Note d'auteur.

Bonjour ! Me voici pour une nouvelle fanfiction ! Elle sera normalement courte... dans les 25k (mdrrr aller on y croit) et... je risque de mettre des plombes à poster (vous êtes prévenus I'm sorry)

Comme souvent, je vais poster le prologue pour vous donner une idée puis je vais attendre d'avoir un peu d'avance pour vous donner la suite (en supposant qu'il y aura au moins une personne pour la lire lol)

On se retrouve donc ici pour du KuroShou (je suis une vendue) dans un UA Soul Eater (et mdr j'aime bien dire ça, mais en vrai j'ai pas vu Soul eater depuis 5 ans donc je vais largement arranger les choses à ma sauce, comme par exemple le principe des marques, et donc peut-on vraiment appeler cela un UA Soul eater ? Là est toute la question, mais en même temps y'avait pas la place dans le résumé pour "semi UA Soul eater with gros changement parce que je suis une flemmarde") et il y aura quelque chose comme 5-6 chapitres ?

Bon, fini le blabla, j'espère que ça vous plaira !


Prologue


Une brume épaisse recouvrait les rues, du centre ville jusqu'à la périphérie, s'étalant même sur les petites routes qui menaient aux campagnes et villages avoisinants. Le temps, humide et froid, s'était dégradé vers la fin de la semaine précédente et les températures peinaient à remonter.

Ce matin là, une couche de givre avait rendu les trottoirs glissants, et à cette heure-ci aucune âme n'avait trouvé le courage de mettre le nez dehors. Enfin, sauf une.

Triplement enroulée dans une écharpe en laine rouge, une jeune femme s'avançait seule au centre du brouillard. Ses hauts talons claquaient sur le sol gelé, et ses mains bleuies par le vent étaient engouffrées dans les grandes poches de son manteau en daim. Elle avançait d'un pas rapide et pressé, s'évadant sans aucun doute dans ses pensées en réfléchissant à la manière dont elle pourrait se réchauffer une fois chez elle.

Lorsqu'elle tourna au coin d'une rue, la jeune femme manqua de glisser et se stabilisa in extremis. Jurant sur ces maudits talons qu'elle avait été forcée de mettre – son patron ne supportait pas que ses employés viennent dans des tenues inappropriées, et pour lui inapproprié englobait tout ce qui n'était pas réglementaire et habillé –. Elle se reposa quelques secondes pour se masser les chevilles, grimaçant en touchant la peau irrité autour des lanières de cuir qui les enserraient, puis replaça son sac à main sur son épaule avant de reprendre sa route: plus vite elle parviendrait chez elle, plus vite sa tête pourrait se poser sur son oreiller.

Balançant ses longs cheveux bruns sur son épaule, elle s'avança à travers une nouvelle ruelle, sursautant lorsqu'un chat sauta sur l'une des grandes bennes à ordures à sa droite.

Tu débloques ma pauvre, se résonna t-elle mentalement. Tu as regardé trop de films, que veux-tu qu'il t'arrive ?

Il ne lui restait plus que quelques pâtés de maisons avant d'enfin parvenir à son appartement. En passant à coté d'un arrêt de bus, elle se désola qu'ils ne passent jamais après minuit. Si elle avait pu prendre un, jamais elle n'aurait dû faire tout ce chemin dans le brouillard, et ses pieds ne lui feraient pas aussi mal. Je vais m'inscrire pour le permis, décida t-elle soudain. Fini tous ces trajets, demain j'irai m'inscrire à cette foutue auto-école.

L'humidité faisait friser les petits cheveux sur sa nuque, et elle fut obligée de se frictionner les bras avec ses mains pour trouver un peu de chaleur.

Soudain, une goutte tomba sur son front, son nez, et quelques secondes plus tard une pluie plus épaisse qu'un rideau de velours s'abattit sur la ville. Elle jura deux ou trois fois et accéléra le pas, tentant comme elle le pouvait de rabattre son écharpe sur ses cheveux et son visage.

Plus qu'une centaine de mètres.

Mais alors qu'elle s'apprêtait à traverser la route, ne prenant même pas la peine de regarder de chaque coté tant l'endroit était désert, une force invisible décolla ses pieds du sol et elle fut envoyée dans la ruelle qu'elle venait de quitter. En rencontrant brutalement un mur de briques, son dos émit un craquement sinistre et des larmes lui montèrent aux yeux. Le bruit que fit son sac à main en tombant au sol résonna dans la nuit, et elle ne put s'empêcher de sangloter en cherchant à se relever. Son corps tremblant retomba aussitôt et ses pleures redoublèrent d'intensité.

Au loin, elle crut entendre des pas, encore plus bruyant que le claquement de ses talons.

Formée par la lumière de la lune – pleine et ronde –, une ombre se forma petit à petit devant ses yeux, grandissant sur le mur qui lui faisait face. Elle n'osa pas se retourner, mais n'en eut de toute façon pas le temps.

Quelques secondes plus tard, son ventre se séparait de son bassin et une gerbe de sang éclaboussa le mur. Son visage se figea sans une expression étrange, entre la douleur et la surprise, mais immédiatement la partie supérieur de son corps s'écroula au sol.

Une flaque sombre se forma autour d'elle, coulant sur le bitume et fondant le givre qui le recouvrait.

L'ombre s'approcha d'elle, et l'arme qui venait de la trancher sans hésitation s'éclaira légèrement avant de prendre forme humaine. Elle se pencha, la bouche ouverte et le regard avide, et dévora ce dont elle avait besoin, ce qu'elle désirait plus ardemment que n'importe quoi.

Elle avala goulûment l'âme de la défunte

Derrière elle, son maître la regarda avec un air satisfait. Lorsqu'elle se retourna, les seuls mots qui sortirent de sa bouche ensanglantée furent :

Plus. J'ai besoin de plus.


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