Hello les petits loup.

J'espère que vous allez bien.

Bon, je voulais vous remercier. Pour toutes ces reviews, pour ceux qui me suives et aime mes fics ! pour vous tous lecteurs et lectrices. Merci infiniment de prendre le temps pour moi. J'espère sincèrement que cette suite vous plaira tout autant qu'il m'a plus de l'écrire.

Bon, cet épilogue n'est pas vraiment ce dont je m'attendais mais… Et bien mon cerveau torturé a écrit ceci… ^^

Merci a ma Noour, la meilleur !

Je vous laisse à votre lecture, pas de blabla inutiles.

A bientôt pour de nouvelles aventures ! xD

(Cœur de glace arrive, enfin la suite…) Et j'espère bientôt une autre fiction, un Cross-Over (HP / Twilight) !

Hoodraii.


Our evidence


Epilogue

Je me présente, je m'appelle Charlius. J'ai douze ans, j'ai un frère jumeau et trois petites sœurs, des triplées de six ans. Mon jumeau s'appelle Orius. Mes sœurs, Léna, Lysandre et Luna. Nos noms, constellations ou non, sont un rappel du passé de mes pères. Parce que mes pères ne sont pas n'importe qui. Notre famille n'est pas ce que l'on appelle conventionnelle.

Mon premier père, celui qui nous a porté Orius et moi ainsi que mes trois sœurs, c'est Harry Potter. Je ne connais pas toute l'histoire. Je sais qu'il est connu, et qu'il a fait la guerre. Mais nous sommes trop jeunes pour en savoir plus alors ils n'ont rien dit. Ils parlent toujours de plus tard, quand nous seront assez grands. Ce que je sais, c'est que nous avons déménagés. Nous n'habitons plus en Angleterre. Mes parents ne voulaient pas que la célébrité nous empêche de vivre normalement. Donc nous nous sommes installés à Salem, et avec Orius nous y sommes inscrits en tant qu'élèves de l'école.

Mes deux autres pères sont les jumeaux Weasley. Georges et Fred. Je ne connais pas grand-chose de cette famille… Là encore, papa nous a dit qu'ils nous raconteraient un jour. Tout ce que je sais, c'est que Charlie et Bill, les grands frères de nos pères viennent souvent nous voir. Mais je ne connais pas encore ma mamie et mon papy. Cela fait treize ans que mes parents sont arrivés aux Etats-Unis. Mon père, Harry a fini ses études là où je fais les miennes avec Orius. Il est devenu professeur après trois années d'études des créatures magiques. Et il s'y connait.

Mes deux autres pères ? Ils ont ouvert tout un tas de boutique de farces, les gens les appellent des savants fous. Moi je les trouve juste super fascinant, même si on n'a pas le droit d'entrer dans le laboratoire de recherche à la maison.

Mes amis me demandent tout le temps pourquoi mes parents sont ensemble… Parce que deux frères ensemble ils trouvent ça bizarre. Je ne sais jamais quoi leur répondre. Moi je les comprends. Parce qu'avec Orius, on est pareils, jumeaux. Malgré quelques petites particularités qui nous différencient. Mais dans le fond on est idem, indissociable.

Bref. Aujourd'hui est un jour particulier…

Papa Ry' a sorti la grande table et l'a agrandie, il a tous préparé pour nos invités. Il est habillé sur son trente et un, se faisant charrier par nos parents farceurs. Mais ils peuvent bien parler ces deux-là, ils se sont fait tout beau eux aussi. Nous aussi ils nous ont embêtés, nous raillant parce que papa nous a préparé également.

Avec Orius, nous portons tous les deux des pantalons droits avec des chaussures cirées et une chemise. Mais chacun à une couleur de son choix. Nous sommes toujours ainsi depuis que nous sommes tout petits. Orius, ça a toujours été le vert, toutes les palettes de vert ; et moi le bleu.

Aujourd'hui, c'est un bleu nuit et Orius un vert forêt. Et les triplées sont pareilles portant la même robe mais d'une couleur différente et les mêmes chaussures. Cependant, leurs chevelures sont différentes et on pourrait les reconnaitre grâce à ça, si elles auraient mis la même couleur. Mais non, papa a toujours coloré leurs vêtements.

