Salut la compagnie !

En relisant les quelques fics non achevées qui traînaient dans mon PC, je suis tombée sur une qui m'a fait un peu plus sourire que les autres. A la base, c'était une histoire assez longue mais puisque je suis pas ultra certaine d'un jour la terminer, j'ai sélectionné un extrait (un flashback pour être précise), je l'ai un poil peaufiné et j'en ai fait cet OS. Si jamais il vous plaît, y'aura toujours moyen que j'en tape une suite. On verra.

Bonne lecture !


Si Clarke était née dans un milieu aisé, elle n'était pas pour autant une grande fana du luxe et du m'as-tu-vu, alors quand Finn l'avait invitée à dîner dans l'un des meilleurs restaurants gastronomiques de la ville, elle n'avait pas été particulièrement emballée. Mais bon, il avait semblé y tenir et elle n'avait pas eu le cœur de lui dire non. Ils ne s'étaient pas revus depuis leur rupture deux mois auparavant et elle devait admettre qu'il lui manquait un peu.

Finn était un mec gentil, souvent maladroit, certes, mais touchant, et elle n'avait rien de terrible à lui reprocher : il ne l'avait pas trompée - à ce qu'elle en savait -, ne lui avait jamais fait de sales crasses et s'était même au contraire toujours plié en quatre pour qu'elle soit heureuse. Certaines filles auraient sans doute crevé père, grand-mère et clébard pour sortir avec un type pareil. Elle ne niait pas toutes ses qualités, elle était consciente qu'elle avait eu de la chance de tomber sur lui et qu'ils avaient été bien ensemble. Ca s'était simplement gâté quand elle était entrée à l'université alors qu'il bossait comme un dingue au commissariat : leurs rythmes de vie différents les avaient éloignés, leurs aspirations aussi, et il s'était en prime braqué lorsqu'elle avait refusé d'emménager avec lui. Elle n'avait pas encore vingt piges, elle aimait son indépendance et elle ne s'était pas sentie de sauter le pas de l'installation. Ils s'étaient séparés peu de temps après.

Clarke n'était pas convaincue que leur histoire puisse repartir, elle n'était même plus sûre de ce qu'elle ressentait pour lui, mais elle avait besoin d'être au clair et le revoir était certainement la meilleure solution pour être fixée une bonne fois pour toutes. Elle s'était pour l'occasion parée d'une jolie robe bleue, d'une paire de talons hauts, avait douloureusement combattu avec sa tignasse pour obtenir de charmantes boucles blondes et souligné ses yeux clairs d'un maquillage discret mais raffiné. A en croire les regards jetés à la dérobée sur son passage, le résultat était plutôt réussi, elle faisait son petit effet, c'était toujours bon pour l'ego.

Quand elle arriva au restaurant à l'heure convenue, elle ne fut pas tellement surprise d'apprendre que son ex n'était pas encore là : c'était fréquent que ses gardes au commissariat durent un peu plus longtemps que prévu et avec un peu de chance, il ne tarderait pas trop. Néanmoins et surtout histoire de ne pas passer pour la pauvre crétine à qui l'on avait fait faux bond, elle décida de l'attendre au bar plutôt que de poireauter à la table que le jeune homme leur avait réservée. Un barman guindé à l'extrême dans un smoking noir vint rapidement à sa rencontre.

- Qu'est-ce que je vous sers ?

- Un mojito s'il vous plaît, demanda-t-elle sans même avoir consulté la carte des boissons.

Le barman la détailla un moment, hésitant.

- Vous avez une pièce d'identité ?

Clarke crut entendre sa mâchoire se décoller à la question. Ca faisait une belle lurette qu'on n'avait pas contrôlé son âge avant de lui servir de l'alcool. Puis, merde, elle avait dix-neuf piges, pas treize, et ce n'était pas non plus comme si elle voulait qu'on lui apporte une bouteille entière de rhum. A moins qu'il ne charge ses cocktails façon ruskov, elle ne risquait pas de se taper un coma éthylique avec un vulgaire mojito. L'excès de zèle du type et sa fierté heurtée, elle s'agaça quelque peu :

- J'ai vraiment l'air d'avoir douze ans ?

