Bonjouuuur ! Voilà l'épilogue de ce quatrième tome, j'espère que vous l'avez aimé autant (plus ?) que les autres ! En attendant, on se retrouve à la fin du chapitre pour une petite information sur ma prochaine fanfiction (potentielle hein, je ne sais jamais si je vais publier tant que je n'ai pas fini le scénario) !
Merci pour vos reviews et bonne lecture !
Epilogue : Ô Sandwich, pourquoi es-tu Sandwich ? ou Tout est bien qui se termine enfin
Le plus con, avec cette histoire de sandwich magique - succulent, au demeurant -, c'est que cet enfoiré ne m'a pas pris plus de cinq minutes à manger. Bon, il était très nourrissant et tout ce qu'on veut, mais pour le coup, j'ai dû supporter les regards noirs de ma famille pendant plus longtemps que prévu.
- Oh, ça va, vous ne parlez jamais sans réfléchir, vous ?! finis-je par exploser, irritée par leurs murmures désapprobateurs.
Enfin, les murmures nightingaliens ne sont pas les plus discrets que je connaisse, donc… ouais, ils parlaient à voix haute, et certains (merci Lucy) ne se gênaient pas pour hurler leur mécontentement.
- On aurait pu avoir un dressing entier au Manoir avec plein de fringues, de chaussures, de bijoux et tout et tout !
- C'est à ça qu'on mesure la pureté du cœur des gens, déclarai-je, pince-sans-rire.
- Si la pureté des gens se mesure à la puissance de leur gourmandise, on n'est pas sortis de l'auberge, soupira ma mère. Bon, on peut partir maintenant ? Cet endroit me fout les jetons.
Je haussai les épaules, vu que je m'en fichais royalement, puis mon cerveau se mit sur position "réfléchir".
- Hm, deux secondes, il faut remettre la couronne à sa place et ajouter de nouveaux sorts bien vicelards pour la protéger. Qui sont nos meilleurs jeteurs de sorts ?
Nos aurors personnels se chargèrent aussitôt de tisser de nouveaux sortilèges et malédictions bien vaches pour les prochains visiteurs, puis Natasha souleva une question intéressante :
- On ne fait pas une dérogation pour les Nightingale ? Genre, un sort de reconnaissance du sang, un truc comme ça ?
- Ah, ouais, pas con, dis-je à voix haute en shootant dans le bras du voleur, dont… j'ignorais toujours le nom, en fait.
- Attends un peu, intervint Violet, qui était jusque là assise sur une large stalagmite avec Cassie. Et si un Nightingale du futur devient assoiffé de pouvoir et cherche à détruire le monde ? Installer une dérogation lui facilitera juste la tâche, non ?
- Pas faux, acquiesça Méroé.
- Tu vois ? On a bien fait de t'emmener finalement !
Ma meilleure amie me fusilla du regard en articulant silencieusement une insulte, mais je l'ignorai. Lorsque les aurors eurent terminé de piéger l'automne, ma mère appela son nouvel ami ailé, qui rappliqua à tire-d'aile et se posa en hauteur, à une distance prudente de nous. Le piaf avisa les artefacts et secoua une aile pour déployer un genre de panneau de contrôle assorti d'un plan du monde de poche dans lequel nous nous trouvions. La famille se massa autour et inspecta la carte, grimaçant sauvagement en voyant les sorts vraiment crapuleux que nous avions heureusement évités. Le panneau de contrôle nous permit d'ajouter des sorts un peu partout dans le monde de poche sans devoir tout retraverser, ce qui fut fort apprécié par la compagnie.
N'empêche, ce système était rudement ingénieux, pour une création familiale. Je ne veux pas dire qu'on est cons comme des buses, hein, seulement, réfléchir sur le long terme, c'est pas notre tasse de thé. Et là c'était juste… trop bien foutu.
- Okay, il est temps de quitter cet horrible endroit, décrétai-je en glissant la tapisserie sous mon aisselle et le hanap dans mon sac à dos. Mais dites donc, qui a écrit CONNARD en furoncles sur le visage de notre aimable voleur ?
Je regardai avec bonheur ma famille commencer à se disputer et s'accuser les uns les autres tout en soupirant d'aise. Les pauvres, quand ils découvriraient que c'était l'un de mes sorts…
Toute la bande finit par retrouver son calme et se rassembla pour décider de la destination idéale à atteindre par transplanage. Vu que nous étions loin de tout, il fallait se déplacer avec prudence pour ne pas gaspiller toute notre énergie pour rien. Pendant que les autres discutaient, Méroé s'approcha de moi discrètement.