Lysandre, la Rousse est toujours en mauve plus ou moins foncé. D'ailleurs son nom vient de notre grand-mère Lily Potter. Luna a les cheveux blonds cendré et est toujours en jaune, papa m'a dit un jour que son nom avait beaucoup de particularité, et qui lui rappelait plusieurs personnes :

Oncle Rémus d'abord et après une amie à lui, très chère qui a péri durant la guerre et qui portait souvent du jaune. Lena, quant à elle, est aussi brune que papa et porte toujours du rose.

Orius et moi, nous avons des prénoms qui finissent en « us », comme beaucoup de gens auquel il tenait. Mais mon prénom me vient de mon arrière-grand-père tandis que Orius, vient du deuxième prénom de son parrain Sirius Orion Black.

Notre famille est soudée. Les Potter-Weasley s'aiment avec un grand A et je suis plutôt fière d'être leurs fils. Peu importe ce que les gens en disent.

Nous avons tous notre petit caractère. Mon jumeau et moi, c'est comme le jour et la nuit. Il est ce que mes pères appellent un surexcité de la vie, il saute partout, a toujours de l'énergie à revendre et aime faire des blagues. J'aime aussi en faire mais je suis plus calme et plus érudit. Papa nous nomme ses minis maraudeurs. Je n'ai toujours pas compris pourquoi mais je sais qu'un jour il nous expliquera.

Lysandre est la plus douce, Luna la plus joyeuse et la plus loufoque. Papa est indulgent, il dit toujours qu'elle lui rappelle son amie perdue. Quant à Léna et ses yeux pétillants d'amour, elle est la plus fourbe mais aussi la plus câline.

Je sors de mes pensées en voyant papa fourrager dans ses cheveux qu'il porte long. Il dit qu'ainsi ils ne sont plus en bataille et qu'il arrive enfin à faire quelque chose de son nid d'oiseau. Papa pousse un soupir et je le vois fermer les yeux. Il est souvent ainsi, perdu dans ses pensées, le regard vide et triste. Mais souvent, Léna arrive et lui fait un énorme câlin suivit des deux autres chipies, et ainsi il retrouve le sourire. Il nous aime si fort que ça se voit dans ses yeux. Mais là, les trois dragons sont assis plus loin dans le jardin et mes deux pères sont enfermés dans le laboratoire depuis ce matin. Personne n'a pu les en sortir. Je suis sûr que c'est le stress de cette journée.

Je m'approche de papa et je m'enfouis dans ses bras.

-Hey mon grand ! Me dit-il après quelques secondes.

Il ressert ses bras autour de moi et soupir.

-J'ai l'impression que ça fait une éternité que tu ne m'as pas donné un tel câlin. Ça m'a manqué.

Il a chuchoté la dernière phrase. Ça me manque aussi. Beaucoup. Même si je ne le dis jamais.

Je regarde son visage et il a retrouvé son sourire. C'est ce que je voulais alors je souris à mon tour.

-Merci… Me susurre-t-il avec un clin d'œil.

Nous restons ainsi quelques minutes de plus. Une alarme sonne et papa se raidit d'un coup, il me lance un sourire tremblant.

-Va chercher tes frères et sœurs. Je vais chercher tes pères…

Il soupire encore et rentre dans la maison.

.

Harry se dirigea vers l'antre de ses deux maris. Ils étaient mariés et le brun avait encore beaucoup de mal à se dire que tout ceci était vrai. Il aimait ses deux époux plus que tout et il était heureux chaque jour qui passaient. Leurs cinq magnifiques enfants étaient un bonheur de plus dans leurs vies à trois.

Il frappa trois coups à la porte du laboratoire et attendit. Il y eut un remue-ménage pas possible, des jurons colorés et des choses renversées. Harry sourit, indulgent.

George apparut finalement, entrebâillant la porte. Il écarquilla les yeux.

- je pense que vous mijotez un truc pas net… Si je ne vous connaissais pas, je pourrais m'en offusquer en me disant que vous me trompiez… Ou pire. Déclara Harry en regardant ses ongles, un sourire indulgent sur les lèvres.

