Note de l'auteur : ceci est une histoire se déroulant dans un autre contexte que celui du manga. On pourrait la situer sur la ligne de temps peu après le volume 14 mais elle n'est ni une suite, ni un préambule. Elle raconte principalement un dénouement de la relation entre Lucifer et Alexiel après que tout deux aient retourvés leurs corps respectifs.
Disclaimer : Vous savez déjà.... les personnages et le manga ne m'appartiennent pas, si c'était le cas, je serais déjà en enfer à essayer d'attaper Lucifer... ^_^
Merci à l'auteur de Meeting Again, qui ne semble pas déterminé à terminer sa fanfic mais qui m'a un peu inspiré cette histoire.
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Astral Romance :: Chapitre 1 :: Une rencontre inattendue
***The constant longing for your touch
This bitter ocean of hatred and pain
This loneliness I need to be who I am"
The oceans are alone as I
Somebody take away this gift of mine
No charisma for the beast!
But still I love you forevermore****
- Astral Romance, Nightwish
Le journal était désolant ce matin, aucunes nouvelles dignes d'intérêt. Elle scrutait avec attention les cotes des bourses, ses titres avaient baissé à la fermeture hier. Elle but une gorgée de ce qui restait de son expresso à la vanille Française et sourit au serveur qui la regardait, les yeux ronds. D'un signe de tête, elle lui demanda de remplir à nouveau sa tasse.
Des guerres et des conflits sur toute la surface de la planète. Il n'y avait que ça. Elle ne pouvait pas passer une journée sans en entendre parler. Elle regarda sa montre, remarquant qu'il lui restait encore un peu de temps avant de monter à son bureau, quelques immeubles plus loin. New York était ensoleillé et le printemps semblait vouloir s'installer pour de bon, laissant derrière lui un hiver essouflé de sa course.
Elle porta un coup d'œil aux passants dehors, des vieillards, des enfants, des riches hommes d'affaires aux complets brossés et des pauvres gens s'emmitouflés. L'avenue était bondée d'automobiles de toutes sortes, prisent dans l'embouteillage matinal.
Alors qu'elle tournait la tête vers son journal, quelque chose retint son attention dehors, deux hommes, qui passaient devant la vitrine du restaurant, parlant ensemble. Elle se retourna, plissa des yeux et vit l'homme le plus proche. Elle cilla, non, ce ne pouvait pas être lui…
Ils s'étaient arrêtés un peu plus loin pour parler plus intensément sur le trottoir. L'un deux était complètement vêtu d'un complet blanc, avec une chemise et une cravate blanche elle aussi. Il avait de courts cheveux bruns et une peau mate. Il portait une mallette argentée. Elle ne le reconnut pas, c'est l'autre homme qui capta son attention.
La ressemblance était trop frappante et en même temps, contradictoire. Elle reconnut ses longs cheveux noirs qui brillaient au soleil, renvoyant au travers de ses mèches des reflets bleus et argentés, ce visage gracieux et raffiné, ses traits neutres et ses yeux glacés, gris comme le ciel pluvieux et ses longs cils noirs qui les encadraient. Ce tatouage traversant son œil gauche et ses lèvres charnues. Il était un peu plus grand que son compagnon et portait un pantalon droit de cuir noir et un pull étroit en laine de même couleur duquel on pouvait voir une chemise noire aussi sortir du bas, des manches et du col. Il avait l'air d'un mannequin New Yorkais mais elle était sur que c'était lui. Trop de points en commun, et toutes ces femmes qui se retournaient à sa vue, captées par son charme.
Elle laissa là son journal et s'approcha de la vitrine, les bras croisés, il lui tournait le dos. Maintenant, mais l'autre homme la vit, et la reconnut. Il fait signe à son compagnon de se tourner vers elle et elle sourit quand elle vit son visage. Il ne parut pas la reconnaître, son visage resta froid, ses traits neutres et ces sourcils qu'il fronçait légèrement.
Elle savait pourtant qu'il l'avait vue et reconnue. Elle ne se souciait que très peu de cette air antipathique qu'il affichait. Elle sentait le cœur de cet homme battre un peu plus fort et pouvait deviner, dans le vide incommensurable de ses prunelles, une lumière s'allumer, comme un phare dans une nuit de brouillard.
Il adressa quelques mots à son compagnon puis celui-ci partit, l'air satisfait. D'un pas sûr, il entra dans le café et se dirigea vers elle.
- Bonjour, dit elle quand il fut à sa hauteur, je n'aurais jamais cru te rencontrer ici.
- Moi non plus, je croyais que tu habitais dans les environs de Londres.
Elle s'assit à sa table, le serveur était en train de lui apporter son expresso.
- Tu ne prends rien ? demanda-t-elle avec un sourire
- Non.
