Chapitre 9: Briser le mur de la souffrance

La porte fut tout d'un coup brutalement ouvert dans un claquement violent qui fit sursauter tout le monde de même qu'un appelle complètement tétanisé:

-AU SECOURS!

C'était Lucy qui venait de franchir la porte de l'appartement complètement à bout de souffle. Une main appuyé sur la poignet et l'autre lourdement abattue elle reprenait son souffle la tête lourdement abattue. Tout de suite inquiet les trois frères vinrent auprès de Lucy. Léonardo se pencha à sa hauteur et lui prit les épaules pour qu'elle puisse s'appuyer sur lui. Le jeune homme lui demanda calmement mais soucieux par rapport à son état d'angoisse:

-Lucy! Qu'est-ce-qui t'est arrivé?

Et entre de expiration éreinté là pré-adolescente de 13 ans répondit:

-Vous devez aider Angie, il va avoir de gros problèmes.

Ils avaient revus leur petit-frère, et dans un état mental et physique déplorable. Alors les mots de Lucy résonnèrent chez les trois frères comme une immense vague de terreur. Et d'une voix qui le traduisait bien Raphaël demanda très nerveusement:

-Quoi comment ça? Explique toi?

-On était en scooter sur le chemin de la maison quand. Commença-t-elle son souffle reprit… quand une bande de type nous est tombé dessus. C'était des dragons pourpres j'en suis certaine ils faisaient vraiment très peur.

-Qu'est-ce-qu'ils vous ont fait? Demanda Léo tentant tant bien que mal de garder son calme malgré son inquiétude pour son petit-frère.

-Ils nous ont rien fait. Ils ont simplement donné rende-vous à Angie dans leur planque. Il a dit qu'il irait dès qu'il m'aurez ramené chez moi. Il avait l'air bien décider à y aller.

-Que s'est-il passé ensuite? Demanda Léonardo.

-Il m'a ramené à la maison. Commença-t-elle avec un ton plein de remords mêlé à des larmes. Je vous jure que j'ai essayé de le dissuader d'aller là-bas. J'ai vraiment tout essayé pour le convaincre mais…

Quelques heures plus tôt:

Les deux jeunes venaient d'arriver devant la maison des Taylor. Lucy posa les pieds à terre et retira son casque de scooter qui lui fut presque arraché des mains par Michelangelo. Il le rangea dans le coffre du véhicule. La jeune fille était très inquiète pour son frère. Lucy croyait en la version des faits des frères de Michelangelo. Elle sentait qu'ils étaient vraiment inquiets pour Mikey et qu'ils l'aimaient vraiment contrairement à ce que ce dernier s'entêtait à penser le contraire.

-Angie, c'est dangereux d'aller là-bas. Je t'en supplie ne fait pas ça!

-Te mêle pas de ça Lucy.

-Angie écoute, tes frères se font beaucoup de souci pour…

-Se ne sont pas mes frères Lucy! La coupa-t-il d'une violence colérique qui fit sursauter Lucy. Eux et moi on a plus rien à voir!

-Tu crois pas que t'es un peu trop dur avec eux.En fait ils ne t'ont pas vraiment abandonné tu l'as entendu toi aussi ce n'était pas leur faute. Tes grands-parents les ont manipulé, ils leur ont fait croire que tu étais mort. J'ai parlé avec eux tu sais, ils sont mort d'inquiétude. Sa fait un mois que tu vis à la rue et que tu fréquentes les dragons pourpre. Tu sais ils ont déjà réclamé ta garde auprès de James et Ely c'est ta chance de laisser tout ça derrière toi et de démarrer une

-LUCY FERME-LA! S'énerva définitivement Michelangelo.

La jeune fille avait sursauter une fois de plus et de façon beaucoup plus intense. Un frissons de d'effroi lui parcourait tout le corps alors qu'elle n'arrivait pas à détacher son regard de celui de son frère adoptif qui était glacial et haineux. Depuis qu'elle le connaissait Lucy n'avait jamais eu peur de lui, pas même une seule fois. Elle peinait à soutenir son regard froid et accusateur. Mais ils se fixèrent droit dans les yeux quand Mikey lui dit d'un ton glacial:

-Se sont mes affaires Lucy. Depuis que ma mère est morte j'ai appris à ne dépendre de personne. Je n'ai personne, et je ne veux avoir personne.

