soient pas géniales. Mais je voudrais, tu sais, avoir tout. Ce qui sonne un peu avide, dis comme ça, mais c'est vrai. »

« Même durant tes chaleurs ? »

« Ouais. » Stiles lui fit un petit sourire. « Je veux dire, je n'arrive pas à imaginer un seul scénario dans lequel je n'aurais pas une envie folle de faire l'amour avec toi, donc, je pense que cette histoire de consentement n'est plus un souci pour moi. Enfin, peut-être que si j'avais une gastro… ce serait une mauvaise idée. Ou si on devait le faire devant toute une bande de gamins devant une école primaire… Ou si - »

« J'ai saisi. » répondit Derek, riant nerveusement malgré lui. Il se pencha pour mettre son nez dans contre l'une des clavicules de Stiles. « Si tu es sûr. »

« Je suis sûr. Le fait que tu me demandes si je suis sûr, ça me rend encore plus sûr de ce que je veux. Je veux dire, on va devoir faire ça progressivement et voilà… mais je suis sûr de vouloir le faire. »

La source de Stiles – qui se révélait être Danny – était cent pour cent fiable. Stiles aima tellement se faire doigter que pendant un temps, ce fut tout ce qu'il désira. Ce qui était très bien pour Derek, qui aimait les bruits que faisait Stiles lorsque ses doigts étaient à l'intérieur de lui. Ils essayèrent aussi dans l'autre sens, et Derek comprenait totalement pourquoi Stiles aimait tellement ça. C'était incroyable. Cela lui donna le courage de demander à Stiles s'il voulait essayer de le prendre.

« Vraiment ? » demanda Stiles, clignant des yeux rapidement.

Derek haussa les épaules. « Les alphas peuvent aimer être pénétrés, je pense. On devrait essayer. Peut-être… peut-être que ça t'aidera, de me voir aimer ça. »

« Eh bien, merde. T'as pas à me le demander deux fois. » dit Stiles, et il le sauta aussitôt.

Ce fut un peu bizarre – ils étaient tous les deux novices en la matière et aucun des deux n'avaient l'expérience de leur position – mais ils y allèrent à fond et après que Stiles eut trouvé un bon rythme, tout fut naturel. Derek inclina la tête en arrière et enroula ses doigts sur la nuque de Stiles et il adora ça, plus que ce qu'il n'avait pu imaginer. Il vint si fort que tout devint blanc dans son esprit.

« C'était… C'était... » Stiles n'arrivait même pas reprendre son souffle après, étendu sur le lit à côté de Derek. « Wow. On doit le refaire. Bientôt. Beaucoup de fois. »

« Hmm. » fut tout ce que Derek réussit à murmurer, totalement d'accord avec ça.

Deux semaines plus tard, Derek était au-dessus pour la première fois. Stiles était clairement nerveux et essayait de le cacher, mais Derek avait élaboré un plan qui fonctionna à merveille. Il s'enfonça à peine de quelques centimètres en Stiles, juste assez pour qu'il puisse le sentir, puis le branla jusqu'à ce qu'il gémisse et vienne entre ses doigts. « C'était comment ? » demanda Derek, déposant des baisers le long du cou de Stiles.

« Je ne pense pas que ça compte. » marmonna Stiles.

« Bien sûr que si. Il n'y a pas de règle disant jusqu'où je dois aller. »

« J'imagine que non. » Stiles bâilla et s'endormit ensuite.

Ils y arrivèrent progressivement. La première fois que Stiles éjacula avec Derek en lui, il pleura un peu. « Ça va ? Je t'ai fait mal ? » demanda Derek, essayant de ne pas paniquer.

« Non, je suis… je suis juste tellement heureux. » dit Stiles, reniflant légèrement. « Merci Derek. Vraiment, merci. »

Derek l'embrassa pendant ce qui sembla durer des heures.

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Lorsque Stiles fut sur le point d'avoir à nouveau ses chaleurs, Derek commença à se sentir de moins en moins à l'aise. Maintenant qu'ils avaient des relations sexuelles, l'odeur de Stiles le rendait fou. Il se surprit à essayer de toucher Stiles plus d'une fois, ne cessant de se retenir ; Stiles qui faisait la vaisselle, qui travaillait sur une affaire, qui brossait le chat… Derek aurait pu tenter des attouchements, mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était à quel point il le voulait.

