Voilà, nous y sommes... C'est la dernière fois que je poste un chapitre pour cette fiction. Tout d'abord merci à tous pour vos reviews, ça m'a fait énormément plaisir d'avoir vos retours et commentaires !

On m'a demandé si j'avais d'autres projets (merci pour cette question LessaWatberg), et effectivement j'ai déjà commencé à écrire une autre fiction et j'ai plusieurs autres histoires déjà en préparation dans ma tête mais je n'en dit pas plus... ça sera surprise ! Quoi qu'il en soit, je ne publierai rien de nouveau tant que je n'ai pas complètement terminé l'écriture. Il faudra être un peu patient. :)

Je vous laisse ici, mes chers lecteurs et lectrices. Bonne ultime lecture à tous !


Epilogue

- Harry ! Dépêche-toi !

Un bruit sourd suivi d'un gémissement plaintif se fit entendre depuis la pièce d'à côté. Drago soupira.

- On est déjà en retard, arrête de te battre avec le mobilier et ramène-toi ici tout de suite qu'on puisse transplaner, sinon je pars sans toi.

Malgré ses paroles, il eut un sourire amusé que son amant ne put pas voir. C'était toujours pareil. Harry vivait dans un désordre constant là où Drago tentait de garder une vie ordonnée et saine. Les deux caractères tellement opposés se mariaient parfaitement. Ils s'équilibraient l'un l'autre. Drago apportait à Harry un minimum de stabilité, il s'occupait d'ordonner les aspects importants de leurs vies. En contrepartie, Harry apportait un vent de fraicheur, d'inattendu et de spontanéité. Il faisait de leur vie une aventure, une fête au quotidien.

Depuis toutes ces années, on ne s'imaginait pas que l'un puisse vivre, ou même survivre, sans l'autre.

- Je ne trouve pas ma baguette, tu ne sais pas où je l'ai mise ? Je ne peux pas partir sans !

- Tu es désespérant…

Le brun franchit la porte essoufflé, les cheveux ébouriffés et la tenue chiffonnée. Il soulevait des objets au hasard, cherchant sa baguette à des endroits où elle n'aurait pu être. Il regarda sous un verre d'eau, derrière un coussin du canapé, il porta même son regard vers le plafond.

En soupirant, Drago marcha jusqu'à leur chambre. Il en revint deux minutes plus tard, la baguette d'Harry à la main.

- Tu l'avais cachée ! accusa le brun.

- Comme si je n'avais que ça à faire, tu t'en sors très bien sans moi pour perdre tes affaires.

Le Gryffondor, faussement vexé, attrapa vivement sa baguette en tirant la langue à son Serpentard.

- Je suis prêt, on peut y aller.

- Tu es complètement débraillé, on dirait que tu viens de te lever, ou que tu viens de t'envoyer en l'air.

- Et tu aimes ça, n'est-ce pas ? On pourrait peut-être…

- Non, le coupa vivement Drago. On n'a pas le temps, mes parents nous attendent pour diner.

Il lança rapidement un sort pour rendre la tenue du Gryffondor plus présentable. Il ne toucha cependant pas aux cheveux en bataille, parce que Harry avait raison, il aimait bien trop ça.

- De toutes façons tes parents me détestent déjà, on peut bien avoir quinze minutes de retard en plus, tenta-t-il de le convaincre.

- Ils ne te détestent pas, enfin plus tout à fait. Ma mère pense toujours que tu m'as perverti et m'arrachant ma vertu quand nous étions jeunes, mais elle t'a pardonné depuis le temps. Maintenant, elle t'adore.

- Très bien, et ton père alors ? Tu vas dire qu'il m'adore aussi ?

- Au moins, il ne nous insulte plus !

- Parce que ta mère l'a menacé de le quitter s'il continuait.

- Peu importe pourquoi, les faits sont là, il est presque poli alors rendons-lui la pareille et dépêchons-nous d'y aller avant de dépasser le quart d'heure académique. On a déjà 12 minutes de retard, dit-il avec un air horrifié.

En soupirant, résigné, Harry agrippa le bras de son amant. Ils transplanèrent directement devant le Manoir de l'enfance de Drago. Harry sourit en se remémorant les bons souvenirs qu'il y avait vécu avec son amant. C'était là qu'ils s'étaient avoué leur sentiment, là aussi qu'ils avaient fait l'amour pour la première fois.

Après cette terrible dispute avec les parents de Drago, il n'avait fallu que quelques jours avant que les deux garçons ne reçoivent une lettre de Poudlard les invitant à revenir au château. Un remède avait été trouvé et tous les malades étaient à présent guéris et hors de danger. Les quelques jours qu'ils avaient passé au Manoir Malefoy avaient été à la fois terribles et merveilleux. Lorsqu'ils n'étaient rien qu'à deux, ils savouraient pleinement les débuts de leur relation. Ils avaient fait l'amour de nombreuses fois, dans de nombreuses positions. Cependant, un terrible malaise régnait à chaque fois qu'ils se retrouvaient dans la même pièce que les parents de Drago.

Le retour au château avait été une bonne nouvelle, teintée de tristesse. Ils devaient quitter leur petite bulle qu'ils s'étaient créés ici.

Harry avait été soulagé et content de retrouve Hermione en parfaite santé. Ron aussi avait été soulagé de les revoir, tous les deux en bonne santé. Il avait avoué avoir craint que son meilleur ami ne revienne jamais en vie du terrible Manoir Malefoy.

Il avait été forcé de s'expliquer sur son histoire avec Drago auprès de ses deux meilleurs amis. Ces derniers n'étaient pas contre leur relation, même s'ils avaient exigé des détails. Mais comment diable Harry Potter et Drago Malefoy en était venus à sortir ensemble ?

Il leur avait donc raconté, avec l'accord de son petit-ami, les sombres débuts de son rapprochement avec le Serpentard. Theo aussi avait été dans la confidence et ils avaient, tous les cinq, passé le reste de leur scolarité à se venger de deux bourreaux idiots. Ils en avaient bavé, et personne n'osait plus s'approcher d'eux de peur de souffrir des blagues parfois peu ragoutantes qui leur étaient destinées.

L'école entière s'était rapidement habituée au nouveau couple phare et du rapprochement entre les deux maisons rivales qui avaient suivi. Il n'était plus rare de voir un Serpentard assis à la table des Gryffondor, ou un nouveau couple se former issus de ces deux maisons. À eux deux, ils avaient un peu lancé une révolution pour l'ouverture d'esprit à Poudlard.

À la fin de leur septième année, Dumbledore leur avait avoué leur être reconnaissant pour avoir changé les mentalités de son école.

- Le pouvoir de l'amour est plus puissant que celui de la haine, avait-il dit avec son éternel air énigmatique.

Cela faisait maintenant 3 ans qu'ils avaient quitté Poudlard. Ils avaient directement emménagé ensemble. Ils s'étaient disputés à de très nombreuses reprises, mais les réconciliations n'étaient que d'autant plus douces… et chaudes. C'était leur manière de fonctionner, ils se cherchaient, se confrontaient, se battaient même parfois, mais ils finissaient toujours par s'aimer.