-Grand-frère je t'en prie. Commença-t-elle agacé par son entêtement. Arrête de penser à la place des …

-JE SUIS PAS TON FRÈRE LUCY! Je n'ai personne.

Lucy en était complètement choqué. Mikey pensait-il vraiment ce qu'il venait de dire? Non pas lui. De l'extérieur tout le monde voyait en lui une vraie racaille, un petit con qui sait à peine lire et compter. Mais quand on passe au-delà de ça on voit que ce jeune garçon a en réalité un cœur d'or malgré le fait qu'il soit profondément torturé. Mais même si il n'est pas toujours très aimable et qu'il se laisse tout le temps submerger par ses émotions il a toujours su prendre soin de ceux qu'il aimait.

Mais cependant il ne dit rien de plus à Lucy. Il ne semblait même pas avoir eu une quelconque expression de regret sur ses traits. Il repartit sur le scooter laissant Lucy complètement tétanisé devant la maison des Taylor.

Retour au présent

Lorsque Lucy termina les trois frères qui étaient tous autours d'elle était aussi tétanisé qu'elle l'avait été tout à l'heure. Derrière eux se tenait encore le vieux couple, Hiyori prostrait sur le canapé et Saki debout à ses côtés. Casey, Miwa, et April étaient toujours aussi attentif au déroulement de ces événements. Le policier et la fiancer de Donnatello étaient encore complètement déroutés par toutes les révélations faites ce soir. Léo, Raph et Donnie n'avaient leur attention braqué que sur la toute jeune fille. Ils semblaient désolé pour elle, Léonardo posa d'ailleurs une main sur le haut du crâne de la fille dans le but de la rassurer:

-Lucy écoute...

Mais cette dernière le coupa aussitôt d'un sourire tendre symbolisant le pardon mais accompagné par des larmes d'angoisse fasse à la situation:

-Ne vous en faite pas pour moi, je ne lui en veux pas. Je sais très bien qu'il n'en pensait pas un mot. Vos retrouvailles l'on juste beaucoup chamboulé, et fasse à des émotions trop forte Angie se cache toujours derrière ce masque de garçon violent et froid. C'est comme ça qu'il est, il se blinde pour éviter de souffrir plus que ce n'est déjà le cas et pour se protéger des dangers des rues où il traîne. Mais je vous les déjà dit, au fond de lui c'est une des personnes les plus gentils du monde. J'ai vécu à ses côtés pendant plus d'un an et j'ai appris à le connaître pour être sûr de ce que je dis.

Ils furent rassurer par les propos de Lucy. Il n'avait pas été tendre avec elle et pourtant elle lui avait tout pardonné instantanément. Elle aussi connaissait sa nature profonde. Mais très vite une puissante détermination anima les regards des trois frères. Ils hochèrent la tête en se regardant les uns les autres comme pour confirmer en silence qu'ils allaient agir ensemble et surtout en famille. Sans prêter attention aux regards des autres personnes autours d'eux ils se mirent en mouvement. Pendant que Léonardo et Donnatello allèrent mettre leurs manteaux, Raphaël passa devant April, Casey et Miwa et tira un tiroir. Il en sortit son arme de service qu'il chargea sous plein de regards interloqué avant de la ranger dans son holster à sa ceinture. Il saisit son manteau pour aller rejoindre ses frères à la porte d'entrer mais la mais de son collègue et ami lui attrapa le bras:

-Mais qu'est-ce-que vous faites?! Lui demanda-t-il d'une voix ferme et anxieuse.

-Ben on va le chercher quel question. Répondit-il sur le ton de l'évidence.

Il tenta d'arrêter son ami une nouvelle fois avec fermeté en lui attrapant le bras une nouvelle fois avec les deux mains cette fois:

-Mais arrêtez vous allez faire n'importe quoi!