- Félicitations, lâcha-t-elle à mon oreille, me faisant sursauter comme un cambrioleur pris la main dans le sac.
-Hein ? Que-quoi ?! Je veux dire, merci, mais pourquoi ? Mon sort de furoncles est parfait, c'est vrai, mais comment tu sais que c'est moi ?
Ma cousine me renvoya une œillade blasée en mode "t'es conne", puis planta son poing sur sa hanche dans une pose qui aurait pu être sexy si elle ne s'était pas trouvée dans le corps d'un mec à cet instant précis.
- Pour ta gestion des situations de crise, andouille. Tu t'es bien débrouillée pour garder le groupe en un seul morceau, prendre les décisions adéquates en écoutant l'avis populaire et rafler le trésor au voleur, donc, bravo. C'était boiteux, comme plan, mais ça a marché.
Surprise, j'écarquillai les yeux dans sa direction. Je devais sûrement ressembler à un poisson globe, mais bon.
- Quoi ?! Tu n'es pas furieuse pour le coup du sandwich ?
Méroé roula les yeux et croisa les bras après s'être rendu compte à quel point son ancienne posture était ridicule.
- Étonnamment, non. C'était sûrement le vœu le plus inoffensif, après tout. Au pire, cette espèce d'ombre a détroussé un vendeur dans une buvette du coin, mais il n'y a pas eu mort d'homme, c'est le principal.
Est-ce que j'hallucine ou… mais oui ! Elle souriait !
- C'est la première fois que tu me souris franchement, je suis si fière de toi ! fis-je semblant de sangloter. Mais bon, plus sérieusement, j'aurais dû demander l'immunité contre les oignons.
- La ferme. Bon, la famille et moi, on va repartir maintenant. Vous pourrez nous renvoyer les cousins qui sont restés chez vous ?
- No problem, chérie. On se fait un câlin d'adieux ?
Méroé esquissa une magnifique grimace et emprisonna ma main droite dans la sienne avant de la secouer vigoureusement. Un bruit d'applaudissement la figea sur place, et nous réalisâmes que tout le monde nous regardait avec un grand sourire niais. Méroé rougit, se dégagea vite fait et toussota pour cacher sa gêne. Elle fit ensuite signe aux membres de sa famille, qui firent leurs adieux aux miens.
C'était… ouais, un peu triste. Si je m'y attendais…
Quelques minutes plus tard, tous les Sidingale avaient disparu dans un crac sonore, nous laissant comme des cons dans une grotte humide avec un crétin de perroquet.
Avec le recul, je trouve que nous avons géré cette crise avec efficacité, surtout vers la fin. D'un même mouvement, nous avions mis le cap vers New York, où nous avions rejoint Ben et Natasha, qui étaient partis dans le Grand Canyon pour retrouver la voleuse déshydratée. Tenez, elle baragouinait désormais à propos de moutons bleus. C'était la faute du soleil, nous assura Natasha avec une auréole quasi-visible au dessus de la tête.
Une fois à la Grosse Pomme, nous avions revendu tous les objets volés pendant notre aventure à un prêteur sur gage, qui nous refila en échange une belle liasse de dollars bien américains. Avec l'argent, nous nous payâmes plusieurs chambres d'hôtel pas trop miteuses avant de nous diriger d'un bon pas vers le siège officiel du Macusa. Rachel, Violet et Steve choisirent d'aller faire du shopping pour éviter un malaise, merci à eux.
En nous voyant entrer dans leur gigantesque atrium, les sorciers de l'accueil prirent une teinte verdâtre nauséeuse et hésitèrent entre sortir leur baguette et prendre la fuite. Heureusement pour eux, c'est Robert qui prit la parole en premier, les accusant avec politesse de nous avoir volé des archives précieuses des décennies auparavant et entraîné le vol de trois artefacts pouvant mettre le monde en péril. Le gars de l'accueil pâlit et balbutia un truc du genre "Mais oui certainement. Ne me tuez pas s'il vous plaît" et fila chercher son supérieur. Ce dernier entra dans l'atrium d'un pas autoritaire et vaguement menaçant, mais il perdit de sa superbe en voyant la quasi-totalité du clan Nightingale l'attendre avec impatience. Nos sourires malsains et le claquement de nos ongles sur le comptoir n'ont pas dû l'aider, le pauvre.
Le mec en costard nous rejoignit à petits pas récalcitrants et nous demanda avec une politesse prudente ce qui nous amenait "dans ses locaux par une aussi belle journée". Je faillis lui sauter dessus pour le cogner au visage avec une chaise à de multiples reprises, mais ma mère me retint grâce au pouvoir de l'habitude.