-Amour. Tu sais que jamais nous ne ferions ça.

-J'espère ! Souffla le petit brun.

Fred apparut soudainement.

-Aller amour, vient par là.

Fred prit le petit brun dans ses bras et Georges suivit le mouvement. Ils finirent tous les trois dans les bras de chacun. Ils restèrent ainsi se gorgeant de l'amour des autres avant qu'Harry n'embrasse l'un puis l'autre et se recule.

Il était légèrement rouge, les lèvres rosées et le souffle court. C'était toujours ce qu'il se passait après seulement quelques secondes passées tous les trois. Leur amour et leur désir s'éveillait.

-C'est l'heure ! Fit Harry avant que ces deux zouaves de maris ne l'emportent dans la chambre sans qu'il ne puisse rien faire.

George et Fred se jetèrent un coup d'œil en grimaçant.

-Déjà ? Firent-ils en même temps.

Harry ne put qu'acquiescer, la gorge trop nouée pour parler.

Les jumeaux se hâtèrent de changer de tenue, se débarbouillant pour être prêt quelques minutes plus tard, rejoignant les enfants dans le salon face à la cheminé.

Les filles jouaient assises sur le tapis avec le petit chat de la maison alors que Orius était dans le canapé, un téléphone à la main. Son frère Charlius était plongé dans un livre de potion.

Harry était les mains dans les poches, regardant dans le jardin un chien noir gambadant doucement entre les fleurs et la table dressée. Perdu dans ses pensées il sursauta en sentant des mains se poser dans sa nuque et son dos. Il poussa un soupir tremblant en voyant ses maris de chaque côté de lui. Il se rapprocha d'eux pour avoir leur soutien.

Toute la petite famille sursauta quand les flammes de la cheminée se tintèrent de vert. Une famille en sortit et les petites filles coururent se jeter dans les jambes de tonton Bill. Quelques secondes plus tard, Charlie en sortit avec à son bras son amant Alex. Orius rangea à toute vitesse son téléphone pour sauter dans les bras du rouquin, lui posant un millier de questions. Charlius referma son livre pour saluer Alex.

Harry sourit devant cette agitation, saluant tout ce petit monde. Mais son sourire se fana vite quand la cheminée se teinta une nouvelle fois. Il recula d'un pas, cherchant du regard Fred et Georges.

Mais un soupir de soulagement passa la barrière de ses lèvres quand un adolescent de quatorze ans, les cheveux bleus électrique fonça droit sur lui, le faisant tomber à la renverse en criant un « parrain ! » digne d'un enfant de quatre ans.

Toutes les personnes présentes rirent des gamineries de Teddy Lupin, de même que sa grand-mère Andromeda qui sortait de la cheminée avec grâce.

Tous parlaient joyeusement, prenant des nouvelles des autres. Teddy entouré des jumeaux Potter-Weasley et de Victoire, la fille de Bill et Fleur, parlaient avec enthousiasme. Partageant leurs dernières aventures.

Mais personne ne vit un couple sortir de la cheminée et regarder tout ce petit monde avec tristesse et regret.

Ce fut Harry en se tournant qui les vit. Il sursauta et sa respiration se coupa. Sa tension fit se retourner ces deux maris.

-Papa…

-Maman…

Firent-ils en même temps.

Tous se firent alors silencieux. Les enfants Potter-Weasley regardèrent leurs pères avant de se tourner vers leurs grands-parents qu'ils n'avaient encore jamais vus, se rapprochant sans s'en rendre compte de leurs pères.

Molly avait les yeux écarquillés. Arthur, lui venait enfin de comprendre que treize années étaient passées et qu'ils ne savaient absolument rien de la famille que les jumeaux et Harry avaient formé. Ils tombaient des nues : Les alliances aux doigts, les enfants près d'eux.

La plus rousse des petites filles se mit à pleurer s'accrochant aux jambes de son papa.

-Lysandre ma chérie. Fit ce dernier, inquiet en la prenant contre lui.

Elle enfouit sa tête dans le creux de son cou, laissant ses longs cheveux roux et ondulées cacher son visage.