-Il a raison. Dit April. Vous mettez vos carrières en jeu.

-Raph réfléchi tu sais que c'est ce que tu risques si tu interviens avec ton arme service hors d'une…

-JE SAIS PARFAITEMENT QUE JE RISQUE MA CARRIÈRE MERCI! Coupa Raphaël avec une colère sur humaine dans la voix. Mais tu vois Casey je m'en fous, tu ne peux pas comprendre! C'est notre petit frère. Et c'est pour lui que j'ai voulu entrer dans la police je te rappelle.

-Il fait partit de nous et de notre famille. Reprit Léo avec l'exacte même pensée que celle de son frère. Et on ne laisse jamais tombé l'un d'entre nous. On l'a déjà abandonné une fois mais ça ne se reproduira pas.

-Tu vois c'était le pire jour de ma vie quand Mikey est parti! Ils nous l'ont pris sans le moindre états d'âmes et je n'ai rien fait contre ça! Reprit Raph en jetant un bref coup d'œil haineux vers le vieux couple. Tu ne sais pas ce que c'est ce sentiment que de perdre l'être qui t'es le plus cher au monde. J'ai eu l'impression d'être mort moi aussi, pendant des années j'ai cru que ma vie était fini j'étais qu'une loque humaine. Je l'ai déjà perdu une fois, il est hors de question que je laisse ça se reproduire à nouveau.

Entendre à quel point les trois frères aimaient Mikey, Lucy n'en était que toujours plus soulagé. Elle savait que c'était des paroles sincère. C'est ainsi que Raph, Léo et Donnie quittèrent à vitesse grand V l'appartement.

-Miwa prend soin de Lucy s'il-te-plaît. Dit Léonardo juste avant que la porte d'entrée de se referme dans un claquement.

Il s'agissait probablement des rues les plus sales de New York que les trois frères aient jamais vue. Une aura de danger étaient présente un peu partout autour d'eux. Si bien que les garçons marchaient très serré les uns auprès des autres pour se protéger mutuellement. Les bas quartiers étaient vraiment dans un états pitoyable et à l'allure des quelques passants qu'ils croisaient on voyait que ces gens n'avaient pas eu de chance dans la vie.

Quoi qu'il en soit s'était dans ces quartiers, dans un entrepôt que squattait un groupe des dragons pourpre, que Mikey était allé après avoir déposé Lucy. Dedans la foule de voyous battaient son plein alcool, drogue, prostitué, sono qui couvrent tous les sons. L'hygiène était pourri et Mikey avait très vite était invité à la table des membres du gang qui dirigeait ce squat. Alors qu'il était à la table avec d'autres gars plus âgé que lui à siroter des bières il lâcha une nouvelle quinte de toux:

-Kof Kof Kof.

Le mec assit à côté de lui un mec avec un anneau de vache dans le nez une veste en jeans avec les manches déchirés et des tatouages partout sur les bras lui fit une tape assez brutale dans le dos avant de le charrier:

-Ben alors BlackAngel on digère plus la bière?

-Pss tu déconnes. J'ai encaissé beaucoup plus pendant ma foutue existence que tout ce que tu peux t'imaginer. Rien ne peux me faire flancher.

-Vraiment. Il lui tendit une seringue. Alors tu reculerais pas devant une petite dose cette fois.

Il savait ce que contenait cette seringue. Il avait toujours refusé de toucher à la drogue. S'était une des limites qu'il s'était toujours imposé. Mais ce soir, après avoir prit son passé en pleine figure, revue ses frères et lâchés tous ce qui le rongé il n'avait pas l'impression d'être soulagé bien au contraire. Il se sentait encore plus bas qu'avant. Il avait le sentiment de ne plus voir quoi que se soit à quoi se raccrocher. S'était comme-ci rien avait plus de sens, comme-ci… s'était inutile de prendre en considération les danger de la drogue. Lâchant un ricanement pour se donner un air courageux:

-Tu m'étonnes aujourd'hui j'ai aucunes limites.