- Non, mais je me dois de vérifier que vous en avez bien vingt-et-un. Si ce n'est pas le cas, je peux aussi vous proposer des cocktails sans alcool.

- Si j'avais voulu un soda, je me serais arrêtée au supermarché du coin, argua-t-elle sèchement, vexée comme un pou.

Le serveur la zieuta avec un petit air narquois qui lui fila une sévère envie de le gifler.

- Stephen, cessez de tourmenter cette jeune femme et servez-lui donc ce mojito.

La voix, à la fois calme et autoritaire, claqua dans le dos de la jolie blonde et ledit Stephen perdit d'emblée sa trogne moqueuse. Il faisait indubitablement moins le malin devant sa nouvelle interlocutrice et Clarke fut ravie de le voir ainsi se tortiller de gêne façon ver de terre.

- Bien sûr, mademoiselle Woods. Tout de suite.

La susnommée se hissa sur le tabouret le plus proche de la Griffin qui lui coula un regard surpris. Elle ne s'était pas attendue à ce que le serveur se ratatine devant une nana qui devait n'avoir que cinq à six années de plus qu'elle à tout péter.

- J'aurais pu me débrouiller, bougonna la plus jeune avec une indéniable mauvaise foi.

- Je n'en doute pas une seconde, rétorqua l'autre du tac-au-tac, le ton transpirant l'ironie.

Clarke s'apprêtait à laisser sa vexation de nouveau causer mais le sourire espiègle que lui lança sa voisine de tablée l'en dissuada bien vite et elle sentit un sourire similaire se former sur ses lèvres. Elle l'observa un moment de plus sa sauveuse de mojito, à la dérobée. Sa silhouette élancée était mise en valeur par un pantalon-tailleur parfaitement cintré, elle se payait une adorable petite gueule d'ange et, summum de la réussite, des pépites d'un vert électrisant à la place des yeux. En définitive, elle était prodigieusement canon, et vu l'assurance dégagée, elle en était assurément consciente.

La plus jeune cessa son examen visuel lorsqu'elle se heurta au regard beaucoup trop captivant de la Woods, et elle se racla la gorge pour reprendre comme si de rien n'était, comme si elle n'avait pas ressenti un soudain et incompréhensible coup de chaud.

- C'est quoi votre secret avec les barmans récalcitrants ?

- J'ai réellement l'âge de consommer de l'alcool.

Outch, touchée. La Griffin grimaça, ce qui parut d'autant plus amuser Lexa.

- J'ai l'âge de conduire, se défendit la blondine.

- Des auto-tamponneuses ?

Clarke ouvrit la bouche et la referma presque aussi sec, coupée par la répartie de la jeune femme qui la scrutait avec un air mutin.

Le barman choisit ce moment pour radiner sa trogne de constipé. Il déposa le mojito polémique devant elle avant de glisser un verre de vin blanc jusqu'à Lexa qui le remercia d'un sourire poli. Clarke tiqua : ce fayot venait de servir sa camarade de bar sans même qu'elle n'ait eu besoin de commander. Elle tourna un œil suspicieux vers la Woods à peine Stephen eut-il décampé s'occuper d'un autre client.

- Il a le béguin pour vous, c'est pas possible autrement.

La belle brune échappa un bref mais Ô charmant rire cristallin qui résonna putain d'atrocement bien aux oreilles de Clarke.

- Je ne suis pas vraiment son genre.

La Griffin fronça un sourcil, sans piger de suite. Et évidemment, Lexa la laissa patauger dans la semoule jusqu'à ce qu'elle devine par elle-même.

- Oh.. finit par murmurer Clarke. Oh mais c'est pour ça..

