Je vous mets ici mon résumé complet de l'histoire car les miens sont généralement très long et ne peuvent pas rentrer entier dans les 40 mots imposés de la plateforme.

D'après la légende, les amants Altaïr et Véga coulaient des jours heureux et s'aimaient follement. Seulement, furieuse, la déesse des cieux créa une rivière, la Voie Lactée, pour séparé définitivement les deux amants. De son côté, Altaïr ne put qu'observer son amour, tisant tristement, et prendre soin de leurs enfants. Pourtant, une fois par an, le septième jour du septième mois lunaire, prenant pitié de ces deux amoureux, des pies s'envolent pour former un pont par-dessus les étoiles, leur permettant de se retrouver pour cette nuit unique. Lorsqu'on y réfléchit bien, même s'il n'en a pas encore conscience, le jour où Harry Potter croise Draco Malfoy pour la première fois depuis bien longtemps, les mois qui suivent cette rencontre semblent vouloir être leur pont. Encore faut-il qu'Harry le comprenne.

Petit avant-propos (pitié lisez le... !)

Depuis quelques mois je me suis replongée dans le drarry et à côté dans l'omegaverse. J'ai donc décidé de créer une fanfiction mêlant les deux univers.

Je vous présente donc un drarry omegaverse, made in moi. Pour tous ceux qui ne connaisse pas l'univers de l'omegaverse je vous conseille vivement de faire quelques recherches sur internet avant, ça facilitera grandement votre lecture et vous permettra de comprendre certains détails implicites.

Je tiens aussi à dire ceci : oui, je l'avoue j'ai utilisé un cliché des drarry mais c'est parce que j'adore détester Ginny, je ne vous spoil rien, vous comprendrez où je veux en venir bien assez tôt !Je mets en garde car il y a quelques scènes pouvant choquées. Oui, il y aura mention de violence physique et également de viol mais ne vous arrêter surtout pas à ça ! Essayer au moins de venir voir comment je m'y suis prise.
(Ce n'est, pour moi, pas un rebondissement qu'on fait quand on a pas d'idée, sans valeur pour les personnages, ou quelque chose à prendre à la légère.)

Petite parenthèse, il m'arrive de laisser de petites fautes, d'accord notamment, mais j'ai aussi parfois tendance à mettre des s à la place des t, ou inversement, dans certaines de mes conjugaisons. J'espère que ces fautes ne vont dérangeront pas trop !

J'avoue que j'ai utilisé comme base d'avant-propos celui que j'avais fait pour la première publication (en adaptant mon texte et cette plateforme) mais je ne sais pas s'il est bien ou trop long ou si j'ai dis des trucs inutiles. Je dois bien admettre que j'ai l'habitude des gens de Wattpad donc espérons que je prenne le coup de main ici.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et je vous laisse découvrir l'univers que j'ai créé. Laissez moi vos avis et vos questions si vous en avez. Si je trouve comment ça marche je vous lirait et répondrait, promis !

Let's go !

Depuis quelques mois, Harry Potter sortait doucement de ses années sombres. Après avoir vaincu le Seigneur des Ténèbres, les horreurs de la guerre : ses amis perdus à jamais, tous les morts et les blessés qui s'étaient entassé dans la grande salle, agonisant, il s'était renfermé sur lui-même, hanté par des visions toujours plus sordides. Son mariage avec Ginny lui avait redonné espoir de laisser tout ça de côté un jour ou l'autre et ce jour était finalement arrivé. Cette soirée au coin du feu, elle, blotti dans ses bras, ou elle lui avait soufflée quelques mots « nous allons avoir un bébé ». L'annonce de la venue de ce petit être avait illuminé le quotidien de toute la famille Weasley. Molly avait commencé la confection de toute une garde de robe dès le premier mois. Harry se rendait de plus en plus compte, en voyant le ventre de sa femme s'arrondir, qu'il allait devoir veiller sur lui, ou elle, lui apporter de l'amour, de la joie. Harry Potter allait devenir père. Autant dire que la grande nouvelle n'avait pas échapper aux oreilles de Rita Skeeter, qui le lendemain même, avait publié tout un article en première page de la Gazette du Sorcier.