Et il prit la seringue et un garrot qu'il se noua autour du bras. Il attendit que sa veine gonfle et se planta l'aiguille dans le bras. Dès l'instant ou le liquide s'écoula dans sa veine, s'était comme-ci Tout le merdier qu'avait été sa vie n'existait plus. Il se sentait léger comme une plume, et une euphorie intense. Et il ne put s'empêcher de le faire remarquer à ses «potes»:

-Whaouh c'est dingue. S'exclama-t-il en reprenant une gorgée de sa bière. Sa faisait des années que je n'avait pas été aussi heureux.

-Je te l'avais dit. On devrait jamais se priver d'une bonne petite dose de bonheur.

-T'as raison. File moi une autre dose j'en ai bien besoin.

Ravi l'autre gars lui tendit une nouvelle seringue. Quand Mikey allait se planter l'aiguille dans le bras il eut un sursaut quand quelqu'un l'attrapa fermement par la capuche. La poigne derrière lui était si forte et la dose de drogue qui l'avait prit le rendait plus frêle. Tout ce passa très vite et très brutalement, l'auteur de ça le tira vers lui le forçant ainsi à se lever. Mikey ne résista même pas, et lorsque son dos heurta un torse la main du type qui l'avait saisit aussi subitement attrapa la sienne dans laquelle se trouvait encore la seringue de drogue. Et c'est là qu'il reconnue une voix autoritaire lui ordonner:

-Lâche ça tout de suite!

S'était Raphaël, il vit son visage en regardant au dessus de son épaule. Et il n'était pas venue seul, Léonardo et Donnatello était venue aussi. D'ailleurs le médecin prit la seringue des mains de son frère. Il examina le liquide dedans et prit soudain une expression d'horreur. Léonardo fit signe à Raph et Donnie pour qu'ils quittent ce lieu pourri. Raphaël tira sur son petit frère par le col de sa veste miteuse pour l'entraîner avec eux. Ce dernier tenta de se débattre en pestant:

-Mais lâche moi connard.

-Sa suffit maintenant Mikey! Tu viens

Le corps tremblant et les difficulté de concentration que la drogue commençait à avoir sur son organisme empêchait Mikey de se libérer de l'emprise de Raphaël. Après quelques confrontations avec des crétins qui pensèrent arrêter les trois aînés, Léo, Raph et Donnie réussir à sortir leur petit-frère de cet entrepôt. Dehors il pleuvait à verse mais les garçons ignoraient tellement l'humidité qu'ils ne mirent même pas leurs capuches. Ils ne se sentaient même pas mouillé.

Tandis que Raph tirait Mikey sans ménagement suivit de Léonardo, Donnie lui examinait le contenu de la seringue. Le benjamin se débattait toujours aussi bien physiquement que verbalement. Mais se n'est que lorsqu'ils furent assez loin de l'entrepôt Raphaël consentit enfin à lâcher son petit-frère lorsque ce dernier lui lança un nouveau coup pour le repousser. Dans ce geste le garçon de seize ans émit un énième juron:

-Mais bordel vous me voulez quoi encore?

-Ce qu'on veut? Répéta Léo à la fois offusqué et en colère. Mikey t'es sérieux là? Tu sérieusement cru qu'on reviendrait pas?

L'air de prendre tout à la légère Michelangelo fit un mouvement de bras en l'air comme pour dire «vous faîte chier». Et puis sans diminuer sa colère il accompagna son mouvement de paroles encore plus immature que les précédentes:

-Je vous ai tout dit sur l'accident, je vous ai même rendu cette foutue lettre. Alors comme je vous l'ai dit là on a plus rien à se dire. Je suis rien pour vous et vous n'êtes rien pour moi.

Cette fois-ci Mikey allait trop loin. Alors peut-être qu'il disait ça sans vraiment le penser mais s'était pas une excuse pour le dire quand même. Il était temps que ce sale gosse se fasse remonter les bretelles même si s'était lui qui n'avait pas cessé d'en chier depuis le début. Mais là il allait trop loin, Raph il donna une gifle monumentale qui tétanisa tout le monde avant de le prendre par le col. Il lui hurla littéralement dessus:

-Mais putain Mikey redescend sur terre merde! Tu te prends pour qui pour décider de ce que les autres ressentes à leurs places?!