Robert, Benjamin et Natasha prirent donc sur eux de lui expliquer le problème et le mec, se croyant à l'abri en constatant l'absence de cheveux roux dans son champ de vision, argua qu'il y avait prescription et que nos archives étaient maintenant les leurs. Yelena s'incrusta alors dans la discussion avec son plus beau sourire de requin et fit carrément du chantage à Mr Costard, dont la réputation aurait à souffrir du comportement de ses deux aurors si l'affaire venait à s'ébruiter. Je cite hein.
Ma tante adore ébruiter les trucs compromettants.
Le bureaucrate se sentit légèrement obligé de répondre à notre requête et s'en alla dans les archives avec Yelena et ma mère pour récupérer tous nos documents. Pendant ce temps, nous alpaguâmes un second employé pour porter plainte pour vol et enlèvement à l'encontre de Mr et Mrs Smith, que nous avions rageusement largués sur le paillasson lors de notre arrivée. Vu l'importance du délit, une assemblée extraordinaire entre les aurors d'Egypte, d'Amérique, d'Allemagne et du Royaume-Uni allait avoir lieu dans les mois à venir, et j'étais à peu près sûre que ces joyeux émissaires allaient adorer apprendre à quoi le monde avait été exposé pendant plusieurs semaines.
Vous savez, l'Apocalypse.
Bref, nos voleurs, dont nous n'apprîmes jamais le nom par manque d'intérêt, n'étaient pas près de revoir la lumière du jour. Après une heure de discussion avec les Américains, nous quittâmes les bureaux du Macusa avec une liasse de parchemins et des invitations à comparaître lors du futur procès pour toute la famille, Sindingale compris.
Après avoir profité de New York pendant encore une journée, le groupe se sépara. Ma mère, Yelena et Robert transplanèrent vers la cachette du hanap pour le remettre à sa place et lancer de nouveaux sorts, tandis que Curtis, Benjamin et Natasha en faisaient de même avec le monde de poche de la tapisserie. Lucy, Cassie, Violet et Thad rentrèrent au Manoir pour communiquer les dernières nouvelles aux autres, et pour ma part, je ramenai Rachel et Steve à la sécurité de leur petit nid d'amour à Londres.
Plusieurs mois plus tard.
C'était enfin le grand jour !
Celui de mon mariage, hein, pas celui du procès. D'ailleurs, en parlant de procès, nos voleurs avaient écopé de plusieurs années de prison pour mise en danger des deux mondes, pour enlèvement et pour vol d'informations sensibles et d'artefacts magiques dangereux. Et oui, le Macusa leur avait mis le vol de nos archives sur le dos. Pas cool. Enfin, ça leur apprendra à nous faire chier, nomdidju !
Dans un même temps, l'information la plus importante à retenir de cette histoire fit le tour du monde magique. On ne fait pas chier les Nightingale, un point c'est tout. Nous avions même enrichi notre nouvelle publicité en promettant d'envoyer des fleurs pour l'enterrement du pauvre gars qui s'y essaierait.
Le monde magique avait frémi de terreur, et rien ne pouvait me faire plus plaisir.
Dans l'intervalle, la famille avait accueilli un nouveau membre en la personne de Florence Nightingale, la fille de Natasha. La gamine avait déjà la touffe légendaire de son clan et les yeux de sa maman, et toute la smala l'avait couverte de cadeaux. Pour l'occasion, je m'étais rendue personnellement au manoir pyrénéen des Sidingale pour leur annoncer la nouvelle et les inviter à un dîner en famille ainsi qu'à mon mariage.
Oh, Curtis me fait savoir que je manque d'objectivité. D'accord, qu'il en soit ainsi.
Soupir.
En fait, le message avait plus ressemblé à ça (imaginez une voix hystérique) :
- Je vais me marieeeeeer ! Vous êtes tous invitéééééés ! Et n'oubliez pas les cadeaux hein ! Ce sera le 2 mai, n'oubliez pas de noter la date, et pas la peine de trop bien vous coiffer, ce sera sur la falaise donc il y aura beaucoup de vent. Et puis ça me permet de ne pas louer de salle, téhéhéhé. Oh, à part ça, notre petite-cousine est née, vous venez lui faire un bisou sur le nez ?
Enfin, vous me connaissez, non ?