- Hm, hm. Vous auriez sûrement eu moins de mal à obtenir votre mojito avec un hétéro.

Le ton gentiment moqueur qu'employa la plus âgée fit réaliser à Clarke qu'elle avait peut-être été un chouille arrogante malgré elle, et elle sentit un début de rougeur lui cramer les joues.

- C'est pas ce que je voulais dire, tenta-t-elle maladroitement de se rattraper.

- Absolument pas, charria la Woods, pas dupe pour un sou.

Clarke se para d'une petite moue boudeuse alors que sa voisine affichait un sourire canaille. La plus jeune se plongea quelques secondes dans son mojito pour tenter de noyer sa connerie. Elle n'était pas facilement intimidée d'habitude, mais là, elle avait la drôle d'impression d'être un putain de hamster face à un tireur d'élite. Lexa dégageait un sacré charisme et c'était typiquement le genre de personne qui devait être à son aise avec n'importe qui, n'importe quand : ça se sentait à son habile manière de débiter de la répartie.

- Vous croyez qu'il va aussi me recaler si je lui demande des cacahuètes ? osa finalement Clarke après avoir senti son estomac gronder.

- Je suis presque sûre qu'ils ne servent pas de cacahuètes ici.

La jolie blonde soupira doucement en réalisant qu'elle n'était pas au bar du coin et que le Stephen l'aurait sûrement encore reluquée avec mépris si elle avait osé le déranger pour un foutu pot de cacahuètes. Elle abhorrait définitivement ce genre d'établissements de bourges coincés du bulbe.

- Un assortiment d'amuse-gueules au caviar, ce serait plus acceptable ? reprit-elle après avoir lorgné sur la carte à disposition sur le comptoir.

Elle avait volontairement usé d'un ton hautain, ce qui, loin d'offusquer la Woods à ses côtés, lui valut un charmant sourire en coin. Cette dernière enchaîna, non sans malice :

- Seulement si vous êtes prête à hypothéquer un rein.

Clarke laissa éclater un franc rire. Elle avait toujours était friande de ce genre d'humour douteux, de ce cynisme qui pouvait parfois choquer. Après avoir sifflé une gorgée de plus de son verre, elle glissa de nouveau une œillade vers celle qui l'avait sauvée avec brio de la solitude.

- Vous avez hypothéqué l'intégralité de vos organes pour être aussi privilégiée par le personnel ?

Lexa étira un léger sourire et secoua doucement la tête en signe de négation.

- Mes clients payent généralement l'addition.

La plus jeune bada un moment à la réponse. Clients. Elle avait dit clients. Oh. Putain. A tous les coups, sa mystérieuse inconnue était une escort. C'était cohérent : elle était canon à s'en péter la rétine, elle avait la nonchalance séduisante, quelque chose de suave dans la voix, et, surtout, elle n'était pas accompagnée et avait vingt à trente ans de moins que la plupart des gens qui fréquentaient les lieux. Clarke se maudit de ne pas y avoir songé plus tôt.

- Vous êtes.. commença-t-elle, en bredouillant.

Shit, elle ne pouvait pas le dire, c'était trop gênant. Lexa avait parfaitement perçu son trouble mais semblait prendre un plaisir fou à la voir ramer comme une galérienne. C'est pourtant elle qui mit fin au supplice de Clarke après plusieurs longues secondes de malaise pour la cadette.

- Avocate. Mais je vais tâcher de paraître flattée que vous ayez pu instinctivement penser autre chose.

La Griffin manqua de souffle à l'annonce. Elle aurait probablement dû être soulagée de ne pas être en train de taper la discut' avec une prostituée grand luxe mais même pas, elle se sentait juste prodigieusement sotte d'avoir aussi vite conclu qu'une nana sublime dans un restau chic était nécessairement là pour vendre son corps. Elle était morte de honte et détourna instinctivement les yeux vers.. oh, tiens, un lustre !