Au fil des heures, la situation sembla lui devenir hors de contrôle. Stiles allait avoir ses chaleurs, et il sentait qu'il ne pourrait pas se contrôler. Il ne voulait pas penser ça de lui, mais plus les minutes passaient, plus il se disait que ce serait le cas.

Il finit par s'exclamer : « Je dois partir. Je ne peux pas… être avec toi en ce moment. »

Stiles, qui était en train de se faire un sandwich, se tourna et lui lança un regard un peu blessé, mais principalement surpris et confus. « Hein ? »

« Ton odeur. Je ne peux pas. » Derek prit une profonde inspiration. « Je vais perdre le contrôle. Je déteste… admettre cela… mais c'est trop. Maintenant qu'on couche ensemble, et que tu ne veux pas encore le faire durant tes chaleurs, je respecte ça, mais… je ne peux pas rester cette fois. Je ne peux - »

« Hé. » Stiles fit un pas vers lui et Derek recula. Il essaya de trouver un moyen pour le convaincre, attendant que Stiles lui dise qu'il ne ferait jamais ça. Il avait envie de le croire aussi, même s'il en doutait. Mais Stiles le surprit. « OK. Je vais appeler Erica. Si elle ne peut pas rester avec moi, j'appellerais Danny. Il a toujours eu du mal avec la façon dont je gérais tout ça, mais il comprend maintenant… en sachant comment les choses sont entre nous. Est-ce que tu peux te prendre une chambre d'hôtel ou autre ? »

Derek acquiesça. « Ouais. » Son souffle s'expira précipitamment. « Ouais, je vais faire ça. Juste… appelle-moi quand ce sera fini. »

« OK. » Stiles hésita et rajouta. « Ça ne fait pas de toi une mauvaise personne, tu sais. »

« Parlons de ça à mon retour. » dit Derek, et il sortit de l'appartement en trébuchant à moitié. Lorsqu'il fut installé dans une chambre de l'hôtel le plus proche, il se sentit comme le dernier des connards. Il savait qu'il venait de faire ce qu'il fallait, mais il s'en voulait de ne pas arriver à se contrôler. Cela n'aurait pas dû être un problème.

Son téléphone vibra et il vit un texto de la part de Stiles s'afficher. Un peu méfiant, il l'ouvrit. C'était écrit : 'Erica vient. Ça va aller pour moi, alors ne t'inquiète pas.'

Derek soupira un peu et s'affala sur le lit. 'OK.'

'Laisse-moi deviner. Tu penses que tu devrais être capable de mieux gérer ça.'

Derek fixa le téléphone. 'Peut-être.'

'Tu sais que c'est stupide, n'est-ce pas ?'

Maintenant, Derek était vraiment agacé. 'Ce n'est pas stupide. Je devrais être capable de me contrôler.'

'Tu l'es. Tu as décidé de partir. C'est faire preuve de contrôle. Bref..., t'es vraiment ridicule. T'es le seul alpha que j'ai jamais rencontré qui a été capable de rester avec moi durant mes chaleurs. Tu es le seul à qui j'ai fait confiance.'

'Je suppose.' répondit Derek, et il soupira.

'Erica est là, j'y vais. Je t'aime.'

'Je t'aime aussi.' répondit Derek, et il alluma la télévision pour se changer les idées. La nuit allait être longue.

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Deux jours plus tard, Derek rentra chez lui avec des fleurs et des grains de café enrobés de chocolat. Stiles rit et se blottit contre lui. Il était fatigué, et même s'il n'avait pas l'air bien, il avait déjà paru pire. Il expliqua que ses chaleurs s'étaient déroulées aussi bien que possible.