Molly allait ouvrir la bouche, la colère dans ses yeux étaient annonciatrice d'une ribambelle de reproche. Mais Georges s'avança d'un pas dans sa direction lui coupant la parole.

-Tu n'as aucun droit de reproche maman. Tu nous as tourné le dos quand tu as découvert que ton petit Harry ne finirait pas avec ta précieuse fille. Comment nous as-tu qualifié déjà ? Je ne sais plus. Et les enfants n'ont pas besoin d'entendre ce genre de mot dans ta bouche. Tu nous as tourné le dos. A nous, tes enfants parce que Fred et moi on s'aimait. Mais aussi parce qu'on aimait Harry. Parce qu'on aime Harry. Alors oui. Nous nous sommes mariés. Oui, nous avons eu des enfants, biologiques. Oui, nous avons avancé dans nos vies, sans vous, pendant treize longues années. Mais tu n'as pas été invité dans ce but. Donc tu n'as aucun droit de critiquer nos enfants, notre famille et notre mari. Si c'est seulement pour cela que tu es venu alors tu peux repartir. Tu es notre mère, et malgré tout ce que tu as pu faire ou dire par le passé nous t'aimons. Vous nous manquez tous. Parce que vous êtes notre famille et que nos enfants ont le droit de connaitre leurs grands-parents, leurs oncle et tante. Mais ça s'arrête là.

Georges fut arrêté dans sa diatribe par Fred, un sourire aux lèvres. D'un signe de tête il montra la cheminée où était agglutiné une troupe de tête rousse.

Percy et Audrey était là avec leurs enfants. Hermione était également arrivée au bras de son mari, Théodore Nott. Ronald était présent seul, et Ginny était au bras de Seamus Finnigan et leurs enfants de trois, six et huit ans.

Finalement, toute la famille de rouquin était présente. Plus les femmes et maris, enfants. Tous ce petit monde était là, réunis pour la première fois depuis treize ans.

Harry qui s'était éloigné avec Lysandre, suivit de près par Léna et Luna, était dans le couloir pour calmer les pleures de la petite fille. Léna pleurait aussi silencieusement.

-Est-ce que Mamie Molly était en colère contre nous papa ? Demanda Luna de sa voix douce et rêveuse tirant un sourire triste sur les lèvres d'Harry.

-Non mes petits cœurs. Mamie Molly n'est pas en colère contre vous. Elle est en colère contre beaucoup de choses, mais jamais contre vous. Dites-moi mes petits doudous, est-ce que vous voulez aller jouer dehors ?

Les trois petites filles debout devant leur papa accroupi hochèrent la tête dans un bel ensemble.

-Est-ce que vous voulez connaitre vos nouveaux cousins et cousines ? Bien. Alors je vous propose que vous alliez les chercher et que vous jouiez ensemble ? Ca vous convient ? Alors allez-y mes amours. Oh et poussin ?

-Oui papa ? Répondit la petite Luna en le regardant.

-Ne change jamais mon ange, d'accord ?

-D'accord. Fit la petite fille, peut sur de comprendre ce que son papa voulait exactement.

Harry regarda ces trois demoiselles, de six ans déjà. La paternité n'avait pas été ce qu'il y avait de plus facile surtout pour un homme. Mais il savait que c'était un bonheur et il donnerait tous pour ces enfants.

-Papa ? Fit une voix près de lui.

-Oui mon cœur ?

-Est-ce que, avec Teddy et Victoire on peut monter dans notre chambre ?

-D'accord. Mais… N'y restez pas trop longtemps d'accord. Profitez du soleil et de l'extérieur et puis vous avez d'autres cousins avec qui parler. Je sais que vous les connaissez déjà un peu par Victoire et Teddy. Alors faites connaissances.

-Oui papa, répondit Orius avant de l'étreindre un moment et repartir dans le salon pour aller chercher son cousin et sa cousine pour monter à l'étage.

-Tu fais un très bon père.

Harry se retourna les yeux écarquillés, pour faire face à son ancien meilleur ami.

-Heu… Merci ? Répondit-il en fourrant ses mains dans ses poches, détournant le regard.

