Voilà le chapitre bonus/épilogue

Bonne lecture !


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Henry Senior était abasourdi. Les quatre intrus s'en étaient retournés à leur réalité, les abandonnant à la leur, si des fois cela en était bien une. Le silence de leur départ les habitait encore. Daniel était à ses côtés, silencieux, muet, presque mort.

- « Je vais aller voir Henry, dit-il au bout d'un moment.

- Je vais m'occuper de Cora... Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à passer chez nous. »

Il lui donna une tape sur l'épaule, se voulant réconfortant mais le cœur n'y était pas. Henry Senior regarda son gendre s'éloigner, le pas traînant, l'âme fantomatique. Ensuite, il se dirigea vers le pied de l'arbre auprès duquel Cora avait été soigneusement attachée, bâillonnée et privée de sa magie. Il lui ôta le bracelet noir qui entravait son poignet. Les cordes furent aussitôt réduites en cendres. Cora arracha son bâillon, le visage exprimant une rage qu'elle taisait depuis des heures.

« Que s'est-il passé ?!, vociféra-t-elle. Où est Regina ? est-elle ?! »

La tête d'Henry Senior rentra dans ses épaules le faisant ressembler à une tortue apeurée. Il se ragaillardit et expliqua à sa femme la situation. Cora se tut quelques secondes pour lui laisser le temps de déverser son flot de paroles dont maintes d'entre elles étaient fort inutiles...

Derrière la colère et la fureur, il était pourtant possible de percevoir une once d'inquiétude dans les yeux de Cora. Sa fille n'était plus de ce monde et elle n'avait jamais été préparée à faire face à ce genre de péripéties.

- « Il faut la retrouver, décida-t-elle.

- Nous ne pouvons pas... Elle est dans un autre monde.

- Il n'y est aucun monde que je ne pourrais vaincre. »

Si Cora était prête à écumer les mondes, s'aventurer par delà les réalités restaient une impossible requête.


Daniel arriva chez lui. La maison, modeste, qu'il avait exécutée de ses mains, trônait au milieu de la clairière. Ce foyer lui semblait désormais bien solitaire. Il arrêta son cheval dans son box, guida Rocinante jusqu'au sien. Il les libéra de leur selle, les nourrit machinalement et lustra leur robe dans des mouvements circulaires, amples et mécaniques.

Puis, il rentra chez lui. Un petit feu crépitait dans la cheminée, éclairant la pièce d'une lueur incertaine. Henry était déjà là. Il remuait le contenu du chaudron suspendu à la crémaillère.

Il regarda son père, chercha quelqu'un d'autre du regard.

- « Maman n'est pas avec toi ?

- Non. »

Daniel avait la gorge nouée. Il ne savait comment lui confier le désarroi qui était le sien à cet instant. Il se racla la gorge pour se donner contenance. Henry suspendit son mouvement puis laissa la louche sur le rebord du chaudron. Quelque chose n'allait pas.

« Il est arrivé quelque chose ? »

Henry ne savait pas à quel point il avait raison. Son père ne savait par où commencer.

- « Elle est partie.

- Partie ? Où donc ?

- Elle est repartie parce qu'elle le devait.

- Comment cela repartie ? Qu'est-ce que tu ne me dis pas ? »

Henry se leva. Il avait la carrure d'un adolescent, mais le lueur des flammes le grandissait, rendait sa mâchoire plus carrée il était déjà un homme en devenir.

- « Quand va-t-elle revenir ?

- Jamais, je le crains, répondit sincèrement son père. Il faut que tu saches que ta mère t'aime, que son départ n'y change rien.

- Mais quelles sont ces paroles insensées?! »

Il avait haussé le ton sans le vouloir. Daniel tenta de lui expliquer la réalité de la situation, taisant volontairement le versant rocambolesque de l'histoire étayant qu'ils n'existaient pas vraiment. Henry ne comprenait pas, il ne comprenait pas comment sa mère, si douce, si aimante avait pu l'abandonner ainsi, sans prendre la peine de lui dire au revoir. Il n'écoutait plus son père, demeurant sourd à ses explications, à son attention. Tout ceci ne pouvait être réel.


Daniel était inconsolable. Il gardait précieusement la bague d'argent à son annulaire gauche, symbole d'un bonheur véridique et sincère, témoin d'un âge d'or qui ne reviendrait jamais. Il garderait en son cœur la fidélité de cet amour.

La nuit, il gardait soigneusement une place dans leur couche, priant pour son retour.

Il ne parlait guère plus à son fils. Non que l'envie lui manqua. Le temps passé en sa présence se raréfiait, Henry multipliait les escapades, loin de son foyer qui n'en était plus un.