« J'ai essayé de faire des recherches, tu sais, pour m'occuper. » dit-il, s'étalant sur les jambes de Derek. « À propos d'alphas arrivant à ne pas avoir de relations sexuelles avec des omégas en période de chaleurs. Mais il se trouve que ça manque un peu d'études. Donc, tu sais, tu peux arrêter de supposer que d'autres alphas auraient réussi à se contrôler. Avant toi, peut-être qu'aucun n'a même jamais essayé. »

Derek se renfrogna. « Bien. Si tu le dis. »

Stiles rigola et passa son doigt sur les lèvres de Derek pour les redessiner. « La prochaine fois. » déclara-t-il.

C'était dit de manière tellement naturelle qu'il fallut une minute ou deux à Derek pour comprendre ce qu'il avait voulu dire. « Tu veux dire, la prochaine fois… ? »

« Je serais prêt. » répondit Stiles. « Honnêtement, si j'avais eu un peu de temps pour y penser, j'aurais probablement été prêt cette fois. Grâce à toi. Te voir partir comme ça, parce que tu avais peur de perdre le contrôle,… ça signifie beaucoup pour moi. Tu le sais, n'est-ce pas ? »

« Oui. » répondit Derek, se sentant bien pour la première fois depuis des jours. « Oui, je sais. »

« Donc… La prochaine fois. » Stiles bâilla. « Et aussi, ce soir. Mais d'abord, je fais une sieste. »

Derek laissa échapper un rire. « Moi aussi. »

Le lendemain matin durant le petit-déjeuner, Stiles lui parla d'une idée qu'il avait eue, en entendant un truc que lui avait dit Erica. « Je me disais que ça pourrait être plus facile si on se mettait nus au préalable, tu sais, comme on arrive toujours à savoir quand je vais avoir mes chaleurs. Si on est déjà en mode… prêts à le faire, genre aux préliminaires, je me sentirais déjà prêt tu vois. Et sûrement que l'intensité de la chose ne m'effrayerait pas autant. »

« Oui, en effet. » répondit Derek pensivement. « Je veux dire, ce doit être assez choquant quand ça t'arrive soudainement alors que t'es en train de manger des céréales et que d'un coup - »

« Tu te damnerais pour une queue. » Stiles acquiesça et Derek rigola. « Alors, ça te paraît bien ? »

« Très bien. »

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Plusieurs semaines s'écoulèrent, pas très différentes de celles déjà passées. Alors que les chaleurs de Stiles approchaient à nouveau, Derek essayait de ne pas perdre la face, espérant que son anxiété ne se manifesterait pas. Il avait peur que Stiles change d'avis, - plus exactement qu'il veuille changer d'avis mais n'ose pas le faire. Il n'était pas certain de comment lui demander s'il était sûr de lui sans susciter en lui des doutes qu'il n'avait pas.

Son stress finit apparemment par se manifester, parce que Stiles commença à le rassurer, à lui dire que tout irait bien. « Je suis en fait un peu excité tu sais. » déclara-t-il. « Je n'ai jamais été autant enthousiasme à l'idée d'avoir mes chaleurs auparavant, c'est vraiment nouveau pour moi. Mais j'arrête pas de recevoir plein d'ondes positives de Danny. Il m'envoie constamment des SMS pour me dire à quel point ça va être incroyable et génial. »

Derek laissa échapper un rire. « Est-ce que tu lui as demandé de faire ça ? »

« Peut-être. Tu sais. Juste par précaution. »

Derek renifla malgré lui. « Ça m'a l'air d'être une bonne idée. Surtout si ça t'aide. »

« Il m'a également dit de te dire, que bien qu'il soit heureux de savoir que toi et moi on s'y mette, ta queue va lui manquer. Ce sont ses mots, pas les miens. »

« Oh. Hm. » Derek rougit soudainement. « Euh, c'est sympa, j'imagine ? »

« Je me demande si toi et moi on aura un jour nos chaleurs en même temps. » déclara Stiles pensivement. « Est-ce que tu crois qu'on finira par se synchroniser ? Comme pour les règles ? »

« Oui et non. » Derek lui donna un petit coup dans les côtes. « Je croyais que tu avais fait un tas de recherche sur les cycles et les chaleurs. »

« Les chaleurs d'omégas, ouais. Sur les alphas non. Et j'aurais plutôt cru que ça n'arriverait pas, mais tu viens de dire que ce serait le cas ? »

Derek acquiesça. « Parce que les chaleurs des alphas sont plus longues et arrivent moins souvent. Pour toi, ça ne changera rien sur le calendrier, mais après un an, elles finiront par se chevaucher. Mais, je n'ai jamais vécu ça. » rajouta-t-il. « Passer ses chaleurs avec un partenaire qui les aurait également. Je ne sais pas vraiment ce que ça fait. »

« Ce sera probablement… plein de sueur. » dit Stiles et ils rigolèrent tous les deux.