Nous étions donc au jour tant attendu, et la cérémonie avait été grandiose. Mon genre de grandiose. Déjà, je portais une superbe robe blanche et bleue en l'honneur de Serdaigle et du blason familial. Curtis avait fait la même chose avec son costume noir et sa cravate jaune pâle en clin d'œil à Poufsouffle. Du côté des invités, la famille au grand complet était là. Évidemment, personne n'avait écouté mon conseil capillaire et toutes les femmes avaient noué leurs cheveux en plein de coiffures improbables et artistiques. Méroé et Otrera étaient particulièrement classes avec leurs robes sophistiquées. Je les déteste, sérieux.
Mes moldus étaient bien entendu présents, et Violet avait même réglé les derniers détails de ma tenue et de ma propre coiffure, qui évoquait plus la princesse celte que la richarde en pleine soirée mondaine. Pas grave, j'avais un super peigne ancien et ça claquait. Et un genre de tiare que j'ai fait tomber deux fois entre le bout de l'allée et l'endroit où Curtis m'attendait avec des larmes d'émotion.
Les parents et amis de Curtis étaient eux aussi présents, clairement en sous-nombre par rapport aux Nightingale. Les pauvres esquissaient un mouvement de repli dès qu'un Nightingale beuglait trop fort pour montrer son enthousiasme. Mon père s'était lui aussi montré et avait sagement rejoint le côté de Curtis, car les Nightingale étaient malgré tout doués d'une grande solidarité et d'une rancune à toute épreuve.
En qualité d'employé du Ministère, Benjamin avait présidé l'assemblée et achevé la lecture de tous les textes législatifs et plus sentimentaux imposés par la loi sur un riff de guitare électrique. Et oui, j'avais fait amener des amplis au Manoir juste pour pouvoir faire ça. A l'instant où nous nous étions séparés après notre long baiser brûlant (qui a soulevé des exclamations de dégoût dans l'assistance), Violet avait lancé ma playlist spéciale Mariage et la cérémonie avait dégénéré en rave party, sans transition et avec piscine à boules.
Ce fut la meilleure journée de ma vie, sincèrement. Enfin, si on oubliait le jour où j'ai mis le feu à… hrm, le plus beau jour de ma vie, disais-je.
Je finis la soirée bourrée et dans les bras de Méroé, tout aussi torchée, et nous entamâmes un slow lascif sans vraiment réaliser avec qui nous dansions. Comme la nuit tombait, les sorciers présents et plus ou moins sobres allumèrent les flambeaux préparés à l'avance par mes prévoyants moldus et réussirent à éviter de foutre le feu aux vêtements des autres. J'applaudis comme une débile en voyant ça et Méroé, qui dormait depuis quelques mesures, tomba sur le cul et se réveilla en sursaut.
- Hin, c'est toiiii, gémit-elle, la bouche pâteuse et les idées pas très claires.
- Semblerait que oui, blaireau, répondis-je sur le même mode.
J'avais peur de voir les photos de l'événement, subitement. Qu'avais-je donc fait, cette dernière demi-heure ?
- Cool ta robe, commenta ma cousine comme si elle venait d'arriver. Tu l'as achetée où ?
- C'est ma mère et mes tantes qui l'ont cousue. Hé, t'as pas envie de démana…déméné… déménager ici ?
- Quoiiiiiii ? fit Méroé en émergeant à nouveau d'un sommeil impromptu. Pour quoi faire ?
- Ben vous êtes toujours tout triiiistes, tout dark et tout, on dirait un groupe emo ! Et pis, comme vous z'êtes finalement pas des mages noirs et qu'on est potes, vous pouvez revenir en Irlande. Tu verras, on est bieeeeen !
Méroé leva le nez vers le ciel, songeuse, puis oublia de me répondre parce qu'elle observait les étoiles. Je m'éclaircis la gorge et elle atterrit, embarrassée. A ce point de la conversation, nous étions toutes deux assises dans l'herbe et complètement désinhibées.
- Donc… tu veux bien être ma coupine ? demanda-t-elle finalement d'une toute petite voix.
Je fis un énorme sourire et lui sautai dessus pour lui faire le câlin que je n'avais pas eu, quelques mois plus tôt.
- Coupiiiiiine !
- Coupiiiiine !
Ainsi fut signée l'armistice entre nos deux familles après une brouille qui dura plus de cinquante ans. La honte, hein ? Pour le reste de la société magique, tout cela s'est déroulé autour d'une table ronde, avec des gens officiels parfaitement sobres et un papier officiel plein de tampons officiels. Comme s'ils ne savaient pas que chez nous, on règle tout sous l'effet de l'alcool avec le cul dans des déjections de mouettes !