Dans la douleur, il s'était rapproché de sa grand-mère dont le soutien indéfectible faisait taire la souffrance son cœur. Pour Cora, c'était tout un pan de sa propre vie qui s'était éteint avec le départ de Regina. Elle devait se retrouver un nouveau souffle, souffle qu'elle trouva en son petit-fils.

Henry tenait une pomme écarlate dans le creux de sa main. Son regard concentré, les muscles crispés, la pomme pourrit finalement entre ses doigts, se faisant poussière, ne laissant que vaguement deviner l'existence même du trognon. Les lèvres de sa grand-mère s'étirèrent dans un sourire fier, empreint d'une sincère satisfaction.

- « Tu vois, tu as fini par y arriver.

- Je n'arrive toujours pas à me téléporter.

- Tu es trop versatile pour le moment mais cela viendra. »

Henry Senior les rejoignit dans le jardin. Il fit part à son épouse de la présence des gardes du roi qui venait récolter la paille d'or du jour. Cora lui emboîta le pas elle appréciait gérer ses affaires, d'autant plus que cela lui faisait savoir à quel point le roi était redevable de ce don de la nature.

Henry regarda ses grands-parents s'éloigner. Il cueillit une autre pomme sur la branche et répéta l'exercice dans l'espoir de se parfaire. Sous son regard déterminé, la pomme s'échappa dans un nuage pourpre, quelque peu vermeil. Il se retourna, devinant par avance l'identité de son interlocuteur.

Rumpelstilskin pavanait dans un costume en cuir richement décoré quoique avec une certaine simplicité. Il croqua dans la pomme avec avidité avant de la jeter par-dessus son épaule avec nonchalance.

- « Que voulez-vous ?

- Je vois que les enseignements de Cora portent leur fruits... Tu as déjà son sourire. »

Le Bright One se fendit d'un rictus découvrant ses dents dans une crispation qui n'avait rien des attraits de la joie.

- « J'ai appris que tu cherchais un moyen de rejoindre ta mère.

- Comment êtes-vous au courant de cela ?, interrogea Henry, la voix dure.

- Je suis au courant de beaucoup de choses...

- Ma mère est partie dans un autre monde. Il a été porté à ma connaissance que notre monde serait un rêve. »

Rumpelstilskin esquissa un sourire amusé. Son air mutin n'était pas sans rappeler l'amusement vicieux du Dark One en son temps.

« Les rêves nous laissent toujours une douce impression de réalité.Il n'est pas rare de chuter en songe et de se réveiller avec un bleu, n'est-ce pas ? »

Henry ne dit mot. Rumpelstilskin poursuivit

« Je te l'accorde, c'est sans doute uniquement de mon fait. »

Le Bright One décrivit quelques pas, l'esprit songeur.

- « Tu ne devrais pas chercher à la rejoindre.

- Pourquoi cela ?

- En cet instant, chacun est à sa place. Il serait destructeur de perturber, une fois encore, le fragile équilibre des mondes.

- Je veux simplement retrouver ma mère. Je ne vois ce qu'il y a de mal à cela.

- Ta volonté est louable, murmura Rumpelstilkin conciliant. Ce sont les moyens que tu mettras en œuvre qui suscitent toute mon attention... Ne perds pas de vue tout ce que tu as ici, tu risquerais de le perdre.

- C'est une menace ? », demanda Henry en serrant les poings.

L'ancien Dark One se fendit d'un sourire, amusé et meurtri. La réputation de sa vileté n'avait pas souffert des affres du temps en dépit de toute sa bonne volonté.

« Un conseil, répondit-il. Tu ferais bien d'en user. Toutes mes salutations à ta famille. »

Il s'inclina, princier et disparut dans un nuage pourpre, effaçant sa présence. Même l'herbe n'était pas couchée sous les pas qu'il avait foulés.


Henry vaquait librement au milieu des étagères poussiéreuses, gorgées de livres aux pages cornées, au contenu jauni par le temps. Belle, altruiste, le laissait assouvir ses curiosités au sein de la bibliothèque la plus fournie de l'Enchanted Forest. Il y lissait des heures entières, se noyant entre les pages des jours entiers jusqu'à ce que le soleil se couche, jusqu'à ce que la dernière bougie se meure dans un râle brumeux.

Il avait trouvé dans quelques rares ouvrages, la mention de mondes voisins du leur. Ceci n'était guère pertinent néanmoins. Il cherchait en vain l'existence d'un monde en tout point similaire au sien, au sein duquel les choix eussent été différents.

Son regard s'arrêta sur deux lignes d'une page jaunie, rongée par les mites, dont l'encre passée ne tarderait pas à s'effacer. Il y était mention de la connaissance de ses réalités, dont le giron de la connaissance se trouvait dans le fleuve Eridan... dans les Enfers.

Il referma le livre dans un claquement sec duquel s'éleva un léger nuage de poussières. Il quitta la bibliothèque d'un pas énergique. Belle le surprit et le coupa dans son élan :

« Si tu vas le voir, tu pourrais lui dire de ne pas se tuer au travail s'il te plaît ? »

Henry hocha la tête et n'ajouta pas un mot.