« Très attrayant, merci. » répondit finalement Derek.

« J'ai une vision des choses très personnelle. »

Les jours qui suivirent passèrent plus rapidement que Derek ne l'avait espéré. Il était tellement enivré par l'odeur de Stiles qu'il avait du mal à se concentrer sur autre chose. Stiles était, quant à lui, de plus en plus impatient. Il était en train de faire la vaisselle un soir, quand il déclara. « Ça va arriver. J'espère que ça ne te dérange pas d'être debout toute la nuit. À plus d'un titre. »

Derek grogna. « T'es terrible. Viens ici et embrasse-moi. »

Et Stiles le fit. La vaisselle fut abandonnée à son pauvre sort et ils se dirigèrent dans la chambre. Derek estima qu'il restait environ une demi-heure, alors il prit son temps pour retirer les vêtements de Stiles, et ils échangèrent des baisers longs et langoureux, ne pressant pas les choses. Il laissa son boxer à Stiles et tira ce dernier sur ses genoux, faisant courir ses mains dans son dos. « Tu es tellement beau. » murmura-t-il contre la peau de son amant, embrassant la ligne de ses grains de beauté.

« N'importe quoi, c'est toi qui l'es, avec tes magnifiques yeux arc-en-ciel. » déclara Stiles, enroulant ses mains dans les cheveux de Derek et laissant ce dernier prendre soin de lui. Sans tarder, il se mit à gémir doucement et à bouger ses hanches contre celles de Derek. Ce dernier ne le laissa pas faire cependant, gardant un espace entre eux. « Allez... » murmura Stiles.

« Pas encore. » déclara Derek et il mordilla son oreille, lui arrachant un soupir de satisfaction. Il les amena sur le lit, plaçant Stiles sous lui, et lui retira son sous-vêtement. Le châtain le regarda attentivement pendant qu'il se débarrassait ensuite de ses propres habits, puis s'allongea sur le lit à ses côtés. Stiles se cambra pour capturer ses lèvres alors que Derek le contraignait à toujours laisser quelques centimètres d'espace entre leurs deux corps.

« Écoute-moi bien, espèce d'enfoiré. » haleta Stiles. « Je suis prêt, OK ? »

Derek secoua légèrement la tête et se pencha pour l'embrasser à nouveau. « Pas tant que tes chaleurs ne sont pas totalement là. Je saurai quand ce sera le cas. Crois-moi, je le saurai. »

« Mais j'ai envie maintenant. » déclara Stiles, gémissant d'une manière qui fit rire Derek.

« C'est toi qui voulais attendre de ne plus en pouvoir. » lui rappela Derek mais il eut pitié de lui et se pencha un peu plus près pour laisser leurs corps se serrer l'un contre l'autre. Stiles gémit et passa ses bras autour de Derek pour le rapprocher, enroulant une main dans ses cheveux. « Doucement, je suis là. » murmura Derek à son oreille, laissant Stiles se frotter lascivement contre lui. « Je vais prendre soin de toi. »

« Derek. » haleta Stiles, alors que le brun glissait une main entre ses jambes, les écartant doucement. « Oh mon Dieu, Derek. »

Derek hésita, ne sachant pas si c'était un 'Oh mon Dieu' bon ou mauvais. « Est-ce que tu veux que je continue ? »

« Oui, s'il te plaît. Si tu t'arrêtes, je te tue... »

Derek étouffa un rire léger et recommença à caresser Stiles, faisant courir ses mains de bas en haut, le long de ses cuisses et de ses hanches. Stiles geignit à nouveau et Derek se pencha pour le distraire avec un baiser alors qu'il atteignait le lubrifiant. Techniquement, cela ne serait pas nécessaire, mais il voulait tellement que tout soit bon pour Stiles qu'il préférait être prudent. Il gémit un peu malgré lui en pressant un doigt contre l'entrée de Stiles. Il était chaud et semblait tellement prêt. Derek l'embrassa encore, et Stiles lui mordit les lèvres avec entrain.