Il s'était assis devant elle, les mains jointes sur la table. Il la scrutait en silence, ses grands yeux de séducteur ne lâchaient pas les siens. Ça avait toujours été étrange pour elle de le voir dans ce corps, même si c'était son véritable. Elle avait été habituée à des physiques moins froids, mon puissant, il avait déjà été moins sur de lui et moins insensible. À la première seconde ou il avait retrouvé cette enveloppe charnelle à qui il appartenait, c'était comme si il avait revêtu un manteau de responsabilités énormes qui lui attribuait un contrôle de lui même poussé à l'extrême. Personne ne pouvait lui faire peur, tous le craignaient, il était fort et arrogant. Mais il savait qu'elle ne le craignait pas, qu'elle le connaissait que trop bien et il semblait toujours déstabilisé de ce fait. De son côté, elle avait toujours ressentit pour lui des sentiments tellement immenses qu'elle ne pouvait vraiment en trouver la nature. Une amitié forte, une complicité sans bornes, plus instinctive que volontaire, due à toutes ces longues années passées ensemble sur les champs de bataille.
- Qu'est ce qui t'amène à New York ? demanda-t-elle pour briser le silence
- Les affaires, répondit-il d'un ton neutre
- Tu ne m'en diras pas plus long ? insista-t-elle d'un sourire moqueur, cet homme qui était avec toi ?
- C'est Azazel, il m'étonne que tu ne le connaisses pas.
- Ce nom ne me dit rien, qui est cet Ange ?
- C'est un démon, rectifia son compagnon avec un léger sourire avec lèvres, il fait le lien entre les Enfers et Asshiah.
Elle hocha la tête et but une gorgée de son expresso, toujours souriante.
- Est ce que tu es au courant ? demanda-t-elle délicatement, elle ne voulait pas vraiment lancer le sujet mais elle était trop curieuse de savoir s'il savait à propos du Tout Puissant.
- À propos de quoi ? demanda-t-il, presque naïvement
- Eh bien, tu n'as donc pas de nouvelles du paradis ?ç
- Ah! dit-il en perdant son regard par la fenêtre, à propos de ça. J'ai en effet entendu quelques rumeurs mais rien n'a été confirmé. C'est Uriel qui m'a dit qu'il avait entendu parler que Etenemanki était apparue. Rien de plus, le reste n'est que des suppositions, des rumeurs.
Elle resta silencieuse et attendit calmement qu'il reporte son regard sur elle.
- Qu'en penses-tu, toi, demanda-t-il
- Mes nouvelles me viennent de Raziel, il m'a dit qu'il avait entendu de la bouche de Mikael que le Tout Puissant était éveillé. Mikael serait le seul que le créateur aurait autorisé à se rendre devant lui.
Il resta silencieux, remuant ses propres pensées. Elle ne pouvait décerner aucune émotion sur son visage. Le soleil du matin éclairait son visage aux formes éthérées. Il était magnifique, tout simplement magnifique.
-Qu'y a-t-il ? demanda-t-il d'un ton agacé, visiblement affecté par le regard doux qu'elle lui lançait.
- J'ai vu un documentaire dernièrement à la télé, ils parlaient de Satan, dit-elle en riant, je me demandais qu'est ce que tous ces historiens et théologiens penseraient s'ils voyaient leur bête à corne qu'est leur prince des ténèbres en ce moment.
- Tu es devenue une vraie humaine si tu écoutes cet appareil, dit-il en se levant.
Elle le sentit soudainement très offusqué, comme si il n'avait pas vu le compliment dans ses paroles. Ce n'était guère son genre de réaction…
-Attends ! s'exclama-t-elle, ne sois pas fâché pour cela.
Elle se leva à son tour et s'approcha de lui.
- Ne pars pas, dit-elle en souriant timidement
Il soupira et sourit
- Je ne suis pas fâché, dit-il
Il pointa la fenêtre, il y avait un homme qui les observait sur le trottoir. Quand il vit Alexiel se tourner vers lui, il la salua frénétiquement, lui faisant signe de le rejoindre.
- Cela fait quelques minutes qu'il t'attend, je ne te retiendrai pas plus longtemps, tu dois aller travailler, à ce qu'il me semble.
Elle hocha la tête et fit signe à son ami à l'extérieur de l'attendre. Elle ramassa son veston et prit gentiment le bras de son compagnon.
- Pouvons-nous nous revoir ce soir ? demanda-t-elle avec le plus beau sourire
Elle savait qu'il ne dirait pas non.
- Où cela ?demanda-t-il
- Disons au Dark Lounge, à 21h30, tu sais où c'est ?
- Je trouverai bien
- Bien alors à ce soir ! dit-elle en sortant du café
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Voilà, le chapitre 2 est déjà entammé, j'espère que cette introduction vous a plu. Je trouve que ca fait un peu soap américain pour ma part. Je vais essayer de faire moins conventionnel pour le prochain chapitre -_^ J'attends vos commentaires !