- Je suis désolée, déclara-t-elle piteusement quand son rythme cardiaque eut retrouvé une cadence à peu près normale.

Et elle l'était, réellement. A la place de sa camarade de bar, elle aurait certainement pris la mouche et se serait barrée loin, loin de cette folle dingue qui venait de la cataloguer escort. Une chance pour elle, Lexa n'était pas aussi susceptible, et la situation semblait davantage l'amuser que l'énerver. Son lumineux sourire en témoignait, ce qui eut le mérite de décrisper Clarke.

- Détendez-vous, ce n'est pas non plus comme si vous m'aviez demandé combien je facturais la nuit.

- Vous n'auriez certainement pas été dans mes moyens.

Bon sang, mais pourquoi est-ce qu'elle avait dit ça ? La rétorque lui avait filé entre les lèvres avant même que ses neurones n'aient eu le temps de reconnecter. On lui avait pourquoi expliqué à maintes et maintes reprises qu'il fallait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l'ouvrir, mais alors là, zéro pointé pour la tour de contrôle. Elle était elle-même en train de creuser sa tombe de la gênance absolue.

- On pourra toujours envisager un tarif étudiant si jamais je me reconvertis.

Fucking god, Lexa lui faisait du rentre-dedans ou elle hallucinait juste sévère ? Ca aurait été un mec, elle n'aurait probablement pas douté, ne serait-ce parce que la gent masculine n'était globalement pas réputée pour son approche en finesse. Et puis, tant qu'on était à verser dans le cliché, elle n'aurait de prime abord pas misé trois billets que la nana à ses côtés puisse être attirée par les femmes. Ce qui était assez crétin, puisqu'elle avait elle-même déjà couché avec quelqu'un du même sexe et elle ne s'estimait pour autant pas ressembler à un camionneur. M'enfin, les à priori, c'était comme l'herpès : plutôt tenace comme truc.

Le portable qui vibra dans son sac à main la tira de ses réflexions hautement intellectuelles (ahem) et lui servit une magnifique excuse pour ne pas rebondir sur l'ambigu des derniers propos de l'avocate. Elle sortit son téléphone pour lire le dernier sms reçu qui, sans grande surprise, avait été envoyé par Finn. "Grosse urgence au boulot, je vais pas pouvoir venir. Je suis vraiment désolé, je me rattraperai, promis." Le petit cœur qu'il avait calé en fin de message lui laissa un sentiment amer. C'était horrible de lui en vouloir alors qu'il avait été appelé sur une intervention de dernière minute qui incluait potentiellement le sauvetage de vies humaines, mais c'était plus fort qu'elle, elle lui en voulait de l'avoir encore une fois reléguée au second plan derrière son travail. Il lui avait vanté une fabuleuse soirée de retrouvailles et elle se retrouvait là, comme une potiche larguée.

Lexa avait bien perçu son désarroi, mais elle s'abstint de lui déballer une phrase toute faite destinée à réconforter les gens qui venaient de se manger un lapin. Elle avait eu idée nettement meilleure en tête et ne passa pas par trente-quatre chemins pour l'exposer :

- Je vous invite à dîner.

Ca sonnait davantage comme une affirmation que comme une question. Croyant d'abord à une boutade, Clarke échappa un petit rire nerveux, qui cessa aussitôt qu'elle eut capté que la Woods n'était pas du tout en train de blaguer.

- Attendez, sérieusement ?

- Vous avez mieux à faire ?

La jolie blonde hésita. La scène lui semblait bien trop surréaliste : elle ne connaissait rien de cette fille - si ce n'est qu'elle ne se prostituait pas (charmante info !) - et elle l'invitait ainsi cash à manger un morceau comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. La logique aurait voulu qu'elle refuse, qu'elle trouve une excuse bidon pour poliment balayer la proposition, mais y'avait un truc bizarre qui lui fracassait les tripes et qui lui donnait envie de d'accepter sans se torturer l'esprit.