« S'il te plaît. » réclama Stiles. « S'il te plaît. »

Son odeur changea ; c'était si subtil mais si touchant. Ses pupilles étaient dilatées et ses doigts se tordaient dans les cheveux de Derek et ce dernier glissa en lui, lentement, doucement, comme dans une caresse. Le dos de Stiles se cambra et il jeta sa tête en arrière et fit un faible gémissement. « Doucement, Stiles, je suis là. » murmura Derek contre sa gorge. « Je vais te faire du bien, je vais m'occuper de toi. »

Il poussa une fois, deux fois, et le corps de Stiles se tendit. Les mains de ce dernier se tordirent douloureusement dans les cheveux de Derek et sa bouche s'ouvrit un peu, comme s'il allait faire du bruit, mais ce ne fut pas le cas. Il jouit si fort que cela donna l'impression qu'il avait mal. Derek caressa ses cheveux alors que Stiles s'effondrait sur le lit. Il était rouge et haletant, mais ses mains se desserrèrent dans les cheveux de Derek.

« Est-ce que ça va ? » demanda Derek en repoussant quelques mèches de cheveux humides du visage de Stiles.

Ce dernier cligna des yeux, lentement. « Ouais. »

« Comment tu te sens ? »

« Je ne pense pas que ce sera suffisant. » déclara Stiles, sa voix un peu éraillée. Il se tortilla légèrement, sentant Derek toujours en lui, et gémit. « Ouais, je veux… je veux... »

Derek n'était pas sûr de ce qu'il voulait, mais Stiles les retourna soudainement pour se mettre au-dessus, s'enfonçant encore plus sur le sexe de Derek et poussant un autre gémissement. Derek ne put retenir un des siens. Ses mains se posèrent sur les hanches de Stiles, le tenant fermement. Stiles ne sembla pas le remarquer, trop concentré à s'empaler sur la queue de Derek. En fait, lorsque Derek essaya de bouger légèrement, Stiles posa ses deux mains sur son torse, le clouant sur place, avec l'intention de prendre ce qu'il voulait, ce dont il avait besoin. Derek le laissa faire, se délectant de la vue, oubliant entièrement son propre plaisir, qui ne rivalisait pas à cette vue exquise de voir Stiles se laissant enfin le droit de vivre ça.

Derek se demandait même si Stiles n'avait pas oublié qu'il était là, tellement il semblait concentré sur son plaisir, mais lorsqu'il vint, ce fut son prénom qu'il murmura entre ses lèvres.

« Doucement. » dit à nouveau Derek, alors que Stiles s'effondrait à moitié sur lui. Il fit courir ses mains sur le corps de Stiles, sentant la façon dont il tremblait encore. « Je te tiens. »

« Hmm'kay. » murmura Stiles, son corps se relaxant progressivement.

Derek lui laissa quelques minutes, avant de lui demander à nouveau. « Comment tu te sens ? »

« Tellement bien. » dit faiblement Stiles. « Tellement, Derek. »

« Parfait. » Derek l'embrassa encore, doucement, amoureusement, essayant de rester aussi immobile que possible pour que Stiles puisse apprécier le moment de béatitude dans lequel il baignait.

Au bout de cinq minutes, Stiles se déplaça légèrement. « Tu n'as pas joui. »

« Ça va. » répondit Derek, et ça l'était. Il avait légèrement débandé maintenant et même si avoir un orgasme serait agréable, il n'avait pas l'intention de demander quoi que ce soit. « On aura le temps pour ça une autre fois. »

« OK. » Stiles fronça un peu les sourcils. « Je me sens étonnamment… lucide. Comme si… Je suis toujours en chaleur, non ? Est-ce que je ne devrais pas, tu sais, me sentir toujours super excité ? »

« Laisse-toi un peu du temps et ça reviendra. » Derek frotta une main le long de la colonne vertébrale de Stiles. « C'est comme ça que ça se passe. Tu as un ou deux bons orgasmes et cela t'apaise pour quelques heures, avant que ça ne revienne doucement. Tu n'es pas censé être excité tout le temps. »

« OK. Très bien. » Stiles essaya de s'étirer, mais bâilla plus qu'autre chose. « Je pense que je vais m'endormir. »

« C'est une réaction très normale aussi. » répondit Derek, légèrement amusé malgré lui.