Disclaimer : Vous savez déjà.... les personnages et le manga ne m'appartiennent pas, si c'était le cas, je serais déjà en enfer à essayer d'attaper Lucifer... ^_^
Merci à l'auteur de Meeting Again, qui ne semble pas déterminé à terminer sa fanfic mais qui m'a un peu inspiré cette histoire.
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Astral Romance :: Chapitre 1 :: Une rencontre inattendue
***The constant longing for your touch
This bitter ocean of hatred and pain
This loneliness I need to be who I am"
The oceans are alone as I
Somebody take away this gift of mine
No charisma for the beast!
But still I love you forevermore****
- Astral Romance, Nightwish
Le journal était désolant ce matin, aucunes nouvelles dignes d'intérêt. Elle scrutait avec attention les cotes des bourses, ses titres avaient baissé à la fermeture hier. Elle but une gorgée de ce qui restait de son expresso à la vanille Française et sourit au serveur qui la regardait, les yeux ronds. D'un signe de tête, elle lui demanda de remplir à nouveau sa tasse.
Des guerres et des conflits sur toute la surface de la planète. Il n'y avait que ça. Elle ne pouvait pas passer une journée sans en entendre parler. Elle regarda sa montre, remarquant qu'il lui restait encore un peu de temps avant de monter à son bureau, quelques immeubles plus loin. New York était ensoleillé et le printemps semblait vouloir s'installer pour de bon, laissant derrière lui un hiver essouflé de sa course.
Elle porta un coup d'œil aux passants dehors, des vieillards, des enfants, des riches hommes d'affaires aux complets brossés et des pauvres gens s'emmitouflés. L'avenue était bondée d'automobiles de toutes sortes, prisent dans l'embouteillage matinal.
Alors qu'elle tournait la tête vers son journal, quelque chose retint son attention dehors, deux hommes, qui passaient devant la vitrine du restaurant, parlant ensemble. Elle se retourna, plissa des yeux et vit l'homme le plus proche. Elle cilla, non, ce ne pouvait pas être lui…
Ils s'étaient arrêtés un peu plus loin pour parler plus intensément sur le trottoir. L'un deux était complètement vêtu d'un complet blanc, avec une chemise et une cravate blanche elle aussi. Il avait de courts cheveux bruns et une peau mate. Il portait une mallette argentée. Elle ne le reconnut pas, c'est l'autre homme qui capta son attention.
La ressemblance était trop frappante et en même temps, contradictoire. Elle reconnut ses longs cheveux noirs qui brillaient au soleil, renvoyant au travers de ses mèches des reflets bleus et argentés, ce visage gracieux et raffiné, ses traits neutres et ses yeux glacés, gris comme le ciel pluvieux et ses longs cils noirs qui les encadraient. Ce tatouage traversant son œil gauche et ses lèvres charnues. Il était un peu plus grand que son compagnon et portait un pantalon droit de cuir noir et un pull étroit en laine de même couleur duquel on pouvait voir une chemise noire aussi sortir du bas, des manches et du col. Il avait l'air d'un mannequin New Yorkais mais elle était sur que c'était lui. Trop de points en commun, et toutes ces femmes qui se retournaient à sa vue, captées par son charme.
Elle laissa là son journal et s'approcha de la vitrine, les bras croisés, il lui tournait le dos. Maintenant, mais l'autre homme la vit, et la reconnut. Il fait signe à son compagnon de se tourner vers elle et elle sourit quand elle vit son visage. Il ne parut pas la reconnaître, son visage resta froid, ses traits neutres et ces sourcils qu'il fronçait légèrement.
Elle savait pourtant qu'il l'avait vue et reconnue. Elle ne se souciait que très peu de cette air antipathique qu'il affichait. Elle sentait le cœur de cet homme battre un peu plus fort et pouvait deviner, dans le vide incommensurable de ses prunelles, une lumière s'allumer, comme un phare dans une nuit de brouillard.
Il adressa quelques mots à son compagnon puis celui-ci partit, l'air satisfait. D'un pas sûr, il entra dans le café et se dirigea vers elle.
- Bonjour, dit elle quand il fut à sa hauteur, je n'aurais jamais cru te rencontrer ici.
- Moi non plus, je croyais que tu habitais dans les environs de Londres.
Elle s'assit à sa table, le serveur était en train de lui apporter son expresso.
- Tu ne prends rien ? demanda-t-elle avec un sourire
- Non.