- Vous n'attendez pas quelqu'un ? renchérit l'étudiante pour gagner quelques précieuses secondes de réflexion.

- Je terminais de m'entretenir avec une cliente quand je vous ai trouvée à batailler au bar pour votre mojito. Y'a plus rien qui me retient ici.

Clarke se mordit l'intérieur de la joue. La compagnie de la brune était indéniablement plaisante et la perspective de passer une soirée carrément plus tentante que celle de rentrer à l'appart pour engloutir de la crème glacée devant un épisode de Friends, mais c'était quand même moralement douteux de s'embarquer avec une quasi inconnue dont la force d'attraction bousillait tous les compteurs, encore plus lorsqu'on était dans le flou avec son ex. L'image de Finn s'imprima à sa rétine, elle soupira malgré elle, et avoua :

- Je devais dîner avec mon ex.

- Toutes mes condoléances ? charria gentiment la Woods, l'air faussement grave.

Elle savait pertinemment ce que Clarke avait par là cherché à lui faire comprendre, mais ça ne l'avait pas déstabilisée outre mesure. Pire, elle s'en amusait et la plus jeune des deux dut se faire violence pour ne pas sourire. Son audace et sa manière de tout tourner à la dérision étaient bien trop séduisantes pour qu'elle puisse lui en tenir rigueur.

- On vous a déjà dit non ?

La question n'appelait pas vraiment à une réponse et Lexa en était consciente. Son sourire s'adoucit et ses traits redevinrent plus sérieux.

- Ce n'est qu'un dîner, vous ne risquez pas grand chose à accepter.

L'argument était recevable, elle n'était après tout pas une espèce de nymphomane qui allait nécessairement finir sa soirée à l'horizontale parce qu'une nana définitivement trop sexy la couvait d'un regard à lui tout seul responsable de la fonte des glaces en Sibérie Orientale. Bien sûr que non, elle n'était pas du tout aussi faible que ça. Et au pire du pire, elle était techniquement célibataire et ce n'était pas de sa faute si son ex lui avait posé un lapin (on s'arrange comme on peut avec sa conscience). Clarke s'humecta les lèvres avant de s'enquérir :

- Je ne sais toujours pas comment vous vous appelez.

- Ca, ça peut s'arranger, assura la Woods, toujours aussi sûre d'elle. Je m'appelle Lexa.

Elle lui tendit une main pour accompagner son propos, une main que la jolie blonde se décida à serrer sans trop atermoyer. Le contact était chaud, agréable, et étrangement intime. Elle n'aurait jamais cru qu'une banale poignée de main pouvait à ce point mitrailler l'épiderme de frissons. C'était aussi perturbant que grisant.

- Clarke, se présenta-t-elle à son tour, sur un timbre plus rauque qu'elle ne l'aurait prédit.

- Enchantée, Clarke.

Shit, les syllables de son prénom avaient claqué avec une sensualité à la limite de l'indécence. Clarke déglutit difficilement. Même si elle entendait bien cette agaçante petite voix qui n'avait de cesse de lui chuchoter à l'oreille qu'elle allait forcément à un moment ou à un autre craquer comme une allumette pour cette déroutante inconnue, elle décida de l'envoyer sèchement chier, de se concentrer sur le moment présent et d'oublier tout le reste.

- Juste un dîner, et pas ici.

Lexa se fendit d'un sourire sincèrement ravi et elle ne mit guère longtemps à déposer un billet de vingt dollars sur le comptoir pour régler leurs consommations. Sa précipitation à quitter les lieux arracha un doux rire à la plus jeune.

- Je ne pensais pas que vous aviez faim à ce point.

Le sous-entendu fit étinceler les prunelles de la Woods.

- Disons que vous avez su m'ouvrir l'appétit.


Voilà, voilà ! J'espère que vous avez kiffé. Si jamais une suite vous tente ou même que vous avez envie de lire un autre OS, n'hésitez pas, je prends toutes les suggestions. Zoubi ! :D