« Tu es sûr que ça va pour toi ? »

« Certain. »

« Hmm'kay. » Stiles nicha sa tête contre l'épaule de Derek et s'endormit quelques instants plus tard.

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Derek somnola lui aussi et se réveilla quelques heures plus tard, lorsque Stiles commença à se frotter contre sa hanche. Il les fit rouler et embrassa Stiles jusqu'à ce qu'ils soient tous les deux à bout de souffle, puis se glissa à nouveau en lui. Il fit l'amour à Stiles doucement et profondément, jusqu'à ce que ce dernier tremble et halète. Et c'était beau. Il lui fit totalement perdre la tête pour mieux le faire revenir sur terre ensuite, et c'était la chose la plus incroyable qu'ils n'avaient jamais vécue.

Quand ils se réveillèrent enfin, Derek traîna Stiles hors du lit pour le faire boire un peu d'eau. Il savait que Stiles était tellement focalisé sur son excitation sexuelle qu'il ne penserait même pas à boire et un bon alpha prenait soin de son oméga, ce qui allait au-delà de juste le baiser. Ils dormirent encore quelques heures puis Derek mit Stiles sous la douche. Ils se caressèrent pendant un moment et terminèrent finalement par s'envoyer en l'air sur le sol de la salle de bain, parce que revenir dans la chambre était trop fastidieux. Ensuite, ils prirent un petit déjeuner. Stiles n'avait pas vraiment faim mais Derek lui donna quand même un peu à manger, récompensant chaque bouchée avalée par un baiser.

Stiles se sentit plutôt bien par la suite, alors ils s'installèrent devant un film jusqu'à en rater la deuxième moitié.

Après cela, la seule chose que Stiles voulut faire fut des câlins, et il le fit plutôt agressivement, enroulant ses bras autour de Derek et refusant de le laisser sortir du lit. Cela ne dérangea pas Derek car lui non plus n'avait envie de rien d'autre. Ils restèrent blottis l'un contre l'autre jusqu'au soir, jusqu'à ce que Derek réussisse à se soustraire de l'emprise de Stiles pour aller leur préparer à manger. Ils prirent une nouvelle douche – celle-ci sans sexe – et dormirent à nouveau pendant six heures d'affilées avant que Stiles ne soit prêt à remettre ça. Derek se retrouva bien plus fatigué qu'il ne voulut l'admettre, alors il laissa Stiles se mettre au-dessus pour qu'il puisse le chevaucher, ce que ce dernier fit avec une détermination exubérante.

Le lendemain après-midi, tout fut terminé. Stiles mangea une pizza entière et dormit pendant plus de douze heures, sans trembler.

Lorsque l'alarme se déclencha le lendemain matin, Derek se pencha sur Stiles et l'embrassa sur la tempe. « Hey. Comment te sens-tu ? »

« Bien. » murmura Stiles. « Je pense que je peux aller travailler. »

« OK. » Derek l'embrassa à nouveau et sortit du lit. Il alla sous la douche puis s'habilla avant de retourner dans la chambre retrouver Stiles, toujours au lit. Il rit un peu parce que d'habitude Stiles sautait du lit et s'enfilait deux tasses de café. « Tu veux que je démarre la cafetière ? »

« Ouais, merci. » bâilla Stiles, puis il s'étira et balança ses jambes au bord du lit. Il essaya de se lever et tituba immédiatement. Derek l'attrapa et l'aida à se rasseoir. « Oooh. OK. Peut-être pas de boulot aujourd'hui. »

Derek rigola doucement. « C'était un sacré entraînement physique. »

« T'as l'air plutôt bien. » répondit Stiles, grognant un peu.