L'attitude brutal de Raph avait surpris tous ses frères. Quand ils étaient enfants jamais il n'aurait osé levé la main sur Mikey. Il aurait plutôt cogné ceux qui l'emmerdaient en bon grand-frère qu'il était. Mikey lui même en était bouche bée et il fixait son Raphaël avec ce genre d'expression un instant. Mais sous l'effet planant de la drogue il reprit cette expression qui insupporterait n'importe qui et provoqua son frère:

-Mais vas-y Raphi qu'est-ce-que tu attends? Des coups j'en ai donné autant que j'en est pris. Je vois mal ce que tu peux faire pour m'intimider.

Raphaël qui était complètement à fleur de pot depuis le début de cette histoire ne maîtrisait plus sa colère. Alors il allait donner une nouvelle claque Donnie attrapa son poignet pour l'arrêter:

-Raph arrête! Mikey plane complètement à cause de la drogue. Il sait pas ce qu'il dit.

-La drogue?! S'offusquèrent les deux aînés.

Même si ils s'en étaient doutés en voyant leur petit-frère se planter la seringue dans le bras cela portait un coup violent d'en avoir la confirmation, surtout pour Léonardo. Le médecin s'approcha de son petit-frère, et faisant taire en grande partie son côté doux, pour agiter la seringue encore pleine sous son nez pour capter son attention. D'une voix anxieuse et sérieuse il exigea une réponse:

-Mikey t'es conscient qu'il y a de l'héroïne là dedans? T'en prend depuis combien de temps?

-De l'héroïne! S'exclama Léonardo en arrachant la seringue des mains de son frère.

S'étant drogué lui aussi, et pendant une très longue période, Léonardo se crispait à chaque fois qu'on parlait de ça. Même si il n'avait pas prit une drogue aussi violente que l'héroïne il avait néanmoins vécu les dangers de ce genre de substance. Lui même s'est entraîné dans cette spiral destructrice, ce qui lui a causé beaucoup de douleur au final. Il avait pensé que ça lui ferait oublier tous son chagrin et sa tension mais en fait sa avait été tout le contraire.

-Répond-moi Mikey! Continua Donnie sur le même ton. Sa fait combien de temps que tu prends cette merde?

-Mais qu'est-ce-que ça peut te faire? Demanda Mikey dans un rire provoquant Donnie.

-Qu'est-ce-que ça peut nous faire? Répéta Léo en se mettant à la place de Donnatello. Mais c'est pas vrai Mikey, moi aussi je me suis drogué tu sais, pendant plus d'un an. Alors je sais parfaitement dans quoi tu plonges. Et tu crois que la drogue te fait du bien, qu'elle te permet d'oublier tes problèmes mais en réalité sa te blesse deux fois plus que tu ne souffres déjà. Je sais ce que s'est Mikey j'ai eu un mal de chien à sortir de cette spiral qui a failli me tuer.

Il faut dire que cette fois-ci l'adolescent ne pouvait pas masquer sa surprise. Un frère qui n'aurait levé la main sur lui vient de le gifler, un autre qui était aussi droit moralement qu'on ne pouvait l'être avait prit de la drogue. Eux aussi avaient changé. Soudain l'aîné le saisit par les épaules afin de le forcer à le regarder dans les yeux. Cette fois-ci plus question de masquer sa tristesse:

-Maintenant tu va nous écouter Mikey. Tu nous en veux et ça on le comprend tout à fait. Nous aussi on s'en veux, bien plus que se que tu penses. Quand les vieux nous ont annoncé droit dans les yeux que tu étais mort, on était si anéanti qu'on a pas vu plus loin que le bout de notre nez. On a rien soupçonné, même pas un seul instant. Ils étaient si gentils avec nous, tellement qu'on a jamais su voir la haine qu'ils te portaient. À cause de… maman.