Il s'était assis devant elle, les mains jointes sur la table. Il la scrutait en silence, ses grands yeux de séducteur ne lâchaient pas les siens. Ça avait toujours été étrange pour elle de le voir dans ce corps, même si c'était son véritable. Elle avait été habituée à des physiques moins froids, mon puissant, il avait déjà été moins sur de lui et moins insensible. À la première seconde ou il avait retrouvé cette enveloppe charnelle à qui il appartenait, c'était comme si il avait revêtu un manteau de responsabilités énormes qui lui attribuait un contrôle de lui même poussé à l'extrême. Personne ne pouvait lui faire peur, tous le craignaient, il était fort et arrogant. Mais il savait qu'elle ne le craignait pas, qu'elle le connaissait que trop bien et il semblait toujours déstabilisé de ce fait. De son côté, elle avait toujours ressentit pour lui des sentiments tellement immenses qu'elle ne pouvait vraiment en trouver la nature. Une amitié forte, une complicité sans bornes, plus instinctive que volontaire, due à toutes ces longues années passées ensemble sur les champs de bataille.
- Qu'est ce qui t'amène à New York ? demanda-t-elle pour briser le silence
- Les affaires, répondit-il d'un ton neutre
- Tu ne m'en diras pas plus long ? insista-t-elle d'un sourire moqueur, cet homme qui était avec toi ?
- C'est Azazel, il m'étonne que tu ne le connaisses pas.
- Ce nom ne me dit rien, qui est cet Ange ?
- C'est un démon, rectifia son compagnon avec un léger sourire avec lèvres, il fait le lien entre les Enfers et Asshiah.
Elle hocha la tête et but une gorgée de son expresso, toujours souriante.
- Est ce que tu es au courant ? demanda-t-elle délicatement, elle ne voulait pas vraiment lancer le sujet mais elle était trop curieuse de savoir s'il savait à propos du Tout Puissant.
- À propos de quoi ? demanda-t-il, presque naïvement
- Eh bien, tu n'as donc pas de nouvelles du paradis ?ç
- Ah! dit-il en perdant son regard par la fenêtre, à propos de ça. J'ai en effet entendu quelques rumeurs mais rien n'a été confirmé. C'est Uriel qui m'a dit qu'il avait entendu parler que Etenemanki était apparue. Rien de plus, le reste n'est que des suppositions, des rumeurs.
Elle resta silencieuse et attendit calmement qu'il reporte son regard sur elle.
- Qu'en penses-tu, toi, demanda-t-il
- Mes nouvelles me viennent de Raziel, il m'a dit qu'il avait entendu de la bouche de Mikael que le Tout Puissant était éveillé. Mikael serait le seul que le créateur aurait autorisé à se rendre devant lui.
Il resta silencieux, remuant ses propres pensées. Elle ne pouvait décerner aucune émotion sur son visage. Le soleil du matin éclairait son visage aux formes éthérées. Il était magnifique, tout simplement magnifique.
-Qu'y a-t-il ? demanda-t-il d'un ton agacé, visiblement affecté par le regard doux qu'elle lui lançait.
- J'ai vu un documentaire dernièrement à la télé, ils parlaient de Satan, dit-elle en riant, je me demandais qu'est ce que tous ces historiens et théologiens penseraient s'ils voyaient leur bête à corne qu'est leur prince des ténèbres en ce moment.
- Tu es devenue une vraie humaine si tu écoutes cet appareil, dit-il en se levant.
Elle le sentit soudainement très offusqué, comme si il n'avait pas vu le compliment dans ses paroles. Ce n'était guère son genre de réaction…
-Attends ! s'exclama-t-elle, ne sois pas fâché pour cela.
Elle se leva à son tour et s'approcha de lui.
- Ne pars pas, dit-elle en souriant timidement
Il soupira et sourit
- Je ne suis pas fâché, dit-il
Il pointa la fenêtre, il y avait un homme qui les observait sur le trottoir. Quand il vit Alexiel se tourner vers lui, il la salua frénétiquement, lui faisant signe de le rejoindre.
- Cela fait quelques minutes qu'il t'attend, je ne te retiendrai pas plus longtemps, tu dois aller travailler, à ce qu'il me semble.
Elle hocha la tête et fit signe à son ami à l'extérieur de l'attendre. Elle ramassa son veston et prit gentiment le bras de son compagnon.
- Pouvons-nous nous revoir ce soir ? demanda-t-elle avec le plus beau sourire
Elle savait qu'il ne dirait pas non.
- Où cela ?demanda-t-il
- Disons au Dark Lounge, à 21h30, tu sais où c'est ?
- Je trouverai bien
- Bien alors à ce soir ! dit-elle en sortant du café
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Voilà, le chapitre 2 est déjà entammé, j'espère que cette introduction vous a plu. Je trouve que ca fait un peu soap américain pour ma part. Je vais essayer de faire moins conventionnel pour le prochain chapitre -_^ J'attends vos commentaires !