-écoute Harry, je suis désolé, d'accord ? J'ai compris beaucoup de choses… Mais, eh bien, trop tard ? Mais je suis désolé pour ce que j'ai dit et fait. Je… Je ne sais pas pourquoi, enfin je ne comprends pas pourquoi tu es avec mes frères plutôt qu'avec ma sœur… Mais, hem… Je….

-j'ai compris. Je suis avec Fred et George depuis quatorze années parce que je les aime. Je les aime depuis quinze ans, Ron. Je ne l'ai juste jamais dit à personne. Et certainement pas aux principaux concernés… Du moins au début. Puis pendant notre cinquième année nous sommes… heu…. Sortis ensemble ? Je ne sais pas trop. Mais ils sont partis. Ginny n'a jamais été plus qu'une petite sœur pour moi. Je ne lui ai certes jamais dit non. Mais je ne lui ai jamais dit oui non plus. Ni ne lui ai fait passer un message subliminal pour lui faire comprendre que j'attendais quelque chose d'elle. Elle s'est monté la tête toute seule. Alors je suis désolé aussi. J'aurais dû lui dire non, ça aurait était plus simple mais l'aurait-elle seulement compris et accepté à l'époque ?

Harry soupira doucement pour reprendre sa respiration et regarda enfin son ancien ami, son beau-frère, qui avait maintenant un air ahuri avait. Il ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois, sans un mot. Alors que Harry allait continuer, une voix derrière eux se fit entendre.

-Non.

Harry se tourna pour faire face à Ginny, qui avait un ventre un peu rond signe d'un nouvel enfant à venir.

-Non. Je n'aurais pas écouté. Je n'y aurais pas cru et j'aurais fait en sorte de te faire céder parce que c'est tout ce qui m'intéressait à l'époque. Puis, avec Hermione, lorsque tu es parti, t'enfermer dans ta maison, avant ta tentative de suicide et après que mon frère et elle se soient séparés ; nous avons eu de longues discutions. Et elle m'a fait ouvrir les yeux, lentement, sur ce que j'aimais. Enfin sur qui j'aimais. Pas Harry, pas toi mais ce que j'avais appris à aimer. Le héros du monde sorcier. A dire vrai je ne te connaissais même pas toi… Je pensais te connaitre c'est tout.

Et puis tu as fait ta tentative de suicide, Hermione est venue me voir en pleure pour me le dire. J'aurais voulu te parler pour m'excuser mais vous étiez partis. Mais je comprends pourquoi vous êtes parties tous les trois. L'amour qui vous lie est intense et sincère et cela se voit comme le nez sur la figure du professeur Snape. Tes enfants sont magnifiques et je voulais te dire félicitation. Pour ton mariage et tes enfants. Mais également pour autre chose n'est-ce pas ? Finit-elle dans un petit rire.

Cela fit sourire Harry avec douceur. Il acquiesça doucement et une tornade de cheveux brun lui sauta dessus.

-Je le savais ! Félicitation. Moi aussi j'ai une grande nouvelle... Fit Hermione à toute vitesse.

-Tu… Vous avez enfin réussi ? Je veux dire vous allez être parents ? Fit Harry.

Il la prit dans ses bras et la fit tournoyer doucement en riant.

-Je suis si heureux pour vous.

Le silence se fit doucement.

-Merci Harry, Fit une nouvelle voix.

Théo venait de les rejoindre.

-Si nous sortions tous dans le jardin ? Dit Georges en récupérant son petit brun, passant un bras dans le dos d'Harry.

Celui-ci lui fit un sourire charmeur qui lui valut un baiser enflammé. Il était rouge et haletant à la fin du baiser, sous les rires moqueurs de tous.

-Je te déteste… Souffla-t-il avec un sourire.

-Gred, arrête de martyriser notre mari.

-Quoi ! S'offusqua ledit Gred. Ce n'est même pas vrai. Je lui prouve juste tout mon amour pour lui ! Dit-il en bombant le torse.

Tous rirent de sa répartie.

-Vous n'êtes que deux idiots. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore avec vous… Fit Harry avec un sourire en coin, s'éloignant dans le couloir.