Et les voilà, alors que Ginny entamait son cinquième mois, dans les rues du Paris sorcier. Ce voyage, elle en avait rêvé depuis toujours. La capitale de l'amour, avec à son bras, son Harry. Pour ce dernier, ce voyage était une liberté. Il avait pris des congés au ministère, ne pouvant plus supporter que le surcharge de travail qu'on lui infligeait sous prétexte qu'il était le Survivant, le héros national. Il voulait juste, et ça visiblement, personne n'arrivait à le comprendre, avoir une vie simple, avec un boulot qui finirait par l'énerver avec les années mais qu'il ne laisserait pour rien au monde, et surtout, surtout, qu'on arrête de parler de lui ! Dans ces rues sorcières, il eu le droit à des quelques sourires, quelques chapeaux inclinés. Des « merci » silencieux, de la part des parisiens l'ayant reconnu.

-Harry ! S'exclama Ginny. Regarde à quel point la ville est jolie ! Et tout ces gens sont tellement élégants !

Harry baissa les yeux sur sa femme et lui offrit un sourire tendre. Il aimait la voir si heureuse et ne su résister à lui offrir bon nombre de cadeaux. Des robes, des bijoux, des babioles. Après tout, non seulement on ne faisait pas le voyage jusqu'à Paris tous les jours, mais elle était sa femme et à ce titre, méritait les plus belles choses que le monde avait à donner. À un croisement, le couple décida de poursuivre la balade en tournant à droite. Il y avait une odeur de fleur qui les attirait et elle semblait bien plus accueillantes que celle de gauche, qui ressemblait fort à l'Allée des Embrumes sur le Chemin de Traverse.

-On devrait rapporter des cadeaux aussi.

-À qui ? Demanda Harry en jetant œil sur une vitrine exposant le dernier modèle de balais.

-À maman enfin ! Et puis à papa, et Bill, Charlie, Percy, George, Ron et Mione, lista Ginny sur ses doigts.

-Ginny ! Tu sais qu'Hermione déteste être appeler comme ça.

Ginny soupira et balaya la remarque de la main. Ce n'était qu'un surnom, pourquoi en faire toute une histoire ? Harry pensa dans un coin de sa tête que sa femme avait oublier de citer Fleur dans sa liste de cadeau, mais il ne voulait pas en faire la remarque au risque de la contrarié.

Alors qu'ils arpentaient les rues pavées, au milieu des marchands ambulants qui donnaient glace, chocolat et autres friandises aux enfants, une silhouette attira son attention. Devant une petite boutique, au milieu de fleurs multicolores, d'un geste gracieux, un jeune homme replaça une mèche blonde derrière son oreille, dévoilant un peu plus la délicatesse de ses traits. Voyant qu'Harry en suivait plus, Ginny s'arrêta aussi et leva les yeux sur son mari.

-'Ry chéri ? Qu'est-ce qui se passe ?

Harry ne releva pas le surnom. Tout comme Hermione détestait qu'on l'appeler « Mione », Harry détestait qu'on l'appelle « Ry ». Leurs parents avaient choisi des prénoms pour eux, ce n'était pas pour qu'ils se fassent charcuter.

-Ce ne serait pas, Draco Malfoy ? Réussi-t-il à articuler.

Ginny se mit à rire. Malfoy ? Et puis quoi encore ! Malfoy avait eu la frousse et s'était enfui pendant leur sixième année, pour disparaître dans la nature. Depuis cinq ans, personne n'avait jamais revu le blond. Pourtant, devant l'air sérieux d'Harry, la jeune femme suivit son regard pour se poser sur le jeune homme.

-Par Merlin Harry tu as raison ! S'écria-t-elle. C'est Malfoy !