-On t'a jamais parlé d'elle s'est vrai et on est conscient que…

-Je vois pas ce qu'elle vient faire dans la conversation! Hurla soudainement Mikey avant de fermer les yeux pour hurler toujours plus. Cette femme qui m'a mis au monde ne signifie rien. JE N'AVAIS QU'UNE SEULE ET UNIQUE MÈRE ET ELLE EST MORTE! Elle aussi elle m'a abandonné.

-Tu as tort sur toute la ligne Mikey. Le réprimanda Donnie. Déjà que tu le veuilles ou non tu as deux mères qui t'aimaient autant l'une que l'autre. Maman a choisie ta vie plutôt que la sienne et Julia t'a élevé pendant des années avec tous l'amour maternelle qu'on peut donné. Tu n'étais pas malheureux avec elle. Aucunes d'elles de t'a abandonné. Car quand on aime on abandonne pas. Mais malheureusement il arrive que les gens qu'on aime le plus s'en aille sans le vouloir alors que s'est toujours trop tôt.

-Ah ouais?! Lança Mikey en faisant deux pas en arrière.

-Oui, la mort de Julia était un accident. Comme la mort de papa. Et dans les deux tu ne pouvais rien y faire, personne ne pouvait rien y faire. Et chercher un responsable quand il y en a pas n'est qu'une perte de temps. On croit que ça nous soulage mais en réalité cela ne fait que du mal autour de soi.

Le plus sage des quatre frères parlaient une nouvelle fois avec beaucoup de maturité. Une sagesse qui pouvait toucher tous ces proches. Mais Mikey se débattait mentalement, il était prisonnier d'une souffrance qui le poussait à rejeter ses frères alors que leurs mots étaient dénués de mensonges. Mikey ne savait rien au sujet de savait rien sur sa mère biologique et il avait longtemps garder ses question pour lui pour ne pas tourmenter ses frères et son père. Mais aujourd'hui il ne plus rien savoir alors en se bouchant les oreilles afin de couper le moindre sons en hurlant à Donnie:

-TAIS-TOI! MAIS TAIS-TOI!

Cette fois-ci se fut au tour de Raph de réagir. Il saisit les poignets de son frère pour le forcer à écarter les mains de ses oreilles. Puis il en profita pour saisir la tête de son petit-frère entre ses mains pour le forcer à le regarder droit dans les yeux. D'une voix ferme et décidé sans pour autant perdre son sang froid il déclara:

-Bon maintenant Mikey tu vas arrêter, et tu vas écouter. Jamais on a voulu que tous ça arrive. Depuis l'accident on s'est efforcer de se construire. Quand on a crû à ta mort on était détruit car cela nous semblait tellement injuste. Et à l'époque on avait aucunes raisons de pas les croire. Mais je reconnais aujourd'hui que j'ai été aveugle.

-Nous avons été aveugle tous les trois. Précisa Léo en faisant un pas en avant. On a dû vivre après l'accident, ou plutôt survivre. Je me suis drogué, foutu en l'air presque. Après l'accident je me sentais complètement perdu, papa était mon modèle, et après sa mort j'ai eu le sentiment que ses responsabilité étaient les miennes.

-Regarde un peu les condition dans lesquelles tu vis Mikey? Dit calmement Donnie en désignant le décor tout autour d'eux. Ce n'est pas une vie ça mais une survie. Et tu finiras par y rester si tu continu sur cette voie. Continua-t-il plus nerveusement en agitant la seringue vigouresement devant son regard. Et plutôt mourir que de te laisser couler à petit feu comme tu le fais.

-Tu ne peux pas deviner tous ceux par quoi on est passé. Clama Raph en secouant son petit-frère comme un prunier. Mikey s'était le pire jour de ma vie quand tu es parti loin de je t'ai perdu j'ai perdu une partie de moi. Après ta mort j'en avais plus rien à faire de tout et de tout le monde, même de Léo et Donnie.

-JE M'EN FOUS DE CE QUE TU PENSES! Laissez moi!

-Mais s'est pas vrai arrête ce petit numéro! JAMAIS tu entends? Jamais on ne t'abandonnera volontairement. Alors par pitié ne le faits pas. Je t'ai déjà perdu une fois et j'ai bien failli ne pas me relever, on refuse tous les trois de te perdre une seconde fois.