-Mais Harry chéri…

-Parce que tu nous…

-…aimes ! Finirent-ils en cœur.

Ledit Harry chéri partit dans un grand éclat de rire, vite suivit par ceux qui avaient suivi la scène.

Finalement ils se trouvèrent tous dehors, dans une ambiance plus ou moins conviviale.

Molly et Arthur étaient assis à la table, regardant autour d'eux comme s'ils n'étaient pas dans leur élément… Arthur se dit tristement qu'ils avaient manqué beaucoup trop de la vie de ses fils… Et qu'il aurait dû voir l'amour qui liait ses jumeaux à Harry. La preuve en était leurs magnifiques enfants qui couraient et jouaient dans le jardin, avec le chien et le chat.

Le patriarche de la famille Weasley se leva pour se dégourdir les jambes, il en avait assez d'être assis à table. Il s'éloigna de sa famille et s'approcha du lac. Il vit la silhouette d'Harry au côté d'une créature qu'il n'avait plus vu depuis que l'ordre du Phoenix avait élu domicile au Square grimaud. Buck, l'hippogriffe.

A pas feutrée il s'approcha et s'arrêta quand l'animal se tourna vers lui.

-C'est lui n'est-ce pas ?

-Oui. C'est Buck. Nous l'avons emmené avec nous parce que pour un animal, vivre dans des plaines est plus agréable qu'enfermé dans un grenier, aussi grand soit-il. Je voulais de l'espace pour lui et c'est ce qu'il a. Avec le village sorcier, il peut voler autant qu'il le veut. De temps en temps il me rejoint à Salem et j'en profite pour le montrer à mes élèves.

-Tu… Par la barbe de Merlin… Souffla Arthur, Tu es professeur ?

-Oui. Depuis cinq ans. Professeur de soins aux créatures magiques.

-Tu… Mais… Tu voulais être auror …

-Non Mr Weasley, je ne voulais pas être auror. Le monde sorcier attendait de moi que je devienne auror. Mais je n'ai jamais aspiré à me battre. Je suis ce que l'on appelle un pacifiste. Je ne supporte pas le conflit… Je n'ai jamais voulu être leur Elu. Je voulais juste une vie normale… Si tant est que la magie puisse être normal… Marmonna-t-il dans sa barbe.

-Alors… Tu es ici parce que tu ne supportes pas la tension présente, n'est-ce pas…

Harry acquiesça, tout en évitant le regard bleu du plus vieux.

Arthur soupira, il se baissa pour saluer Buck qui lui rendit avant de s'approcher doucement. Il posa une main sur le flanc de l'animal avant de poser l'autre sur l'épaule d'Harry.

-En tant que père, j'ai fait des erreurs dans ma vie. Certaines plus grosses que d'autres. Mais la plus grosse erreur que j'ai faite ? C'est de ne pas avoir vu l'amour, celui avec un grand A, dans les yeux de mes fils. De l'amour l'un pour l'autre. Peut-être avais-je des œillères à l'époque. Mais également énormément d'amour pour toi Harry. Parce que cela se voit que vous vous aimez profondément. Vous avez fait des enfants magnifiques et je suis sûr qu'ils sont adorables. N'en déplaise à Molly. Je suis heureux d'être ici, de vous voir heureux et épanouit. J'aurais aimé être là lors de votre mariage et apprendre que vous avez eu des enfants. J'aimerais réparer mes erreurs… Mais ce n'est pas possible. J'ai beaucoup de regret d'avoir raté toutes les joies que vous avez partagés. Je suis désolé Harry. Bienvenue dans notre famille, même si je suis en retard de plusieurs années…

-Merci… Souffla doucement Harry, la gorge nouée.

Arthur repartit d'où il venait, regardant Fred et Georges se précipiter vers leur mari, comme s'ils avaient senti la douleur de leur petit brun. Quand Arthur se retourna, ce qu'il vit lui réchauffa le cœur. Harry était entouré de ses maris, étroitement entrelacé au milieu.

.

-Hey Amour, qu'est-ce qu'il se passe ?