À l'entente de son patronyme, Draco tourna la tête et son regard se posa sur le couple, à quelques pas de lui. Son regard se posa d'abord sur Harry. Son visage n'exprimait rien du tout, ni la surprise, ni la peur, rien, juste de l'indifférence. Il passa ensuite à Ginny et ne pu s'empêcher de penser que les années ne l'avaient pas rendu belle, loin de là. Puis, doucement, son regard descendit jusqu'au bras d'Harry, que Ginny enserrait fermement entre les siens, le pressant contre sa poitrine qui menaçait de sortir de son décolleté trop plongeant. Puis, enfin, sur le ventre de la jeune femme. Enceinte hein ? Il aurait cru que Potter serait assez intelligent pour épouser une fille plus digne de lui.

-Potter, Weasley, salua-t-il avec ce petit dédain dans la voix qui ne l'avait jamais vraiment quitté.

Il tourna les yeux vers le bouquet qu'il tenait en main, un ravissant bouquet, tout en finesse. Seulement quelques fleurs et feuille bien disposer. Oui, il conviendrait bien pour décorer la table. Venant de l'intérieur de la boutique, il eut un petit bruit. Quelques petits pas précipités.

-Maman !

Draco reposa le bouquet juste à temps pour prendre dans ses bras une petite fille qui se précipitait sur lui. Un sourire tendre et emplis d'amour retroussa ses lèvres alors qu'il dégageait le front de l'enfant.

-Maman regarde ce que j'ai trouvé ! S'enthousiasma l'enfant en lui montrant une minuscule composition qu'elle tenait entre ses mains.

Draco baissa les yeux dessus. La petite tenait un contenant en forme de coccinelle, dont le dos, ouvert, était rempli de petites fleurs rouges.

-Elle te plaît ? Demanda-t-il d'une voix si douce qu'elle surpris le couple, presque autant que de l'avoir vu sourire.

-Oui.

La petite se mit à sourire, un sourire doux et plein d'innocence. Draco déposa un baisé sur sa tempe. Alors qu'il avait oublié la présence d'Harry et Ginny, ils se rappelèrent à lui.

-Malfoy, tu as, un enfant ? Demanda Harry, dont la bouche était toujours entre-ouverte et les yeux écarquillés.

-Oui, répondit simplement Draco en reprenant son masque imperméable. Pourquoi être aussi surpris ? Il n'y a pas que vous qui sachiez comment concevoir.

-Tu… Euh… Oui, approuva Harry en baissant le nez, confus.

Il était en train de se ridiculiser totalement. D'un autre côté, pour n'importe qui connaissant Draco Malfoy, le voir sourire, être gentil, doux et affectueux, tout ça, à Poudlard Draco vous l'aurais dit, ce n'est pas digne d'un Malfoy ! De quoi surprendre le grand Harry Potter.

-Toujours aussi aimable celui-là ! Grogna Ginny en prenant de grands airs de dame qu'elle n'était pas. Viens 'Ry, allons-nous-en.

Elle arbora une mimique dédaigneuse, le nez relevé fièrement et s'en alla, tirant Harry. Ce dernier chassa cette drôle de visite de son esprit. Voilà une chose qu'il n'avait pas prévu de voir en venant ici. Il jeta néanmoins un dernier regard derrière lui et pu entendre ce qui se dit ensuite.

-C'était qui ? Demanda la fillette, le nez levé vers sa mère.

Draco posa un regard tendre sur elle, avec une pointe d'autre chose au fond des yeux.

-C'était ton papa mon trésor.

Harry faillit trébucher à l'entente de ses mots. Il tourna rapidement la tête, les mots se répétant encore une fois dans son esprit, et repris sa route.

-Mon papa ?

-Oui. Viens, on rentre à la maison, Milly doit nous attendre, souffla Draco.

La petite fille hocha la tête, les yeux rivés sur la tignasse brune qui filait vers l'horizon.