-Plus jamais petit-frère. Ajouta Léo de la voix la plus apaisante possible pour combattre la crise d'hystérie de Mikey. T'auras beau nous repousser à 100% de toutes tes forces nous on s'accrochera à toi à 200%. Et ça encore et toujours.

-On est là frangin. Et on le restera que tu le veuilles ou non. Acheva Donnie pour suivre le même chemin que ses frère. Et que tu le vois ou pas tu n'es plus seul. Tout va bien maintenant. N'est plus peur de laisser ta souffrance sortir.

Ces mots sur le coups de grâce du mur de la souffrance. Et malgré les années Mikey n'y était pas complètement insensible, il était enfin immobile avec une expression bouche bée. Il avait tous ses meilleurs souvenirs avec son grand-frère préféré qui lui remontaient à la surface. Et il se sentait terrifié par cette nouvelle vague d'émotion qui l'envahissait. Alors que le corps peu protégé du plus jeune des quatre frères était glacé par la pluie, Raphaël le tira vers lui pour le serrer dans ses bras avec une force qui bizarrement était pleine de tendresse et de chaleur. Repoussant toujours ce genre de sentiment Mikey tentait de se débattre aussi bien physiquement que mentalement. Tout en lâchant des cris et des jurons il tentait de se libérer de l'étreinte de Raphaël en lui donnant des coups de poings dans le ventre et dans les côtes. Mais c'est comme si Raph ne sentait rien, il maintenait une main sur le crâne de Mikey pour le coller un peu plus contre son torse et l'empêcher de se délivrer. Leurs deux autres frères vinrent se joindre à l'étreinte, Mikey était alors enserré de toutes parts et perdait peu à peu la force et la volonté de lutter contre ce cocon familial chaleureux qui l'entourait. Ses forces devinrent de plus en plus faible et moins nombreux tandis que ses cris de colère se muèrent petit à petit en sanglots très lourd qu'il contenait depuis longtemps. Tout à coup ses bras lâchèrent et se retrouvèrent le long de son corps et il poussa un puissant cris de pleure contre la poitrine de Raph. Les trois aînés resserrèrent leur chaleureuse étreinte collective alors que les épaules de leur petit-frère étaient chargé de douleur. Ils se secouaient frénétiquement comme deux pruniers pour se libérer de tous les poids qu'ils portaient sur leurs branches. Michelangelo craquait enfin, il ne s'arrêtait plus de pleurer, et les quatre frères demeuraient enlacés sous cette pluie battante, une pluie qui semblait tous laver sur son passage. S'était comme si la douleur provoqué par les cauchemars, la mort de Julia, la séparation avec Marie, Klunk et Leatherhead, ou avoir abandonné Lucy chez les Taylor sortaient enfin.

Mais tout à coup, alors que les trois aînés refusaient toujours de se détacher de leur benjamin ce dernier commença à tousser, de plus en plus fort. Il toussait si fort qu'il n'arrivait plus à inspirait. Lorsque ses frères commencèrent à s'alarmer ils s'écartèrent de lui pour l'examiner. Mikey n'avait plus d'appui céda sous le poids de son corps. Et ses jambes cédèrent et il s'écroula au sol rattrapé de justesse par Raph qui avait maintenant un genoux à terre.

-MIKEY! MIKEY! Hurlèrent les trois frère alors que ce dernier eut le corps qui commença à se secouer frénétiquement.

La quinte de toux se tut pour laisser place à de violentes convulsions. L'adolescent avait mal très mal physiquement. Et Michelangelo sombra dans l'obscurité percevant une dernière fois le sons des voix terrorisé de ses frères.


Je n'ai rien a dire si se n'est que ces dernier temps l'écriture ait passé au second plan. Mais comme vous le voyez "On te retrouvera" n'a pas été abandonné. Si sa avez été le cas il aurait disparu de mon profil. Enfin bref j'espère que cet avant denier chapitre vous a plu. On se retrouve pour le prochain et dernier chapitre "Nous t'avons retrouvé"