« Oui, et c'est parce que c'est toi qui as fait tout le boulot la plupart du temps. » dit Derek. Il l'embrassa et reprit. « Personne ne sera contrarié si tu prends un jour pour récupérer. Prends un bain chaud et détends-toi. »

« OK. » Stiles bâilla à nouveau avant de retomber sur le lit. « Je te vois ce soir. »

Lorsque Derek fut au travail une demi-heure plus tard, il vit Erica le regarder avec un sourire narquois. Il la dévisagea et elle déclara, « Stiles m'a envoyé un texto ce matin qui était un mur entier d'émojis. Tu veux le voir ? »

« Je ne sais pas. Est-ce que j'ai envie de le voir ? » demanda Derek.

Erica ne répondit pas à la question et lui mit le téléphone sous le nez pour qu'il puisse regarder le message. Il y avait plusieurs rangées de cœurs, puis de smileys avec des cœurs à la place des yeux, puis des mains jointes comme pour louer les cieux. Derek fixa l'écran pendant quelques instants, n'arrivant pas à retirer le sourire idiot sur son visage. « Je crois qu'il a passé un bon moment. » déclara Erica avec un petit air suffisant. « Maintenant, mets-toi au travail. » ajouta-t-elle, frappant le cul de Derek et retournant à son bureau.

« C'est du harcèlement. » cria-t-il.

« Quelqu'un doit bien empêcher tes chevilles de gonfler ! » répondit-elle tout aussi fort.

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Derek finit par travailler tard ce jour-là, ce qui l'agaça vraiment car il avait juste envie de rentrer chez lui retrouver Stiles. Mais il y avait eu un accident de voiture un peu compliqué, suivi d'une arrestation pour possession de stupéfiant, suivi d'un adolescent qui avait volé la voiture de son beau-père… Il se trouvait que l'adolescent en question s'était enfui parce que son beau-père était violent et Derek se retrouva assis à l'hôpital avec lui pendant plus d'une heure pour le calmer et prendre sa déposition.

Il envoya un SMS à Stiles à deux reprises pour s'excuser de l'heure à laquelle il allait rentrer. Ce dernier lui répondit, les deux fois, de ne pas s'en faire. Quand Derek rentra finalement, il était huit heures et il crevait de faim. Il entra dans la maison, qui baignait dans un fond de musique jazz, et se dirigea vers la cuisine pour trouver deux verres à vin, des bougies et l'arôme incroyable des steaks que Stiles était en train de cuisiner.

« C'est quoi tout ça ? » demanda-t-il en riant. « Tu sais que tu n'as pas besoin de me remercier de quoi que ce soit pour ces derniers jours, hein ? »

« Je le sais. » répondit Stiles en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule depuis l'endroit où il se trouvait, devant les plaques de cuisson. « Ce n'est pas un remerciement ou quoi que ce soit du genre. C'est… autre chose. » Il coupa le feu et rajouta, « Y'a plus qu'à laisser reposer deux minutes et ensuite ce sera parfaitement prêt. »

« OK. » répondit Derek, sentant quelques papillons dans son estomac alors qu'il voyait le sourire radieux sur le visage de Stiles.

Ce dernier vint passer ses bras autour de sa taille et se pencha pour lui donner un doux baiser, puis son pouce vint caresser une de ses pommettes. « Je t'aime tellement. »

« Moi aussi je t'aime. » répondit Derek.

« Tout à l'heure, je pensais à la façon dont les choses sont tellement différentes maintenant, par rapport à y'a deux ans, tu sais. » expliqua Stiles. « À l'époque, je pensais vraiment sincèrement, que je ne pourrais jamais être heureux. Que je ne ferais que… me battre chaque jour en souffrant, jusqu'à ma mort au travail ou de vieillesse, ou quoi que ce soit d'autre. Et je l'ai fait pour mon père, mais je n'avais jamais vraiment pensé que ça irait mieux. Tu ne m'as peut-être pas sauvé la vie ou quoi, mais tu l'as rendue tellement bien. »

Derek rougit légèrement. « J'ai juste fait ce que - »