-Rien… Pleurnicha Harry. Mr Weasley a juste dit des mots que je souhaitais entendre depuis si longtemps…

-Sèche tes larmes mon ange. Et allons préparer le repas. Les enfants commencent à trépigner d'impatience.

Un petit rire se fit entendre.

-Tu es si beau quand tu souris alors sèche moi ces vilaines larmes.

Harry sourit à Fred, de meilleur humeur. Tout n'était pas pardonné, mais le stress descendait petit à petit. Ça se passait mieux que dans les pires cauchemars d'Harry.

.

Molly était toujours attablée, maintenant seule. Elle voyait son mari discuter avec Harry au loin. Elle poussa un soupir. Elle observa ses différents enfants, avec ou sans leur compagne ou compagnon. Elle déplorait le fait que son cadet, Ronald, soit toujours seul. Hermione aurait fait une si jolie compagne à son bras. Mais elle s'était entichée de ce Serpentard…

Elle ressassait toutes ses peines et ses regrets quand elle fut coupée par une petite fille qui tirait sa manche. Elle tourna son regard vers elle. Elle ne connaissait même pas son prénom. Elle était blonde avec de long cheveux bouclés, et une robe jaune poussin.

-Mamie Molly ? Demanda cette dernière.

Le cœur de la femme se réchauffa à cette appellation. La petite fille ne connaissait même pas sa grand-mère mais pourtant elle l'appelait tout de même mamie…

-Oui poussin ? Demanda Molly.

La petite fille eut un petit rire.

-papa aussi il dit que je suis un poussin. Dit-elle en bombant le torse comme si elle était fière.

-Ton papa a bien raison. C'est si mignon les petits poussins.

-Dit mamie Molly, est-ce que tu es en colère contre moi ? Est-ce que tu ne m'aimes pas ?

-Qu-quoi ? Non mon poussin. Je ne suis pas en colère contre toi. Je suis en colère contre moi. Et bien sûr que je t'aime. Tu es ma petite fille.

-Mais alors pourquoi tu ne viens jamais nous voir ? Pourquoi tu n'étais pas là à nos anniversaires… ?

La petite fille continua ainsi un moment, posant un nombre incalculable de questions, ne laissant pas la femme répondre.

-Lulu ! Poussin ! S'il te plait, n'embête pas mamie.

-Papa ! Sautilla la gamine.

Elle courut vers lui.

-Papa ? Pourquoi tu as les yeux tous rouge ?

-Ce n'est rien chérie. Papa est un peu fatigué.

-Oh… Fit la petite, comme si elle savait. C'est doudou ?

Harry partit dans un grand éclat de rire.

-Oui mon poussin. C'est doudou qui me rend comme ça. Je t'aime tellement mon ange. Dit-il en lui faisant un énorme câlin.

La petite se mit à rire.

-Papa ! Papa ! Ça chatouille arrête… Hoqueta-t-elle.

-File ! Va chercher tout le monde pour manger, Déclara Harry en la reposant au sol.

Harry la regarda partir avec le sourire.

-Tu es un si merveilleux père, Harry…

Le compliment fit chaud au cœur d'Harry qui se retint à grande peine de pleurer. Il papillonna des yeux, se raclant la gorge, pour déloger la boule qui enflait.

-Merci… Chuchota-t-il.

Il commença à s'éloigner.

-Harry.

Il se figea et se tourna doucement. Il sursauta quand il se retrouva dans une étreinte d'ours, puis finalement soupira de soulagement. Molly sanglota contre lui avant de lâcher, déclarant une pluie de mots qui n'avaient aucun sens mais qui lui firent un bien fou.

C'est comme si, après la discussion avec Arthur, cette étreinte avec Molly, il se sentait enfin accepté… Et tout le poids qu'il ne pensait pas porter sur ses épaules s'évapora.

Ils furent coupés dans leur moment par une litanie de « papa ». Harry tourna son regard vers ses magnifiques filles.

-Une à la fois, mesdemoiselles.

-Papa ? Commença Lysandre.

-Pourquoi mamie Molly… Poursuivit Léna.

-Pleure ? Fini Luna.

Ladite Molly eut un rire étranglé.