Il traversa le lac noir dont l'onde opaque était d'une douceur sirupeuse. Au centre de cette étendue d'eau se trouvait un petit îlot sur lequel une grotte à la bouche béante attendait de gober les visiteurs. Henry accosta et abandonna la barque sur la rive.

Il entra dans la gueule béante de pierre, s'enfonça dans les profondeurs. L'air y était plus frais, l'atmosphère calme et cérémonieuse. Il rajusta la cape sur ses épaules. Il connaissait le chemin. Il donna une pièce d'or au passeur qui grommela amèrement avant de bien vouloir le laisser franchir le fleuve sur sa barque. Derrière eux, des râles larmoyants se faisaient entendre.

Il contourna le triple mur d'airain qui enclavait la partie la plus nébuleuse et morbide de ce monde. Une muraille s'élevait alors, marquant la frontière d'un monde de poussières et l'avènement d'un âge d'or en soi. Des chants s'élevaient, accompagnés de la douce mélodie d'instruments. On y entendait les rires et les chopes s'entrechoquer gaiement.

Henry traversa le palais d'Hadès et de Perséphone. Le maître des lieux ne se surprit pas de sa présence il était un habitué ici bas. Il continua encore, jusqu'à arriver à un temple de corne et d'ivoire. Les colonnes bordaient le tympan triangulaire comme un rideau de dentelle. Tout était peint, richement ornementé. Les couleurs vives tranchaient dans ce monde sous-terrain de pierres grises. Dans ce palais des songes, un seul était maître et roi.

- « Tu dois sacrément t'ennuyer pour tenir à ce point à descendre ici.

- Le fait que tu me manques n'est pas un prétexte qui se suffit à lui-même ? », répondit Henry dans un sourire sincère.

Le jeune homme descendit les quelques marches. Il portait une toge légère et ses sandales de cuir taisaient ses pas sur la pierre. Une couronne de pavots trônait sur ses cheveux semblables aux feuilles mortes touchées par le soleil. Il jouait avec un sac de cuir fermé par une petite cordelette, sac qui contenait une multitude de graines.

- « Je sais que tu me vois partout, même en songe. Mais je sais aussi que tu ne viens pas que pour une telle futilité.

- Te voir est un plaisir nécessaire et non une futilité, Gideon. »

Ce dernier eut un rictus amusé.

- « C'est donc ta grand-mère qui t'a appris ce genre de flatteries ou tu as inventé ceci par toi-même ?

- Cora ne m'a appris que la magie.

- Je serais bien surpris qu'elle ne t'aie pas appris les rudiments de la manipulation. »

Henry n'ajouta rien. Gideon se méfiait de Cora son père lui avait toujours dit le plus grand mal et lui avait défendu de jamais l'approcher, quel qu'en fut le prétexte.

- « Je ne t'aiderai pas, le devança Gideon.

- Tu le dois, si tes sentiments envers moi sont sincères.

- C'est justement parce que je t'aime que je m'y refuse, argumenta le dieu des songes.

- Tu es devenu si adroit, le complimenta Henry dans un rire amer. Tu es le digne héritier de ton père. »

Gideon choisit de ne pas répliquer à cette basse remarque.

- « Tu peux accéder aux connaissances des autres réalités mais ta mère étant originaire d'une réalité qui diffère de la nôtre, une réalité où ton existence même est caduque. Cela ne t'apportera rien.

- A moi, certes non. En revanche, toi, tu dois exister dans cette réalité, n'est-ce pas ?

- Je n'en sais rien et je n'ai pas envie de le savoir. »

Gideon chassa cette sombre idée d'un geste las de la main.

- « Je veux simplement que tu m'aides à la retrouver, le supplia Henry.

- Elle a choisi de partir. Parfois la vie nous sépare, il nous faut l'accepter.

- Si tu étais séparé de ta famille, oses me dire que tu ne braverais l'impossible pour les retrouver.

- Ce n'est pas...

- Si je venais à quitter ce monde, coupa Henry, oses me dire que tu me laisserais partir. »

Gideon le toisa d'un regard noir. Ce chantage aux sentiments était grossier. Par ailleurs, Henry savait qu'il l'aurait suivi, peu importe le monde, peu importe le risque. Il aurait bravé le Tartare pour le retrouver.

- « Tu accepterais de m'aider ?, redemanda Henry.

- Oui, soupira Gideon. A une seule condition toutefois. »

Henry ne le quitta pas des yeux, attendant la dernière clause qui justifierait son aide.

- « Je t'accompagne.