On nous retrouva le lendemain matin, endormies au bord de la falaise. L'une de nous deux avait perdu sa robe dans la foulée, mais je ne dirai pas qui. La nuit de noce fut donc repoussée au soir suivant et Rachel et Lucy rassemblèrent une véritable fortune en vendant les photos du mariage à toute la famille. Je pense que la plupart des invités ont payé pour ne pas les voir du tout, mais bon.
Trois semaines plus tard, Curtis et moi partîmes en voyage de noces, voyage qui nous emmena un peu partout dans le monde à la recherche de toutes les formes de magie que les Occidentaux avaient choisi d'ignorer. Fidèle à ma résolution, je pris des tonnes de notes, même pendant notre traversée de l'Amazonie, où je faillis perdre un bras à cause d'une sombre histoire de serpent venimeux. Après plusieurs entorses aux règles les plus basiques de la diplomatie, nous finîmes par rentrer à la maison, car la plupart des sorciers du reste du monde ne voulaient plus voir nos têtes. Tu vas voir, Curtis, on s'y habitue.
Toujours suivant ma promesse à moi-même, j'entamai l'écriture d'un atlas magique, mais le début du manuscrit disparut mystérieusement après que j'eus passé l'aspirateur, deux semaines plus tard. Bah, je le terminerai quand je serai pensionnée.
Pendant notre absence, les Sindingale officiellement redevenus des Nightingale s'étaient installés au Manoir, qui avait de lui-même débloqué les chambres murées pour cause de balcons (mais si, vous vous souvenez bien de l'histoire des balcons qui ont déclenché une guerre civile, non ?) pour accueillir tout ce beau monde.
Si on oubliait les fantômes et en prenant compte Violet, Steve et Rachel, qui passaient plus de temps au Manoir que chez eux, nous étions dorénavant une trentaine de résidents. Méroé s'occupait des affaires courantes en mon absence, libérant ainsi les journées de Yelena, qui s'occupait de la petite Florence quand ses parents travaillaient. Cassie et Violet avaient décidé de se marier, certainement pour réitérer la rave party de l'autre jour, et voulaient programmer la chose dans le courant de l'année suivante. Rachel et Steve choisirent quant à eux de rester en compagnonnage, histoire de ne pas se ruiner en divorce si Rachel laissait trop de cheveux dans le siphon de la douche.
Otrera était venue bosser quelque temps dans ma boutique pour se faire de l'argent de poche, mais elle s'était rapidement prise au jeu et partageait mon amour pour les potions. Elle avait donc décrété qu'elle resterait jusqu'à nouvel ordre tant qu'elle serait bien payée. C'est bien ma cousine ça.
Nous étions samedi matin, et je profitais d'une journée de congé pour faire les poussières du rez-de-chaussée quand un hibou percuta ma fenêtre de plein fouet avant d'atterrir sur un pot de fleur, sonné. Interloquée, j'allai le quérir avant qu'un moldu ne l'aperçoive et me battis un instant avec lui pour récupérer la lettre qu'il portait. Pour la peine, je ne lui donnai pas d'eau. De toute manière, il venait de Londres et avait survolé au maximum cinq pâtés de maisons. Le message disait ceci :
Ministère de la Magie
Département des Changements de Nom
A l'attention de Mrs Zoé Nightingale
Londres, le 8 septembre 2028
Madame Nightingale,
Suite à une erreur humaine, votre dossier de demande de changement de nom introduit en 2017 a été malencontreusement égaré dans nos bureaux. C'est donc avec nos plus plates excuses que nous vous accordons le nom de famille demandé. Vous êtes donc enregistrée officiellement au nom de Nightingale, Zoé Sophia au lieu de Maximoff, Zoé Sophia.
Vu le délai écoulé et notre part de responsabilité dans cette affaire, nous vous faisons bien entendu grâce des frais de modification de nom de famille. Encore toutes nos excuses.
Veuillez agréer, Madame, blablabla…
Eberluée, je fixai le papier, le hibou, puis de nouveau le papier sans pouvoir dire autre chose que "M-mais ?". Puis la pièce tomba, et je partis dans un rire hystérique qui fit tressaillir tout le voisinage.
FIN
Et voilà comment, après quatre tomes de formalités administratives, Zoé a ENFIN eu droit de porter officiellement son vrai nom de famille XD Ça m'est revenu juste au moment où je finissais ce chapitre, c'eut été trop con de ne pas en parler !
J'espère que vous avez aimé cette fin de tome ! Si oui, laissez une review, et si non, laissez-en une quand même !
A la prochaiiiiiiine ! (logiquement ce sera un SuperWhoLock (crossover de Supernatural, Sherlock et Doctor Who), ça intéresse quelqu'un ?)