« Ce que tout le monde aurait fait ? Non, mon chéri, ce n'est pas vrai. Tu as été la première personne que j'ai rencontrée à avoir respecté mes décisions. Et ça, même si tu ne les comprenais pas. Même Erica… elle est géniale, tu le sais, c'est ma meilleure amie, mais elle a passé la première année à essayer de vouloir résoudre mes problèmes comme s'ils étaient un puzzle. Elle disait des trucs comme "est-ce que t'as essayé de faire ça ou ça ?" jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle ne pouvait rien y faire. Tu n'as pas fait ça. Tu l'as juste accepté. Et je sais que c'était dur pour toi, que tu voulais aussi essayer de régler les choses pour moi, mais tu n'as jamais agi comme tel. Tu m'as laissé gérer ça à ma façon, en m'apportant ce dont j'avais besoin et… en me laissant aller à mon rythme. »

Stiles fit une petite pause et reprit.

« Et tu sais, je t'ai bien aimé dès le premier jour où je t'ai rencontré. Et au bout d'une semaine de travail tu me plaisais déjà, mais… Je suis tombé amoureux de toi depuis cette fois, dans les vestiaires. Quand tu m'as ramené chez moi et que tu n'as pas essayé de me donner quoi que ce soit que je ne voulais pas. Et je suis encore plus tombé amoureux de toi durant chacun des jours qui s'est écoulé depuis. Pendant très longtemps, je me suis senti seul. Et tu as changé ça. Même si tu ne me comprenais pas et ne savais pas comment m'aider, tu as toujours été là. Je ne me sentais enfin plus seul. Je ne suis plus seul et je ne le serai plus jamais. Donc... » Stiles prit une grande respiration et mit un genou à terre, puis sortit un écrin d'une de ses poches. « Derek Alexander Hale, veux-tu - »

« Oui. » ne put s'empêcher de lâcher Derek et Stiles se mit à rire. « Désolé. Je te laisse terminer. »

« M'épouser ? » demanda Stiles, avec un sourire charmeur et Derek répondit oui à nouveau. Stiles lui sauta dessus et enroula ses bras autour de sa nuque et ses jambes autour de sa taille, et il l'embrassa à n'en plus finir.

Ils continuèrent à s'embrasser pendant une bonne minute avant que l'estomac de Derek ne se manifeste et gargouille violemment, ce qui les fit rire si fort qu'ils en eurent le souffle saccadé.

« Allez. » déclara Stiles. « Mangeons maintenant, et ensuite on pourra mater au moins cinquante fois la bande-annonce du prochain Star Wars. »

« Geek. » souffla Derek, alors qu'il tombait amoureux de lui à nouveau.

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Fin

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*Dans la VO, l'auteure a utilisé le prénom de « Tom » pour le shérif. Je me suis permise de changer pour qu'on comprenne plus facilement.

Note de la traductrice, Sloe Balm :

Merci d'avoir lu cette histoire, j'espère que vous avez apprécié le travail de traduction !
Je reviendrai très vite (j'espère dès le week-end prochain) avec une nouvelle traduction, et je suis également en train d'écrire une nouvelle histoire à chapitres de mon propre jus !

❤ L'instant pub ❤

Voici trois traductions qui sont publiées en ce moment même sur le site et pour lesquelles je fais la bêta lecture :

-Stella et le loup, de DiscontentedWinter - Traduit par Thecrasy.
Une histoire qui reprend le déroulé de la saison 1 de Teen Wolf, mais dans laquelle Stiles a une petite sœur et le Sterek naît.

-A (sort of) Fairytale, de briecheesie et daunt - Traduit par Neliia.
Suite à un mauvais sort, Stiles se retrouve changé en renard. Pendant que la meute essaye de trouver une solution pour le faire redevenir humain, il se rapproche progressivement de Derek.

-Heart as Black a Night, de thepsychicclam - Traduit par SweetElvie.
Dans les années 1920, durant la prohibition aux États-Unis, Derek est un loup-garou qui tient un bar clandestin dont un des nouveaux clients est le jeune Stiles.

Franchement ces trois fics sont vraiment très bien, je vous les conseille ! Allez les lire, laissez des reviews aux gentilles copines qui ont passé un temps fou à traduire tout ça, merci tout plein ! Je suis sûre que vous aimerez :) Bonne lecture !