-Les dignes filles de mes jumeaux, Il n'y a pas à dire.

-Et encore vous n'avez rien vu… Souffla Harry avec un sourire tendre.

Les demoiselles tirèrent la langue de concert. Harry hoqueta faussement outrer. Il miroita un instant et tous se tournèrent face aux cris suraiguës des trois demoiselles qui commençaient à piailler et à courir dans tous les sens.

-Papa Gred !

-Papa Forge !

-Charlius !

Firent-elles au même moment, en parfaite synchronisation.

Et alors tous purent voir un grand loup noir leur courir après. Fred et George rirent de la bêtise de leurs enfants et leur mari. Jusqu'à ce que chacun d'eux reçoivent une petite fille dans leurs jambes qui grimpèrent comme elles purent pour se trouver hors de portée de la langue râpeuse de la bête féroce.

Seule Luna sautilla vers son grand frère tranquillement, et lui sauta dans les bras.

-ça suffit grand méchant loup ! Répliqua fortement Fred.

Harry réapparut soudainement et chatouilla Lysandre.

Finalement tous se calmèrent et Harry récupéra ses trois filles et ses fils. Il se planta devant Molly et Arthur.

-Je sais que nous ne faisons pas tout à l'endroit aujourd'hui. Mais je voulais vous présenter nos enfants comme il se doit. D'abord, les deux copies conforme. Charlius et Orius Potter-Weasley. Ensuite, Miss Lysandre en mauve, Miss Léna en rose et Miss Luna en jaune. Maintenant que ceci est fait. Je vous laisse vous installer pour le repas.

Dans un joyeux capharnaüm, tous les invités prirent place. Sauf un.

-Parrain ? Demanda doucement Teddy.

-Oui mon grand ?

-C'est quoi la grande nouvelle dont mamie à parler ? Elle a refusé de me dire… Bouda-t-il.

Harry rit de sa gaminerie.

-Elle a refusé de te dire quoi que ce soit puisqu'elle ne sait absolument pas ce que c'est.

Un Teddy très mature tira la langue a son parrain avant de déguerpir, les cheveux noirs comme son parrain. Teddy, métamorphomage, vivait la plupart du temps avec les cheveux bleus vifs ou vert pomme, mais contrarié ses cheveux ressemblait à ceux d'Harry.

Il le regarda s'installer entre ses fils et Victoire. Mais lui resta debout. Il fut rejoint par ces deux maris et ils attendirent que tous soient installé.

-alors ? Quel est cette grande nouvelle dont vous vouliez nous faire part ? Demanda Andromeda, qui avait gardé le silence jusque-là.

Harry lui sourit doucement.

-Vous savez pour la plupart, que ma dernière grossesse ne s'est pas tout à fait passé comme prévu…

-Dit plutôt qu'on a failli te perdre toi et nos petites filles, Fit George amère.

Molly et Arthur hoquetèrent, suivit de Ron et Ginny.

-Et bien, nous avions décidé que cinq enfants étaient suffisants. Mais la magie en a décidé autrement, puisque nous attendons un nouveau doudou pour agrandir notre famille. Il est unique. Pas de triplettes ou de jumeaux. Je pense qu'il se sentira peut-être un peu seul, mais il sera le bébé de la famille. Et malgré tout ce qui a pu se passer, nous l'aimons déjà énormément.

S'ensuivit de nombreuses félicitations. De la joie, de la bonne humeur. Hermione en profita pour parler de son enfant à naitre aussi et Ginny s'y mit également.

Il y eut beaucoup de larmes, énormément de rire. Mais surtout du bonheur et de l'amour à profusion.

Harry était à sa place, entre ses deux amours, entourer de leur famille agrandit. Tout à coup il sursauta et les yeux brillants de larmes, il prit les mains de ses amours pour les poser sur son ventre légèrement arrondit. Et c'est ainsi que tous mangèrent dans la joie et la bonne humeur. Harry les yeux pleins de bonheur et d'amour, une petite fille rousse endormit contre son épaule, une main sur son ventre, il se dit qu'il n'aurait pas pu rêver avoir une meilleure vie.

FIN.