- Je n'envisageais pas le voyage sans toi. »

Gideon quitta son palais, son amant sur ses talons. Ils longèrent un fleuve émeraude dont l'onde calme et apaisée contrastait avec les pleurs déchirants et des larmes du Styx. Le fleuve Léthé ondoyait silencieusement. Les âmes prêtes à retourner dans le monde des vivants se devaient de s'y abreuver pour se purifier des souvenirs de leurs vies passées. Dans l'obscurité environnante, parfois oppressante des Enfers, le fleuve Eridan irradiait d'une lueur solaire. Gideon arrache une fleur de pavot de sa couronne. Il la plongea dans l'ambre de l'eau. La fleur luisait à présent, orangée et dorée.

Plus loin deux larges portes étaient érigées sur le sol des Enfers.

- « D'où sortent ces portes ?, s'étonna Henry. Je ne les ai jamais vues auparavant.

- Ces sont les portes des songes. Je les invoque lorsque j'en ai besoin. »

Gideon désigna la première porte. Elle était monumentale, sculptée dans la pure tradition grecque. Les colonnes d'ivoire étaient couronnées de fleurs de pavots. Un tympan triangulaire marquait la fonction de la porte avec la représentation du dieu Morphée offrant des graines de pavots à un rêveur en quête de repos. La porte d'ivoire inspirait les meilleurs sentiments à Henry.

La seconde porte était fait de corne. L'éclat de la matière était plus ténu, plus marbré, moins étincelant que la première. Un simple arc dépourvu de gravures parfaisait l'ensemble.

L'une comme pour l'autre, il était impossible d'apercevoir quoi que ce fut au-delà du seuil. Tout y était noyé dans obscurité opaque et sans tain.

« La porte d'ivoire permet de rêver de rêves idylliques et trompeurs. La porte de corne permet de songer aux rêves prémonitoires et véridiques. Attends-moi ici. »

Gideon mangea la fleur de pavot qu'il avait imbibé de l'Eridan. Il la mastiqua avec délice comme s'il savourait un bonbon de miel. Puis il franchit la porte de corne. Henry le vit disparaître, comme happé par les ténèbres.

L'attente lui parut interminable. Il eut peur d'avoir bien provoqué sa perte. La culpabilité commençait à le tenailler lorsque Gideon resurgit soudainement. Il avait le regard perdu au loin. Henry se précipita vers lui, porta une main à son épaule.

- « Gideon ! Tu vas bien ?

- Oui... »

Sa voix était éteinte, aussi perdu que son regard. Henry devint livide à son tour.

« Je vais bien, le rassura le dieu des rêves. Je suis simplement un peu retourné. »

Car Gideon devait faire face à ce flot intarissable de connaissances, connaissances de ses multiples vies. Il devait faire le tri pour trouver les souvenirs de la bonne réalité. Ce flux interminable de souvenirs se bousculaient dans son crâne. Les bons souvenirs se superposaient aux mauvais. Puis, il trouva. Son regard reprit de sa substance. Son teint reprit des couleurs.

Il avait trouvé, cette vie affreuse où son père avait choisir le pouvoir, sacrifié sa mère. Il l'avait repoussé elle et son amour, dans cette vie où lui, Gideon, n'avait pas eu le bonheur de connaître l'amour de ses parents... Cette vie où Regina a dû affronter la mort de Daniel, de ses rêves pour n'être habitée que par la haine et la vengeance avant de trouver l'apaisement... Gideon l'avait trouvé, cette réalité où son Henry n'existerait jamais.

Henry, justement, sortit un petit attrape-rêve de la bourse de cuir attaché à sa ceinture. Il en caressa doucement le front de son amour, recueillant les souvenirs dont il avait tant espéré se saisir. Une toile de magie se tissa entre les interstices de l'attrape-rêves, donnant corps à ces souvenirs qui défilaient à présent devant ses yeux.

Le regard d'Henry s'assombrit. Lui, qui ressemblait tant à son père, dont le visage était empreint d'une bienveillance naturelle était désormais saisi d'une haine ombrageuse. Ce regard, aussi sombre que l'abîme, ne pouvait que rappeler le regard de Regina, en son temps, dans une autre réalité. Henry était à la page, au fait de tout et si l'histoire conciliée entre les lignes ne lui plaisent guère, il savait qu'il pouvait en arracher les pages...


Notes :

Les Enfers sont imaginés en suivant la conception des Enfers selon L'Enéide de Virgile (si vous voulez voir la carte...)

Morphée vient du mot « forme » : le dieu des songes change d'apparence afin que l'on puisse choisir avec qui s'endormir...

Le Léthé est le fleuve de l'oubli.

L'Eridan est un fleuve dans lequel serait tombé le char du soleil. On pouvait y trouver de l'ambre sur ses rives.

J'aurais bien envie d'appeler le ship OC Henry et Gideon « True Dreamer »:P

Merci d'avoir lu ce petit bonus épilogue. A bientôt !